This Bulletin is published at the direction of the Registrar and is for general information only. It is not to be used as evidence of its content, which, if required, should be proved by Certificate of the Registrar under the Seal of the Court. While every effort is made to ensure accuracy, no responsibility is assumed for errors or omissions. |
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Ce Bulletin, publié sous l'autorité de la registraire, ne vise qu'à fournir des renseignements d'ordre général. Il ne peut servir de preuve de son contenu. Celle‑ci s'établit par un certificat de la registraire donné sous le sceau de la Cour. Rien n'est négligé pour assurer l'exactitude du contenu, mais la Cour décline toute responsabilité pour les erreurs ou omissions. |
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Subscriptions may be had at $200 per year, payable in advance, in accordance with the Court tariff. During Court sessions it is usually issued weekly. |
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Le prix de l'abonnement, fixé dans le tarif de la Cour, est de 200 $ l'an, payable d'avance. Le Bulletin paraît en principe toutes les semaines pendant les sessions de la Cour. |
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The Bulletin, being a factual report of recorded proceedings, is produced in the language of record. Where a judgment has been rendered, requests for copies should be made to the Registrar, with a remittance of $10 for each set of reasons. All remittances should be made payable to the Receiver General for Canada. |
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Le Bulletin rassemble les procédures devant la Cour dans la langue du dossier. Quand un arrêt est rendu, on peut se procurer les motifs de jugement en adressant sa demande à la registraire, accompagnée de 10 $ par exemplaire. Le paiement doit être fait à l'ordre du Receveur général du Canada. |
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CONTENTS TABLE DES MATIÈRES
Applications for leave to appeal filed
Applications for leave submitted to Court since last issue
Judgments on applications for leave
Motions
Notices of appeal filed since last issue
Notices of discontinuance filed since last issue
Appeals heard since last issue and disposition
Pronouncements of appeals reserved
Headnotes of recent judgments
Judgments reported in S.C.R. |
918
919
920 - 934
935 - 937
938
939
940 - 941
942
943 - 946
947
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Demandes d'autorisation d'appel déposées
Demandes soumises à la Cour depuis la dernière parution
Jugements rendus sur les demandes d'autorisation
Requêtes
Avis d'appel déposés depuis la dernière parution
Avis de désistement déposés depuis la dernière parution
Appels entendus depuis la dernière parution et résultat
Jugements rendus sur les appels en délibéré
Sommaires des arrêts récents
Jugements publiés au R.C.S. |
APPLICATIONS FOR LEAVE TO APPEAL FILED |
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DEMANDES D'AUTORISATION D'APPEL DÉPOSÉES |
Yvon Pelletier
Yvon Pelletier
c. (31483)
Caisse populaire Desjardins Nicolas-Juchereau anciennement Caisse populaire Desjardins de Saint-Denis (Qc)
René Charnard
DATE DE PRODUCTION: 9.6.2006
J.J.M.
Margaret Gallagher
v. (31482)
Her Majesty the Queen (N.B.)
Catherine S. McNally
A.G. of New Brunswick
FILING DATE: 9.6.2006
APPLICATIONS FOR LEAVE SUBMITTED TO COURT SINCE LAST ISSUE
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DEMANDES SOUMISES À LA COUR DEPUIS LA DERNIÈRE PARUTION |
JUNE 26, 2006 / LE 26 JUIN 2006
CORAM: Chief Justice McLachlin and Charron and Rothstein JJ.
La juge en chef McLachlin et les juges Charron et Rothstein
1. Lino Pasquale Patruno v. Her Majesty the Queen (N.S.) (Criminal) (By Leave) (31221)
2. Besime Kallaba v. Bashkim (Brian) Bylykbashi (Ont.) (Civil) (By Leave) (31412)
CORAM: Bastarache, LeBel and Fish JJ.
Les juges Bastarache, LeBel et Fish
3. Hanna Engel v. Groupe Boudreau Richard Inc., et al. (Que.) (Civil) (By Leave) (31450)
4. Société de gestion George Clapperton Inc. c. Crustacés de Gaspé Ltée, et al. (Qc) (Civile) (Autorisation) (31419)
5. Samir Elomari c. Agence spatiale canadienne (Qc) (Civile) (Autorisation) (31424)
6.. Hydro‑Québec c. Syndicat des employé‑e‑s de techniques professionnelles et de bureau d’Hydro‑Québec, section locale (SCFP‑FTQ) (Qc) (Civile) (Autorisation) (31395)
7. 9022‑5301 Québec Inc., et al. c. Benjamin Simhon (Qc) (Civile) (Autorisation) (31445)
CORAM: Binnie, Deschamps and Abella JJ.
Les juges Binnie, Deschamps et Abella
8. Rakesh Saxena v. Minister of Justice of Canada (B.C.) (Criminal) (By Leave) (31342)
9. Métis National Council of Women, et al. v. Attorney General of Canada (F.C.) (Civil) (By Leave) (31421)
10. Anthony Tsai v. Leo Klug, et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (31427)
JUDGMENTS ON APPLICATIONS FOR LEAVE |
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JUGEMENTS RENDUS SUR LES DEMANDES D'AUTORISATION |
JUNE 29, 2006 / LE 29 JUIN 2006
31249 Inco Limited v. Wilfred Robert Pearson (Ont.) (Civil) (By Leave)
Coram : Binnie, Deschamps and Abella JJ.
The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal for Ontario, Number C42414, dated January 19, 2006, is dismissed with costs.
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de l’Ontario, numéro C42414, daté du 19 janvier 2006, est rejetée avec dépens.
CASE SUMMARY
Procedural law ‑ Actions ‑ Class proceedings ‑ Certification - Environmental law - Whether the Ontario Court of Appeal (to use its words) caused a shift in the legal landscape and liberalized the principles of class certification - Whether it is proper for the Court of Appeal to certify a common issue and theory of liability that was not pleaded or advanced in either of the lower courts - Whether the Court of Appeal’s decision renders redundant the gatekeeper function of specialized class action judges - Whether the Court of Appeal decision prejudices class members by precluding health and property contamination claims earlier advanced by reason of merger by judgment
From 1918 to 1984, the Applicant, Inco Limited (“Inco”), operated a refinery in Port Colborne, Ontario that processed nickel. Over that 66-year period, the refinery released nickel into the environment. In September 2000, it was disclosed that the Ministry of the Environment had found higher than expected nickel levels in a soil sample in the Rodney Street area, where the Respondent, Wilfred Pearson, resides. Mr. Pearson alleged that this nickel contaminated the Port Colborne environment. He sought to have his action against Inco certified as a class proceeding. Initially, Mr. Pearson’s claim was based on the damage to the physical and emotional health and well-being of the proposed class members, as well as extensive damage to their lands, homes and businesses. At his appeal before the Superior Court of Justice, however, Mr. Person altered his claim by deleting all allegations respecting health hazards, thereby limiting the claims for damage to the devaluation of real property arising from the contamination of soil as a result of Inco’s processing operation.
July 15, 2002 Ontario Superior Court of Justice (Nordheimer J.) |
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Respondent’s motion to certify an action as a class proceeding dismissed |
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February 6, 2004 Ontario Superior Court of Justice (O’Driscoll, Then and MacKenzie JJ.) |
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Respondent’s appeal dismissed |
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November 18, 2005 Court of Appeal for Ontario (McMurtry C.J.O. and Rosenberg and Gillese JJ.A.) |
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Appeal allowed; Respondent’s action certified as a class proceeding
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January 10, 2006 Supreme Court of Canada (Bastarache J.) |
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Motion to extend time to file and/or serve leave application granted |
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February 14, 2006 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE
Procédure ‑ Actions ‑ Recours collectifs ‑ Certification - Droit de l’environnement - La Cour d’appel de l’Ontario a-t-elle (selon ses dires) modifié le paysage juridique et libéralisé les principes de certification de recours collectifs? - Convient-il pour la Cour d’appel de certifier une question commune et une théorie de la responsabilité qui n’ont pas été soulevées ni invoquées devant les tribunaux inférieurs? - La fonction de gardien des juges spécialisés en recours collectifs est-elle redondante du fait de la décision de la Cour d’appel? - La décision de la Cour d’appel porte-elle atteinte aux droits des membres du groupe qui sont désormais empêchés, en raison de la théorie de la fusion, de faire valoir les allégations de contamination menaçant la santé et les biens soulevées antérieurement?
De 1918 à 1984, la demanderesse, Inco Limitée (« Inco »), a exploité une raffinerie de nickel à Port Colborne en Ontario. Au cours de cette période de 66 ans, l’exploitation de la raffinerie a entraîné le rejet de nickel dans l’environnement. En septembre 2000, il a été révélé que le ministère de l’Environnement avait découvert des niveaux plus élevés que prévus de nickel dans les échantillons de sol prélevés dans la région de la rue Rodney où habite l’intimé, M. Wilfred Pearson. Ce dernier a allégué que le nickel avait contaminé l’environnement de Port Colborne. Il a intenté une action contre Inco et a tenté d’obtenir sa certification en tant que recours collectif. Initialement, M. Pearson a invoqué les dommages causés à la santé et au bien-être physiques et émotionnels des membres du groupe proposé ainsi que les dommages sérieux causés à leurs terres, à leurs résidences à leurs commerces. Or, lors de l’audition de son appel par la Cour supérieure de justice, M. Pearson a modifié sa demande en supprimant toutes les allégations de risque pour la santé, limitant ainsi sa demande d’indemnisation à la dépréciation des biens réels attribuable à la contamination du sol causée par les activités d’exploitation de la raffinerie d’Inco.
15 juillet 2002 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juge Nordheimer) |
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Motion de l’intimé visant à faire certifier un recours collectif, rejetée |
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6 février 2004 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juges O’Driscoll, Then et MacKenzie) |
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Appel de l’intimé rejetée |
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18 novembre 2005 Cour d’appel de l’Ontario (Juge en chef McMurtry, juges Rosenberg et Gillese) |
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Appel accueilli; recours collectif de l’intimé certifié
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10 janvier 2006 Cour suprême du Canada (Juge Bastarache) |
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Requête en prorogation du délai de dépôt et de signification de la demande d’autorisation d’appel, accueillie |
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14 février 2006 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31367 Leby Properties Ltd. v. Manufacturers Life Insurance Company (N.B.) (Civil) (By Leave)
Coram : Binnie, Deschamps and Abella JJ.
The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal of New Brunswick, Number 39/05/CA, dated January 26, 2006, is dismissed with costs.
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel du Nouveau‑Brunswick, numéro 39/05/CA, daté du 26 janvier 2006, est rejetée avec dépens.
CASE SUMMARY
Commercial law - Creditor and debtor - Mortgages - Statutes - Interpretation - Statutory instruments - Prescribed forms - Alterations to prescribed forms - Notice of intention to enforce security under Bankruptcy and Insolvency Act, R.S.C. 1985, c. B-3, s. 244 - When a mortgagee issues a notice of intention to enforce security on a real property mortgage pursuant to s. 244, has the mortgagee taken a step to compel payment of the debt secured by the mortgage such that the mortgagor’s equitable right to redeem is triggered - Does a s. 244 notice which deviates from the prescribed form by setting out only the amount in arrears in lieu of the total amount of indebtedness secured by the security cause the notice to have a different meaning and effect than that intended by Parliament?
The Applicant Leby Properties Ltd. mortgaged its commercial real property to the Respondent Manufacturers Life Insurance Company for a 5-year closed term with no prepayment privileges. When Leby went into default, Manufacturers demanded immediate payment of $498,723.66 (the principal and interest then due, accrued late fees, outstanding real property taxes and collection fees). It also served Leby with a notice under s. 244(1) advising of its intention to enforce its security, including the mortgage. Although the prescribed form for a s. 244 notice required disclosure of the total amount of indebtedness secured, the notice in this case set out only the arrears under the terms of the security.
Leby filed a Notice of Intention to Make a Proposal with the Official Receiver. The resulting stay of proceedings prevented Manufacturers from enforcing its security. At Leby’s request, Manufacturers issued a Mortgage Statement for Discharge Purposes Only. On the grounds that it was not obliged to allow prepayment, Manufacturers included a prepayment penalty of $294,798.
Leby filed a Notice of Motion seeking, inter alia, an order declaring that it had an right to redeem the mortgage for the principal amount and reasonable legal costs. Leby argued that the s. 244 notice gave it an equitable right to redeem the mortgage without paying the prepayment penalty. By consent, the prepayment penalty was paid into court on closing of Leby’s sale of the property, pending disposition of the motion. The motions judge dismissed the motion and the Court of Appeal dismissed the appeal.
March 8, 2005 Court of Queen’s Bench of New Brunswick (Landry J.) |
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Applicant’s motion for an order that it had a right of redemption on a mortgage granted by the Respondent pursuant to s. 244 of the Bankruptcy and Insolvency Act, dismissed |
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January 26, 2006 Court of Appeal of New Brunswick (Turnbull, Daigle [dissenting] and Robertson JJ.A.) |
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Appeal dismissed |
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March 24, 2006 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE
Droit commercial - Créancier et débiteur - Hypothèques - Législation - Interprétation - Textes réglementaires - Formulaire prescrit - Modification du formulaire prescrit - Préavis de l’intention de mettre à exécution une garantie suivant l’art. 244 de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité, L.R.C. 1985, ch. B-3 - En donnant, suivant l’art. 244, un préavis de son intention de mettre à exécution la garantie qu’elle détient sur les biens réels hypothéqués, la créancière hypothécaire prend-elle une mesure pour obtenir le remboursement de la dette garantie par une hypothèque, faisant alors intervenir le droit de rachat reconnu au débiteur hypothécaire en equity? - S’il fait uniquement état du paiement de l’arriéré plutôt que du montant total de la dette garantie par l’hypothèque suivant la forme prescrite, le préavis prévu à l’art. 244 a-t-il une signification et une incidence autres que celles prévues par le législateur?
La demanderesse, Leby Properties Ltd., a négocié auprès de l’intimée, La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers, un prêt hypothécaire fermé sur ses biens immobiliers à usage commercial qui était remboursable sur cinq ans, sans possibilité de paiement anticipé. Dès qu’elle a constaté que Leby était en défaut de paiement, La Manufacturers a exigé le paiement immédiat de 498 723,66 $ (capital et intérêts alors échus, frais de retard accumulés, impôt foncier impayé, frais de recouvrement). Elle a également signifié à Leby le préavis prévu au par. 244(1), l’informant ainsi de son intention de mettre à exécution sa garantie, dont l’hypothèque. Selon la forme prescrite à l’art. 244, le préavis doit mentionner le montant total de la dette visée par la garantie, mais le préavis en l’espèce faisait uniquement état de l’arriéré redevable au titre de la garantie.
Leby a déposé auprès du séquestre officiel l’avis de l’intention de faire une proposition. Il a alors été sursis à l’instance, ce qui a empêché La Manufacturers de mettre à exécution sa garantie. À la demande de Leby, La Manufacturers a produit un état du compte hypothécaire (à des fins de mainlevée uniquement). Comme elle n’était pas obligée d’autoriser le paiement anticipé, La Manufacturers a imposé une pénalité de remboursement anticipé de 294 798 $.
Leby a déposé un avis de motion visant notamment à obtenir une ordonnance reconnaissant son droit de racheter l’hypothèque au prix du capital impayé ainsi que de frais juridiques raisonnables. Leby a soutenu que le préavis prévu à l’art. 244 lui conférait le droit en equity de racheter l’hypothèque sans payer la pénalité de remboursement anticipé. Il a été décidé sur consentement que la pénalité de remboursement anticipé serait consignée à la Cour lors de la vente de la propriété, en attendant le prononcé de la décision sur la motion. Le juge saisi de la motion l’a rejetée, et la Cour d’appel a rejeté l’appel.
8 mars 2005 Cour du Banc de la Reine du Nouveau-Brunswick (Juge Landry) |
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Motion de la demanderesse visant à obtenir une ordonnance reconnaissant son droit de racheter l’hypothèque à l’intimée suivant l’art. 244 de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité, rejetée |
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26 janvier 2006 Cour d’appel du Nouveau-Brunswick (Juges Turnbull, Daigle [dissident] et Robertson) |
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Appel rejeté |
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24 mars 2006 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31372 IT/NET INC. v. Serge Berthiaume (Ont.) (Civil) (By Leave)
Coram : Binnie, Deschamps and Abella JJ.
The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal for Ontario, Number C44173, dated January 27, 2006, is dismissed with costs.
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de l’Ontario, numéro C44173, daté du 27 janvier 2006, est rejetée avec dépens.
CASE SUMMARY
Commercial law - Contracts - Confidential information - Breach of duty of confidentiality -What factors should be considered in determining whether something constitutes “confidential information”? Should these factors include a contextualized and purposive approach or can information simply be looked at in isolation without consideration to the surrounding circumstances
The government frequently supplements its workforce with the services of consultants on a contract basis through its Request for Proposals (“RFP”) process. Various service providers or consulting firms are invited to bid on upcoming contracts for work with government departments, and the low bid coupled with the best candidate normally wins the contract. IT/NET is a service provider that successfully bid on the contract with the Department of Foreign Affairs and International Trade (“DFAIT”). It placed one of its consultants, Berthiaume, as a database administrator at DFAIT in 1996. DFAIT paid IT/NET a daily rate for Berthiaume’s work and Berthiaume received a percentage of that amount from IT/NET. It was anticipated that this would be a long-term placement, provided that DFAIT was satisfied with Berthiaume’s work. IT/NET also required Berthiaume to sign Master Agreement that, inter alia, outlined the terms of his employment and contained non-competition and confidentiality clauses. The contract between IT/NET and DFAIT for Berthiaume’s services had to be renewed through the RFP bidding process from time to time, as each successive contract expired. After four years in the position, however, Berthiaume wanted to obtain a larger percentage of the revenues he generated for IT/NET. His request to IT/NET for more money and training was refused, and he turned to another management consulting firm, Pertinex, with a proposal to work for them at a higher percentage of the per diem rate, when the contract between IT/NET and DFAIT again came up for renewal in 2000. Berthiaume confirmed with a manager at DFAIT, that it would accept a bid from another firm for his services, then assisted Pertinex in preparing its bid. Even though Pertinex bid the highest per diem rate, its bid was accepted by DFAIT. IT/NET sued Berthiaume for breach of the non-competition and confidentiality clauses in the agreement.
November 4, 2002 Ontario Superior Court of Justice (Aitken J.) |
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Respondent found liable for breach of duty of confidentiality; Applicant awarded damages of $22,000 for breach of contract and $2,000 in punitive damages |
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January 27, 2006 Court of Appeal for Ontario (Gillese, Blair and Juriansz JJ.A.) |
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Respondent’s appeal allowed; Action dismissed |
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March 28, 2006 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE
Droit commercial - Contrats - Information confidentielle - Violation de l’obligation de confidentialité - Quels facteurs devraient être pris en compte pour déterminer si quelque chose constitue une « information confidentielle »? - Ces facteurs devraient-ils inclure une interprétation fondée sur le contexte et l’objet visé ou l’information peut-elle simplement être prise isolément sans tenir compte des circonstances de l’espèce?
Le gouvernement ajoute souvent à ses effectifs en faisant appel aux services de consultants contractuels choisis par l’entremise du processus de demande de proposition (« DP »). Divers fournisseurs de services ou sociétés d’experts-conseils sont invités à soumissionner relativement à des marchés à venir pour du travail auprès de ministères et le plus bas soumissionnaire dont la candidature est la meilleure obtient généralement le marché. IT/NET, qui offre des services, a soumissionné avec succès pour le marché avec le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (« MAECI »). Elle a placé M. Berthiaume, un de ses consultants, à titre d’administrateur de base de données au MAECI en 1996. Ce dernier payait IT/NET un taux quotidien pour le travail effectué par M. Berthiaume et celui-ci recevait un pourcentage de ce montant d’IT/NET. Il était prévu qu’il s’agirait d’un placement à long terme, à condition que le MAECI soit satisfait du travail de M. Berthiaume. IT/NET a également exigé que M. Berthiaume signe un contrat-cadre qui prévoyait notamment les conditions de son emploi et des clauses de non-concurrence et de confidentialité. Le marché qui liait IT/NET et le MAECI pour les services offerts par M. Berthiaume devait être renouvelé, à l’occasion, par l’entremise du processus de soumission de DP, lorsque chacun des marchés successifs venait à échéance. Or, après avoir occupé le poste durant quatre ans, M. Berthiaume souhaitait obtenir un pourcentage plus élevé des revenus qu’il générait pour IT/NET. La demande qu’il a formulée auprès de cette dernière pour obtenir davantage d’argent et de formation a été refusée. Il s’est alors tourné vers Pertinex, une autre société de conseil en gestion, pour lui offrir de travailler pour elle à un pourcentage plus élevé du taux quotidien, lorsque le marché entre IT/NET et le MAECI aurait à nouveau à être renouvelé en 2000. M. Berthiaume a confirmé avec un gestionnaire du MAECI que ce dernier accepterait la soumission d’une autre société pour obtenir ses services puis il a aidé Pertinex à préparer sa soumission. Même si Pertinex a fait la soumission avec le taux quotidien le plus élevé, sa soumission a été acceptée par le MAECI. IT/NET a poursuivi M. Berthiaume pour violation des clauses de non concurrence et de confidentialité prévues au contrat.
4 novembre 2002 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juge Aitken) |
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Intimé tenu responsable d’un manquement au devoir de confidentialité; octroi de dommages-intérêts de 22 000 $ à la demanderesse pour violation de contrat et de 2 000 $ à titre de dommages-intérêts punitifs |
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27 janvier 2006 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Gillese, Blair et Juriansz) |
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Appel de l’intimé accueilli; action rejetée |
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28 mars 2006 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31390 Selladurai Premakumaran and Nesamalar Premakumaran v. Howard Davidow, Howard Davidow Professional Corporation, McBride Career Group Inc. Shirley McBride, Vida Crawford, Leslie Whitehead and Andrea Collins, Employment Insurance (Northwood Mall) and Alberta Human Resources and Employment (Alta.) (Civil) (By Leave)
Coram : Binnie, Deschamps and Abella JJ.
The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal of Alberta (Edmonton), Number 0503‑0260‑AC, dated February 2, 2006, is dismissed with costs to respondents Howard Davidow, Howard Davidow Professional Corporation, McBride Career Group Inc., Shirley McBride, Vida Crawford, Leslie Whitehead and Andrea Collins.
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de l’Alberta (Edmonton), numéro 0503‑0260‑AC, daté du 2 février 2006, est rejetée avec dépens en faveur des intimés Howard Davidow, Howard Davidow Professional Corporation, McBride Career Group Inc., Shirley McBride, Vida Crawford, Leslie Whitehead et Andrea Collins.
CASE SUMMARY
Procedural law - Judgments and orders - Whether the appellate court erred in dismissing the Applicants’ applications for leave to appeal the dismissal of some of their claims against the Respondents - Whether the lower court erred in requiring security for costs from the Applicants in order to proceed with the remaining claims.
The Applicants brought a variety of claims against a placement agency and its employees, through whom they attended a program designed to assist people to obtain employment. They also brought claims against an accounting firm and its principal who hired the male Applicant for a probationary period and then dismissed him. Challenges to s. 55(2) of the Employment Standards Code R.S.A. 2000, c. E-9 and different Charter challenges in respect of their mobility rights and their treatment throughout the training and hiring process were brought by the Applicants against other Respondents who have since been struck from the record.
May 24, 2005 Court of Queen’s Bench of Alberta (Sanderman J.) |
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Davidow Respondents’ motion for summary judgment allowed and claims dismissed; McBride and employees’ motion to strike the pleadings of the Applicants granted in part; Certain claims summarily dismissed and Applicants order to post security for costs in the sum of $100,000 to proceed with the portions of their Statement of Claim not struckFebruary 2, 2006 Court of Appeal of Alberta (Russell J.A.) |
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Applicants’ motions for leave to appeal dismissed; appeals dismissed |
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March 31, 2006 Supreme Court of Canada
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Application for leave to appeal filed |
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RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE
Procédure - Jugements et ordonnances - La cour d’appel a-t-elle commis une erreur en rejetant les demandes d’autorisation d’appel des demandeurs du rejet de certaines de leurs allégations contre les intimés? - Le tribunal inférieur a-t-il commis une erreur en exigeant que les demandeurs fournissent un cautionnement pour dépens pour que l’instance se poursuive quant aux allégations restantes?
Les demandeurs ont intenté une action dans laquelle ils ont soulevé diverses allégations contre une agence de placement et ses employés, par l’entremise desquels ils ont pris part à un programme conçu pour aider les participants à obtenir un emploi. Ils ont également soulevé diverses allégations contre un cabinet d’experts-comptables et son directeur qui ont engagé le postulant masculin pour une période de probation, puis l’ont renvoyé. Les demandeurs ont intenté des recours contre d’autres intimés, depuis radiés du dossier, par lesquels ils contestaient la légalité du par. 55(2) du Employment Standards Code R.S.A. 2000, c. E-9 et ils formulaient différentes contestations fondées sur la Charte quant à leurs droits de circulation et d’établissement et quant au traitement qu’ils ont subi durant tout le processus de formation et d’embauche.
24 mai 2005 Cour du Banc de la Reine de l’Alberta (Juge Sanderman) |
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Requête de l’intimé Davidow visant l’obtention d’un jugement sommaire accueillie et allégations rejetées; requête de McBride et de ses employés en radiation des allégations des demandeurs, accueillie en partie; certaines allégations rejetées sommairement et ordonnance enjoignant aux demandeurs de fournir un cautionnement pour dépens d’un montant de 100 000 $ pour que l’instance se poursuive quant aux parties de leur déclaration qui n’ont pas été radiées
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2 février 2006 Cour d’appel de l’Alberta (Juge Russell) |
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Requêtes des demandeurs en autorisation d’appel rejetées; appels rejetés |
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31 mars 2006 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31396 Daniel Gary Predie v. Ontario Ministry of the Environment and the Honourable Leona Dombrowsky and Corporation of the City of Barrie (Ont.) (Civil) (By Leave)
Coram : Binnie, Deschamps and Abella JJ.
The ancillary motion and the application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal for Ontario, Number C44547 (M33286), dated March 1, 2006, are dismissed with costs.
La requête accessoire et la demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de l’Ontario, numéro C44547 (M33286), datée du 1 mars 2006, sont rejetées avec dépens.
CASE SUMMARY
Procedural Law - Courts - Whether an appeal lay to the Court of Appeal from a decision by a single judge of the Divisional Court quashing an application for judicial review - Whether Court of Appeal could re-constitute itself as the Divisional Court to adjudicate on an appeal from a single judge of the Divisional Court whom declined jurisdiction in hearing an application for judicial review of a Minister’s decision.
The City of Barrie proposes a roadway extension to which the applicant objects on the basis it will harm significant wetlands. The Barrie Ratepayer’s Association applied to the Ontario Minister of the Environment for an order requiring the City of Barrie to undertake an individual environmental assessment of the proposed construction project in addition to a Municipal Class Environmental Assessment already completed by the city. The Minister refused to grant the order. The applicant brought an application for judicial review of the Minister’s decision to a single judge of the Divisional Court. The judge quashed the application as vexatious, frivolous and an abuse of process. His decision was reviewable on a motion to a panel of the Divisional Court, however, the applicant appealed the decision to the Court of Appeal. The Court of Appeal held that it lacked jurisdiction and quashed the appeal.
October 28, 2005 Ontario Superior Court of Justice (Weekes J.) |
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Applicant’s application for adjournment dismissed, applicant’s application for judicial review quashed |
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March 1, 2006 Court of Appeal for Ontario (McMurtry C.J. and Feldman and Lang JJ.A.) |
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Appeal quashed |
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April 4, 2006 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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April 18, 2006 Supreme Court of Canada |
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Applicant’s motion for miscellaneous stays filed |
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RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE
Procédure - Tribunaux - Un appel peut-il être interjeté à la Cour d’appel de la décision, rendue par un juge de la Cour divisionnaire siégeant seul, d’annuler une demande de contrôle judiciaire? - La Cour d’appel peut-elle se constituer en Cour divisionnaire pour trancher un appel de la décision d’un juge de la Cour divisionnaire siégeant seul qui a décliné compétence pour entendre une demande de contrôle judiciaire d’une décision du ministre?
La ville de Barrie propose de prolonger une route, ce à quoi s’oppose le demandeur au motif que cela endommagera des zones humides importantes. La Barrie Ratepayer’s Association a demandé au ministre de l’Environnement de l’Ontario de prononcer une ordonnance exigeant que la ville de Barrie procède à une évaluation environnementale du projet de construction, en plus de l’évaluation environnementale municipale de portée générale déjà faite par la ville. Le ministre a refusé de rendre l’ordonnance sollicitée. Le demandeur a présenté une demande de contrôle judiciaire de la décision du ministre devant un juge de la Cour divisionnaire siégeant seul. Ce dernier a annulé la demande, jugeant qu’elle était vexatoire et frivole et qu’elle constituait un abus de procédure. Sa décision était susceptible de révision sur dépôt d’une motion adressée à une formation de la Cour divisionnaire. Or, le demandeur a interjeté appel de la décision devant Cour d’appel. Celle-ci a jugé qu’elle n’avait pas compétence et a rejeté l’appel.
28 octobre 2005 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juge Weekes) |
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Requête du demandeur visant l’ajournement, rejetée; demande de contrôle judiciaire du demandeur, annulée1er mars 2006 Cour d’appel de l’Ontario (Juge en chef McMurtry, juges Feldman et Lang) |
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Appel rejeté |
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4 avril 2006 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel, déposée |
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18 avril 2006 Cour suprême du Canada |
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Requête du demandeur pour divers sursis à exécution, déposée |
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31400 Edward Heald v. Toronto District School Board, Board of Education for the City of North York, Wendy Abbot, Shirley Hutchings, Marguerite Jackson, John Killer, Gretchen Thomas and Alan Ward (Ont.) (Civil) (By Leave)
Coram : Binnie, Deschamps and Abella JJ.
The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal for Ontario, Number C41558, dated February 8, 2006, is dismissed with costs.
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de l’Ontario, numéro C41558, daté du 8 février 2006, est rejetée avec dépens.
CASE SUMMARY
Labour law – Labour relations – Education – School boards – Procedural law – Courts – Jurisdiction – Reasonable apprehension of bias – Costs – Torts – Libel and slander – Negligence – Teacher alleging harassment, defamation, negligence and abuse of process against School Boards and officials – Trial Judge finding no evidence to establish any cause of action – Trial judge also finding jurisdiction lacking because limitation period in Public Authorities Protection Act expired and claims should have been brought under collective agreement grievance procedure – Whether Court of Appeal erred in finding trial judge made no error in dismissing claims – Whether Court of Appeal erred in finding no reasonable apprehension of bias raised by trial judge from interventions made during hearing.
Edward Heald brought an action in damages against the Respondent School Boards and various officials for defamation, harassment, negligence and abuse of power. In May 1994, there was an overnight fire in Downsview Public Elementary School. Following a cleanup, classes resumed in all but two classrooms later the next morning. Mr. Heald, a teacher at the school, claimed that the school should not have opened on the day of the fire, because of soot and poor air quality. An industrial hygienist visited the school in June 1994, and concluded in her report that the school staff had dealt appropriately with the fire and the subsequent decision to conduct classes in the school. Mr. Heald objected to the report. He claimed that the school board had ignored obvious risks to the children’s health and should have repudiated the conclusions in the report. Mr. Heald further claimed that, as a result of bringing his concerns forward, the Respondents had defamed and harassed him, causing him to have a nervous breakdown and, finally, to leave his teaching position in 1998. Mr. Heald claimed $3,000,000 in damages.
In dismissing the action, the Ontario Superior Court of Justice held that there was no basis to find liability against any of the Respondents. The trial judge also found the court had no jurisdiction to decide the issues because the nature of the action was within the ambit of the collective agreement’s grievance procedure. Moreover, the action was statute-barred as the six-month limitation period under the Public Authorities Protection Act, R.S.O. 1990, c. P.38, s. 7(1), had expired. The Ontario Court of Appeal allowed the appeal in part, on the issue of costs, reducing the trial costs payable to the Respondents to $200,000. The trial judge’s findings and conclusions were, otherwise, upheld.
February 24, 2004 Ontario Superior Court of Justice (Wright J.) |
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Plaintiff’s action for damages, defamation, harassment, negligence and abuse of power, dismissed |
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February 8, 2006 Court of Appeal for Ontario (Simmons, Cronk, Rouleau JJ.A.) |
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Appeal allowed, in part, on issue of costs only; award of trial costs to the Respondents reduced to $200,000.00 |
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April 10, 2006 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE
Droit du travail – Relations de travail – Éducation – Conseils scolaires – Procédure – Tribunaux – Compétence – Crainte raisonnable de partialité – Dépens – Responsabilité civile – Libelle et diffamation – Négligence – Allégations de harcèlement, de diffamation, de négligence et d’abus de procédure soulevées par un enseignant à l’endroit des conseils scolaires et de ses représentants – Conclusion d’absence de preuve révélant une cause d’action tirée par le juge du procès – Conclusion d’absence de compétence tirée par le juge du procès parce que le délai de prescription extinctive prévu par la Loi sur l’immunité des personnes exerçant des attributions d’ordre public était expiré et que les allégations auraient dû être examinées dans le cadre de la procédure de règlement des griefs établie dans la convention collective – La Cour d’appel a-t-elle eu tort de conclure que le juge du procès n’avait pas commis d’erreur en rejetant les allégations? – La Cour d’appel a-t-elle eu tort de conclure que les interventions du juge du procès pendant l’audience ne soulevaient pas une crainte raisonnable de partialité?
Edward Heald a intenté une action en dommages-intérêts contre les conseils scolaires intimés et divers représentants pour diffamation, harcèlement, négligence et abus de pouvoir. En mai 1994, un incendie s’est déclaré pendant la nuit à l’école Downsview Public Elementary School. Des travaux de nettoyage ont été effectués, et les cours ont repris dans toutes les salles de classe sauf deux en fin de matinée. M. Heald, un enseignant à l’école, a soutenu que l’école n’aurait pas dû ouvrir ses portes le jour de l’incendie en raison de la suie et de la mauvaise qualité de l’air. Une hygiéniste industrielle a visité l’école en juin 1994 et a conclu dans son rapport que les employés de l’école avaient agi convenablement eu égard à l’incendie et à la reprise des cours dans l’école. M. Heald a critiqué le rapport, soutenant que le conseil scolaire n’avait pas tenu compte des risques manifestes pour la santé des élèves et aurait dû rejeter les conclusions tirées dans le rapport. M. Heald a également soutenu avoir été victime de diffamation et de harcèlement de la part des intimés parce qu’il leur a fait part de ses préoccupations et qu’en conséquence, il a fait une dépression nerveuse et a finalement dû quitter son poste d’enseignant en 1998. M. Heald a réclamé la somme de 3 000 000 $ en dommages-intérêts.
La Cour supérieure de justice de l’Ontario a rejeté l’action, concluant à l’absence de preuves justifiant une conclusion de responsabilité de la part des intimés. Le juge du procès a également décidé que les questions en litige n’étaient pas de son ressort et auraient dû être examinées, du fait de leur nature, dans le cadre de la procédure de règlement des griefs établie dans la convention collective. En outre, l’action était prescrite en raison de l’expiration du délai applicable de six mois prévu par la Loi sur l’immunité des personnes exerçant des attributions d’ordre public, L.R.O. 1990, c. P.38, par. 7(1). La Cour d’appel de l’Ontario a accueilli l’appel en partie, en ce qui concerne la question des dépens, réduisant à 200 000 $ les frais d’instruction payables aux intimés. Elle a confirmé les autres constatations et conclusions du juge du procès.
24 février 2004 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juge Wright) |
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Action en dommages-intérêts intentée par le demandeur pour diffamation, harcèlement, négligence et abus de pouvoir, rejetée |
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8 février 2006 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Simmons, Cronk, Rouleau) |
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Appel accueilli en partie en ce qui concerne la question des dépens uniquement; frais d’instruction adjugés aux intimés réduits à 200 000 $10 avril 2006 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31408 Andrea Lillian Reid v. Her Majesty the Queen (FC) (Civil) (By Leave)
Coram : Binnie, Deschamps and Abella JJ.
The application for leave to appeal from the judgment of the Federal Court of Appeal, Number A‑143‑05, 2006 FCA 70, dated February 15, 2006, is dismissed without costs.
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel fédérale, numéro A‑143‑05, 2006 CAF 70, daté du 15 février 2006, est rejetée sans dépens.
CASE SUMMARY
Statutes - Interpretation - Pensions - Did the Federal Court of Appeal err in deciding that the definition of “salary” in Part II of the Public Service Superannuation Act, as it applies to elective participants in the Public Service, excludes retroactive remuneration received by such participants as basic pay for regular duties performed before retirement - Did the Federal Court of Appeal err in deciding as it did on the basis of an argument not addressed by either party - Did the Federal Court of Appeal err in not considering and addressing in its reasons for judgment the historical and other legislative material relied on by the learned motions judge.
Mr. Reid was a retired federal public servant who, upon ceasing work, elected to continue making contributions as an “elective participant” under the federal employee Supplementary Death Benefit Plan (“SDBP”) established pursuant to Part II of the Public Service Superannuation Act, R.S.C. 1985, c. P-36. Upon his death, Mrs. Reid received a basic benefit calculated on the basis of his annual salary at the time of his retirement, but excluding a retroactive increase that he had received for that period and for which his pension had been adjusted. She brought a proposed class action to determine whether the increase should have been included in the salary used to establish her husband’s SDBP basic benefit. The Queen sought a summary dismissal of the claim.
February 1, 2005 Federal Court of Canada, Trial Division (Gauthier J.) |
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Respondent’s motion for summary dismissal of the Applicant's action dismissed |
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February 15, 2006 Federal Court of Appeal (Rothstein, Sharlow and Malone JJ.A.) |
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Respondent’s appeal allowed; Motion for summary dismissal granted; Applicant’s claim dismissed |
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April 13, 2006 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE
Législation - Interprétation - Pensions - La Cour d’appel fédérale a-t-elle eu tort de conclure que la définition du terme « traitement » dans la partie II de la Loi sur la pension de la fonction publique, eu égard aux participants volontaires, exclut la rémunération rétroactive versée à de tels participants en tant que rémunération de base des fonctions normales accomplies avant la retraite? - La Cour d’appel fédérale a-t-elle eu tort de fonder sa décision sur un argument autre que ceux invoqués par les parties? - La Cour d’appel fédérale a-t-elle eu tort de ne pas tenir compte dans ses motifs de décision des renseignements historiques et législatifs sur lesquels le juge des requêtes a fondé sa décision?
M. Reid était un fonctionnaire fédéral qui, au moment de son départ à la retraite, a choisi de continuer de participer en tant que « participant volontaire » au Régime de prestations supplémentaires de décès (RPSD) créé en application de la partie II de la Loi sur la pension de la fonction publique, L.R.C. 1985, ch. P-36. Lorsque M. Reid est décédé, son épouse, Mme Reid, a touché une prestation de base calculée en fonction du traitement annuel de M. Reid au moment de son départ à la retraite, sans qu’il soit tenu compte de l’augmentation avec effet rétroactif pour la période visée ni de l’ajustement apporté en conséquence à ses prestations de retraite. Mme Reid a demandé l’autorisation d’intenter un recours collectif afin qu’il soit statué sur la question de savoir si l’augmentation aurait dû être comprise dans le montant salarial ayant servi à déterminer la prestation de base de son mari au titre du RPSD. La Couronne a demandé le rejet sommaire de la demande.
1er février 2005 Cour fédérale du Canada, Section de première instance (Juge Gauthier) |
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Requête de l’intimée pour obtenir un jugement sommaire rejetant l’action de la demanderesse, rejetée |
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15 février 2006 Cour d’appel fédérale (Juges Rothstein, Sharlow et Malone) |
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Appel de l’intimée accueilli; requête en rejet sommaire accueillie; demande de la demanderesse rejetée |
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13 avril 2006 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31413 Air Canada Pilots Association v. Air Line Pilots Association and Air Canada (F.C.) (Civil) (By Leave)
Coram : Binnie, Deschamps and Abella JJ.
The application for leave to appeal from the judgment of the Federal Court of Appeal, Number A‑357‑05, 2006 FCA 74, dated February 15, 2006, is dismissed with costs to the respondent Air Line Pilots Association.
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel fédérale, numéro A‑357‑05, 2006 CAF 74, daté du 15 février 2006, est rejetée avec dépens en faveur de l’intimée Air Line Pilots Association.
CASE SUMMARY
Administrative law - Judicial review - Labour law - Arbitration - Whether there was a reasonable apprehension of bias in the factual circumstances of this case - Whether relief ought to have been denied in the face of a finding of a denial of procedural fairness.
Upon the merger of Air Canada and Canadian Airlines International Inc. disputes arose over the merged pilot seniority list that would result from the consolidation of the Applicant and the Respondent Associations into a single, consolidated bargaining unit. An initial arbitration award ordered by the Canada Industrial Relations Board was set aside on a reconsideration, but the Board declined to interfere with a subsequent arbitration award, from which two members dissented. The Applicant brought an application for judicial review of the award on the grounds of breaches of procedural fairness and a reasonable apprehension of bias.
June 16, 2003 Arbitration Board (Keller, (Chair), Vorster and Pink, members) |
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Award establishing method for determining the seniority list for pilots of Air Canada |
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May 20, 2005 Federal Court of Canada, Trial Division (Dawson J.) |
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Applicant’s Application for judicial review of the arbitration award, dismissedFebruary 15, 2006 Federal Court of Appeal (Rothstein, Sharlow and Malone JJ.A.) |
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Appeal dismissed |
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April 18, 2006 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE
Droit administratif - Contrôle judiciaire - Droit du travail - Arbitrage - Les circonstances de fait soulèvent-elles une crainte raisonnable de partialité en l’espèce? - Le redressement demandé aurait-il dû être refusé compte tenu de la conclusion de manquement à l’équité procédurale?
Lors de la fusion d’Air Canada et des Lignes aériennes Canadien Ltée, il y a eu désaccord sur la question de la liste unique d’ancienneté des pilotes qui résulterait de la fusion des associations demanderesse et intimée en une seule unité de négociation commune. Même si sa décision initiale a été annulée lors du réexamen, le Conseil canadien des relations industrielles a refusé d’intervenir dans la décision arbitrale subséquente, une décision à l’égard de laquelle deux membres du tribunal ont prononcé des motifs dissidents. La demanderesse a présenté une demande de contrôle judiciaire de la décision, invoquant le manquement à l’équité procédurale et la crainte raisonnable de partialité.
16 juin 2003 Conseil d’arbitrage (Membres Keller (président), Vorster et Pink) |
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Décision précisant la méthode d’établissement de la liste d’ancienneté des pilotes d’Air Canada |
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20 mai 2005 Cour fédérale du Canada, Section de première instance (Juge Dawson) |
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Demande de contrôle judiciaire de la décision de l’arbitre présentée par la demanderesse, rejetée |
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15 février 2006 Cour d’appel fédérale (Juges Rothstein, Sharlow et Malone) |
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Appel rejeté |
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18 avril 2006 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31443 James Taylor v. Jeffrey L. King and Jason W. King (N.S.) (Civil) (By Leave)
Coram : Binnie, Deschamps and Abella JJ.
The application for an extension of time is dismissed and the application for leave to appeal from the judgment of the Nova Scotia Court of Appeal, Number CA 244065, 2006 NSCA 10, dated January 25, 2006, is therefore dismissed without costs.
La demande de prorogation de délai est rejetée et la demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de la Nouvelle‑Écosse, numéro CA 244065, 2006 NSCA 10, daté du 25 janvier 2006, est donc rejetée sans dépens.
CASE SUMMARY
Property law - Real property - Boundary dispute - Whether trial judge and Court of Appeal erred in failing to determine the proper location of a boundary line between adjacent properties
In 1947, an approximately 100 acre parcel of land was subdivided into two lots, a 75 acre parcel, more or less, that was eventually conveyed to Taylor; and a 25 acre parcel, more or less, that was eventually conveyed to the Kings. Both deeds referred to the estimated acreage, but also to a wooden stake that purportedly marked the start of a common boundary between the two adjoining properties. A survey showed that a line had been blazed from the point marked by the stake. Taylor and his predecessor in title sued for damages in trespass, stating that the Kings were unlawfully clearing land and removing wood from property owned by Taylor. The Kings sought a declaration that the boundary between the properties was as they stated, marked by the wooden stake and along the blazed line. Taylor’s position was that a secondary line, shown on another survey, must mark the boundary between the properties in order to give effect to the acreage indicated in their respective deeds.
January 12, 2005 Supreme Court of Nova Scotia (McDougall J.) |
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Applicant’s claim for damages for trespass to land and unauthorized removal of wood and clearing of land dismissed ; Declaration as to the proper boundary between two adjacent properties. |
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January 25, 2006 Nova Scotia Court of Appeal (Roscoe, Bateman, and Oland JJ.A.) |
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Appeal dismissed |
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March 23, 2006 Supreme Court of Canada |
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Motion to extend time to file and serve the application for leave filed |
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April 24, 2006 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE
Droit des biens - Biens réels - Contestation de limites - Le juge du procès et la Cour d’appel ont-ils commis une erreur dans la détermination des limites exactes de propriétés adjacentes?
En 1947, une parcelle de terrain de quelque 100 acres a été subdivisée en deux lots : une parcelle de plus ou moins 75 acres a fini par être cédée à Taylor et une parcelle de plus ou moins 25 acres a fini par être cédée aux King. Les deux actes formalistes faisaient mention de la superficie approximative, mais aussi d’un piquet de bois qui, semble-t-il, indiquait le début de la limite commune des propriétés adjacentes. Le levé d’arpentage révélait l’existence d’une ligne jalonnée à partir du piquet. Taylor et son prédécesseur en titre ont intenté une action en dommages-intérêts pour violation du droit de propriété, déclarant que les King n’avaient pas l’autorisation de défricher le terrain appartenant à Taylor et de retirer le bois. Les King ont demandé un jugement déclaratoire confirmant ce qu’ils jugeaient être les limites entre les propriétés, délimitées par le piquet de bois et la ligne jalonnée. Selon Taylor, il devait y avoir une deuxième ligne, sur un autre levé, indiquant les limites entre les propriétés, étant donné la superficie mentionnée dans les actes formalistes.
12 janvier 2005 Cour suprême de la Nouvelle-Écosse (Juge McDougall) |
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Demande de dommages-intérêts pour violation du droit de propriété, enlèvement de bois et défrichage de terrain sans autorisation, rejetée; jugement déclaratoire confirmant les limites exactes des propriétés adjacentes |
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25 janvier 2006 Cour d’appel de la Nouvelle-Écosse (Juges Roscoe, Bateman et Oland) |
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Appel rejeté |
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23 mars 2006 Cour suprême du Canada |
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Requête en prorogation du délai de dépôt et de signification de la demande d’autorisation d’appel, déposée24 avril 2006 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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MOTIONS |
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REQUÊTES
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19.6.2006
Before / Devant: THE REGISTRAR
Motion to substitute party
Jerry Ellis, Substituted Administrator of the Estate of Nick Bolianatz
v. (31492)
Irving Simon (Sask.) |
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Requête en substitution d’une partie |
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GRANTED WITHOUT COSTS / ACCORDÉE SANS DÉPENS Motion to substitute Jerry Ellis, as the Executor of the Estate of Paul Bolen, for Paul Bolen, Administrator of the Estate of Nick Bolianatz is granted without costs.
21.6.2006
Before / Devant: THE REGISTRAR
Motion to extend the time in which to serve and file the respondent’s response
Dwain Lawes
v. (31428)
Her Majesty the Queen (Ont.) (Crim.) |
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Requête visant la prorogation du délai de signification et de dépôt de la réponse de l’intimée |
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GRANTED / ACCORDÉE Time extended to June 16, 2006.
21.6.2006
Before / Devant: CHARRON J.
Motion to extend the time in which to serve and file the application for leave
Eifion Wyn Roberts
v. (31481)
Her Majesty the Queen (Alta.) (Crim.) |
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Requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel |
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GRANTED / ACCORDÉE
UPON APPLICATION by the applicant for an order extending the time to serve and file an application for leave to appeal, until 60 days after this Court has rendered its decision in appeal No. 30681 Her Majesty the Queen v. Gennaro Angelillo;
AND THE MATERIAL FILED having been read;
IT IS HEREBY ORDERED THAT:
The motion is granted.
22.6.2006
Before / Devant: LEBEL J.
Motion for an order to seal
In the Matter of a Named Person (30963) |
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Requête visant la mise sous scellés de documents |
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GRANTED / ACCORDÉE
UPON APPLICATION by counsel on behalf of the appellant, a Named Person, for an order for the continuation of the sealing order issued on May 30, 2005 until the disposition of the appeal;
AND THE MATERIAL FILED having been read;
IT IS HEREBY ORDERED THAT:
1) The motion is granted and the file will remain under seal until further order of this Court.
2) This file shall retain its file number and remain recorded only as “In the Supreme Court of Canada, in the Matter of a Named Person”, without reference to the court appealed from or province of origin. All proceedings may be recorded.
3) All documents shall be filed in sealed envelopes and will only be made available to counsel for the appellants, counsel for the respondents, their respective Ottawa agents, members of this Court, Court staff and other persons as the parties may, in writing, agree or as this Court may further order.
4) A hearing will be held on July 26, 2006 at 10:00 a.m. before the undersigned to consider the applications of a number of respondents for a variation of the sealing order and any representations or applications for directions of the parties in respect of the conduct of the appeal and of the hearing in open Court. Any documents to be relied on at the hearing shall be filed no later than July 12, 2006.
22.6.2006
Before / Devant: THE REGISTRAR
Motion to extend the time in which to serve and file the applicants’ reply
Thi Thu Thao Luu et al.
v. (31423)
Her Majesty the Queen (B.C.) (Crim.) |
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Requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la réplique des demandeurs |
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GRANTED / ACCORDÉE Time extended to June 8, 2006.
22.6.2006
Before / Devant: THE REGISTRAR
Motion to extend the time in which to serve and file the respondent’s response
Jennifer Lee McGarva et al.
v. (31434)
Dmetro (Matt) Wepruk (B.C.) |
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Requête visant la prorogation du délai de signification et de dépôt de la réponse de l’intimé |
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GRANTED / ACCORDÉE Time extended to June 1, 2006.
NOTICES OF APPEAL FILED SINCE LAST ISSUE |
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AVIS D’APPEL DÉPOSÉS DEPUIS LA DERNIÈRE PARUTION |
13.6.2006
Derek Cameron
v. (31497)
Her Majesty the Queen (Ont.)
(As of Right)
15.6.2006
Michael Pecore
v. (31202)
Paula Pecore and Shawn Pecore (Ont.)
(By Leave)
15.6.2006
Euro-Excellence Inc.
c. (31327)
Kraft Canada Inc. et autres (C.F.)
(autorisation)
23.6.2006
Patricia Ann Brooks, Estate Trustee
v. (31262)
Mary Elizabeth Saylor et al. (Ont.)
(By Leave)
NOTICES OF DISCONTINUANCE FILED SINCE LAST ISSUE |
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AVIS DE DÉSISTEMENT DÉPOSÉS DEPUIS LA DERNIÈRE PARUTION
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21.6.2006
Tembec Inc.
v. (31462)
Calvin Forest Products Ltd. et al. (Ont.)
(Leave)
APPEALS HEARD SINCE LAST ISSUE AND DISPOSITION |
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APPELS ENTENDUS DEPUIS LA DERNIÈRE PARUTION ET RÉSULTAT
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23.6.2006
Coram: The Chief Justice McLachlin and Bastarache, Binnie, LeBel, Deschamps, Fish, Abella, Charron and Rothstein JJ.
Her Majesty the Queen
v. (30805)
Public Service Alliance of Canada (F.C.) |
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Alain Préfontaine for the appellant.
No one appearing for the intervener Attorney General of Nova Scotia.
John G. Furey for the intervener Attorney General of New Brunswick.
Nancy E. Brown for the intervener Attorney General of British Columbia.
Kurt J.W. Sandstrom for the intervener Attorney General of Alberta.
No one appearing for the intervener Attorney General of Saskatchewan.
John Elder and Susan D. Coen for the intervener Canadian Union of Public Employees.
Colin R. Fetter and Jeffrey Beedell for the intervener Alberta Urban Municipalities Association.
David K. Law and Sophie Gagnier for the intervener Commissionaires Canada.
Peter A Gall, Q.C. and Nitya Iyer for the intervener Union of British Columbia Municipalities.
David Yazbeck for the respondent. |
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ALLOWED WITH COSTS / ACCUEILLI AVEC DÉPENS
Judgment:
The appeal from the judgment of the Federal Court of Appeal, Number A‑48‑04, dated January 6, 2005, 2005 FCA 5, was heard this day and the following judgment was rendered: |
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Jugement:
L’appel interjeté contre l’arrêt de la Cour d’appel fédérale, numéro A‑48‑04, en date du 6 janvier 2005, 2005 CAF 5, a été entendu aujourd'hui et le jugement suivant a été rendu : |
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The Chief Justice (orally) — It is not necessary to hear from counsel for the appellant or the interveners. |
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[traduction]
La Juge en chef (oralement) — Il est inutile d’entendre les avocats de l’appelante et des intervenants. |
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We are all of a view that s. 10 of the Royal Canadian Mounted Police Act, R.S.C. 1985, c. R‑10, applies to the civilian staff appointed and employed by the RCMP Commissioner and that it does not apply to the civilian staff appointed or employed by a municipality under an agreement entered into by the Solicitor General pursuant to s. 20 of the Act. |
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Nous sommes tous d’avis que l’art. 10 de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada, L.R.C. 1985, ch. R‑10, s’applique au personnel civil nommé et employé par le commissaire de la GRC et qu’il ne s’applique pas au personnel civil nommé et employé par une municipalité en application d’une entente conclue par le solliciteur général en vertu de l’art. 20 de la Loi. |
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The appeal is therefore allowed with costs throughout. |
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Par conséquent, le pouvoi est accueilli avec dépens devant toutes les cours. |
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Nature of the case:
Constitutional law - Division of powers - Police - Municipal policing agreements - Whether municipal policing agreements that permit municipalities to employ civilian staff to provide support services to RCMP contravene s. 10 of Royal Canadian Mounted Police Act, R.S.C. 1985, c. R-10.
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Nature de la cause :
Droit constitutionnel - Partage des compétences - Police - Ententes sur les services de police municipaux - Le fait que des ententes sur les services de police municipaux permettent d’employer du personnel civil pour fournir des services de soutien à la GRC contrevient‑il à l’art. 10 de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada, L.R.C. 1985, ch. R-10? |
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PRONOUNCEMENTS OF APPEALS RESERVED
Reasons for judgment are available |
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JUGEMENTS RENDUS SUR LES APPELS EN DÉLIBÉRÉ
Les motifs de jugement sont disponibles
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JUNE 29, 2006 / LE 29 JUIN 2006
30464 Sun Life Assurance Company of Canada v. Connie Fidler (B.C.) (Civil) (By Leave)
2006 SCC 30 / 2006 CSC 30
Coram: McLachlin C.J. and Major,* Bastarache, Binnie, LeBel, Deschamps, Fish, Abella and Charron JJ.
The appeal from the judgment of the Court of Appeal for British Columbia (Vancouver), Number CA030244, 2004 BCCA 273, dated May 17, 2004, heard on December 6, 2005, is allowed in part. The Court of Appeal’s award of punitive damages is set aside and the trial judge’s order is restored, with costs to the respondent throughout.
L’appel interjeté contre l’arrêt de la Cour d’appel de la Colombie‑Britannique (Vancouver), numéro CA030244, 2004 BCCA 273, en date du 17 mai 2004, entendu le 6 décembre 2005, est accueilli en partie. L’attribution de dommages-intérêts punitifs par la Cour d’appel est annulée et l’ordonnance du juge de première instance est rétablie, avec dépens en faveur de l’intimée devant toutes les cours.
* Major J. took no part in the judgment. / * Le juge Major n’a pas pris part au jugement.
HEADNOTES OF RECENT JUDGMENTS |
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SOMMAIRES DE JUGEMENTS RÉCENTS
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Sun Life Assurance Company of Canada v. Connie Fidler (B.C.) (30464)
Indexed as: Fidler v. Sun Life Assurance Co. of Canada /
Répertorié : Fidler c. Sun Life du Canada, compagnie d’assurance‑vie
Neutral citation: 2006 SCC 30. / Référence neutre : 2006 CSC 30.
Hearing: December 6, 2005 / Judgment: June 29, 2006
Audition : Le 6 décembre 2005 / Jugement : Le 29 juin 2006
Present: McLachlin C.J. and Major,* Bastarache, Binnie, LeBel, Deschamps, Fish, Abella and Charron JJ.
Damages — Compensatory damages — Damages for mental distress — Breach of contract — Insurer wrongly terminating insured’s long‑term disability benefits for more than five years — Whether insured entitled to damages for mental distress.
Damages — Punitive damages — Breach of contract — Insurer wrongly terminating insured’s long‑term disability benefits for more than five years — Whether insured entitled to punitive damages.
Insurance — Breach of contract — Damages — Insurer wrongly terminating insured’s long‑term disability benefits for more than five years — Whether insured entitled to damages for mental distress and punitive damages.
Contracts — Commercial contracts — Insurer in breach of disability insurance contract — Whether insured entitled to damages for mental distress.
F worked as a bank receptionist and was covered by a group policy that included long‑term disability benefits. At the age of 36, she became ill, was eventually diagnosed with chronic fatigue syndrome and fibromyalgia, and began receiving long‑term disability benefits in January 1991. Under the terms of the policy, she was only entitled to continued benefits after two years if she was unable to do any job. In May 1997, the insurer informed F that her benefit payments would be terminated. According to the insurer, its video surveillance detailed activities inconsistent with F’s claim that she was incapable of performing light or sedentary work. The insurer’s denial of benefits was followed by almost two years of correspondence with F and medical professionals. Despite the medical evidence in its possession to the effect that F was not yet capable of doing any work, the insurer, relying on its own consultants and experts, confirmed its decision to terminate benefits in December 1998. F commenced an action and, one week before the trial was scheduled to start, the insurer offered to reinstate her benefits and to pay all arrears with interest. As a result, the only issue at trial was F’s entitlement to damages. The trial judge awarded her $20,000 in aggravated damages for mental distress but, concluding that the insurer had not acted in bad faith, dismissed her claim for punitive damages. The Court of Appeal unanimously upheld the award for mental distress, and a majority of the court awarded F an additional $100,000 in punitive damages, finding palpable and overriding error on the question of bad faith.
Held: The appeal should be allowed in part.
Damages for mental distress for breach of contract may be recovered where they are established on the evidence and shown to have been within the reasonable contemplation of the parties at the time the contract was made. There is no requirement for an independent actionable wrong. In order to be successful, a plaintiff must prove his or her loss and the court must be satisfied that the degree of mental suffering caused by the breach was of a degree sufficient to warrant compensation. These questions require sensitivity to the particular facts of each case. Here, given the nature of a disability insurance contract, it would have been within the reasonable contemplation of the parties at the time the contract was made that mental distress would likely flow from a failure to pay the required benefits. An unwarranted delay in receiving the bargained for protection can be extremely stressful. The mental distress at issue here was of a degree sufficient to warrant compensation. The trial judge concluded, based on extensive medical evidence documenting the stress and anxiety that F experienced, that merely paying the arrears and interest did not compensate for the years that F was without her benefits. His award of $20,000 seeks to compensate her for the psychological consequences of the insurer’s breach. [44‑45] [47] [56‑59]
The Court of Appeal’s award of punitive damages must be set aside. Punitive damages are not compensatory. They are designed to address the purposes of retribution, deterrence and denunciation. However, an insurer will not necessarily be liable for such damages by incorrectly denying a claim that is eventually conceded, or judicially determined, to be legitimate. The question in each case is whether the denial was the result of the overwhelmingly inadequate handling of the claim, or the introduction of improper considerations into the claims process. Ultimately, each case revolves around its own facts. Here, after a thorough review of the relevant evidence, the trial judge found that the insurer had not acted in bad faith. He considered every salient aspect of how the insurer handled the claim and concluded that its denial of benefits was the product of a real, albeit incorrect, doubt as to whether F was incapable of performing any work. The termination of benefits relating to an unobservable disability in the absence of any medical evidence indicating an ability to return to work represents conduct that is troubling, but not sufficiently so as to justify interfering with the trial judge’s conclusion that there was no bad faith. [61‑64] [71‑75]
APPEAL from a judgment of the British Columbia Court of Appeal (Finch C.J. and Prowse and Ryan JJ.A.) (2004), 239 D.L.R. (4th) 547, [2004] 8 W.W.R. 193, 196 B.C.A.C. 130, 27 B.C.L.R. (4th) 199, 13 C.C.L.I. (4th) 25, [2004] I.L.R. I‑4299, [2004] B.C.J. No. 982 (QL), 2004 BCCA 273, varying a decision of Ralph J., [2002] 11 W.W.R. 352, 6 B.C.L.R. (4th) 390, 42 C.C.L.I. (3d) 272, [2003] I.L.R. I‑4139, [2002] B.C.J. No. 2209 (QL), 2002 BCSC 1336. Appeal allowed in part.
Avon M. Mersey, William Westeringh and Michael Sobkin, for the appellant.
Joseph J. Arvay, Q.C., and Faith E. Hayman, for the respondent.
Solicitors for the appellant: Fasken Martineau DuMoulin, Vancouver.
Solicitor for the respondent: Faith E. Hayman, Vancouver.
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Présents : La juge en chef McLachlin et les juges Major**, Bastarache, Binnie, LeBel, Deschamps, Fish, Abella et Charron.
Dommages‑intérêts — Dommages‑intérêts compensatoires — Dommages‑intérêts pour souffrance morale — Violation de contrat — Assureur cessant à tort de verser à l’assurée les prestations d’invalidité de longue durée pendant plus de cinq ans — L’assurée a‑t‑elle droit à des dommages‑intérêts pour souffrance morale?
Dommages‑intérêts — Dommages‑intérêts punitifs — Violation de contrat — Assureur cessant à tort de verser à l’assurée les prestations d’invalidité de longue durée pendant plus de cinq ans — L’assurée a‑t‑elle droit à des dommages‑intérêts punitifs?
Assurance — Violation de contrat — Dommages‑intérêts — Assureur cessant à tort de verser à l’assurée les prestations d’invalidité de longue durée pendant plus de cinq ans — L’assurée a‑t‑elle droit à des dommages‑intérêts pour souffrance morale et des dommages‑intérêts punitifs?
Contrats — Contrats commerciaux — Violation du contrat d’assurance‑invalidité par l’assureur — L’assurée a‑t‑elle droit à des dommages‑intérêts pour souffrance morale?
F travaillait comme réceptionniste dans une banque et elle était couverte par une police d’assurance collective comportant un régime d’assurance‑invalidité de longue durée. Elle est tombée malade alors qu’elle était âgée de trente‑six ans. Un diagnostic de syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgie a finalement été établi et elle a commencé à recevoir des prestations d’invalidité de longue durée au mois de janvier 1991. Aux termes de la police, elle n’avait droit au maintien du versement des prestations après deux ans que si elle était incapable d’exercer tout emploi. Au mois de mai 1997, l’assureur a informé F qu’il cessait de lui verser les prestations. Selon l’assureur, la vidéo de surveillance montrait des activités incompatibles avec l’affirmation de F selon laquelle elle était incapable d’accomplir un travail léger ou sédentaire. Le refus de l’assureur de verser des prestations a été suivi d’un échange de lettres avec F et des professionnels de la santé qui a duré presque deux ans. Malgré la preuve médicale qu’elle possédait établissant que F n’était pas encore en mesure d’effectuer le moindre travail, l’assureur, sur la foi de ses propres consultants et spécialistes, a confirmé en décembre 1998 sa décision de cesser de verser les prestations. F a intenté une action et une semaine avant le début de l’instruction, l’assureur lui a offert de rétablir les prestations et de payer tous les arrérages avec intérêts. Par conséquent, il n’a été question au procès que du droit de F à des dommages‑intérêts. Le juge de première instance lui a accordé 20 000 $ en dommages‑intérêts majorés pour souffrance morale mais, concluant que l’assureur n’avait pas agi de mauvaise foi, il a rejeté la demande de dommages‑intérêts punitifs. La Cour d’appel à l’unanimité a maintenu l’attribution de dommages‑intérêts pour souffrance morale et les juges majoritaires ont accordé à F une somme additionnelle de 100 000 $ en dommages‑intérêts punitifs, estimant qu’il y avait eu erreur manifeste et dominante sur la question de la mauvaise foi.
Arrêt : Le pourvoi est accueilli en partie.
Des dommages‑intérêts peuvent être recouvrés pour la souffrance morale causée par la violation de contrat lorsqu’ils sont établis par la preuve et qu’il est démontré qu’ils étaient raisonnablement prévisibles pour les parties lors de la conclusion du contrat. Une faute indépendante donnant ouverture à action n’est pas requise. Pour avoir gain de cause, le demandeur doit prouver sa perte et le tribunal doit être convaincu que la souffrance morale causée par la violation du contrat était suffisamment intense pour justifier une indemnisation. Ces points exigent une attention spéciale aux faits particuliers à chaque cas. En l’espèce, compte tenu de la nature du contrat d’assurance‑invalidité, les parties pouvaient raisonnablement envisager au moment de la conclusion du contrat que le refus de payer les prestations requises entraînerait une souffrance morale. Il peut être extrêmement stressant de recevoir en retard la protection convenue. La souffrance morale en l’espèce était suffisamment intense pour justifier qu’une indemnité soit accordée. En se fondant sur une preuve médicale volumineuse attestant le stress et l’inquiétude qui ont affligé F, le juge de première instance a conclu que le simple versement des arrérages et de l’intérêt ne compensait pas F pour les années où elle avait été privée de ses prestations. En lui accordant 20 000 $, il a voulu l’indemniser des conséquences psychologiques découlant de la violation du contrat par l’assureur. [44‑45] [47] [56‑59]
L’attribution de dommages‑intérêts punitifs par la Cour d’appel doit être annulée. Les dommages‑intérêts punitifs ne sont pas des dommages‑intérêts compensatoires. Ils ont pour objet le châtiment, la dissuasion et la dénonciation. Cependant, un assureur n’est pas nécessairement tenu de payer ces dommages‑intérêts lorsqu’il refuse à tort une réclamation qu’il reconnaît ensuite comme légitime ou qui est déclarée telle par un tribunal. Il faut se demander dans chaque cas si le refus découlait d’une analyse terriblement bâclée de la réclamation ou de l’application de considérations malhonnêtes dans le processus de règlement. En bout de ligne, l’issue de chaque affaire dépend des faits qui lui sont propres. En l’espèce, à l’issue d’un examen exhaustif de la preuve pertinente, le juge de première instance a conclu que l’assureur n’avait pas agi de mauvaise foi. Il a examiné tous les points saillants du traitement de la réclamation par l’assureur et a conclu que son refus de verser les prestations reposait sur un doute qui, pour mal fondé qu’il fût, n’en était pas moins réel sur la question de savoir si F était incapable d’exercer tout emploi. La cessation du versement des prestations relatives à une invalidité impossible à observer, en l’absence de toute preuve médicale indiquant que l’assurée était apte à reprendre le travail, révèle une conduite troublante, mais pas au point qu’il soit justifié d’infirmer la conclusion du juge de première instance sur l’absence de mauvaise foi. [61‑64] [71‑75]
POURVOI contre un arrêt de la Cour d’appel de la Colombie‑Britannique (le juge en chef Finch et les juges Prowse et Ryan) (2004), 239 D.L.R. (4th) 547, [2004] 8 W.W.R. 193, 196 B.C.A.C. 130, 27 B.C.L.R. (4th) 199, 13 C.C.L.I. (4th) 25, [2004] I.L.R. I‑4299, [2004] B.C.J. No. 982 (QL), 2004 BCCA 273, qui a modifié une décision du juge Ralph, [2002] 11 W.W.R. 352, 6 B.C.L.R. (4th) 390, 42 C.C.L.I. (3d) 272, [2003] I.L.R. I‑4139, [2002] B.C.J. No. 2209 (QL), 2002 BCSC 1336. Pourvoi accueilli en partie.
Avon M. Mersey, William Westeringh et Michael Sobkin, pour l’appelante.
Joseph J. Arvay, c.r., et Faith E. Hayman, pour l’intimée.
Procureurs de l’appelante : Fasken Martineau DuMoulin, Vancouver.
Procureur de l’intimée : Faith E. Hayman, Vancouver.
SUPREME COURT REPORTS |
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RECUEIL DES ARRÊTS DE LA COUR SUPRÊME
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THE STYLES OF CAUSE IN THE PRESENT TABLE ARE THE STANDARDIZED STYLES OF CAUSE (AS EXPRESSED UNDER THE "INDEXED AS" ENTRY IN EACH CASE).
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LES INTITULÉS UTILISÉS DANS CETTE TABLE SONT LES INTITULÉS NORMALISÉS DE LA RUBRIQUE "RÉPERTORIÉ" DANS CHAQUE ARRÊT. |
Judgments reported in [2006] 1 S.C.R. Part 1
ATCO Gas and Pipelines Ltd. v. Alberta (Energy and Utiliites Board, [2006] 1 S.C.R. 140, 2006 SCC 4
Canada (Human Rights Commission) v. Canadian Airlines International Ltd., [2006] 1 S.C.R. 3, 2006 SCC 1
Isidore Garon ltée v. Tremblay; Fillion et Frères (1976) inc. v. Syndicat national des employés de garage du Québec inc., [2006] 1 S.C.R. 27, 2006 SCC 2
Young v. Bella, [2006] 1 S.C.R. 108, 2006 SCC 3
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Jugements publiés dans [2006] 1 R.C.S. Partie 1
ATCO Gas and Pipelines Ltd. c. Alberta (Energy and Utilities Board), [2006] 1 R.C.S. 140, 2006 CSC 4
Canada (Commission des droits de la personne) c. Lignes aériennes Canadien International Ltée, [2006] 1 R.C.S. 3, 2006 CSC 1
Isidore Garon Ltée c. Tremblay; Fillion et Frères (1976) inc. c. Syndicat national des employés de garage du Québec inc., [2006] 1 R.C.S. 27, 2006 CSC 2
Young c. Bella, [2006] 1 R.C.S. 108, 2006 CSC 3
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SUPREME COURT OF CANADA SCHEDULE
CALENDRIER DE LA COUR SUPREME
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Sittings of the court: Séances de la cour: |
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18 sitting weeks/semaines séances de la cour 86 sitting days/journées séances de la cour 9 motion and conference days/ journées requêtes.conférences 5 holidays during sitting days/ jours fériés durant les sessions |
Motions: Requêtes: |
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Holidays: Jours fériés: |
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