SUPREME COURT COUR SUPRÊME
OF CANADA DU CANADA
BULLETIN OF BULLETIN DES
PROCEEDINGS PROCÉDURES
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The Bulletin, being a factual report of recorded proceedings, is produced in the language of record. Where a judgment has been rendered, requests for copies should be made to the Registrar, with a remittance of $10 for each set of reasons. All remittances should be made payable to the Receiver General for Canada. |
Le Bulletin rassemble les procédures devant la Cour dans la langue du dossier. Quand un arrêt est rendu, on peut se procurer les motifs de jugement en adressant sa demande au registraire, accompagnée de 10 $ par exemplaire. Le paiement doit être fait à l'ordre du Receveur général du Canada. |
March 14, 1997 499 - 543 le 14 mars 1997
CONTENTS TABLE DES MATIÈRES
Applications for leave to appeal filed
Applications for leave submitted to Court since last issue
Oral hearing ordered
Oral hearing on applications for leave
Judgments on applications for leave
Motions
Notices of appeal filed since last issue
Notices of intervention filed since last issue
Notices of discontinuance filed since last issue
Appeals heard since last issue and disposition
Pronouncements of appeals reserved
Headnotes of recent judgments
Weekly agenda
Summaries of the cases
Cumulative Index ‑ Leave
Cumulative Index ‑ Appeals
Appeals inscribed ‑ Session beginning
Notices to the Profession and Press Release
Deadlines: Motions before the Court
Deadlines: Appeals
Judgments reported in S.C.R. |
499
500 - 506
-
-
507 - 521
522 - 524
525
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526
527 - 530
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531
532 - 541
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542
543
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Demandes d'autorisation d'appel déposées
Demandes soumises à la Cour depuis la dernière parution
Audience ordonnée
Audience sur les demandes d'autorisation
Jugements rendus sur les demandes d'autorisation
Requêtes
Avis d'appel déposés depuis la dernière parution
Avis d'intervention déposés depuis la dernière parution
Avis de désistement déposés depuis la dernière parution
Appels entendus depuis la dernière parution et résultat
Jugements rendus sur les appels en délibéré
Sommaires des arrêts récents
Ordre du jour de la semaine
Résumés des affaires
Index cumulatif ‑ Autorisations
Index cumulatif ‑ Appels
Appels inscrits ‑ Session commençant le
Avis aux avocats et communiqué de presse
Délais: Requêtes devant la Cour
Délais: Appels
Jugements publiés au R.C.S. |
APPLICATIONS FOR LEAVE TO APPEAL FILED |
DEMANDES D'AUTORISATION D'APPEL DÉPOSÉES |
Western Surety Company
E.J. Mockler, Q.C.
Mockler, Peters, Oley, Rouse & Williams
v. (25633)
National Bank of Canada (N.B.)
Ronald J. LeBlanc
FILING DATE 17.2.1997
Alexander Flint McLellan
Alexander Flint McLellan
v. (25840)
Her Majesty The Queen (F.C.A.)(Man.)
Gerald L. Chartier
Department of Justice
FILING DATE 5.2.1997
Jason Wayne Patrick Reid
Brian V. Vardigans
Nova Scotia Legal Aid
v. (25842)
Her Majesty The Queen (N.S.)
David Meadows
Department of Justice
FILING DATE 12.2.1997
Irénée Roy
Louis M. Michaud
Woods Parisien Michaud Landry
c. (25843)
Jacques Sauvé (Qué.)
Maria De Michele
Langlois Robert
DATE DE PRODUCTION 12.2.1997
Her Majesty The Queen
David Butt
Ministry of the Attorney General
v. (25844)
David Scidmore (Ont.)
Brian H. Greenspan
Greenspan, Humphrey
FILING DATE 17.2.1997
Qatar Central Bank
Donald B. Houston
Stikeman, Elliott
v. (25846)
Akram Raja Himadeh (Ont.)
Roderick McLeod, Q.C.
Miller, Thomson
FILING DATE 17.2.1997
Douglas A. Mayer
Douglas A. Mayer
Shewchuk & Associates
v. (25847)
Her Majesty The Queen (F.C.A.)(Man.)
Gerald Chartier
Department of Justice
FILING DATE 13.2.1997
APPLICATIONS FOR LEAVE SUBMITTED TO COURT SINCE LAST ISSUE
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DEMANDES SOUMISES À LA COUR DEPUIS LA DERNIÈRE PARUTION |
MARCH 7, 1997 / LE 7 MARS 1997
CORAM: Chief Justice Lamer and Cory and McLachlin JJ. /
Le juge en chef Lamer et les juges Cory et McLachlin
Daniel Charland
v. (25656)
Her Majesty The Queen (Alta.)
NATURE OF THE CASE
Criminal law - Jury Charge - Exhortation - Whether trial judge erred in telling the jury that they should take their time in reaching a verdict - Whether trial judge erred in not reviewing evidence for jury - Whether trial judge erred in not using “W.(D.)” formulation when instructing jury on credibility.
PROCEDURAL HISTORY
March 31, 1995 Alberta Court of Queen’s Bench (Lewis J.) |
Conviction:sexual assault, assault causing bodily harm and uttering threats |
September 24, 1996 Court of Appeal for Alberta (Kerans J.A. [dissenting], McFadyen and Perras JJ.A.) |
Appeal dismissed |
December 5, 1996 Supreme Court of Canada |
Notice of appeal as of right filed |
January 24, 1997 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal and motion for the extension of time filed |
Her Majesty the Queen
v. (25670)
Al Klippert Ltd. (Alta.)
NATURE OF THE CASE
Administrative law - Appeal - Jurisdiction - Statutes - Interpretation - S. 81(1) of the Planning Act, R.S.A. 1980, c. P-9 - Collateral attack on administrative order - Whether an accused charged with the breach of an administrative order under the Planning Act of Alberta may question the validity of the order in quasi criminal proceedings for breach of the order even though no appeal from such order was taken under the Planning Act.
PROCEDURAL HISTORY
May 21, 1993 Alberta Provincial Court (Criminal Division) (Delong P.C.J.) |
Respondent acquitted of unlawfully contravening an order of a Development Officer issued under s. 81 of the Planning Act. |
November 4, 1993 Court of Queen’s Bench of Alberta (Chrumka J.) |
Appeal allowed and conviction entered |
October 7, 1996 Court of Appeal for Alberta (Hetherington [dissenting], Bracco and Conrad JJ.A) |
Appeal allowed and acquittal restored |
November 29, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal filed |
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CORAM: Chief Justice Lamer and L’Heureux-Dubé and Gonthier JJ. /
Le juge en chef Lamer et les juges L’Heureux-Dubé et Gonthier
L.L.
c. (25645)
D.S.-J. (Qué.)
NATURE DE LA CAUSE
Code civil - Droit de la famille - Divorce - Partage des biens - Société d’acquêts - Art. 448 et suivants du Code civil du Québec, L.Q. 1991, ch. 64 - Restructuration de la compagnie du demandeur à des fins fiscales après le mariage - Création d’une société de gestion - La Cour supérieure et la Cour d’appel ont-elles erré en qualifiant d’acquêts les actions de catégories A, B, C, D, E et G souscrites par le demandeur dans cette nouvelle société de gestion à l’occasion de la restructuration de sa compagnie et ce, sans récompense en faveur des propres du demandeur?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 20 juin 1994
Cour supérieure du Québec
(Marquis j.c.s.)
Jugement du 3 juin corrigé: divorce prononcé; société d’acquêts déclarée dissoute; patrimoine familial partagé; demandeur condamné à payer une pension alimentaire à l’intimée et ses deux enfants
Le 14 octobre 1994
Cour supérieure du Québec
(Marquis j.c.s.)
Jugement rectifié aux fins d’ajouter deux conclusions omises: garde des enfants confiée à l’intimée; somme globale refusée
Le 27 juin 1996
Cour d’appel du Québec
(Vallerand, Tourigny et Chamberland jj.c.a.)
Pourvoi principal accueilli en partie et pourvoi incident rejeté
Le 26 novembre 1996
Cour suprême du Canada
Demande d’autorisation d’appel et requête en prorogation de délai déposées
Matthias Luthe
c. (25668)
Le Syndicat des enseignants de Saint-Laurent Richelieu
et
La Commission scolaire South Shore et Robert Burns (Qué.)
NATURE DE LA CAUSE
Droit du travail - Relations de travail - Convention collective - Devoir de juste représentation du syndicat - Le suppléant occasionnel à qui un poste de remplacement est offert, mais qui est renvoyé avant la signature du contrat d’engagement avec la commission scolaire, peut-il se prévaloir de la procédure de grief de la convention collective? Requête du demandeur pour que sa réclamation soit déférée à l’arbitrage rejetée par le Tribunal du travail - Requête du demandeur en révision judiciaire rejetée en Cour supérieure - La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en accordant les requêtes en rejet d’appel et en rejetant l’appel du demandeur?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 30 janvier 1996 Tribunal du travail (Burns J.) |
Requête du demandeur pour que sa réclamation soit déférée à l’arbitrage rejetée |
Le 19 juin 1996 Cour supérieure du Québec (Grenier J.C.S.) |
Requête du demandeur en révision judiciaire rejetée |
Le 30 septembre 1996 Cour d’appel du Québec (Proulx, Deschamps et Philippon JJ.C.A.) |
Requête de l’intimée en rejet d’appel accordée; appel rejeté sans frais |
Le 27 novembre 1996 Cour suprême du Canada |
Demande d’autorisation d’appel déposée |
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CORAM: La Forest, Gonthier and Major JJ. /
Les juges La Forest, Gonthier et Major
James Walter Taylor
v. (25726)
Her Majesty The Queen (N.S.)
NATURE OF THE CASE
Canadian Charter of Rights and Freedoms - Criminal law - Provincial offences - Right to counsel - Legal Aid - Whether Legal Aid must provide counsel to an indigent accused.
PROCEDURAL HISTORY
December 7, 1995 Provincial Court of Nova Scotia (Archibald P.C.J.) |
Judicial stay of proceedings entered |
March 26, 1996 Supreme Court of Nova Scotia (Scanlan J.) |
Summary conviction appeal allowed |
November 8, 1996 Nova Scotia Court of Appeal (Pugsley, Hart and Bateman JJ.A.) |
Appeal dismissed |
January 2, 1997 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal filed |
Coopers & Lybrand Limited, in its representative capacity as the
Trustee in Bankruptcy of Manning Mercury Sales Ltd.
v. (25710)
Ford Motor Company of Canada Limited and Her Majesty The Queen (Canada),
as represented by the Minister of the Department of National Revenue (Customs and Excise) (Sask.)
NATURE OF THE CASE
Commercial law - Bankruptcy - Banks/banking operations - Creditor & debtor - Securities - Did the Court of Appeal err in law in concluding that the Minister of Revenue’s claim for unremitted source deductions deemed trusts took priority over the bank’s Bank Act, S.C. 1991, c. B.1.01 security - Did the Court of Appeal err in law in its determination of priority to funds realized by the sale of inventory in the ordinary course of business.
PROCEDURAL HISTORY
May 9, 1994 Court of Queen’s Bench for Saskatchewan (Halvorson J.) |
Respondent Minister of Revenue’s claim for unremitted source deductions to take priority over the bank’s s. 427 Bank Act security |
October 22, 1996 Court of Appeal for Saskatchewan (Bayda C.J., Jackson and Tallis JJ.A.) |
Appeal dismissed |
December 20, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal filed |
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CORAM: L’Heureux-Dubé, Sopinka and Iacobucci JJ. /
Les juges L’Heureux-Dubé, Sopinka et Iacobucci
Richard James Socobasin
v. (25711)
Her Majesty The Queen (N.S.)
NATURE OF THE CASE
Criminal law - Juries - Whether the trial judge erred in allowing the trial to proceed with only 11 jurors.
PROCEDURAL HISTORY
November 22, 1995 Supreme Court of Nova Scotia (Goodfellow J.) |
Conviction: first degree murder
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October 3, 1996 Nova Scotia Court of Appeal (Hallett, Freeman, and Pugsley JJ.A) |
Appeal dismissed
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December 20, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal and extension of time filed |
Erico Cardoso
v. (25658)
James Douglas Budd (Man.)
NATURE OF THE CASE
Procedural law - Limitation of actions - Evidence - Actions - Whether the discoverability principle should and can be interpreted to allow litigants to await the opinion of an expert before the litigant is found to have knowledge of the material facts on which to base a cause of action - Does the limitation period only begin after the receipt of an expert opinion asserting the existence of a claim despite the litigant already having knowledge of material facts or access to the material facts, including the advice of other experts.
PROCEDURAL HISTORY
December 8, 1995 Court of Queen’s Bench of Manitoba (DeGraves J.) |
Respondent’s notice of application for leave to begin action in negligence against Applicant pursuant to s. 14(1) of The Limitation of Actions Act, C.C.S.M. L150 premature |
September 25, 1996 Court of Appeal of Manitoba (Huband, Lyon and Helper JJ.A.) |
Appeal allowed on issue dealing with the trial judge’s finding that the original application for leave was premature |
November 22, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal filed |
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Micheline Savarie
c. (25648)
Le Procureur général du Canada (C.A.F.)(Qué.)
NATURE DE LA CAUSE
Droit administratif - Assurance-chômage - Contrôle judiciaire - Législation - Interprétation de l’expression “en raison de” du paragraphe 58(9) du Règlement sur l’assurance-chômage, C.R.C., ch. 1576 - Répartition de la somme reçue par la demanderesse au titre des congés de maladie non utilisés en raison de la cessation de son emploi - La Cour d’appel féderale a-t-elle erré en décidant que les sommes reçues par la demanderesse, à titre de congés monnayables, l’avait été en raison de la cessation de son emploi et non en raison de la convention collective?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 26 juin 1992 Décision du Conseil arbitral (Leclerc, président, Giroux et Paquin, membres) |
Appel de la demanderesse accueilli; la rémunération est reçue en vertu de la convention collective |
Le 15 mai 1995 Décision du juge-arbitre (Lacoursière J.) |
Appel de la CEIC rejeté |
Le 27 septembre 1996 Cour d’appel fédérale du Canada (Marceau, Décary et Chevalier (suppléant), JJ.C.A.) |
Demande de révision judiciaire de la CEIC accordée |
Le 27 novembre 1996 Cour suprême du Canada |
Demande d’autorisation d’appel déposée |
MOTIONS FOR RECONSIDERATION -- REHEARING /
DEMANDES DE RÉEXAMEN -- NOUVELLE AUDITION
CORAM: Chief Justice Lamer and L’Heureux-Dubé and Gonthier JJ. /
Le juge en chef Lamer et les juges L’Heureux-Dubé et Gonthier
Wilfried Koch c. La Commission Hydro-électrique de Québec (Qué.) (25395)
Manuel Brandao c. Département de Science politique et Faculté des Arts et des Sciences, et al (Qué.) (25616)
CORAM: La Forest, Cory and Major JJ. /
Les juges La Forest, Cory et Major
Leonidas Kartsonas v. Stephen Grey, et al (B.C.) (24825)
JUDGMENTS ON APPLICATIONS FOR LEAVE |
JUGEMENTS RENDUS SUR LES DEMANDES D'AUTORISATION |
MARCH 13, 1997 / LE 13 MARS 1997
25663MATTHEW FLYNN v. HER MAJESTY THE QUEEN (Crim.)(B.C.)
CORAM: The Chief Justice and Cory and McLachlin JJ.
The application for leave to appeal is dismissed.
La demande d'autorisation d'appel est rejetée.
NATURE OF THE CASE
Criminal law - Evidence - Co-conspirator’s exception to the hearsay rule - Whether trial judge properly instructed jury on co-conspirator’s exception to the hearsay rule - Parties to an offence - Whether trial judge properly instructed jury on Applicant’s liability for manslaughter as a party to the offence.
PROCEDURAL HISTORY
November 29, 1994 Supreme Court of British Columbia (Lamperson J.) |
Conviction: second degree murder |
November 6, 1996 British Columbia Court of Appeal (Rowles, Donald and Newbury JJ.A.) |
Appeal against conviction dismissed |
November 25, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal filed |
25654JOHN CHILTON v. KIM CHILTON (B.C.)
CORAM: The Chief Justice and Cory and McLachlin JJ.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
La demande d'autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
NATURE OF THE CASE
Family law - Custody - Access - Divorce -Relocation of custodial parent - Joint custody - Mobility rights - Whether the Court of Appeal erred in not finding that the court of first instance failed to scrutinized sufficiently critically or sensitively and give due weight to material facts with respect either to the alleged change of circumstances or the impact on the child in this case, a child of seven years, of effectively over-riding an agreed joint custodial regime - Whether the Court of Appeal and the Chambers Judge, addressed what is required to satisfy the threshold test of section 17(5) of the Divorce Act and of how to approach the mobility question in addressing the best interests of the child in a joint custody regime.
PROCEDURAL HISTORY
June 14, 1996 Supreme Court of British Columbia (Wong J.) |
Interim Ex parte order preventing Respondent from removing child from jurisdiction |
August 7, 1996 Supreme Court of British Columbia (Bauman J.) |
Ex parte order set aside; Respondent’s application to remove child from jurisdiction allowed; and reasonable and liberal access granted to Applicant |
October 2, 1996 Court of Appeal for British Columbia (Cumming, Hollinrake and Prowse JJ.A.) |
Appeal dismissed |
November 28, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal filed |
25635HUSSEIN MOHAMED DAOUD v. HER MAJESTY THE QUEEN (Crim.)(Qué.)
CORAM: The Chief Justice and Cory and McLachlin JJ.
The application for leave to appeal is dismissed.
La demande d'autorisation d'appel est rejetée.
NATURE OF THE CASE
Criminal law - Intercepted communications- Joint possession - Applicant attacking procedure of the case - Whether the Court of Appeal erred in deciding that the Applicant had not established that the admission of the recorded conversations would bring the administration of justice into disrepute and therefore that they should be excluded - Whether the Court of Appeal erred in deciding that the Applicant was in joint possession of 940 grams of heroin - Whether the Court of Appeal erred in deciding that nothing in the record submitted by the Applicant supported his theory of entrapment and that the Applicant had not established any error on the part of the trial judge in the disposition of the requests for disclosure.
PROCEDURAL HISTORY
March 29, 1989 Court of Quebec (Criminal Division) (Millet J.C.Q.) |
Conviction: Conspiracy to traffic, trafficking and possession for the purpose of trafficking heroin |
May 27, 1996 Court of Appeal of Quebec (Gendreau, Proulx and Robert JJ.A.) |
Appeal dismissed |
November 12, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal and application for extension of time filed |
25595YVON GAUDREAULT ET ARTHUR GAUDREAULT c. RAYMOND GAUDREAULT ET LES AUTOBUS GAUDREAULT et entre YVON GAUDREAULT ET ARTHUR GAUDREAULT c. MONIQUE LADOUCEUR GAUDREAULT, RAYMOND GAUDREAULT, LES AUTOBUS GAUDREAULT INC. ET L’HONORABLE CLÉMENT TRUDEL et entre YVON GAUDREAULT ET ARTHUR GAUDREAULT c. RAYMOND GAUDREAULT ET LES AUTOBUS GAUDREAULT INC. et entre YVON GAUDREAULT c. ARTHUR GAUDREAULT, RAYMOND GAUDREAULT ET LES AUTOBUS GAUDREAULT INC. (Qué.)
CORAM: Le Juge en chef et les juges L’Heureux-Dubé et Gonthier
La demande d'autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
NATURE DE LA CAUSE
Droit commercial - Droit des compagnies - Contrats - Succession - Testaments - Interprétation- Cessions d’actions - Validité - La Cour d’appel a-t-elle erré en refusant de reconnaître qu’un pacte de préférence entre héritiers présomptifs, contenu dans les lettres patentes d’une corporation régie par la Partie 1 de la Loi sur les compagnies du Québec, constitue un pacte successoire contraire à l’ordre public? - La Cour d’appel a-t-elle erré en droit en confirmant la décision du juge de première instance d’exclure les exécuteurs testamentaires de l’assemblée des actionnaires et du conseil d’administration de la corporation pendant la durée de la transmission des actions léguées et de la liquidation du patrimoine successoral? La Cour d’appel a-t-elle erré en refusant de prononcer l’irrecevabilité de la requête pour jugement déclaratoire ?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 26 juillet 1990 Cour supérieure du Québec (Legris J.C.S.) |
Dossier 500-09-001336-908: Requête de l’intimé pour jugement déclaratoire accueillie Dossier 500-09-001337-906: Action des demandeurs en nullité et requête pour jugement déclaratoire rejetées Dossier 500-09-001338-904: action des demandeurs en injonction permanente rejetée Dossier 500-09-001339-902: action des demandeurs en nullité d’une donation et requête pour jugement déclaratoire rejetée |
Le 8 août 1996 Cour d’appel du Québec (Michaud J.C.Q., Chamberland et Forget JJ.C.A.) |
Appels des demandeurs rejetés |
Le 8 octobre 1996 Cour suprême du Canada |
Demande d’autorisation d’appel déposée |
25600LOUISE LÉVESQUE GAGNÉ c. MYRTHA SIROIS ET GILLES MURRAY et entre LOUISE LÉVESQUE GAGNÉ c. ROGER SAVARD (Qué.)
CORAM: Le Juge en chef et les juges L’Heureux-Dubé et Gonthier
La demande d'autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
NATURE DE LA CAUSE
Droit des biens - Code civil - Troubles de voisinage - Travaux d’excavation - Affaissement des terrains - Abus de droit - Responsabilité du propriétaire - Injonction permanente - Responsabilité partagée des parties selon la Cour supérieure - La Cour d’appel du Québec a-t-elle commis une erreur en accueillant les appels des intimés et concluant à la responsabilité de la demanderesse? - Application de l’article 976 du Code civil du Québec.
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 28 juin 1994 Cour supérieure du Québec (Goodwin J.C.S.) |
Action en injonction permanente intentée par chaque intimé accueillie en partie; Ordonnance: les parties doivent construire à frais partagés un mur de soutènement près de la ligne séparatrice de leur propriété |
Le 4 septembre 1996 Cour d’appel du Québec (Mailhot et Tourigny et Biron [suppléant], JJ.C.A.) |
Dossier Savard: appel de l’intimé accueilli et appel incident de la demanderesse rejeté; Dossier Sirois-Murray: appel de l’intimé accueilli et appel incident de la demanderesse accueilli |
Le 4 novembre 1996 Cour suprême du Canada |
Demande d’autorisation d’appel déposée |
25657SOCIÉTÉ RADIO-CANADA ET LA CHAÎNE PARLEMENTAIRE PAR CÂBLE INC. c. LE PROCUREUR GÉNÉRAL DU QUÉBEC et LE TRÈS HONORABLE BRIAN MULRONEY, LE PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA, MADAME KIMBERLY PROST, MONSIEUR J.P.R. MURRAY, MONSIEUR FRASER FIEGENWALD, LA COUR SUPÉRIEURE DU QUÉBEC ET L’HONORABLE LYSE LEMIEUX (Qué.)
CORAM: Le Juge en chef et les juges L’Heureux-Dubé et Gonthier
La demande d'autorisation d'appel est rejetée.
The application for leave to appeal is dismissed.
NATURE DE LA CAUSE
Droit constitutionnel - Charte des droits et libertés de la personne - Droit administratif - Radiodiffusion - Liberté d’expression - Liberté de la presse - Requête des demanderesses en vue de faire déclarer contraires aux art. 2b) de la Charte canadienne et 3 de la Charte québécoise les al. 2 et 3 de l’art. 36 des Règles de pratiques de la Cour supérieure renvoyée au rôle des requêtes pour être poursuivie en dehors de l’instance entre les mis en cause - Nature interlocutoire de la requête - Requête des demanderesses pour permission d’appel en Cour d’appel du Québec - Requête du mis en cause Mulroney en rejet d’appel accueillie - Requête en sursis d’audition rejetée par la Cour suprême du Canada - Règlement hors cour de l’instance entre les mises en cause - Un jugement d’un tribunal inférieur doit-il être réformé par les tribunaux supérieurs lorsqu’il empêche de contester, in limine litis et dans le contexte factuel adéquat, un interdit de publication de source législative qui prohibe expressément une forme d’expression protégée et qui est manifestement contraire aux art. 2b) de la Charte canadienne et 3 de la Charte québécoise? - Un jugement d’un tribunal inférieur doit-il être réformé par les tribunaux supérieurs lorsqu’il permet que soient perdus les droits d’une partie d’exercer sa liberté d’expression à l’égard d’une procédure judiciaire? - Caractère théorique du débat - La Cour d’appel du Québec a-t-elle commis une erreur en rejetant la requête des demanderesses pour permission d’appel?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 16 octobre 1996 Cour supérieure du Québec (Rochon J.C.S.) |
Requête des demanderesses en vue de faire déclarer contraires aux art. 2b) de la Charte canadienne et 3 de la Charte québécoise les al. 2 et 3 de l’art. 36 des Règles de pratiques de la Cour supérieure et d’être autorisées à télédiffuser et radiodiffuser les audiences du procès du mis en cause Mulroney renvoyée au rôle des requêtes de la chambre administrative pour être tranchée en dehors de l’action civile |
Le 26 novembre 1996 Cour d’appel du Québec (Lebel, Delisle et Zerbisias [suppléant], JJ.C.A.) |
Requête des demanderesses pour permission d’appel rejetée; requête du mise en cause Mulroney en rejet d’appel accueillie; requête des demanderesses en sursis rejetée |
Le 9 décembre 1996 Cour suprême du Canada |
Demande d’autorisation d’appel déposée; requête en sursis et en abrègement de délai déposée |
Le 20 décembre 1996 Cour suprême du Canada (Gonthier J.) |
Requête des demanderesses en sursis rejetée |
25562KEYVAN NOURHAGHIGHI v. HER MAJESTY THE QUEEN (Crim.)(Ont.)
CORAM: The Chief Justice and Cory and McLachlin JJ.
The application for leave to appeal is dismissed.
La demande d'autorisation d'appel est rejetée.
NATURE OF THE CASE
Criminal law - Abuse of process - Corruption of judicial system.
PROCEDURAL HISTORY
September 20, 1994
Ontario Court (Provincial Division) (Bigelow J.)
Conviction: Dangerous driving
May 19, 1995
Ontario Court (General Division) (Whealy J.)
Summary conviction appeal dismissed
August 2, 1996
Ontario Court of Appeal
(Doherty, Weiler and Austin JJ.A)
Appeal dismissed
December 16, 1994
Ontario Court (Provincial Division) (Lewin J.)
Conviction: Failing to stop vehicle when directed by a police officer
November 24, 1995
Ontario Court (General Division) (Knazan J.)
Summary conviction appeal allowed; new trial ordered
August 2, 1996 Ontario Court of Appeal (Doherty, Weiler and Austin JJ.A.) |
Leave to appeal denied
|
October 17, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal in respect of both Court of Appeal decisions filed |
25603SYNCRUDE CANADA LTD. v. PETRIFOND MIDWEST LIMITED AND H.M.W. CONTRACTORS LTD. (Alta.)
CORAM: The Chief Justice and Cory and McLachlin JJ.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
La demande d'autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
NATURE OF THE CASE
Torts - Negligence - Agency - mandate - Bailment - Purely economic loss - Trial of an issue - Whether a party in possession of real property on behalf of the owner can advance a claim in its own name for business interruption losses - Application of The Winkfield, [1900-3] All E.R. 346 (C.A.) to parties in possession of realty.
PROCEDURAL HISTORY
January 26, 1994
Court of Queen’s Bench of Alberta (Ritter J.)
Appellant’s counterclaim allowed
September 4, 1996
Court of Appeal for Alberta
(McFadyen, Cote, Hunt JJ.A.)
Appeal allowed
October 31, 1996
Supreme Court of Canada
Application for leave to appeal filed
25717JACQUES BOURDON v. HER MAJESTY THE QUEEN (Crim.)(Alta.)
CORAM: The Chief Justice and Cory and McLachlin JJ.
The application for leave to appeal is dismissed.
La demande d'autorisation d'appel est rejetée.
NATURE OF THE CASE
Criminal law - Sentencing - Sexual assault - “Major sexual assault” - Whether the Court of Appeal’s application of the starting point approach to the Respondent’s sentence appeal in this case was unprincipled, arbitrary and fundamentally unfair, resulting in a sentence that was unjustifiably disparate.
PROCEDURAL HISTORY
June 14, 1995 Court of Queen’s Bench of Alberta (Bielby J.) |
Conviction: sexual assault and gross indecency; Sentence: four years imprisonment |
September 16, 1996 Court of Appeal for Alberta (Russell J.A., Gallant and Rawlins JJ.) |
Sentence appeal allowed: sentence for sexual assault increased to seven years; sentence for gross indecency not varied |
December 27, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal and motion for the extension of time filed |
256342760-5450 QUÉBEC INC. c. LE PROCUREUR GÉNÉRAL DU QUÉBEC ET VILLE DE SEPT-ÎLES (Qué.)
CORAM: Le Juge en chef et les juges Cory et McLachlin
La demande d'autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
NATURE DE LA CAUSE
Libertés publiques - Législation - Droit municipal - Municipalités - Saisie et vente d’immeubles pour taxes -Acquisition des immeubles par la Ville de Sept-Îles - Anomalies dans les titres de la Ville - Adoption de la Loi concernant la Ville de Sept-îles - Requête de la demanderesse en nullité de la Loi pour violation des articles 6 et 23 de la Charte des droits et libertés de la personne, L.R.Q., chap. C-12, rejetée - Requête de la Ville de Sept-Îles en rejet d’appel fondée sur l’article 501 du Code de procédure civile accordée - Appel de la demanderesse rejeté - La Loi contrevient-elle aux articles 6 et 23 de la Charte québécoise? - L’adoption de la Loi porte-t-elle atteinte à l’indépendance judiciaire - La Cour d’appel du Québec a-t-elle commis une erreur en accordant la requête pour rejet d’appel et en rejetant l’appel?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 29 avril 1996
Cour supérieure du Québec
(Thibault J.C.S.)
Action de la demanderesse en nullité rejetée
Le 9 septembre 1996
Cour d’appel du Québec
(Beaudoin, Fish et Otis JJ.C.A.)
Requête de la Ville intimée en rejet d’appel accueillie; appel de la demanderesse rejeté
Le 19 novembre 1996
Cour suprême du Canada
Demande d’autorisation d’appel déposée
Le 26 novembre 1996
Cour suprême du Canada
(L’Heureux-Dubé J.)
Requête en prorogation de délai de dépôt de la demande d’autorisation accordée
25653EDWARD LIAN-SENG WEN v. CANADIAN AIRLINES INTERNATIONAL LTD. AND DONALD R. MUNROE, ARBITRATOR (B.C.)
CORAM: The Chief Justice and Cory and McLachlin JJ.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
La demande d'autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
NATURE OF THE CASE
Administrative law - Labour law - Judicial review - Natural justice - Right to representation - Procedural fairness - Whether the Court of Appeal erred in finding that the Applicant was represented at and after the time he made incriminating statements at the preliminary investigation?
PROCEDURAL HISTORY
December 28, 1989
Arbitration hearing
(Munroe, Arbitrator)
Applicant’s grievance denied
January 21, 1992
Umpire
(Jerome A.C.J.)
Appeal from decision by Board of Referees dismissed
April 6, 1995
Supreme Court of British Columbia
(Huddart J.)
Application for judicial review dismissed
September 16, 1996
Court of Appeal for British Columbia
(Lambert, Hollinrake and Ryan JJ.A.)
Appeal dismissed
November 18, 1996
Supreme Court of Canada
Application for leave to appeal filed
25672FERNAND ETHIER c. ASEA INDUSTRIE LIMITED ET FRATERNITÉ INTER-PROVINCIALE DES OUVRIERS EN ÉLECTRICITÉ ET LE CLUB JURIDIQUE (Qué.)
CORAM: Le Juge en chef et les juges L’Heureux-Dubé et Gonthier
La demande d'autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
NATURE DE LA CAUSE
Procédure - Tribunaux - Compétence - Recours - Droit du travail - Arbitrage - Le demandeur peut-il soumettre une demande d’autorisation d’appel à l’encontre d’un jugement de la Cour d’appel ayant refusé une permission d’appel, alors qu’il disposait d’un appel de plein droit? - La Cour supérieure a-t-elle erré en décidant qu’elle n’était pas compétente pour entendre la requête pour jugement déclaratoire présentée par le demandeur au motif qu’elle soulève des questions d’interprétation de la convention collective qui relèvent d’un arbitre de grief ou des questions d’accident de travail qui relèvent des instances chargées d’appliquer la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, L.R.Q. 1977, ch. A-3.001?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 11 juin 1996 Cour supérieure du Québec (LeBel j.c.s.) |
Requêtes en irrecevabilité accueillies et requête pour jugement déclaratoire rejetée |
Le 30 septembre 1996 Cour d’appel du Québec (Vallerand j.c.a.) |
Requête pour permission d’appel rejetée |
Le 29 novembre 1996 Cour suprême du Canada |
Demande d’autorisation d’appel déposée |
25646JEAN-LOUIS RACINE c. CAISSE POPULAIRE DESJARDINS DU VIEUX-QUÉBEC (Qué.)
CORAM: Le Juge en chef et les juges L’Heureux-Dubé et Gonthier
La demande d'autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
NATURE DE LA CAUSE
Procédures - Jugements et ordonnances - Requête du demandeur en vue d’obtenir une ordonnance de sauvegarde des droits des parties déposée dans le cadre d’une requête de l’intimée en vue du délaissement forcé et de la prise en paiement des immeubles du demandeur - Requête du demandeur accueillie en partie - Permission d’appel accordée à l’intimée par la Cour d’appel - Appel de l’intimée accueilli - La Cour d’appel du Québec at-elle commis une erreur en accueillant l’appel de l’intimée et en infirmant le jugement de première instance?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 1er mars 1996 Cour supérieure du Québec (Carrier J.C.S.) |
Requête du demandeur en ordonnance de sauvegarde des droits des parties accueillie en partie; requête du demandeur en rectification de jugement rejetée |
Le 10 septembre 1996 Cour d’appel du Québec (Baudoin, Fish et Otis, JJ.C.A.) |
Appel de l’intimée accueilli; requête pour ordonnance de sauvegarde rejetée; requête pour déclaration d’appel incident et mise en cause de tiers rejetée |
Le 19 novembre 1996 Cour suprême du Canada
|
Demande d’autorisation d’appel et de prorogation de délai déposée |
25679LUCILLE DUBÉ c. RONALD BÉLEC (Qué.)
CORAM: Le Juge en chef et les juges L’Heureux-Dubé et Gonthier
Les demandes de prorogation de délai et de production de documents additionnels sont accordées. La demande d’autorisation d’appel est rejetée.
The applications for extention of time and for the submission of additional documents are granted. The application for leave to appeal is dismissed.
NATURE DE LA CAUSE
Procédure - Procédure civile - Dépens - Interprétation de l’art. 42 du Tarif des honoraires judiciaires des avocats, R.R.Q. 1981, ch. B-1, r. 13, qui prévoit que dans le cas d’une demande dont la somme ou la valeur en litige est supérieure à 100 000$, un honoraire additionnel de 1% sur l’excédent de 100 000$ est taxable - La Cour d’appel a-t-elle erré en statuant que cette disposition n’accordait aucune discrétion et que l’intimé avait droit à un honoraire additionnel de 29 000$ même si l’action de la demanderesse a été rejetée sur requête en irrecevabilité?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 29 mai 1995 Cour supérieure du Québec (Landry j.c.s.) |
Requête de l’intimé en révision d’un mémoire de frais rejetée |
Le 8 juillet 1996 Cour d’appel du Québec (Vallerand, Nuss et Forget jj.c.a.) |
Appel de l’intimé accueilli |
Le 2 décembre 1996 Cour suprême du Canada |
Demande d’autorisation d’appel déposée |
Le 20 décembre 1996 Cour suprême du Canada |
Requête en prorogation de délai déposée |
Le 7 février 1997 Cour suprême du Canada |
Requête pour obtenir la permission de produire des documents additionnels déposée |
25598LES PLACEMENTS LECOMONT LTÉE c. CHEMINÉES SÉCURITÉ LTÉE et GUSTAVE GOULET (Qué.)
CORAM: Le Juge en chef et les juges L’Heureux-Dubé et Gonthier
La demande d'autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
NATURE DE LA CAUSE
Droit commercial - Vente - Contrats - Droit des compagnies - Contrat de vente d’entreprise intervenu entre la demanderesse et l’intimée - Action de la demanderesse visant à faire déclarer nulle et inopposable la cession des bénéfices d’exploitation et de l’encaisse en faveur de l’intimée - Demanderesse alléguant la mauvaise foi de l’intimé, un de ses administrateurs, et de l’acquéreur qui, de façon concertée, l’auraient trompée et dépouillée sans droit de ces deux actifs importants - La Cour d’appel aurait-elle dû réformer le jugement de première instance et déclarer que les bénéfices d’exploitation ne faisaient pas partie de la vente approuvée par les actionnaires et les administrateurs? - La Cour d’appel a-t-elle eu raison de refuser d’intervenir au sujet de la preuve de la provenance de l’encaisse?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 12 mai 1992 Cour supérieure du Québec (Tessier j.c.s.) |
Action de la demanderesse visant à faire annuler la cession de certains actifs à l’intimée rejetée |
Le 3 septembre 1996 Cour d’appel du Québec (Vallerand, Tourigny et Chamberland jj.c.a.) |
Appel rejeté |
Le 1 novembre 1996 Cour suprême du Canada |
Demande d’autorisation d’appel déposée |
Le 10 décembre 1996 Cour suprême du Canada |
Avis de suspension des procédures déposé par le syndic de l’actif de l’intimée (art. 69 de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité) |
25599LES PLACEMENTS LECOMONT LTÉE c. GUSTAVE GOULET (Qué.)
CORAM: Le Juge en chef et les juges L’Heureux-Dubé et Gonthier
La demande d'autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
NATURE DE LA CAUSE
Droit commercial - Vente - Mandat - Droit des compagnies - Vente d’entreprise - Action en reddition de compte - Demanderesse alléguant que l’intimé, administrateur et mandataire de la société, s’est placé en situation de conflit d’intérêts en négociant en même temps la vente des actifs de l’entreprise et l’achat personnel d’une partie du capital-actions de l’acheteur - Les règles concernant les conflits d’intérêts s’appliquent-elles aux administrateurs et aux mandataires jusqu’à l’accomplissement complet de leur mandat?
HISTORIQUE PROCÉDURAL
Le 12 mai 1992 Cour supérieure du Québec (Tessier j.c.s.) |
Action de la demanderesse en reddition de compte rejetée |
Le 3 septembre 1996 Cour d’appel du Québec (Vallerand, Tourigny et Chamberland jj.c.a.) |
Appel rejeté |
Le 1 novembre 1996 Cour suprême du Canada |
Demande d’autorisation d’appel déposée |
25565MELVILLE NEUMAN v. HER MAJESTY THE QUEEN (F.C.A.)(Man.)
CORAM: L’Heureux-Dubé, Sopinka and Iacobucci JJ.
The application for leave to appeal is granted.
La demande d’autorisation d'appel est accordée.
NATURE OF THE CASE
Taxation - Statutes - Interpretation - Tax planning - Dividend income from family holding company paid to Applicant’s wife attributed to Applicant under subs. 56(2) of the Income Tax Act - Holding company incorporated for tax purposes only and wife having no involvement in business - Whether pre-conditions for application of subs. 56(2) of the Income Tax Act were met - In applying subs. 56(2) of the Income Tax Act to a dividend, must there be a quid pro quo contribution by a shareholder who is in receipt of a dividend? - Whether obiter comments in The Queen v. McClurg, [1990] 3 S.C.R. 1020 are binding - Whether the Federal Court of Appeal erred in finding that the participation of an officer of the corporation is a material consequence in respect of the declaration of dividends - Whether reference can be made to subsequent legislation in determining the parliamentary intent and scope of subsection 56(2) of the Income Tax Act.
PROCEDURAL HISTORY
May 19, 1992
Tax Court of Canada
(Sarchuk J.)
Appeal from an assessment of income tax for the 1982 taxation year allowed
December 14, 1993
Federal Court of Canada (Trial Division)
(Rothstein J.)
Appeal dismissed
August 23, 1996
Federal Court of Appeal
(Isaacs C.J. and McDonald and Stone JJ.A.)
Appeal allowed: Assessment affirmed
October 28, 1996
Supreme Court of Canada
Application for leave to appeal filed
25626JAMES PHILLIPS AND BEVERLY PHILLIPS v. RICHARD RUTHERFORD AND KIDKARE HOLDINGS INC. and R.D. REALTY LIMITED, REAL PROPERTY MANAGEMENT INC., ANGEL CAMP INVESTMENTS LTD., RICHARD DREBIN, KEN KRONIS, RAYMOND FREDERICK LAWRENCE FLOYD, AND KOSE DEVELOPMENTS INC., PLAINFORCE CONSULTANTS LIMITED, AND CHARLES McGRATH (Ont.)
CORAM: L’Heureux-Dubé, Sopinka and Iacobucci JJ.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
La demande d’autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
NATURE OF THE CASE
Property Law - Real Property - Commercial Law - Agency - Vendor of land and real estate agent - Fiduciary relationship - Reliance - Mortgagee selling land under power of sale - Disclosure of agent’s interest in purchase.
PROCEDURAL HISTORY
September 14, 1995 Ontario Court (General Division) (Sharpe J.) |
Action against Respondents dismissed summarily |
September 13, 1996 Court of Appeal for Ontario (McKinlay, Catzman and Weiler JJ.A.) |
Appeal dismissed |
November 12, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal filed
|
25621CONFEDERATION FINANCIAL SERVICES (CANADA) LTD. v. ZURICH INDEMNITY COMPANY OF CANADA AND ZURICH INSURANCE COMPANY (Ont.)
CORAM: L’Heureux-Dubé, Sopinka and Iacobucci JJ.
The application for leave to appeal is dismissed with costs.
La demande d’autorisation d'appel est rejetée avec dépens.
NATURE OF THE CASE
Procedural law - Civil procedure - Summary judgment - Whether the Court of Appeal erred in setting aside the summary judgment - Whether the Court of Appeal was required to give detailed reasons for setting aside the summary judgment.
PROCEDURAL HISTORY
December 2, 1994 Ontario Court (General Division) (Feldman J.) |
Summary judgment granted to Applicant |
September 11, 1996 Court of Appeal for Ontario (McKinlay, Catzman and Weiler JJ.A.) |
Appeal allowed; new trial ordered |
November 12, 1996 Supreme Court of Canada |
Application for leave to appeal filed |
25604CONSORTIUM DEVELOPMENTS (CLEARWATER) LTD. v. THE CORPORATION OF THE CITY OF SARNIA AND THE LAMBTON COUNTY ROMAN CATHOLIC SEPARATE SCHOOL BOARD -and between- KENNETH MacALPINE, JAMES PUMPLE AND MacPUMP DEVELOPMENTS LTD. v. THE CORPORATION OF THE CITY OF SARNIA AND THE LAMBTON COUNTY ROMAN CATHOLIC SEPARATE SCHOOL BOARD (Ont.)
CORAM: L’Heureux-Dubé, Sopinka and Iacobucci JJ.
The application for leave to appeal is granted.
La demande d’autorisation d'appel est accordée.
NATURE OF THE CASE
Municipal law - Municipal corporations - Administrative law - Judicial review - Municipal Act, R.S.O. 1990, c.M.45, s. 100 - Municipality passing resolution to establish a judicial inquiry concerning a series of land transactions - Does the resolution comply with the requirements of s. 100(1) of the Act - Is the resolution ultra vires in that it infringes federal criminal law powers because it creates a substitute police investigation.
PROCEDURAL HISTORY
June 8, 1995
Ontario Court of Justice (General Division) Divisional Court
(Steele, Rosenberg and Borins(dissenting) JJ.)
Application for judicial review of city council’s resolution to establish a judicial inquiry dismissed
September 6, 1996
Court of Appeal for Ontario
(McMurtry C.J.O., McKinlay and Osborne JJ.A.)
Appeals dismissed
November 5, 1996
Supreme Court of Canada
Application for leave to appeal filed
MARCH 6, 1997 / LE 6 MARS 1997
REVISED MARCH 11, 1997 / RÉVISÉ le 11 MARS 1997
25359VANCOUVER SOCIETY OF IMMIGRANT & VISIBLE MINORITY WOMEN v. MINISTER OF NATIONAL REVENUE (F.C.A.)(B.C.)
CORAM: L’Heureux-Dubé, Sopinka and McLachlin JJ.
The motion for extension of time and the application for leave to appeal are granted.
La demande de prorogation de délai et la demande d'autorisation d'appel sont accordées.
MOTIONS |
REQUÊTES
|
07.3.1997
Before / Devant: CHIEF JUSTICE LAMER
Motion to state an additional constitutional question
Patrick Mara et al.
v. (25159)
Her Majesty The Queen (Crim.)(Ont.)
Requête pour énoncer une question constitutionnelle supplémentaire
Heather McArthur., for the appellants.
David Butt, for the respondent.
Robert Frater, for the Attorney General of Canada.
DISMISSED / REJETÉE
07.3.1997
Before / Devant: CORY J.
Motion for leave to intervene
BY/PAR The Attorney General of Alberta
IN/DANS Lawrence Terence Caslake
v. (25023)
Her Majesty The Queen (Man.)
Requête en autorisation d’intervention
With the consent of the parties.
GRANTED / ACCORDÉE
The motion for leave to intervene is granted. The factum is limited to 20 pages and the oral argument to 15 minutes..
11.3.1997
Before / Devant: CORY J.
Motion to extend the time in which to file a notice of appeal
Peter Hamilton
c. (25837)
Her Majesty The Queen (Qué.)
Requête en prorogation du délai imparti pour déposer l’avis d’appel
GRANTED / ACCORDÉE Time extended to February 28, 1997.
11.3.1997
Before / Devant: THE REGISTRAR
Motion to extend the time in which to file the respondent’s factum
Patrick Mara et al.
v. (25159)
Her Majesty The Queen (Crim.)(Ont.)
Requête en prorogation du délai imparti pour déposer le mémoire de l’intimée
With the consent of the parties.
GRANTED / ACCORDÉE Time extended to March 6, 1997.
12.3.1997
Before / Devant: CORY J.
Motion to extend the time in which to apply for leave to appeal
FBI Foods Ltd. et al.
v. (25778)
Cadbury Schweppes Inc. et al. (B.C.)
Requête en prorogation du délai imparti pour obtenir l’autorisation d’appel
With the consent of the parties.
GRANTED / ACCORDÉE Time extended to January 22, 1997.
12.3.1997
Before / Devant: CORY J.
Motion for a stay of execution
Merck & Co. Inc., et al.
v. (25812)
The Minister of National Health and Welfare et al. (Qué.)
Reqûete en vue de surseoir à l’exécution
DISMISSED with costs / REJETÉE avec dépens
This is an application for a stay of proceedings pending an application brought by the applications for leave to appeal the decision of the Federal Court of Appeal.
What might be termed a statutory stay of proceedings has been in effect for over 30 months. A further stay should not be lightly granted. I am not satisfied that the applicant has demonstrated that it will suffer irreparable harm if a stay is granted. None of its rights to seek an injunction or to claim damages will be curtailed by a stay. Indeed I am not satisfied that the applicant has met any of the conditions required for a stay that are referred to in R.J.R. MacDonald Inc. v. Canada (Attorney General), [1994] 1 S.C.R. 31. I would dismiss the application with costs.
NOTICE OF APPEAL FILED SINCE LAST ISSUE |
AVIS D’APPEL DÉPOSÉS DEPUIS LA DERNIÈRE PARUTION |
10.3.1997
Jeffrey Rose
v. (25448)
Her Majesty The Queen (Ont.)
11.3.1997
Apotex Inc.
v. (25348)
Eli Lilly and Co. (F.C.A.)(Ont.)
11.3.1997
Apotex Inc.
v. (25419)
Merck Frosst Canada Inc. (F.C.A.)(Ont.)
NOTICE OF DISCONTINUANCE FILED SINCE LAST ISSUE |
AVIS DE DÉSISTEMENT DÉPOSÉS DEPUIS LA DERNIÈRE PARUTION
|
7.3.1997
Her Majesty The Queen
v. (25844)
David Scidmore (Ont.)
(motion)
7.3.1997
Robert William Latimer
v. (25818)
Her Majesty The Queen (Sask.)
(appeal)
13.3.1997
Harris Trust and Savings Bank
v. (25720)
William Glied (Ont.)
(motion)
APPEALS HEARD SINCE LAST ISSUE AND DISPOSITION |
APPELS ENTENDUS DEPUIS LA DERNIÈRE PARUTION ET RÉSULTAT
|
10.3.1997
CORAM:Chief Justice Lamer, La Forest, L’Heureux-Dubé, Sopinka, Gonthier, Cory, McLachlin, Iacobucci and Major JJ.
R.D.S.
v. (25063)
Her Majesty The Queen (Crim.)(N.S.)
Burnley A. Jones and Dianne Pothier, for the appellant.
Robert E. Lutes, Q.C., for the respondent.
Yola Grant and Carol Allen, for the interveners L.E.A.F., et al.
April Burey, for the interveners African Canadian Legal Clinic, et al.
RESERVED / EN DÉLIBÉRÉ
Nature of the case:
Criminal law - Canadian Charter of Rights and Freedoms - Reasonable apprehension of bias - Whether the trial judge showed bias in making comments with regard to police treatment of minorities - Whether the summary appeal court judge made no error in law with respect to the test for, or application of the test of, reasonable apprehension of bias on the part of the trial judge - Whether the Court of Appeal erred in dismissing the ss. 7, 11(d) and 15 Charter requirements in deciding the legal parameters of a reasonable apprehension of bias.
Nature de la cause:
Droit criminel ─ Charte canadienne des droits et libertés ─ Crainte raisonnable de partialité ─ Le juge du procès a-t-il fait preuve de partialité en faisant des commentaires concernant la façon dont la police traitait les minorités? ─ Le juge de la cour des appels sommaires a-t-il commis une erreur de droit relativement au critère applicable à la crainte raisonnable de partialité de la part du juge du procès? ─ La Cour d'appel a-t-elle commis une erreur en rejetant les exigences fondées sur les art. 7, 11d) et 15 de la Charte pour l’établissement des paramètres juridiques d'une crainte raisonnable de partialité?
11.3.1997
CORAM:La Forest, L’Heureux-Dubé, Sopinka, Gonthier, Cory, Iacobucci and Major JJ.
Armada Lines Ltd. (now Clipper Shipping Lines)
v. (24351)
Chaleur Fertilizers Ltd. (F.C.A.)(N.B.) |
Jon H. Scott and Bruce W. Johnston, for the appellant.
Thomas L. McGloan, Q.C. and Guy Spavold, for the respondent. |
RESERVED / EN DÉLIBÉRÉ
Nature of the case:
Commercial law - Maritime law - Contracts - Damages - Carriage of goods - Breach of contract -Whether the Federal Court of Appeal was correct in holding that the guidelines set out in Third Chandris Shipping Corp. v. Unimarine S.A. [1979] 2 Lloyd’s Rep. 184, are consistent with the criteria for issuing a warrant for the arrest of property pursuant to Rule 1003 of the Federal Court Rules - Whether in the absence of bad faith, malice or gross negligence on the part of the Appellant, the Respondent was nonetheless entitled to damages for “wrongful” arrest of its cargo - Whether the Federal Court of Appeal was correct in holding that, with regard to the entitlement of the Respondent to recover its loss after the cargo had been released from the arrest, no account should be taken of the fact that the loss resulted from the Respondent’s own inaction.
|
Nature de la cause
Droit commercial ─ Droit maritime ─ Contrats ─ Avaries ─ Transport de marchandises ─ Rupture de contrat ─ La Cour d'appel fédérale a-t-elle eu raison de conclure que les directives exposées dans Third Chandris Shipping Corp. c. Unimarine S.A. [1979] 2 Lloyd's Rep. 184, sont compatibles avec les critères applicables pour octroyer un mandat de saisie de biens en application de la règle 1003 des Règles de la Cour fédérale? ─ Malgré l'absence de mauvaise foi, de malveillance ou de négligence grave de la part de l'appelante, l'intimée a-t-elle droit à des dommages-intérêts pour saisie «injustifiée» de sa cargaison? ─ La Cour d'appel fédérale a-t-elle eu raison de conclure que, pour ce qui est du droit de l'intimée de recouvrer sa perte après mainlevée de la saisie de la cargaison a été libérée de la saisie, il ne fallait pas tenir compte du fait que la perte résultait de l'inaction de l'intimée elle-même? |
12.3.1997
CORAM:Chief Justice Lamer and La Forest, L’Heureux-Dubé, Sopinka, Cory, Iacobucci and Major JJ.
Patrick Mara andAllan East
v. (25159)
Her Majesty The Queen (Crim.)(Ont.) |
Heather A. McArthur, for the appellants.
David Butt and Christine Bartlett-Hughes, for the respondent. |
THE CHIEF JUSTICE (orally) -- As regards East, the appeal is dismissed, reasons to follow. As regards Mara, the appeal is reserved. |
[traduction] LE JUGE EN CHEF (oralement) -- Pour ce qui concerne East, l’appel est rejeté, motifs à suivre. Pour ce qui concerne Mara, l’appel est mis en délibéré. |
13.3.1997
CORAM: L’Heureux-Dubé, Sopinka, Gonthier, Cory, McLachlin, Iacobucci and Major JJ.
Peter Haberman
v. (24981)
Mauricio Peixeiro, et al. (Ont.) |
T. H. Rachlin, Q.C. and Alan L. Rachlin, for the appellant.
Antonio F. Azevedo, for the respondents. |
DISMISSED WITH COSTS, reasons to follow / REJETÉE AVEC DÉPENS, motifs à suivre
Nature of the case:
Torts - Procedural law - Limitation of actions - Statutes - Interpretation - Applicability of discoverability rule - Whether the discoverability rule applies to the limitation period in s. 206 of the Highway Traffic Act, R.S.O., c. H8 with respect to personal injury - If it does, does it extend the limitation period in this case where the injured plainfiff acknowledges that almost immediately following the accident he knew he was injured - Whether the liability immunity in s. 266(1) of the Insurance Act, R.S.O. 1990, c.I8 modifies the discoverability rule. |
Nature de la cause:
Responsabilité délictuelle ─ Droit procédural ─ Prescription ─ Lois ─ Interprétation ─ Applicabilité de la règle de la possibilité de découvrir le préjudice ─ La règle de la possibilité de découvrir le préjudice s'applique-t-elle à la période de prescription visée à l'art. 206 du Code de la route, L.R.O., ch. H8, relativement à des lésions corporelles? ─ Dans l’affirmative, étend-elle la période de prescription en l'espèce où le demandeur blessé reconnaît que, presque immédiatement après l'accident, il savait qu'il était blessé? ─ L'immunité de responsabilité prévue à l'art. 266(1) de la Loi sur les assurances, L.R.O. 1990, ch. I8, modifie-t-elle la règle de la possibilité de découvrir le préjudice? |
13.3.1997
CORAM:Chief Justice Lamer and La Forest, L’Heureux-Dubé, Sopinka, Gonthier, Cory, McLachlin, Iacobucci and Major JJ.
Hung Duc Vu
v. (25389)
Her Majesty The Queen (Crim.)(Alta.) |
Balfour Q. H. Der and Robert J. Batting, for the appellant.
Elizabeth A. Hughes, for the respondent. |
DISMISSED, reasons to follow / REJETÉE, motifs à suivre
Nature of the case:
Criminal law - Evidence - Canadian Charter of Rights and Freedoms - Procedural law - Tape not disclosed because it was lost - What is the extent of the duty to preserve evidence on the part of the state - Whether the Crown is relieved of the duty of disclosure where it has in its possession evidence but later loses that evidence - Whether the trial judge erred in the circumstances of this case by entering a judicial stay of proceedings. |
Nature de la cause:
Droit criminel ─ Preuve ─ Charte canadienne des droits et libertés ─ Droit procédural ─ Bande non divulguée parce que perdue ─ Quelle est l'étendue de l'obligation de l'État de conserver la preuve? ─ Le ministère public est-il dégagé de l'obligation de divulgation lorsqu'un élément de preuve en sa possession a par la suite été perdu? ─ Le juge du procès a-t-il commis une erreur dans les circonstances de la présente affaire en inscrivant un arrêt des procédures? |
WEEKLY AGENDA |
ORDRE DU JOUR DE LA SEMAINE
|
AGENDA for the week beginning March 17, 1997.
ORDRE DU JOUR pour la semaine commençant le 17 mars 1997.
Date of Hearing/ Case Number and Name/
Date d'audition Numéro et nom de la cause
17/03/97 S.G.G. v. Her Majesty the Queen (Crim.)(B.C.)(24939)
17/03/97Lawrence Melnichuk v. Her Majesty the Queen (Crim.)(Ont.)(25071)
18/03/97Her Majesty the Queen v. Able Joshua Esau (Crim.)(N.W.T.)(25409)
19/03/97Paul Joseph Halnuck v. Her Majesty the Queen (Crim.)(N.S.)(25408)
20/03/97Stephen John Parsniak, et al v. Her Majesty the Queen (Crim.)(Ont.)(25365)
NOTE:
This agenda is subject to change. Hearing dates should be confirmed with Process Registry staff at (613) 996-8666.
Cet ordre du jour est sujet à modification. Les dates d'audience devraient être confirmées auprès du personnel du greffe au (613) 996-8666.
SUMMARIES OF THE CASES |
RÉSUMÉS DES AFFAIRES |
24939S.G.G. v. HER MAJESTY THE QUEEN
Criminal law - Evidence - Procedural law - Trial - Correctness of allowing the Crown to re-open its case - Correctness of permitting cross-examination on Appellant’s bad character - Correctness of holding that this character evidence was relevant to assessing Appellant’s credibility - Failure of the trial judge’s jury instruction on the use of evidence as to bad character, despite indicating that he would do so.
A 13-year-old boy was killed. The Appellant was charged with second degree murder. At her jury trial, a boy testified that he, the Appellant's son and another boy (all approximately 14 years old then) had beaten the deceased at the Appellant's house while being encouraged by the Appellant to do so. The witness said that the Appellant had participated in the beating, and that the deceased had been killed on the Appellant's instructions and while the Appellant was home.
In her defence, the Appellant testified that she had not been home at the time the deceased was killed, and had only learned of the killing when she came home and found the body. She said that on the following day she had told G., who lived downstairs, about discovering the body. When defence counsel was about to address the jury, G. made a statement to the police that contradicted unhelpful statements she had made earlier, and was damaging to the Appellant. The Crown applied for leave to reopen its case, and the defence asked for a mistrial.
The judge let the Crown reopen its case. The Crown called G. and asked her when she became aware or believed that the deceased had died. G. replied that she thought it was “about two days after that Friday night that [she] was hearing all the noise.” After G.'s examination-in-chief, the defence made another unsuccessful application for a mistrial. The Appellant was ultimately found guilty of second degree murder. On appeal, the British Columbia Court of Appeal dismissed her appeal from conviction.
Origin of the case: British Columbia
File No.: 24939
Judgment of the Court of Appeal: June 28, 1995
Counsel: Ian Donaldson for the Appellant
Colin Sweeney Q.C for the Respondent
24939 S.G.G. c. SA MAJESTÉ LA REINE
Droit criminel - Preuve - Droit procédural - Procès - La justesse de permettre au ministère public de rouvrir sa preuve - La justesse de permettre le contre-interrogatoire sur la mauvaise moralité de l'appelante - La justesse de statuer que cette preuve de moralité était pertinente dans l'examen de la crédibilité de l'appelante - Le juge du procès a omis de donner des directives sur l'utilisation de la preuve de moralité, même s'il avait indiqué qu'il le ferait.
Un garçon de 13 ans a été tué. L'appelante a été accusée de meurtre au deuxième degré. Au cours du procès de l'appelante qui s'est déroulé devant jury, un garçon a témoigné d'une part, qu'il avait, en compagnie du fils de l'appelante et d'un autre garçon (tous approximativement âgés de 14 ans), battu la victime pendant qu'elle se trouvait dans la maison de l'appelante, et d'autre part, que celle-ci les avait encouragés. Le témoin a affirmé que l'appelante avait participé et que la victime avait été tuée sur les ordres de l'appelante et pendant que celle-ci se trouvait chez elle.
En défense, l'appelante a témoigné qu'elle n'était pas chez elle lors du meurtre de la victime et qu'elle avait appris ce qui s'était passé lorsqu'elle était rentrée chez elle et avait trouvé la victime. Elle a dit avoir raconté le lendemain cette découverte à G. qui habitait au sous-sol. Au moment où l'avocat de la défense allait faire son exposé au jury, G. a fait à la police une déclaration qui contredisait les déclarations inutiles qu'elle avait faites antérieurement; cette nouvelle déclaration était préjudiciable à l'appelante. Le ministère public a demandé de rouvrir sa preuve et la défense a demandé une nullité de procès.
Le juge a permis au ministère public de rouvrir sa preuve. Le ministère public a assigné G. à témoigner et lui a demandé quand elle s'est rendu compte ou croyait que la victime était décédée. G. a répondu qu'elle croyait que [TRADUCTION] «c'était environ deux jours après le vendredi soir où [elle] avait entendu tout le bruit». Après l'interrogatoire principal de G., la défense a en vain présenté une autre demande de nullité de procès. L'appelante a finalement été déclarée coupable de meurtre au deuxième degré. La Cour d'appel de la Colombie-Britannique a rejeté l'appel interjeté contre la déclaration de culpabilité.
Origine: Colombie-Britannique
No de greffe: 24939
Arrêt de la Cour d'appel: Le 28 juin 1995
Avocats:Ian Donaldson pour l'appelante
Colin Sweeney, c.r., pour l'intimée
25071LAWRENCE MELNICHUK v. HER MAJESTY THE QUEEN
Criminal law - Fraud - Procedural law - Evidence - Whether the majority of the Court of Appeal erred in concluding that the reply evidence adduced by the Crown through three witnesses was properly admissible and did not have the effect of splitting the Crown’s case - Whether the majority of the Court of Appeal erred in holding that even if the reply evidence was not properly admissible, there was no substantial wrong occasioned to the accused and the curative proviso in the Criminal Code applied.
The complainant was an elderly woman who operated a dance school. She occasionally invested her money in mortgages. The Appellant was employed as the complainant’s accountant. The Appellant borrowed money from the complainant to build a cottage and prepared a mortgage by using a pre-existing mortgage and whiting out certain parts and substituting the relevant information pertaining to the cottage. The Appellant gave the mortgage document to the complainant. Neither he nor the complainant registered it.
The Appellant then gave another mortgage on the cottage property to General Trust, who registered their mortgage as a first mortgage. The Appellant stopped making payments on the mortgage to the complainant, and the complainant obtained a default judgment against him. After attempts to enforce the judgment were unsuccessful, the complainant’s daughter spoke to a lawyer who told her that the mortgage document looked forged. The daughter contacted police, who conducted an investigation, and charges were laid against the Appellant for fraud.
At trial, the Respondent led reply evidence from the mortgage broker, the lawyer and the Appellant’s ex-wife. The mortgage broker and the lawyer were called to give evidence regarding the mortgage to General Trust. The reply evidence from the ex-wife was to show that the Appellant had on occasion held himself out to be a chartered accountant.
The Appellant was convicted by a judge alone. On appeal, the majority of the Court of Appeal dismissed the appeal. Doherty J.A. dissenting held that the trial judge erred in admitting reply evidence as this had the effect of “splitting” the Crown’s case to the prejudice of the Appellant.
Origin of the case: Ontario
File No.: 25071
Judgment of the Court of Appeal: December 19, 1995
Counsel: Alan D. Gold for the Appellant
Catherine Cooper for the Respondent
25071 LAWRENCE MELNICHUK c. SA MAJESTÉ LA REINE
Droit criminel -- Fraude -- Droit procédural -- Preuve -- Les juges majoritaires de la Cour d'appel ont-ils commis une erreur en concluant que la contre-preuve déposée par le ministère public sous la forme de trois témoignages pouvait correctement être reçue et n'avait pas pour effet de diviser l'accusation du ministère public? -- Les juges majoritaires de la Cour d'appel ont-ils commis une erreur en statuant que, même si la contre-preuve n'aurait pas dû être reçue, aucun tort important n'avait été fait à l'accusé et que la disposition réparatrice du Code criminel s'appliquait.
La plaignante était une femme âgée qui exploitait une école de danse. Elle avait, à quelques occasions, placé son argent dans des hypothèques. L'appelant était le comptable de la plaignante. L'appelant a emprunté de l'argent à la plaignante pour construire un chalet et a préparé un contrat d'hypothèque à partir d'un contrat existant dont il a biffé certaines parties pour y substituer les renseignements se rapportant au chalet. L'appelant a remis le contrat à la plaignante. Ni lui ni la plaignante ne l'ont enregistré.
L'appelant a ensuite accordé une autre hypothèque sur le chalet au Trust Général, qui a enregistré cette hypothèque à titre d'hypothèque de premier rang. L'appelant a cessé de faire ses versements à la plaignante, qui a obtenu un jugement par défaut contre lui. Après des tentatives infructueuses pour faire exécuter le jugement, la fille de la plaignante a parlé à un avocat qui lui a dit que le contrat d'hypothèque avait l'air faux. La fille de la plaignante a communiqué avec la police, et, après enquête, des accusations de fraude ont été portées contre l'appelant.
Au procès, l'intimée a déposé en contre-preuve le témoignage du courtier en hypothèques, de l'avocat et de l'ex-épouse de l'appelant. Le courtier en hypothèques et l'avocat ont été appelés à déposer quant à l'hypothèque consentie au Trust Général. Le témoignage déposé en contre-preuve par l'ex-épouse avait pour but de montrer que l'appelant s'était à l'occasion présenté comme étant un comptable agréé.
L'appelant a été déclaré coupable par un juge siégeant seul. En appel, les juges majoritaires de la Cour d'appel ont rejeté l'appel. Le juge Doherty, dissident, a considéré que le juge du procès avait commis une erreur en recevant la contre-preuve, parce qu'elle avait pour effet de «diviser» l'accusation du ministère public au détriment de l'appelant.
Origine: Ontario
No du greffe:25071
Arrêt de la Cour d'appel: Le 19 décembre 1995
Avocats:Alan D. Gold, pour l'appelant
Catherine Cooper, pour l'intimée
25409HER MAJESTY THE QUEEN v. ABLE JOSHUA ESAU
Criminal law - Evidence - Mistake of fact - Charge to the jury - Whether the majority of the Court of Appeal for the Northwest Territories erred in law in holding that the learned trial judge was obliged to put the defence of honest but mistaken belief in consent to the Jury.
The Respondent, Able Esau, and the complainant had been present at a party at the complainant’s home where they had participated in a considerable amount of drinking. The Respondent testified that the complainant was in a condition to be “able to control what she was doing”. He said that they were kissing each other and the complainant invited him to come to her bedroom where they had intercourse. The complainant denied the kissing and said that she had not invited the Respondent to her bedroom. She testified that she had no memory of the assault and did not remember anything from the time she went to her bedroom and the next morning when she awoke and realized that she had been violated.
The Respondent was charged with sexual assault. At trial, the trial judge charged the jury on the issue of consent, but did not charge on the defence of honest but mistaken belief. Counsel made no mention about the absence of these instructions. The jury asked a question concerning consent while impaired and the trial judge re-charged the jury on the effect of incapacity on a person’s ability to consent. Neither counsel objected to the re-charge.
The Respondent was convicted of sexual assault. On appeal, the Court of Appeal allowed the appeal, quashed the conviction and ordered a new trial. Richard J.A. dissented holding that there was no merit in the appeal and would have dismissed the appeal.
Origin of the case: Northwest Territories
File No.: 25409
Judgment of the Court of Appeal: June 6, 1996
Counsel: M. David Gates for the Appellant
Adrian Wright for the Respondent
25409 SA MAJESTÉ LA REINE c. ABLE JOSHUA ESAU
Droit criminel - Preuve - Erreur de fait - Directives au jury - La Cour d'appel des Territoires du Nord-Ouest à la majorité a-t-elle commis une erreur de droit en statuant que le juge du procès était tenu de soumettre au jury la défense de croyance sincère mais erronée au consentement?
L'intimé, Able Esau, et la plaignante se trouvaient à une soirée chez elle et ils avaient consommé beaucoup d'alcool. L'intimé a témoigné que la plaignante était [TRADUCTION] «en mesure de contrôler ce qu'elle faisait». Il a dit qu'ils s'étaient embrassés et que la plaignange l'avait invité dans sa chambre à coucher où ils ont eu des relations sexuelles. La plaignante a nié qu'ils se soient embrassés et a dit qu'elle n'avait pas invité l'intimé dans sa chambre à coucher. Elle a témoigné qu'elle ne se rappelait pas de l'agression et qu'elle n'avait aucun souvenir de ce qui s'était passé entre le moment où elle était allée dans sa chambre à coucher et le lendemain matin lorsqu'elle s'était réveillée et rendu compte qu'elle avait été violée.
L'intimé a été accusé d'agression sexuelle. Au procès, le juge du procès a donné au jury des directives sur la question du consentement, mais non sur la question de la défense de croyance sincère mais erronée. Les avocats n'ont aucunement abordé cette absence de directives. Le jury a posé une question sur le consentement dans le cas où une personne est en état d'ébriété; le juge du procès a donné au jury de nouvelles directives relativement à l'effet de l'incapacité sur la capacité d'une personne à consentir. Ces nouvelles directives n'ont donné lieu à aucune opposition de la part de l'un ou l'autre des avocats.
L'intimé a été déclaré coupable d'agression sexuelle. La Cour d'appel a accueilli l'appel interjeté, annulé la déclaration de culpabilité et ordonné la tenue d'un nouveau procès. Le juge Richard, dissident, a conclu que l'appel n'était pas fondé et l'aurait rejeté.
Origine: Territoires du Nord-Ouest
No de greffe: 25409
Arrêt de la Cour d'appel: Le 6 juin 1996
Avocats:M. David Gates pour l'appelante
Adrian Wright pour l'intimé
25408PAUL JOSEPH HALNUCK v. HER MAJESTY THE QUEEN
Criminal law - Procedural law - Trial - Whether the Appellant was denied the right to make full answer and defence by the ineffective representation of counsel - Whether the relationship between the Appellant and Mr. Murray is sufficient to attract the protection of the right to the effective representation of counsel - Whether the advice given to the Appellant falls below the required standard of performance - Whether the prejudice suffered by the Appellant as a result of the advice is such as to undermine confidence in the process or outcome of the trial.
The Appellant, Paul Joseph Halnuck, was charged with first degree murder of his estranged wife. During the preliminary hearing, pre-trial conferences and the trial, the Appellant was represented by three lawyers, but discharged them all. The last was discharged during the early stages of the trial. The trial judge granted two adjournments to allow the Appellant time to prepare.
When Court opened on May 27, 1994, the Appellant read out a prepared statement that he was unable to represent himself and to ask the Court to appoint counsel. The trial judge concluded that the Appellant was simply trying to further delay the trial and refused to grant an adjournment and appoint counsel. There were two further adjournments. After this point, the Appellant refused to participate in the examination of witnesses, called no evidence and made no submission to the jury. The Appellant was convicted of first degree murder.
On the hearing of the appeal, two affidavits were filed on behalf of the Appellant. The Appellant’s cousin, Marlene Campbell, stated that she spoke to Mr. Donald Murray, who had acted for the Appellant at the preliminary inquiry, and passed his advice not to cross-examine witnesses, call any evidence or address the jury along to the Appellant. The majority of the Court of Appeal dismissed the appeal. Jones J.A. dissented on the ground that there was a miscarriage of justice in the conduct of the trial that but for the unprofessional errors of counsel there was a reasonable probability the result of the trial may have been different.
Origin of the case: Nova Scotia
File No.: 25408
Judgment of the Court of Appeal: May 29, 1996
Counsel: Kevin Drolet for the Appellant
Kenneth W. Fiske Q.C. for the Respondent
25408PAUL JOSEPH HALNUCK c. SA MAJESTÉ LA REINE
Droit criminel - Droit procédural - Procès - L'appelant a-t-il été privé du droit de présenter une défense pleine et entière du fait qu'il a mal été représenté par son avocat? - La relation entre l'appelant et M. Murray est-elle suffisante pour que soit protégé le droit d'être bien représenté par un avocat? - Est-ce que les conseils donnés à l'appelant sont d'une qualité inférieure à la norme de rendement exigée? - Est-ce que le préjudice subi par l'appelant du fait des conseils reçus est tel qu'il porte atteinte à la confiance dans la procédure ou dans l'issue du procès?
L'appelant, Paul Joseph Halnuck, a été accusé du meurtre au premier degré de son ex-conjointe. Au cours de l'enquête préliminaire, des conférences préparatoires et du procès, l'appelant a été représenté par trois avocats, mais il les a tous congédiés. Le dernier l'a été au cours des premières étapes du procès. Le juge du procès a accordé deux ajournements pour permettre à l'appelant de se préparer.
A l'ouverture du procès le 27 mai 1994, l'appelant a lu une déclaration dans laquelle il indiquait qu'il n'était pas en mesure de se représenter personnellement et il demandait à la cour de lui nommer un avocat. Le juge du procès a conclu que l'appelant essayait tout simplement de retarder davantage le procès et, sur ce fondement, a refusé d'accorder un ajournement et de nommer un avocat. Il y a eu deux autres ajournements. A partir de ce moment, l'appelant a refusé de participer à l'interrogatoire des témoins et de présenter des éléments de preuve et sa plaidoirie au jury. L'appelant a été déclaré coupable de meurtre au premier degré.
En appel, deux affidavits ont été déposés pour le compte de l'appelant. La cousine de l'appelant, Marlene Campbell, a indiqué qu'elle avait parlé à M. Donald Murray - qui avait représenté l'appelant lors de l'enquête préliminaire - et que celui-ci lui avait dit d'aviser l'appelant de pas contre-interroger les témoins, de ne pas présenter de preuve ou de faire de plaidoirie. La Cour d'appel à la majorité a rejeté l'appel. Le juge Jones était dissident sur le fondement qu'il y avait eu erreur judiciaire lors du procès puisqu'il est probable que l'issue du procès aurait pu être différente, n'eussent été des erreurs de l'avocat.
Origine: Nouvelle-Écosse
No de greffe: 25408
Arrêt de la Cour d'appel: Le 29 mai 1996
Avocats:Kevin Drolet pour l'appelant
Kenneth W. Fiske, c.r., pour l'intimée
25365STEPHEN JOHN PARSNIAK AND JURE GEORGE BURIC v. HER MAJESTY THE QUEEN
Criminal law - Canadian Charter of Rights and Freedoms - Police - Trial - Evidence -Whether the trial judge erred in concluding that the fairness of the trial had been affected and that there had been a breach of s. 7 of the Charter - Whether the trial judge erred in excluding the witness Pietrorazio from testifying before the jury.
In 1981, Steve Constantini was shot to death outside his home in Hamilton. The investigation did not reveal the identity of the killer and no charges were laid at the time. In 1990, the investigation was renewed and Luciano Pietrorazio was arrested and charged. He pleaded guilty to a lesser charge and agreed to become the Crown’s chief witness to establish the roles that the Appellants, Buric and Parsniak, and a third accused played in the Constantini murder. As a result of this information the Appellants were charged with first degree murder.
The first trial ended in November 1992 when the jury failed to reach a verdict. The second trial commenced on January 25, 1993. On the day that the witness, Pietrorazio was to testify, the Crown disclosed that Pietrorazio was proposing to contradict what he had said to the police in an interview in 1991. The trial judge ordered a voir dire to allow the Appellants further discovery and to determine whether there had been witness tampering or witness tainting. The trial judge concluded it was not an appropriate case for a stay of proceedings and decided that the appropriate remedy was to order that Pietrorazio be prevented from testifying at the trial.
Because the evidence of Pietrorazio was crucial to the Crown’s case, there was no evidence that implicated the Appellant Parsniak in the murder. His evidence was also essential to the charge against the Appellant Buric. The jury returned a directed verdict of acquittal of all charges concerning Parsniak on March 17, 1993 and on March 25, 1993, it returned a verdict of acquittal against Buric. On appeal, the majority of the Court of Appeal allowed the appeal, set aside the acquittals and ordered a new trial. Laskin J.A. dissenting “held that the learned trial judge did not exclude the evidence of the witness Pietrorazio simply because it was ‘manifestly unreliable’ but rather because it was tainted by improper police conduct which would prevent the defence from fairly cross-examining the witness and would prevent the jury from fairly assessing the credibility and reliability of the evidence. He held that the admission of this evidence would render the trial unfair and that it was, accordingly, a proper exercise of the discretion of the learned trial judge to exclude it.”
Origin of the case: Ontario
File No.: 25365
Judgment of the Court of Appeal: May 9, 1996
Counsel: Edward L. Greenspan Q.C. and Alison J. Wheeler for the Appellant Parsniak
Brian H. Greenspan and Sharon E. Lavine for the Appellant Buric
David Butt for the Respondent
25365 STEPHEN JOHN PARSNIAK ET JURE GEORGE BURIC c. SA MAJESTÉ LA REINE
Droit criminel - Charte canadienne des droits et libertés - Police - Procès - Preuve - Le juge du procès a-t-il commis une erreur en concluant qu'il y avait eu atteinte à l'équité du procès et qu'il y avait eu violation de l'art. 7 de la Charte? - Le juge du procès a-t-il commis une erreur en empêchant le témoin Pietrorazio de témoigner devant le jury?
En 1981, Steve Constantini a été tué d'un coup de feu chez lui à Hamilton. L'enquête n'a pas révélé l'identité du tueur et aucune accusation n'a été déposée à l'époque. En 1990, l'enquête a été rouverte et Luciano Pietrorazio a été arrêté et accusé. Il a plaidé coupable relativement à une accusation moindre et a convenu de devenir le témoin principal de la poursuite pour établir le rôle que les appelants Buric et Parsniak et un troisième accusé avaient joué dans le meurtre de Constantini. Par suite de ces renseignements, les appelants ont été accusés de meurtre au premier degré.
Le premier procès a pris fin en novembre 1992 lorsque le jury a été incapable de s'entendre sur un verdict. Le deuxième procès a commencé le 25 janvier 1993. Le jour où le témoin Pietrorazio devait témoigner, le ministère public a révélé que Pietrorazio se proposait de contredire ce qu'il avait dit à la police dans une entrevue en 1991. Le juge du procès a ordonné la tenue d'un voir-dire pour permettre aux appelants d'obtenir plus de renseignements et pour déterminer s'il y avait eu subornation ou corruption de témoin. Le juge du procès a conclu que ce n'était pas un cas où il convenait d'arrêter les procédures et il a décidé que la bonne réparation consistait à ordonner que Pietrorazio soit empêché de témoigner au procès.
Parce que le témoignage de Pietrorazio était crucial pour la preuve du ministère public, il n'y avait pas de preuve impliquant l'appelant Parsniak dans le meurtre. Son témoignage était aussi essentiel pour l'accusation portée contre l'appelant Buric. Le 17 mars 1993, le jury a prononcé un verdict d'acquittement relativement à toutes les accusations portées contre Parsniak et, le 25 mars 1993, il a prononcé un verdict d'acquittement relativement à Buric. La Cour d'appel à la majorité a accueilli l'appel interjeté, a annulé les acquittements et ordonné la tenue d'un nouveau procès. Le juge Laskin, dissident, a conclu que le juge du procès n'a pas écarté le témoignage du témoin Pietrorazio simplement parce qu'il était «manifestement peu fiable», mais parce qu'il était vicié par la conduite irrégulière de la police qui empêcherait la défense de bien contre-interroger le témoin et empêcherait le jury de bien apprécier la crédibilité et la fiabilité du témoignage. Il a conclu que l'utilisation de ce témoignage rendrait le procès inéquitable et que le juge du procès avait correctement exercé son pouvoir discrétionnaire de l'écarter.
Origine: Ontario
No du greffe: 25365
Arrêt de la Cour d'appel: Le 9 mai 1996
Avocats: Edward L. Greenspan, c.r., et Alison J. Wheeler pour l'appelant Parsniak
Brian H. Greenspan et Sharon E. Lavine pour l'appelant Buric
David Butt pour l'intimée
DEADLINES: MOTIONS
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DÉLAIS: REQUÊTES
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BEFORE THE COURT:
Pursuant to Rule 23.1 of the Rules of the Supreme Court of Canada, the following deadlines must be met before a motion before the Court can be heard: |
DEVANT LA COUR:
Conformément à l'article 23.1 des Règles de la Cour suprême du Canada, les délais suivants doivent être respectés pour qu'une requête soit entendue par la Cour:
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Motion day : April 21, 1997
Service : March 31, 1997 Filing : April 7, 1997 Respondent : April 14, 1997
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Audience du : 21 avril 1997
Signification : 31 mars 1997 Dépôt : 7 avril 1997 Intimé : 14 avril1997 |
Motion day : May 5, 1997
Service : April 14, 1997 Filing : April 21, 1997 Respondent : April 28, 1997 |
Audience du : 5 mai 1997
Signification : 14 avril 1997 Dépôt : 21 avril 1997 Intimé : 28 avril 1997 |
DEADLINES: APPEALS
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DÉLAIS: APPELS |
The Spring session of the Supreme Court of Canada will commence April 21, 1997.
Pursuant to the Supreme Court Act and Rules, the following requirements for filing must be complied with before an appeal will be inscribed and set down for hearing:
Case on appeal must be filed within three months of the filing of the notice of appeal.
Appellant's factum must be filed within four months of the filing of the notice of appeal.
Respondent's factum must be filed within eight weeks of the date of service of the appellant's factum.
Intervener's factum must be filed within four weeks of the date of service of the respondent's factum.
The Registrar shall inscribe the appeal for hearing upon the filing of the respondent's factum or after the expiry of the time for filing the respondent's factum
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La session de printemps de la Cour suprême du Canada commencera le 21 avril 1997.
Conformément à la Loi sur la Cour suprême et aux Règles, il faut se conformer aux exigences suivantes avant qu'un appel puisse être inscrit pour audition:
Le dossier d'appel doit être déposé dans les trois mois du dépôt de l'avis d'appel.
Le mémoire de l'appelant doit être déposé dans les quatre mois du dépôt de l'avis d'appel.
Le mémoire de l'intimé doit être déposé dans les huit semaines suivant la signification de celui de l'appelant.
Le mémoire de l'intervenant doit être déposé dans les quatre semaines suivant la signification de celui de l'intimé.
Le registraire inscrit l'appel pour audition après le dépôt du mémoire de l'intimé ou à l'expiration du délai de signification du mémoire de l'intimé. |
SUPREME COURT OF CANADA SCHEDULE
CALENDRIER DE LA COUR SUPREME
- 1996 -
OCTOBER - OCTOBRE |
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NOVEMBER - NOVEMBRE |
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DECEMBER - DECEMBRE |
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FEBRUARY - FÉVRIER |
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APRIL - AVRIL |
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MAY - MAI |
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JUNE - JUIN |
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Sittings of the court: Séances de la cour: |
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Motions: Requêtes: |
M |
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Holidays: Jours fériés: |
H |
18 sitting weeks / semaines séances de la cour 83 sitting days / journées séances de la cour 8 motion and conference days / journées requêtes, conférences 1 holidays during sitting days / jours fériés durant les sessions |
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