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SUPREME COURT OF CANADA |
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COUR SUPRÊME DU CANADA |
BULLETIN OF |
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BULLETIN DES |
This Bulletin is published at the direction of the Registrar and is for general information only. It is not to be used as evidence of its content, which, if required, should be proved by Certificate of the Registrar under the Seal of the Court. While every effort is made to ensure accuracy, no responsibility is assumed for errors or omissions. |
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Ce Bulletin, publié sous l'autorité du registraire, ne vise qu'à fournir des renseignements d'ordre général. Il ne peut servir de preuve de son contenu. Celle-ci s'établit par un certificat du registraire donné sous le sceau de la Cour. Rien n'est négligé pour assurer l'exactitude du contenu, mais la Cour décline toute responsabilité pour les erreurs ou omissions. |
During Court sessions, the Bulletin is usually issued weekly. |
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Le Bulletin paraît en principe toutes les semaines pendant les sessions de la Cour. |
Where a judgment has been rendered, requests for copies should be made to the Registrar, with a remittance of $15 for each set of reasons. All remittances should be made payable to the Receiver General for Canada. |
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Quand un arrêt est rendu, on peut se procurer les motifs de jugement en adressant sa demande au registraire, accompagnée de 15 $ par exemplaire. Le paiement doit être fait à l'ordre du Receveur général du Canada. |
Please consult the Supreme Court of Canada website at www.scc-csc.ca for more information. |
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Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site Web de la Cour suprême du Canada à l’adresse suivante : www.scc-csc.ca |
May 27, 2022 |
1 - 22 |
Le 27 mai 2022 |
© Supreme Court of Canada (2022) |
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© Cour suprême du Canada (2022) |
Contents
Table des matières
Judgments on applications for leave / Jugements rendus sur les demandes d’autorisation
Notices of appeal filed since the last issue / Avis d’appel déposés depuis la dernière parution
Pronouncements of reserved appeals / Jugements rendus sur les appels en délibéré
Notice Convening the Supreme Court of Canada / Avis de convocation de la Cour suprême du Canada
NOTICE Case summaries included in the Bulletin are prepared by the Office of the Registrar of the Supreme Court of Canada (Law Branch) for information purposes only. AVIS Les résumés des causes publiés dans le bulletin sont préparés par le Bureau du registraire (Direction générale du droit) uniquement à titre d’information. |
MAY 26, 2022 / LE 26 MAI 2022
39935 |
Her Majesty the Queen and Attorney General of Quebec v. Maxime Bertrand Marchand (Que.) (Criminal) (By Leave) |
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The motion for an extension of time to serve and file the response to the application for leave to appeal is granted. The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal of Quebec (Québec), Number 200-10-003751-208, 2021 QCCA 1285, dated August 24, 2021, is granted.
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(Publication ban in case)
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Charter of Rights — Criminal law — Sentencing — Mandatory minimum sentence — Whether majority of Court of Appeal erred in law in downplaying gravity of offence of child luring based on considerations not relevant for sentencing purposes — Whether majority erred in law in finding that once underlying offence (in this case sexual interference) has been committed, subsequent interaction is less serious, even though it has same objective — Whether s. 172.1(2)(a) Cr. C. is contrary to s. 12 of Charter — If so, whether it is appropriate and reasonable limit prescribed by law that can be demonstrably justified in free and democratic society in accordance with s. 1 of Charter — Criminal Code, R.S.C. 1985, c. C‑46, s. 172.1(2)(a). |
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The respondent pleaded guilty to a charge of sexual interference committed against a 16‑year‑old minor between August 1, 2013 and July 19, 2015. During that period, he and the complainant had full sexual intercourse four times. He also pleaded guilty to a charge of child luring arising from interaction with the complainant on social media between February 25 and September 13, 2015. The trial judge sentenced the respondent to imprisonment for 10 months on the count of sexual interference and for 5 months concurrent on the count of child luring. She also found that the mandatory minimum sentence of one year of imprisonment provided for in s. 172.1(2)(a) Cr. C. for the offence of child luring was disproportionate in view of the circumstance in which it had been committed in this case and the respondent’s own circumstances, and that it was therefore contrary to s. 12 of the Charter. As a result, she declared it to be of no force or effect with respect to the respondent. The majority of the Quebec Court of Appeal dismissed the appeal from the sentence of imprisonment for child luring and from the declaration that the minimum sentence was of no force or effect. Levesque J.A., dissenting, would have allowed the appeal, increased the sentence for child luring from 5 to 12 months and set aside the declaration that the minimum sentence was of no force or effect.
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March 11, 2020 Court of Québec (Judge Bélanger) File: 610‑01‑006950‑160
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Respondent sentenced to imprisonment for 10 months on count of sexual interference and for 5 months concurrent on count of child luring; mandatory minimum sentence provided for in s. 172.1(2)(a) Cr. C. for offence of child luring declared to be of no force or effect with respect to respondent because contrary to s. 12 of Charter
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August 24, 2021 Quebec Court of Appeal (Québec) (Levesque, Cotnam and Beaupré JJ.A.) File: 200‑10‑003751‑208
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Appeal from sentence of imprisonment for offence of child luring and from declaration that minimum sentence was of no force or effect dismissed
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October 25, 2021 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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39935 |
Sa Majesté la Reine et procureur général du Québec c. Maxime Bertrand Marchand (Qc) (Criminelle) (Autorisation) |
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La requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la réponse à la demande d’autorisation d’appel est accueillie. La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel du Québec (Québec), numéro 200-10-003751-208, 2021 QCCA 1285, daté du 24 août 2021, est accueillie.
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(Ordonnance de non‑publication dans le dossier)
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Charte des droits — Droit criminel — Détermination de la peine — Peine minimale obligatoire — Les juges majoritaires de la Cour d’appel errent‑ils en droit en banalisant la gravité de l’infraction de leurre en fonction de considérations non pertinentes aux fins de la détermination de la peine? — Les juges majoritaires errent‑ils en droit en considérant qu’une fois l’infraction sous‑jacente (en l’occurrence les contacts sexuels) consommée, les échanges subséquents sont d’une gravité moindre, bien que visant le même objectif? — L’alinéa 172.1(2)a) C.cr. contrevient‑il à l’art. 12 de la Charte? — Dans l’affirmative, s’agit‑il d’une restriction appropriée par une règle de droit, dans des limites raisonnables et dont la justification peut se démontrer dans le cadre d’une société libre et démocratique suivant l’article premier de la Charte? — Code criminel, L.R.C. 1985, c. C‑46, al. 172.1(2)a). |
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L’intimé plaide coupable à une accusation de contacts sexuels commis sur une mineure âgée de moins de 16 ans entre le 1er août 2013 et le 19 juillet 2015. Au cours de cette période, lui et la plaignante ont eu quatre relations sexuelles complètes. Il plaide également coupable à une accusation de leurre, en lien avec des échanges avec la plaignante sur les réseaux sociaux entre le 25 février 2015 et le 13 septembre 2015. La juge de première instance condamne l’intimé à une peine de 10 mois d’emprisonnement sur le chef de contacts sexuels et à 5 mois d’emprisonnement concurrents sur celui de leurre. Elle conclut par ailleurs que la peine minimale obligatoire d’un an d’emprisonnement prévue à l’al. 172.1(2)a) C.cr. pour l’infraction de leurre est disproportionnée, vu les circonstances de sa commission en l’espèce et celles propres à l’intimé, et qu’elle contrevient donc à l’art. 12 de la Charte. Elle la déclare en conséquence inopérante à l’égard de l’intimé. La majorité de la Cour d’appel du Québec rejette l’appel de la peine d’emprisonnement pour l’infraction de leurre et de la déclaration du caractère inopérant de la peine minimale. Le juge Levesque, dissident, aurait accueilli l’appel, rehaussé la peine pour l’infraction de leurre de 5 à 12 mois, et annulé la déclaration d’inopérabilité.
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Le 11 mars 2020 Cour du Québec (La juge Bélanger) Dossier : 610‑01‑006950‑160
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L’intimé est condamné à une peine de 10 mois d’emprisonnement sur le chef de contacts sexuels et à 5 mois d’emprisonnement concurrents sur celui de leurre. La peine minimale obligatoire prévue à l’al. 172.1(2)a) C.cr. pour l’infraction de leurre est déclarée inopérante à l’égard de l’intimé, car elle contrevient à l’art. 12 de la Charte.
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Le 24 août 2021 Cour d’appel du Québec (Québec) (Les juges Levesque, Cotnam et Beaupré) Dossier : 200‑10‑003751‑208
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L’appel de la peine d’emprisonnement pour l’infraction de leurre et de la déclaration du caractère inopérant de la peine minimale est rejeté.
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Le 25 octobre 2021 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée.
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39898 |
Société en commandite Locoshop Angus v. Ville de Montréal - and between - Société immobilière Imso inc., iWeb Technologies inc., operating as iWeb Group (formerly known as Iweb Group inc.) v. Ville de Montréal - and - Court of Québec and Court of Québec (Que.) (Civil) (By Leave) |
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The motion filed by Société en commandite Locoshop Angus to adduce new evidence is dismissed without costs.
The application for leave to appeal, filed by Société en commandite Locoshop Angus, from the judgment of the Court of Appeal of Quebec (Montréal), Number 500-09-027364-181, 2021 QCCA 1217, dated August 4, 2021 is dismissed with costs.
The application for leave to appeal, filed by Société immobilière Imso inc., iWeb Technologies inc., operating as iWeb Group (formerly known as Iweb Group inc.), from the judgment of the Court of Appeal of Quebec (Montréal), Number 500-09-027365-188, 2021 QCCA 1217, dated August 4, 2021 is dismissed with costs.
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Municipal law — Taxation ⸺ Property assessments ⸺ Movable becoming immovable through attachment ⸺ Computer equipment belonging to lessee ⸺ Parameters of test arising from s. 1 of Act respecting municipal taxation and developed by jurisprudence for defining whether movable becomes immovable by being permanently attached, and manner in which parameters must be applied ⸺ Act respecting municipal taxation, CQLR, c. F‑2.1, s. 1. |
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The applicant Société en commandite Locoshop Angus (Locoshop) and the applicants Société immobilière Imso inc. (Imso) and iWeb Technologies inc., operating as iWeb Group (formerly known as Iweb Group inc.) (iWeb) have applied for leave to appeal to the Supreme Court from a decision in which the Quebec Court of Appeal ruled in favour of the respondent, Ville de Montréal (City), with respect to assessments of their respective immovables entered on the property assessment roll. The issue in the two leave applications relates to the concept of a movable that becomes immovable by being attached to an immovable, within the meaning of s. 1 of the Act respecting municipal taxation. For the immovables included in Locoshop’s unit of assessment, the dispute concerns equipment owned by its lessee, Ubisoft, that supplies air conditioning and electricity to a computer server room. For the immovable included in Imso’s unit of assessment, the dispute concerns equipment owned by its lessee, iWeb: an air conditioning system, a generator that ensures a continuous supply of electricity to servers in the event of a service breakdown, and electrical equipment that also ensures the continuity of a hosting service. In the case involving Locoshop, the Administrative Tribunal of Québec (ATQ) held that the equipment did not have to be entered on the property assessment roll because it was not permanently attached to the immovable, but in the case involving Imso and iWeb, the ATQ reached the opposite conclusion. Appeals to the Court of Québec from the ATQ’s decisions were filed by the City with respect to Locoshop’s immovables and by Imso and iWeb with respect to their immovables. The Court of Québec dismissed the City’s appeal but allowed the appeal of Imso and iWeb. The Superior Court dismissed the two applications for judicial review filed by the City, and the Court of Appeal allowed the City’s two appeals.
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February 2, 2018 Quebec Superior Court (Conte J.) 500‑17‑093081‑167 500‑17‑093080‑169
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Applications for judicial review dismissed
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August 4, 2021 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Doyon, Gagné and Hamilton JJ.A.) 500‑09‑027364‑181 and 500‑09‑027365‑188
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500-09-027364-181 (Ville de Montréal v. Société en commandite Locoshop Angus) Appeal allowed; Application for judicial review allowed; Statutory appeal allowed; Decision of Administrative Tribunal of Québec set aside.
500-09-027365-188 (Ville de Montréal v. Société immobilière Imso inc. and Iweb Group inc.) Appeal allowed; Application for judicial review allowed; Statutory appeal dismissed; Decision of Administrative Tribunal of Québec restored.
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October 1, 2021 Supreme Court of Canada
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Application for leave to appeal filed
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October 4, 2021 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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39898 |
Société en commandite Locoshop Angus c. Ville de Montréal - et entre - Société immobilière Imso inc., Technologies iWeb inc., faisant affaires sous le nom de Groupe iWeb (anciennement connue sous le nom de Groupe Iweb inc.) c. Ville de Montréal - et - Cour du Québec et Cour du Québec (Qc) (Civile) (Autorisation) |
La requête, par Société en commandite Locoshop Angus, pour présenter de nouveaux éléments de preuve est rejetée sans dépens.
La demande d’autorisation d’appel déposée par Société en commandite Locoshop Angus, de l’arrêt de la Cour d’appel du Québec (Montréal), numéro 500-09-027364-181, 2021 QCCA 1217, daté du 4 août 2021, est rejetée avec dépens.
La demande d’autorisation d’appel déposée par Société immobilière Imso inc., Technologies iWeb inc., faisant affaires sous le nom de Groupe iWeb (anciennement connue sous le nom de Groupe Iweb inc.), de l’arrêt de la Cour d’appel du Québec (Montréal), numéro 500-09-027365-188, 2021 QCCA 1217, daté du 4 août 2021, est rejetée avec dépens.
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Droit municipal — Fiscalité ⸺ Évaluation foncière ⸺ Immobilisation par attache d’un bien meuble ⸺ Équipements informatiques appartenant au locataire ⸺ Quels sont les paramètres du test découlant de l’article 1 de la Loi sur la fiscalité municipale et élaboré par la jurisprudence permettant de définir si un meuble devient un immeuble par attache à demeure et comment ceux‑ci doivent‑ils être appliqués? ⸺ Loi sur la fiscalité municipale, RLRQ, c. F‑2.1, art. 1. |
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La demanderesse Société en commandite Locoshop Angus (Locoshop) et les demanderesses, Société immobilière Imso inc. (Imso) et Technologies iWeb inc., faisant affaires sous le nom de Groupe iWeb (anciennement connue sous le nom de Groupe iWeb inc.) (iWeb) ont déposé des demandes d’autorisation d’appel à la Cour suprême à l’endroit d’une décision de la Cour d’appel du Québec donnant raison à l’intimée, la Ville de Montréal (Ville) en ce qui a trait aux évaluations de leurs immeubles respectifs portées au rôle d’évaluation foncière. Dans le cadre des deux demandes d’autorisation, le litige est relatif à la notion d’ « immobilisation par attache d’un bien meuble » au sens de l’art. 1 de la Loi sur la fiscalité municipale. En ce qui a trait aux immeubles compris dans l’unité d’évaluation de Locoshop, le litige porte sur les équipements servant à la climatisation et à l’alimentation en électricité d’une salle de serveurs informatiques qui sont la propriété de sa locataire Ubisoft. En ce qui concerne l’immeuble compris dans l’unité d’évaluation d’Imso, le litige porte sur le système de climatisation, sur une génératrice qui assure une alimentation continue en électricité des serveurs en cas de pannes de service et sur de l’équipement électrique également destinés assurer la constance du service d’hébergement qui sont la propriété du locataire iWeb. Dans le dossier Locoshop, le Tribunal administratif du Québec (TAQ) a conclu que les équipements n’avaient pas à être portés au rôle d’évaluation foncière puisqu’ils n’étaient pas attachés à l’immeuble à demeure alors qu’il a conclu à l’inverse dans le dossier Imso et iWeb. La Ville de Montréal a porté en appel devant la Cour du Québec la décision du TAQ relative aux immeubles de Locoshop alors que Imso et iWeb ont porté en appel devant la Cour du Québec la décision du TAQ relative à leurs immeubles. La Cour du Québec a rejeté l’appel de la Ville alors que l’appel a été accueilli en faveur d’Imso et d’iWeb. La Cour supérieure a rejeté les deux pourvois en contrôle judiciaire déposés par la Ville et la Cour d’appel a accueilli les deux appels déposés par la Ville.
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Le 2 février 2018 Cour supérieure du Québec (La juge Conte) 500‑17‑093081‑167 500‑17‑093080‑169
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Pourvois en contrôle judiciaire rejetés.
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Le 4 août 2021 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Les juges Doyon, Gagné et Hamilton) 500‑09‑027364‑181 et 500‑09‑027365‑188
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500-09-027364-181 (Ville de Montréal c. Société en commandite Locoshop Angus) Appel accueilli; Demande en pourvoi judiciaire accueillie; Appel statutaire accueilli; Décision du Tribunal administratif du Québec infirmé.
500-09-027365-188 (Ville de Montréal c. Société immobilière Imso inc. et Groupe Iweb inc.) Appel accueilli; Demande de pourvoi judiciaire accueillie; Appel statutaire rejeté; Décision du Tribunal administratif du Québec rétabli.
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Le 1 octobre 2021 Cour suprême du Canada
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Demande d'autorisation d'appel déposée.
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Le 4 octobre 2021 Cour suprême du Canada |
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Demande d'autorisation d'appel déposée.
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39895 |
Robert Salna, proposed representative respondent on behalf of a class of respondents v. Voltage Pictures, LLC, Cobbler Nevada, LLC, PTG Nevada, LLC, Clear Skies Nevada, LLC, Glacier Entertainment S.A.R.L. of Luxembourg, Glacier Films 1, LLC and Fathers & Daughters Nevada, LLC (F.C.) (Civil) (By Leave) |
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The application for leave to appeal from the judgment of the Federal Court of Appeal, Number A-439-19, 2021 FCA 176, dated September 8, 2021 is dismissed.
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Civil Procedure — Class Actions — Certification — Common issues — Federal Court of Appeal certifying common issues but returning certification motion to Federal Court for reconsideration of other elements of certification — Whether, in the context of a proposed reverse class proceeding for copyright infringement, the question of liability for authorizing infringement is a common issue that can be certified — Whether, in the context of a proposed reverse class proceeding for copyright infringement, the question of whether the class has any defences to the alleged infringement is a common issue that can be can be certified — Federal Courts Rules, SOR/98‑106, r. 334.14. |
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The respondents, all film production companies, filed an application in the Federal Court against the applicant, Mr. Salna, who is the internet account subscriber connected to an IP address identified by the respondents as having infringed its works online. The respondents then brought a motion for an order to certify its application against Mr. Salna as a respondent class proceeding under the Federal Courts Rules. The Federal Court dismissed the motion. The Federal Court of Appeal allowed the respondents’ appeal of the certification decision in part. It held that the pleadings disclosed a reasonable cause of action, that there was an identifiable class of two or more persons, and that the common issues the respondents had set out were common questions of fact and law. However, on the issues of whether a class proceeding was the preferable procedure and whether there was a suitable representative, it set aside the Federal Court decision and returned the motion to the Federal Court for reconsideration of those questions in light of its reasons. |
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November 12, 2019 Federal Court (Boswell J.)
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Respondents’ motion for certification of a proposed class proceeding dismissed. |
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September 8, 2021 Federal Court of Appeal (Nadon, Rennie and Rivoalen JJ.A.) 2021 FCA 176 (Docket: A‑439‑19)
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Respondents’ cross‑appeal on certification allowed in part. Federal Court decision set aside and respondents’ motion for certification returned to Federal Court for reconsideration. |
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November 5, 2021 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed.
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39895 |
Robert Salna, représentant défendeur proposé, au nom des défendeurs d’un recours collectif c. Voltage Pictures, LLC, Cobbler Nevada, LLC, PTG Nevada, LLC, Clear Skies Nevada, LLC, Glacier Entertainment S.A.R.L. of Luxembourg, Glacier Films 1, LLC et Fathers & Daughters Nevada, LLC (C.F.) (Civile) (Sur autorisation) |
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel fédérale, numéro A-439-19, 2021 FCA 176, daté du 8 septembre 2021, est rejetée.
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Procédure civile — Recours collectifs — Autorisation — Questions communes — La Cour d’appel fédérale a autorisé les questions communes, mais a renvoyé la requête en autorisation devant la Cour fédérale pour qu’elle réexamine d’autres éléments de l’autorisation — Dans le cadre d’un recours collectif inversé envisagé concernant la violation du droit d’auteur, la question de la responsabilité pour avoir autorisé une telle violation constitue‑t‑elle une question commune qui peut faire l’objet d’une autorisation ? — Dans le cadre d’un recours collectif inversé envisagé concernant la violation du droit d’auteur, la question de savoir si le groupe a un moyen de défense quelconque contre la violation alléguée constitue‑t‑elle une question commune qui peut faire l’objet d’une autorisation ? — Règles des Cours fédérales, DORS/98‑106, règle 334.14. |
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Les intimées, toutes des sociétés de production cinématographique, ont déposé une demande auprès de la Cour fédérale contre le demandeur M. Salna, l’abonné à un compte Internet lié à une adresse IP que les intimées ont identifié comme ayant violé leurs droits d’auteur relativement à des œuvres en ligne. Les intimées ont ensuite présenté une requête en vue d’obtenir une ordonnance autorisant leur demande contre M. Salna comme recours collectif à l’encontre d’un groupe de défendeurs en vertu des Règles des Cours fédérales. La Cour fédérale a rejeté la requête. La Cour d’appel fédérale a accueilli l’appel des intimées, en partie, quant à la décision portant sur l’autorisation. Elle a statué que les actes de procédure révélaient une cause d’action valable, qu’il existait un groupe identifiable formé d’au moins deux personnes, et que les questions communes énoncées par les intimées étaient des questions de fait et de droit communes. Toutefois, elle a annulé la décision de la Cour fédérale portant sur les questions de savoir si le recours collectif constituait la meilleure procédure et s’il y avait un représentant défendeur convenable, et puis a renvoyé la requête à la Cour fédérale pour qu’elle réexamine ces questions à la lumière des motifs de la Cour d’appel. |
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12 novembre 2019 Cour fédérale (juge Boswell)
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La requête présentée par les intimées en vue de faire autoriser l’instance comme recours collectif envisagé est rejetée. |
8 septembre 2021 Cour d’appel fédérale (juges Nadon, Rennie et Rivoalen) 2021 FCA 176 (No de dossier : A‑439‑19)
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L’appel incident des intimées quant à l’autorisation est accueilli en partie. La décision de la Cour fédérale est annulée et la requête des intimées en autorisation est renvoyée à la Cour fédérale aux fins de réexamen.
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5 novembre 2021 Cour suprême du Canada |
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La demande d’autorisation d’appel est présentée.
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39987 |
Rita Rhenier Agbodjalou v. Consultants EP7 Inc. (Que.) (Civil) (By Leave) |
The motion for an extension of time to serve and file the application for leave to appeal is granted. The motion to appoint counsel is dismissed. The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal of Quebec (Montréal), Number 500-09-029592-219, 2021 QCCA 1266, dated August 17, 2021 is dismissed with costs.
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Property — Immovables — Divided co-ownership — Administrative law — Judicial review — Procedural fairness — Administrative Housing Tribunal — Lessor obtaining order for resiliation of lease and eviction of lessee for arrears of unpaid rent — Lessee claiming to be owner under [translation] “rent‑to‑own” contract — Applications for judicial review and for leave to appeal from Tribunal’s decision dismissed — Whether Tribunal failed to comply with rules of natural justice — Whether there was extortion, fraud, falsification of documents, incompetence, perjury, defamation, slander, racism and discrimination — Code of Civil Procedure, CQLR, c. C‑25.01, art. 30.
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The applicant, Rita Rhenier Agbodjalou, had been renting a dwelling in Montréal since 2003. During the years that followed, the building was sold several times. On March 6, 2020, the new owner, Consultants EP7 inc. (the respondent — “EP7”), filed an application with the Administrative Housing Tribunal (“AHT”) for resiliation of the lease, alleging arrears of unpaid rent, for the eviction of the applicant and for recovery of the rent. The AHT granted EP7’s application, resiliated the applicant’s lease, ordered her eviction and ordered her to pay $8,100, plus interest and indemnities. The Quebec Superior Court dismissed the applicant’s application for judicial review of the AHT’s decision. A judge of the Quebec Court of Appeal dismissed a motion for leave to appeal from the Superior Court’s decision. |
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September 17, 2020 Administrative Housing Tribunal (Administrative Judge Barbe)
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Application by lessor for resiliation of lease and eviction of lessee granted
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June 4, 2021 Quebec Superior Court (Gaudet J.) File No.: 500‑17‑115508‑213
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Application for judicial review of decision of Administrative Housing Tribunal dismissed
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August 17, 2021 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Healy J.A.) File No.: 500‑09‑029592‑219
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Motion for leave to appeal from decision of Superior Court dismissed
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October 22, 2021 Supreme Court of Canada
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Application for leave to appeal filed
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October 29, 2021 Supreme Court of Canada
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Motion to appoint counsel filed
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March 30, 2022 Supreme Court of Canada |
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Motion to extend time to file and serve leave application filed |
39987 |
Rita Rhenier Agbodjalou c. Consultants EP7 Inc. (Qc) (Civile) (Autorisation) |
La requête en prorogation de délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel est accueillie. La requête en nomination d’un procureur est rejetée. La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel du Québec (Montréal), numéro 500-09-029592-219, 2021 QCCA 1266, daté du 17 août 2021, est rejetée avec dépens.
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Biens — Biens immeubles — Copropriété divise — Droit administratif — Contrôle judiciaire — Équité procédurale — Tribunal administratif du logement — Locateur obtenant ordonnance de résiliation du bail et d’expulsion de la locataire, pour arriérés de loyers impayés — Locataire prétendant qu’elle est propriétaire en raison d’un contrat de « vente‑location » — Demandes de contrôle judiciaire et de permission pour en appeler de la décision du Tribunal rejetées — Est‑ce que les règles de la justice naturelle n’auraient pas été respectées par le Tribunal? — Est‑ce qu’il y a eu extorsion, fraude, falsification de documents, incompétence, parjures, diffamation, calomnie, racisme et discrimination? — Code de procédure civile, RLRQ, c. C‑25.01, art. 30.
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La demanderesse, Rita Rhenier Agbodjalou, était locataire depuis 2003 dans un logement à Montréal. Dans les années qui suivent, l’immeuble est vendu à plusieurs reprises. Le 6 mars 2020, le nouveau propriétaire, Consultants EP7 inc. (l’intimée — « EP7 »), dépose une demande au Tribunal administratif du logement (« TAL ») pour la résiliation du bail, alléguant des arriérés en loyers impayés; pour l’expulsion de la demanderesse; et pour recouvrement du loyer. Le TAL accueille la demande de EP7, résilie le bail de la demanderesse, ordonne son expulsion et la condamne à payer 8 100 $, plus intérêts et indemnités. La Cour supérieure du Québec rejette un pourvoi de la demanderesse en contrôle judiciaire de la décision du TAL. Un juge de la Cour d’appel du Québec rejette une requête en permission d’appeler la décision de la Cour supérieure. |
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Le 17 septembre 2020 Tribunal administratif du logement (Le juge administratif Barbe)
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Demande du locateur pour résiliation du bail et expulsion de la locataire — accueillie
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Le 4 juin 2021 Cour supérieure du Québec (Le juge Gaudet) Numéro du dossier : 500‑17‑115508‑213
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Pourvoi en contrôle judiciaire de la décision du Tribunal administratif du logement — rejeté
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Le 17 août 2021 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Le juge Healy) Numéro du dossier : 500‑09‑029592‑219
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Requête en permission d’appeler la décision de la Cour supérieure — rejetée
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Le 22 octobre 2021 Cour suprême du Canada
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Demande d’autorisation d’appel déposée
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Le 29 octobre 2021 Cour suprême du Canada
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Requête déposée pour la nomination d’un procureur
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Le 30 mars 2022 Cour suprême du Canada |
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Requête déposée en prorogation de délai pour déposer et signifier la demande d’autorisation |
39939 |
Her Majesty the Queen v. Raymond Drolet (Que.) (Criminal) (By Leave) |
The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal of Quebec (Québec), Number 200-10-003602-187, 2021 QCCA 1421, dated September 27, 2021, is dismissed.
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Criminal law — Charter of Rights — Right to counsel — Implementational component — Failure or refusal to provide breath sample in approved screening device — Whether Court of Appeal erred in law in analyzing “implementational” component of right to counsel in respect of offence of refusal to comply with demand made under s. 254(3) of Criminal Code, R.S.C. 1985, c. C‑46 — Whether scenarios described by Court of Appeal, which should govern police conduct where demand made under s. 254(3), are wrong in law. |
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A restaurant called the police to report that an intoxicated customer was leaving with his vehicle. Two police officers found the respondent, Raymond Drolet, in the vehicle, which was running, and arrested him. The respondent was informed of his rights and confirmed that he wished to consult counsel. For reasons of safety, among other things, one of the police officers told the respondent that he could do so as soon as they were able and directed the respondent to follow him to the police station in order to provide a breath sample. The respondent categorically refused and, as a result, was released on a promise to appear.
The Municipal Court dismissed the respondent’s motion to exclude evidence, finding that the right to counsel in s. 10(b) of the Charter had not been infringed. It convicted the respondent of failure to comply with a demand to provide a breath sample made by a peace officer under s. 254 of the Criminal Code. The Superior Court dismissed the respondent’s appeal, finding that there were no grounds to intervene. The Court of Appeal granted the motion for leave to appeal on two grounds of appeal, allowed the appeal, set aside the judgments of the Superior Court and the Municipal Court, granted the motion to exclude evidence and acquitted Mr. Drolet.
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November 9, 2017 Quebec Municipal Court (Judge Vachon)
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Respondent convicted of failure to comply with demand made by peace officer under s. 254 of Criminal Code |
November 30, 2018 Quebec Superior Court (Francoeur J.)
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Appeal dismissed
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September 27, 2021 Quebec Court of Appeal (Québec) (Gagné, Hamilton and Beaupré JJ.A.)
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Appeal allowed; judgments of Superior Court and Municipal Court set aside; motion to exclude evidence allowed; respondent acquitted
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November 23, 2021 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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39939 |
Sa Majesté la Reine c. Raymond Drolet (Qc) (Criminelle) (Autorisation) |
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La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel du Québec (Québec), numéro 200-10-003602-187, 2021 QCCA 1421, daté du 27 septembre 2021, est rejetée.
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Droit criminel — Charte des droits — Droit à l’assistance d’un avocat — Volet mise en application — Défaut ou refus de fournir un échantillon d’haleine dans un appareil de détection approuvé — La Cour d’appel a‑t‑elle erré en droit dans son analyse du volet de « mise en application » du droit à l’avocat à l’égard d’une infraction de refus d’obtempérer à un ordre prévu au par. 254(3) du Code criminel, L.R.C. 1985, c. C‑46? — Les scénarios décrits par la Cour d’appel, lesquels devraient encadrer la conduite policière dans le cas d’un ordre fondé sur le par. 254(3) sont‑ils erronés en droit? |
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Un restaurant appelle des policiers pour les aviser qu’un client en état d’ébriété quitte avec son véhicule. Deux policiers retrouvent l’intimé, Raymond Drolet, à bord du véhicule en marche et le mettent en état d’arrestation. L’intimé est informé de ses droits et confirme qu’il désire consulter un avocat. Pour des raisons de sécurité, notamment, un des policiers lui indique qu’il pourra le faire dès qu’ils vont être capables et lui donne l’ordre de le suivre au poste de police pour qu’il fournisse un échantillon d’haleine. L’intimé refuse catégoriquement. Considérant ce refus, l’intimé est libéré sous une promesse de comparaitre.
La Cour municipale rejette la requête de l’intimé en exclusion de la preuve en concluant à l’absence de violation du droit à l’assistance d’un avocat prévu à l’art. 10b) de la Charte. Elle déclare l’intimé coupable d’avoir fait défaut d’obtempérer à un ordre donné par un agent de la paix, soit de fournir un échantillon d’haleine, au terme de l’art. 254 du Code criminel. La Cour supérieure rejette l’appel de l’intimé concluant qu’il n’y a pas matière à intervenir. La Cour d’appel accorde la requête pour permission d’appeler sur deux moyens d’appel, accueille l’appel, infirme les jugements de la Cour supérieure et de la Cour municipale, accueille la requête en exclusion de la preuve, exclut la preuve et acquitte M. Drolet.
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Le 9 novembre 2017 Cour municipale du Québec (Le juge Vachon)
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Déclaration de culpabilité pour avoir fait défaut d’obtempérer à un ordre donné par un agent de la paix au terme de l’art. 254 du Code criminel prononcée |
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Le 30 novembre 2018 Cour supérieure du Québec (Le juge Francoeur)
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Appel rejeté
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Le 27 septembre 2021 Cour d’appel du Québec (Québec) (Les juges Gagné, Hamilton et Beaupré)
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Appel accueilli; jugements de la Cour supérieure et de la Cour municipale infirmés; requête en exclusion de la preuve accueillie; acquittement prononcé
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Le 23 novembre 2021 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée
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40067 |
Kurk Joshua MacKay v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Criminal) (By Leave) |
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The motion for an extension of time to serve and file the reply is granted. The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal for British Columbia (Vancouver), Number CA44514, 2021 BCCA 446, dated November 29, 2021 is dismissed.
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(Publication ban in case)
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Criminal law — Charge to jury — Evidence — Assessment — Whether the Court of Appeal erred in finding that the charge to the jury adequately protected the applicant from the risk of prejudice associated with a trial of two separate complainants on the same indictment — Whether the Court of Appeal erred in finding that there was “no realistic risk” that the jury would misuse the prior consistent statements of the complainants — Whether the Court of Appeal erred in finding the charge to the jury concerning collusion and the motive to fabricate was entirely adequate and grounded in the law and the evidence.
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The applicant and his wife were foster parents for many years. In 2014, the applicant was charged with seven sexual offences involving three former foster children, R.C., N.L. and D.U. In 2017, the counts involving D.U. were severed and the Crown proceeded on a new four‑count indictment alleging sexual assault and sexual touching of R.C. and N.L. After a jury trial, the applicant was convicted of two counts of sexual assault and two counts of sexual touching. The conviction appeal was dismissed.
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March 9, 2017 Supreme Court of British Columbia (MacKenzie J.)
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Conviction entered: two counts of sexual assault and two counts of sexual touching
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November 29, 2021 Court of Appeal for British Columbia (Vancouver) (Willcock, Dickson, Butler JJ.A.) CA44514;2021 BCCA 446
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Conviction appeal dismissed
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January 27, 2022 Supreme Court of Canada
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Application for leave to appeal filed
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April 19, 2022 Supreme Court of Canada |
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Motion for an extension of time to serve and file the reply filed |
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40067 |
Kurk Joshua MacKay c. Sa Majesté la Reine (C.‑B.) (Criminelle) (Sur autorisation) |
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La requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la réplique est accueillie. La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique (Vancouver), numéro CA44514, 2021 BCCA 446, daté du 29 novembre 2021, est rejetée.
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(Ordonnance de non‑publication au dossier)
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Droit criminel — Exposé au jury — Preuve — Appréciation — La Cour d’appel a‑t‑elle commis une erreur en concluant que l’exposé au jury protégeait adéquatement le demandeur contre le risque de préjudice associé à l’instruction d’un procès à l’égard de deux plaignants distincts pour la même accusation ? — La Cour d’appel a‑t‑elle commis une erreur en concluant qu’il n’y avait [traduction] « aucun risque vraisemblable » que le jury fasse mauvais usage des déclarations antérieures compatibles des plaignants ? — La Cour d’appel a‑t‑elle commis une erreur en concluant que l’exposé au jury quant à la collusion et au motif de fabrication était entièrement adéquat et fondé sur le droit et la preuve ?
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Le demandeur est son épouse ont été des parents de famille d’accueil pendant plusieurs années. En 2014, le demandeur a été accusé de sept infractions de nature sexuelle à l’égard de trois enfants qui avaient auparavant été placés dans leur famille d’accueil, soit R.C., N.L. et D.U. En 2017, les chefs d’accusation par rapport à D.U. ont été retirés et le ministère public a procédé à une nouvelle accusation comportant quatre chefs d’accusation relatifs à des allégations d’agression sexuelle et de contacts sexuels à l’endroit de R.C. et de N.L. À la suite d’un procès devant jury, le demandeur a été déclaré coupable de deux chefs d’agression sexuelle et de deux chefs de contacts sexuels. L’appel relatif à la déclaration de culpabilité a été rejeté.
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9 mars 2017 Cour suprême de la Colombie‑Britannique (juge MacKenzie)
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Une déclaration de culpabilité relativement à deux chefs d’agression sexuelle et à deux chefs de contacts sexuels est prononcée.
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29 novembre 2021 Cour d’appel de la Colombie‑Britannique (Vancouver) (juges Willcock, Dickson, Butler) CA44514;2021 BCCA 446
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L’appel relatif à la déclaration de culpabilité est rejeté.
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27 janvier 2022 Cour suprême du Canada
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La demande d’autorisation d’appel est présentée.
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19 avril 2022 Cour suprême du Canada |
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La requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la réplique est présentée. |
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40026 |
Mathew McNeeley, Kenneth Chapman and John A. Baker v. Her Majesty the Queen (F.C.) (Civil) (By Leave) |
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The application for leave to appeal from the judgment of the Federal Court of Appeal, Numbers A-260-20, A-261-20 and A-262-20, 2021 FCA 218, dated November 15, 2021 is dismissed with costs.
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Legislation — Interpretation — Conflicting legislation — Taxation legislation — How should courts resolve a conflict between two statutory provisions, one of which relies on a regulation? |
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Taxpayers received distributions of shares from a corporation’s employee trust and, in calculating income tax payable, they applied rules applicable to a prescribed trust. The Minister of National Revenue reassessed the taxpayers and applied rules applicable to employee benefit plans. The Minister deleted reported taxable capital gains and included in each taxpayer’s income an amount equal to the fair market value of the shares. The taxpayers filed unsuccessful notices of objection and their appeals to the Tax Court of Canada and the Federal Court of Appeal were dismissed. |
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October 2, 2020 Tax Court of Canada (Russel J.)
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Appeals from dismissals of notices of objection dismissed
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November 15, 2021 Federal Court of Appeal (Webb, Mactavish, LeBlanc JJ.A.) 2021 FCA 218; A‑260‑20, A‑261‑20, A‑262‑20
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Appeals dismissed
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January 14, 2022 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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40026 |
Mathew McNeeley, Kenneth Chapman et John A. Baker c. Sa Majesté la Reine (C.F.) (Civile) (Sur autorisation) |
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel fédérale, numéros A-260-20, A-261-20 et A-262-20, 2021 FCA 218, daté du 15 novembre 2021, est rejetée avec dépens.
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Législation — Interprétation — Conflit de lois — Loi fiscale — De quelle façon les tribunaux devraient‑ils régler un conflit entre deux dispositions législatives, dont l’une d’entre elles s'appuie sur un règlement ?
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Des contribuables ont reçu des distributions d’actions d’une fiducie d’employés d’une société et, dans leur calcul de l’impôt sur le revenu payable, ils ont appliqué les règles applicables à une fiducie visée. Le ministre du Revenu national a établi une nouvelle cotisation à l’égard des contribuables et a appliqué les règles applicables aux régimes de prestations aux employés. Le ministre a supprimé les gains en capital imposables déclarés et a ajouté au revenu de chacun des contribuables une somme égale à la juste valeur marchande des actions. Les contribuables ont déposé des avis d’opposition qui ont échoué, et leurs appels devant la Cour canadienne de l’impôt et la Cour d’appel fédérale ont été rejetés. |
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2 octobre 2020 Cour canadienne de l’impôt (juge Russel)
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Les appels des rejets des avis d’opposition sont rejetés.
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15 novembre 2021 Cour d’appel fédérale (juges Webb, Mactavish, LeBlanc) 2021 FCA 218; A‑260‑20, A‑261‑20, A‑262‑20
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Les appels sont rejetés.
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14 janvier 2022 Cour suprême du Canada |
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La demande d’autorisation d’appel est présentée.
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40041 |
Kamalavannan Kumarasamy v. Western Life Assurance Company (Ont.) (Civil) (By Leave) |
The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal for Ontario, Number C69084, 2021 ONCA 849, dated November 30, 2021, is dismissed with costs.
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Limitation of actions — Discoverability — Equity — Relief from forfeiture — Insured injured in car accident in August 2014 and unable to work — Delay in filing application claim form for long‑term disability benefits — Insurer closing file in June 2015 — Insured filing claim forms in March 2017 once lawyers retained — Insurer denying claim in June 2017 — Insured filing court action in June 2019 — Motion judge dismissing insurer’s motion for summary judgment — Court of Appeal reversing and dismissing insured’s action as being statute-barred — When do plaintiffs discover an insurance claim in Canada? — Absent a denial of coverage, do limitations periods commence before an insured requests indemnity by filing the appropriate proof of loss forms? — If a court grants relief from forfeiture for an insured’s acts or omissions constituting imperfect compliance with an insurance contract, can those acts trigger the commencement of the limitation period? — How does s. 5(1)(a)(iv) of the Ontario Limitations Act, 2002, and its analogues across Canada, affect the discoverability analysis? — When can courts consider whether a claim was clearly and unequivocally denied? — Does a contractual claims process or informal appeal process under an insurance contract constitute an alternative process with a reasonably certain or ascertainable date on which it runs its course or is exhausted such that it is not appropriate to commence a proceeding? — Limitations Act, 2002, S.O. 2002, c. 24, Schedule B, s. 5. |
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The applicant, Kamalavannan Kumarasamy, was injured in a car accident in August 2014; he has been unable to work since that time. Mr. Kumarasamy was late in filing a notice of claim for long-term disability (“LTD”) benefits with his insurer, the respondent Western Life Assurance Company (“Western”). Mr. Kumarasamy never received Western’s letters asking him to file LTD claim forms; having received no such forms, Western advised Mr. Kumarasamy in June 2015 that it was closing his claim file. In October 2016, Mr. Kumarasamy’s lawyers, though not yet retained for a potential LTD claim, wrote to Western and requested a copy of the claim file; Western responded by confirming that the file had been closed. In February 2017, Mr. Kumarasamy signed a retainer with his lawyers for his LTD claim. Further correspondence was exchanged in March 2017, including the sending of Mr. Kumarasamy’s completed LTD claim forms to Western. In June 2017, Western wrote to Mr. Kumarasamy and his lawyers, advising him that his LTD claim was denied, given the delay in filing his notice of claim. An internal appeal from this refusal of coverage was also denied. In June 2019, Mr. Kumarasamy’s lawyers issued a statement of claim against Western; in response, Western filed a motion seeking summary judgment.
The Ontario Superior Court of Justice dismissed Western’s motion for summary judgment, finding that Mr. Kumarasamy’s action was not statute‑barred by Ontario’s Limitations Act, 2002. The Ontario Court of Appeal allowed Western’s appeal, granted its motion for summary judgment, and dismissed Mr. Kumarasamy’s action against Western as being statute‑barred.
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January 14, 2021 Ontario Superior Court of Justice (Steele J.) Neutral citation: 2021 ONSC 337
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Western Life’s motion for summary judgment — dismissed
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November 30, 2021 Court of Appeal for Ontario (MacPherson, Simmons and Nordheimer JJ.A.) Neutral citation: 2021 ONCA 849
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Western Life’s appeal allowed; Motion for summary judgment — granted; Mr. Kumarasamy’s action — dismissed
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January 27, 2022 Supreme Court of Canada |
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Mr. Kumarasamy’s application for leave to appeal filed |
40041 |
Kamalavannan Kumarasamy c. Western Life, Compagnie d’assurance vie (Ont.) (Civile) (Sur autorisation) |
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de l’Ontario, numéro C69084, 2021 ONCA 849, daté du 30 novembre 2021, est rejetée avec dépens.
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Prescription — Possibilité de découvrir — Equity — Recours en cas de confiscation — Assuré blessé dans un accident de voiture en août 2014 et incapable de travailler — Retard à déposer le formulaire de réclamation de prestations d’invalidité de longue durée — Fermeture du dossier par l’assureur en juin 2015 — Assuré déposant des formulaires de réclamation en mars 2017 après avoir retenu les services d’avocats — Réclamation rejetée par l’assureur en juin 2017 — Action en justice intentée par l’assuré en juin 2019 — Juge saisi de la motion rejetant la motion de l’assureur en jugement sommaire — Décision infirmé par la Cour d’appel, qui rejette l’action de l’assuré pour cause de prescription — Quand le demandeur découvre‑t‑il qu’il y a matière à déposer une réclamation d’assurance au Canada? — Faute d’un refus de couverture, les délais de prescription commencent‑ils avant que l’assuré demande une indemnité en déposant les bons formulaires de preuve de perte? — Si le tribunal accueille le recours en cas de confiscation pour les actes ou omissions de l'assuré qui ne se conforment pas parfaitement au contrat d’assurance, ces actes peuvent‑ils déclencher le début du délai de prescription? — Le sous‑al. 5(1)a)(iv) de la Loi de 2002 sur la prescription des actions de l’Ontario et les lois canadiennes analogues a‑t‑il une incidence sur l’analyse de la possibilité de découvrir? — Dans quelles circonstances le tribunal peut‑il déterminer si une réclamation a été refusée clairement et sans équivoque? — Un processus de réclamations contractuelles ou un processus d’appel informel prévu par un contrat constitue‑t‑il une solution de rechange qui va de l’avant à une date raisonnablement certaine ou à une date déterminable, ou est‑il épuisé si bien qu’il ne convient pas d’engager une instance? — Loi de 2002 sur la prescription des actions, L.O. 2002, c. 24, annexe B, art. 5. |
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Le demandeur, Kamalavannan Kumarasamy, a été blessé dans un accident de voiture en août 2014; il est incapable de travailler depuis ce temps. M. Kumarasamy a tardé à déposer un avis de réclamation de prestations d’invalidité de longue durée (« PILD ») auprès de son assureur, la Western Life Assurance Company (« Western ») intimée. M. Kumarasamy n’a jamais reçu les lettres dans lesquelles Western lui demandait de déposer des formulaires de réclamation de PILD; n’ayant reçu aucun formulaire de cette nature, Western a avisé M. Kumarasamy en juin 2015 qu’elle fermait son dossier de réclamation. En octobre 2016, même si leurs services n’étaient pas encore retenus pour une réclamation potentielle de PILD, les avocats de M. Kumarasamy ont écrit à Western et lui ont demandé une copie du dossier de réclamation; Western a répondu en confirmant que le dossier avait été fermé. En février 2017, M. Kumarasamy a signé un mandat auprès de ses avocats pour sa réclamation de PILD. Il y a eu un autre échange de correspondance en mars 2017, y compris l’envoi à Western des formulaires de réclamation de PILD remplis par M. Kumarasamy. En juin 2017, Western a écrit à M. Kumarasamy et à ses avocats pour les informer du rejet de sa réclamation de PILD, vu le retard à déposer son avis de réclamation. Un appel à l’interne de ce refus de couverture a lui aussi été rejeté. En juin 2019, les avocats de M. Kumarasamy ont produit une déclaration contre Western, qui a réagi en déposant une motion pour obtenir un jugement sommaire.
La Cour supérieure de justice de l’Ontario a rejeté la motion de Western en jugement sommaire, concluant que l’action de M. Kumarasamy n’était pas prescrite par la Loi de 2002 sur la prescription des actions de l’Ontario. La Cour d’appel de l’Ontario a fait droit à l’appel de Western, accueilli sa motion en jugement sommaire, et rejeté l’action intentée par M. Kumarasamy contre Western pour cause de prescription.
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14 janvier 2021 Cour supérieure de justice de l’Ontario (juge Steele) Référence neutre : 2021 ONSC 337
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Motion de Western Life en jugement sommaire — rejetée
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30 novembre 2021 Cour d’appel de l’Ontario (juges MacPherson, Simmons et Nordheimer) Référence neutre : 2021 ONCA 849
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Appel de Western Life accueilli; Motion en jugement sommaire — rendu; Action de M. Kumarasamy — rejetée
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27 janvier 2022 Cour suprême du Canada |
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Dépôt de la demande d’autorisation d’appel de M. Kumarasamy |
MAY 24, 2022 / LE 24 MAI 2022
Request to appoint counsel |
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Demande de nomination de procureur |
HER MAJESTY THE QUEEN v. WALKER MCCOLMAN
(Ont.) (39826)
BROWN J.:
UPON REQUEST by the respondent for an order appointing counsel, under s. 694.1 of the Criminal Code, for the purpose of the appeal;
AND THE MATERIAL FILED having been read;
AND NOTING the consent of the appellant;
IT IS HEREBY ORDERED THAT:
1. The request is granted;
2. Donald R. Orazietti is appointed as counsel for the respondent, under s. 694.1 of the Criminal Code, for the purpose of the appeal; and
3. Donald R. Orazietti’s fees and disbursements shall be paid by the Attorney General of Ontario, in accordance with ss. 694.1 (2) and (3) of the Criminal Code.
À LA SUITE DE LA DEMANDE de l’intimé en vue de la nomination d’un avocat, en vertu de l’art. 694.1 du Code criminel, pour les fins du présent appel;
ET APRÈS EXAMEN des documents au dossier;
ET COMPTE TENU du consentement de l’appelante;
IL EST ORDONNÉ CE QUI SUIT :
1. La demande est accueillie;
2. Maître Donald R. Orazietti est nommé avocat pour l’intimé, en vertu de l’art. 694.1 du Code criminel, pour les fins du présent appel;
3. Les honoraires et les dépenses de maître Donald R. Orazietti’s seront payés par le procureur général de l’Ontario, en application des par. 694.1(2) et 694.1(3) du Code Criminel.
Notices of appeal filed since the last issue /
Avis d’appel déposés depuis la dernière parution
May 25, 2022
James Allan Anderson
v. (39884)
Diana Anderson (Sask.)
(By Leave)
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MAY 27, 2022 / LE 27 MAI 2022
39544 Sa Majesté la Reine et procureur général du Québec c. Alexandre Bissonnette - et - Procureur général du Canada, procureur général de l’Ontario, procureur général de la Nouvelle-Écosse, procureur général de la Colombie-Britannique, procureur général de l’Alberta, Association des avocats de la défense de Montréal-Laval-Longueuil, Queen’s Prison Law Clinic, Toronto Police Association, Association canadienne des policiers, Karen Fraser, Jennifer Sweet, Nicole Sweet, Kim Sweet, John Sweet, J. Robert Sweet, Charles Sweet, Patricia Corcoran, Ann Parker, Ted Baylis, Sharon Baylis, Cory Baylis, Michael Leone, Doug French, Donna French, Deborah Mahaffy, Observatoire des mesures visant la sécurité nationale, Independent Criminal Defense Advocacy Society, Canadian Prison Law Association, Conseil national des musulmans canadiens, Association canadienne des libertés civiles, British Columbia Civil Liberties Association et Association canadienne des chefs de police (Qc)
2022 SCC 23 / 2022 CSC 23
Coram: Le juge en chef Wagner et les juges Moldaver, Karakatsanis, Côté, Brown, Rowe, Martin, Kasirer et Jamal.
L’appel interjeté contre l’arrêt de la Cour d’appel du Québec (Québec), numéro 200-10-003630-196, 2020 QCCA 1585, daté du 26 novembre 2020, entendu le 24 mars 2022, est rejeté. L’article 745.51 du Code criminel, L.R.C. 1985, c. C-46, contrevient à l’art. 12 de la Charte canadienne des droits et libertés et ne peut être sauvegardé par l’article premier. L’article 745.51 est déclaré immédiatement inopérant. Cette déclaration rend inopérante la disposition rétroactivement au moment de son adoption.
The appeal from the judgment of the Court of Appeal of Quebec (Québec), Number 200-10-003630-196, 2020 QCCA 1585, dated November 26, 2020, heard on March 24, 2022, is dismissed. Section 745.51 of the Criminal Code, R.S.C. 1985, c. C-46, infringes s. 12 of the Canadian Charter of Rights and Freedoms and cannot be saved under s. 1. Section 745.51 is declared of no force or effect immediately. This declaration strikes down the provision retroactively to the date it was enacted.
LINK TO REASONS / LIEN VERS LES MOTIFS
The Chief Justice convenes the Supreme Court of Canada at Québec, Québec, on the 14th and 15th day of September, 2022, for the purpose of hearing cases and disposing of any other business that may be brought before the Court.
By order of the Chief Justice. |
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Le Juge en chef convoque la Cour suprême du Canada à siéger à Québec, Québec, les 14e et 15e jours de septembre 2022, pour l’audition des causes et l’expédition des autres affaires qui peuvent être portées devant elle.
Par ordre du Juge en chef. |
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Chantal Carbonneau, Q.C. / c.r.
Registrar - Registraire
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Dated this 19th day of May, 2022. |
Fait le 19e jour de mai 2022. |
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OCTOBER – OCTOBRE |
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NOVEMBER – NOVEMBRE |
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DECEMBER – DÉCEMBRE |
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- 2022 -
JANUARY – JANVIER |
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FEBRUARY – FÉVRIER |
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MARCH – MARS |
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JULY – JUILLET |
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AUGUST – AOÛT |
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SEPTEMBER – SEPTEMBRE |
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RH 26 |
RH 27 |
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H 30 |
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Sitting of the Court / Séance de la Cour |
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18 sitting weeks / semaines séances de la Cour 88 sitting days / journées séances de la Cour |
Rosh Hashanah / Nouvel An juif Yom Kippur / Yom Kippour |
RH YK |
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Court conference / Conférence de la Cour |
CC |
9 Court conference days / jours de conférence de la Cour |
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Holiday / Jour férié |
H |
2 holidays during sitting days / jours fériés durant les séances |
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