SUPREME COURT OF CANADA |
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COUR SUPRÊME DU CANADA |
BULLETIN OF |
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BULLETIN DES |
This Bulletin is published at the direction of the Registrar and is for general information only. It is not to be used as evidence of its content, which, if required, should be proved by Certificate of the Registrar under the Seal of the Court. While every effort is made to ensure accuracy, no responsibility is assumed for errors or omissions. |
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Ce Bulletin, publié sous l'autorité du registraire, ne vise qu'à fournir des renseignements d'ordre général. Il ne peut servir de preuve de son contenu. Celle-ci s'établit par un certificat du registraire donné sous le sceau de la Cour. Rien n'est négligé pour assurer l'exactitude du contenu, mais la Cour décline toute responsabilité pour les erreurs ou omissions. |
During Court sessions, the Bulletin is usually issued weekly. |
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Le Bulletin paraît en principe toutes les semaines pendant les sessions de la Cour. |
Where a judgment has been rendered, requests for copies should be made to the Registrar, with a remittance of $15 for each set of reasons. All remittances should be made payable to the Receiver General for Canada. |
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Quand un arrêt est rendu, on peut se procurer les motifs de jugement en adressant sa demande au registraire, accompagnée de 15 $ par exemplaire. Le paiement doit être fait à l'ordre du Receveur général du Canada. |
Please consult the Supreme Court of Canada website at www.scc-csc.ca for more information. |
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November 27, 2020 |
1 - 21 |
Le 27 novembre 2020 |
© Supreme Court of Canada (2020) |
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© Cour suprême du Canada (2020) |
Contents
Table des matières
Applications for leave to appeal filed / Demandes d’autorisation d’appel déposées
Judgments on applications for leave / Jugements rendus sur les demandes d’autorisation
Notices of appeal filed since the last issue / Avis d’appel déposés depuis la dernière parution
NOTICE Case summaries included in the Bulletin are prepared by the Office of the Registrar of the Supreme Court of Canada (Law Branch) for information purposes only. AVIS Les résumés des causes publiés dans le bulletin sont préparés par le Bureau du registraire (Direction générale du droit) uniquement à titre d’information. |
Yowan Guillemette-Lamontagne St-Laurent, Sébastien
c. (39378)
Sa Majesté la Reine (Qc) Doyon-Gascon, François Directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec
DATE DE PRODUCTION: le 18 novembre 2020
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L'Honorable Michel Girouard Potter, Ad. E., Simon V. Consultation Simon Potter inc.
c. (39379)
Procureur général du Canada (C.F.) Joyal, c.r., Claude Procureur général du Canada
DATE DE PRODUCTION: le 18 novembre 2020
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RTO Asset Management Bungay, Jessica Cox & Palmer
v. (39380)
James Abrams (N.B.) Leger, Daniel P.L. Pink, Larkin
FILING DATE: November 19, 2020
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Sa Majesté la Reine Cimon, Magalie Procureurs aux poursuites criminelles et pénales
c. (39381)
Mélanie Ste-Marie, et al. (Qc) Boulet, Marie-Pier BMD Avocats
DATE DE PRODUCTION: le 19 novembre 2020
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J.M. Schachter, Linda Devine, Schachter, Polak
v. (39382)
R.C. (Que.) Librati, Muriel Teitelbaum Librati
FILING DATE: November 19, 2020
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Attorney General of Canada, et al. Akey, Christa Attorney General of Canada
v. (39383)
Collins Family Trust, et al. (B.C.) Nitikman, Joel A. Dentons Canada LLP
FILING DATE: November 19, 2020
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Nadine Galy, et al. Noonan, William Hickson Noonan
c. (39384)
Ville de Québec (Qc) Rheault, Sophie Giasson et Associés
DATE DE PRODUCTION: le 19 novembre 2020
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NOVEMBER 26, 2020 / LE 26 NOVEMBRE 2020
39183 |
WORKS Gourmet Burger Bistro Inc., WORKS Realty Corp., Fresh Brands Inc., Andrew O’Brien alias Thomas Andrew O’Brien, Sean Bell et David Wilson c. 2352392 Ontario Inc., Brent Shearer, Vusumzi Msi et Vusumzi Msi Professional Corporation (Ont.) (Civile) (Sur autorisation) |
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La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de l’Ontario, numéro C67245, 2020 ONCA 237, daté du 23 mars 2020, est rejetée avec dépens en faveur des intimés, Vusumzi Msi et Vusumzi Msi Professional Corporation.
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Droit commercial — Franchises — Avis de résolution — Les dispositions d’une loi exigeant qu’un avis soit donné avant l’introduction d’une poursuite peuvent‐elles être interprétées de manière à permettre que l’avis soit donné au moyen d’un acte de procédure ? — Loi Arthur Wishart de 2000 sur la divulgation relative aux franchises, L.O. 2000, ch. 3, art. 6 |
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Dans le contexte d’une instance à l’encontre de leur ancien avocat, les intimés M. Shearer et 2352392 Ontario Inc. étaient d’avis que leur mise en cause du demandeur WORKS ne constituait pas un avis de résolution valide du contrat de franchisage qu’ils avaient conclu avec WORKS. La question a été présentée sous forme de motion devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario, qui a conclu que la mise en cause ne constituait pas un avis aux termes de la Loi Arthur Wishart, car l’avis prévu au par. 6(3) de la Loi Arthur Wishart vise un objectif différent d’un acte de procédure. La Cour d’appel a accueilli l’appel à l’unanimité. À son avis, l’objectif de l’avis de résolution n’est pas de servir de condition préalable à une poursuite, et en l’espèce l’acte de procédure a servi d’avis. |
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3 juillet 2019 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juge Nakatsuru)
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Ordonnance portant que la mise en cause présentée par les intimés 2352392 Ontario Inc. et Brent Shearer ne constitue pas un avis en bonne et due forme de la résolution du contrat de franchisage.
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23 mars 2020 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Feldman, Huscroft et Harvison)
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Appel accueilli.
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22 mai 2020 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel présentée.
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39255 |
Lyne Bélanger v. Her Majesty the Queen (Que.) (Criminal) (By Leave) |
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The motion for an extension of time to serve and file the application for leave to appeal is granted. The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal of Quebec (Québec), Number 200-10-003497-182, 2020 QCCA 431, dated March 16, 2020, is dismissed.
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Criminal law — Evidence — Whether Court of Appeal erred in upholding conviction based solely on incomplete circumstantial evidence even though judgment rendered by trial court ordered disclosure of evidence by Crown, thereby undermining fundamental principles of our criminal law system, namely presumption of innocence, right to make full answer and defence, and search for truth. |
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The applicant, Ms. Bélanger, was tried on charges of fraud and theft of a sum of money over $5,000.
The Court of Québec found that the circumstantial evidence presented by the prosecution excluded any logical possibility other than Ms. Bélanger’s guilt. It convicted her of the fraud charges. The Court of Appeal unanimously dismissed the appeal. In its view, the trial judge had not failed to consider relevant evidence that was favourable to Ms. Bélanger, and there was no reviewable error in the judge’s analysis of the circumstantial evidence. |
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February 16, 2018 Court of Québec (Judge St-Cyr) 300‐01‐013895‐133
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Applicant convicted of fraud
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March 16, 2020 Quebec Court of Appeal (Québec) (Rancourt, Beaupré and Moore JJ.A.)
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Appeal dismissed
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July 13, 2020 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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39255 |
Lyne Bélanger c. Sa Majesté la Reine (Qc) (Criminelle) (Autorisation) |
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La requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel est accueillie. La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel du Québec (Québec), numéro 200-10-003497-182, 2020 QCCA 431, daté du 16 mars 2020, est rejetée.
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Droit criminel — Preuve — La Cour d’appel a‐t‐elle erré en avalisant une déclaration de culpabilité reposant sur la seule base d’une preuve circonstancielle incomplète, alors même qu’un jugement rendu par le tribunal d’instance ordonnait la divulgation d’éléments de preuve par le ministère public, mettant ainsi à mal des principes fondamentaux de notre système juridique criminel, à savoir la présomption d’innocence, le droit à une défense pleine et entière et la recherche de la vérité? |
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La demanderesse Mme Bélanger a subi son procès sous des accusations de fraude et de vol d’une somme d’argent dépassant 5000$.
La Cour du Québec estime que la preuve circonstancielle présentée par la poursuite exclut toute autre possibilité logique que celle de la culpabilité de Mme Bélanger. Le tribunal déclare Mme Bélanger coupable des accusations de fraude. La Cour d’appel rejette l’appel de façon unanime. Elle est d’avis que le juge de première instance n’a pas omis de tenir compte d’éléments de preuve pertinents et favorables à Mme Bélanger, et que l’analyse du juge de la preuve circonstancielle ne comporte aucune erreur révisable. |
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Le 16 février 2018 Cour du Québec (le juge St-Cyr) 300‐01‐013895‐133
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Demanderesse déclarée coupable de fraude
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Le 16 mars 2020 Cour d’appel du Québec (Québec) (les juges Rancourt, Beaupré et Moore)
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Appel rejeté
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Le 13 juillet 2020 Cour suprême du Canada |
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Demande d'autorisation d'appel déposée
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39210 |
Attorney General of Quebec v. Sylvain Picard and RBA, Financial Group - and - Attorney General of Canada, Assembly of First Nations and Assembly of First Nations Quebec-Labrador (F.C.) (Civil) (By Leave) |
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The application for leave to appeal from the judgment of the Federal Court of Appeal, Number A-293-18, 2020 FCA 74, dated April 15, 2020, is dismissed with costs.
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Constitutional law — Division of powers — Labour relations — Aboriginal peoples — Functional test — Tripartite agreement on provision of police services — Regulation and oversight of First Nations Public Security Pension Plan — Police officers and special constables hired and remunerated by band councils that are members of plan — Whether Federal Court of Appeal erred in law in concluding that police officers, who are employed by band councils that are members of plan, are employed in connection with operation of work, undertaking or business that is within federal legislative authority within meaning of Pension Benefits Standards Act, 1985 — Constitution Act, 1867, ss. 91(24), 92(13) and 92(16) — Pension Benefits Standards Act, 1985, R.S.C. 1985, c. 32 (2nd Supp.), s. 4, “included employment” — Police Act, CQLR, c. P‐13.1, ss. 90‐93. |
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In July 2016, the Office of the Superintendent of Financial Institutions (“OSFI”) ruled that the First Nations Public Security Pension Plan (“Plan”), which was originally registered under the federal pension benefits standards legislation, had to instead be subject to Quebec legislation and therefore had to be transferred to the competent authority, Retraite Québec. The OSFI’s decision was based on Nishnawbe‐Aski Police Services Board v. Public Service Alliance of Canada, 2015 FCA 211, in which the Federal Court of Appeal had held, applying the functional test to determine whether the regulation of labour relations was a matter for the federal government, that the Nishnawbe‐Aski police force’s labour relations fell under provincial jurisdiction. The court had reached that conclusion in Nishnawbe‐Aski because the essential nature and functions of the community’s police force involved the provision of services in the same way as other provincial and municipal police forces. The respondent Sylvain Picard was the Plan’s administrator under the federal legislation, and the respondent RBA Financial Group was its manager. They applied for judicial review of the OSFI’s decision in order to have the Plan remain under that body’s supervision. The Federal Court allowed the respondents’ application for judicial review, concluding that police officers and special constables hired and remunerated by band councils that are members of the Plan are employed in a work, undertaking or business that is within federal legislative authority, and that the federal legislation therefore applied to the Plan. The Federal Court of Appeal dismissed the appeal of the applicant, the Attorney General of Quebec, who had joined the proceedings as an intervener in the Federal Court. The Court of Appeal held that the fact that the employer of the police officers and special constables was a band council and not an independent entity sufficed to distinguish this case from Nishnawbe‐Aski and thus for it to conclude that the federal government had legislative authority. |
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July 21, 2016 Office of the Superintendent of Financial Institutions, Private Pension Plans Division (Senior Supervisor Nancy Desormeaux) |
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First Nations Public Security Pension Plan transferred to Retraite Québec; employment of Plan’s members found not to be employment in work, undertaking or business within federal legislative authority
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July 18, 2018 Federal Court (Martineau J.)
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Application for judicial review allowed; decision of Office of Superintendent of Financial Institutions of Canada set aside; police officers and special constables hired and remunerated by band councils that are members of First Nations Public Security Pension Plan declared to be employed in work, undertaking or business that is within federal legislative authority; Pension Benefits Standards Act, 1985, R.S.C. 1985, c. 32 (2nd Supp.), and its regulations declared to be applicable to Plan, and employee members therefore hold “included employment” within meaning of that Act
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April 15, 2020 Federal Court of Appeal (Nadon, Locke and de Montigny JJ.A.) File No. A‐293‐18
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Appeal dismissed
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June 12, 2020 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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39210 |
Procureur général du Québec c. Sylvain Picard et RBA, Groupe financier - et - Procureur général du Canada, Assemblée des Premières Nations et Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (C.F.) (Civile) (Autorisation) |
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La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel fédérale, numéro A-293-18, 2020 CAF 74, daté du 15 avril 2020, est rejetée avec dépens.
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Droit constitutionnel — Partage des compétences — Relations de travail — Autochtones — Critère fonctionnel — Entente tripartite sur la prestation des services policiers — Réglementation et surveillance du Régime des rentes de la sécurité publique des Premières Nations — Policiers et constables spéciaux embauchés et rémunérés par les conseils de bande membres du régime — La Cour d’appel fédérale a‐t‐elle erré en droit en concluant que les policiers, à l’emploi des conseils de bande membres du régime, occupent un emploi rattaché à la mise en service d’un ouvrage, d’une entreprise ou d’une activité fédérale au sens de la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension? — Loi constitutionnelle de 1867, arts. 91(24), 92(13) et 92(16) — Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension, L.R.C. 1985, c. 32 (2e suppl.), art. 4, « emploi inclus » — Loi sur la police, R.L.R.Q. c. P‐13.1, arts. 90‐93. |
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En juillet 2016, le Bureau du surintendant des institutions financières (« BSIF ») a statué que le Régime des rentes de la sécurité publique des Premières Nations (« Régime »), à l’origine agréé en vertu de la loi fédérale sur les normes de prestation de pension, devait plutôt être assujetti à la législation québécoise et que conséquemment, il devait être transféré à l’autorité compétente, soit Retraite Québec. La décision du BSIF a été motivée par l’arrêt Commission des services policiers de Nishnawbe‐Aski c. Alliance de la fonction publique du Canada, 2015 CAF 211, de la Cour d’appel fédérale. Dans cette dernière affaire, il a été jugé, en application du critère fonctionnel pour déterminer si la réglementation des relations de travail relève du gouvernement fédéral, que les relations de travail des services policiers de Nishnawbe‐Aski tombent sous la juridiction provinciale. La cour en est arrivée à cette conclusion dans Nishnawbe‐Aski puisque la nature et les fonctions essentielles des forces policières de la communauté consistaient à fournir des services au même titre que les autres forces policières provinciales et municipales. L’intimé Sylvain Picard est administrateur du Régime aux termes de la loi fédérale et l’intimé RBA, Groupe financier, en est le gestionnaire. Ceux‐ci ont présenté une demande de contrôle judiciaire de la décision du BSIF afin que le Régime demeure sous la supervision de ce dernier. La Cour fédérale a accueilli la demande de contrôle judiciaire des intimés et a conclu que les policiers et constables spéciaux embauchés et rémunérés par les conseils de bande membres du Régime occupent un emploi dans un ouvrage, une entreprise ou une activité de compétence fédérale de telle sorte que la loi fédérale s’applique au Régime. La Cour d’appel fédérale a rejeté l’appel du demandeur, le Procureur général du Québec, qui s’est joint aux procédures à titre d’intervenant devant la Cour fédérale. Pour la Cour d’appel, le fait que l’employeur des policiers et constables spéciaux est un conseil de bande, et non pas une entité indépendante, suffisait pour distinguer cette affaire de l’arrêt Nishnawbe‐Aski et ainsi en venir à une conclusion de compétence législative fédérale. |
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Le 21 juillet 2016 Bureau du surintendant des institutions financières, Division des régimes de retraite privés (la surveillante principale Nancy Desormeaux) |
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Régime des rentes de la sécurité publique des Premières Nations transféré à Retraite Québec; emploi effectué par participants au Régime considéré ne pas viser un emploi dans un ouvrage, une entreprise ou une activité de compétence législative fédérale
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Le 18 juillet 2018 Cour fédérale (le juge Martineau)
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Demande de contrôle judiciaire accueillie; décision rendue par le Bureau des institutions financières du Canada annulée; policiers et constables spéciaux embauchés et rémunérés par les conseils de bande membres du Régime des rentes de la sécurité publique des Premières Nations déclarés occuper un emploi dans un ouvrage, une entreprise ou une activité de compétence fédérale; Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension, L.R.C. 1985, c. 32 (2e supp.), et son règlement d’application, déclarés applicables au Régime, les salariés participants occupant donc un « emploi inclus » au sens de cette même loi
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Le 15 avril 2020 Cour d’appel fédérale (les juges Nadon, Locke et de Montigny) No. dossier A‐293‐18
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Appel rejeté
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Le 12 juin 2020 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée
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39268 |
Karen Stirrett c. Bradley Strauss (Ont.) (Civile) (Autorisation) |
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La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de l’Ontario, numéro C65848, 2020 ONCA 288, daté du 6 mai 2020, est rejetée.
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Obligation fiduciaire — Causalité — Patient décédé pendant qu’il participait à un essai clinique — Réclamations pour manquement à une obligation fiduciaire et dommages‐intérêts annulées par la Cour d’appel — À quel point les principes de common law devraient‐ils limiter le droit à réparation reconnu en equity au Canada? — Quel est le rôle du lien de causalité dans une réclamation pour manquement à une obligation fiduciaire? — Le critère du lien de causalité « n’eut été » devrait‐il s’appliquer à l’analyse d’une cause d’action en equity? — La Cour d’appel ayant inclus le lien de causalité « n’eut été » comme partie de la preuve du lien fiduciaire, les critères établis dans les arrêts Galambos v. Perez, 2009 CSC 48, [2009] 3 R.C.S. 247 et Alberta c. Elder Advocates of Alberta Society, 2011 CSC 24, [2011] 2 R.C.S. 261 ont‐ils été modifiés? |
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David Stirrett est décédé des suites de complications survenues pendant un angiogramme qu’il a subi dans le cadre de sa participation à un essai clinique. Son épouse, Karen Stirrett, la demanderesse, a poursuivi les deux docteurs qui ont effectué l’angiogramme de suivi sur son époux. Elle a aussi poursuivi le défendeur, Dr Bradley Strauss, le chercheur médical qui dirigeait l’essai clinique à l’hôpital où l’angiogramme a été effectué. Elle a présenté des réclamations à la fois pour négligence et pour manquement à une obligation fiduciaire.
Les demandes pour négligence ont été instruites devant un jury et ont été rejetées. Les conclusions du jury n’ont pas fait l’objet d’appel. Le juge du procès a rejeté les demandes fiduciaires présentées à l’encontre des autres docteurs, mais a conclu que le Dr Strauss avait manqué à son obligation fiduciaire et a rendu un jugement contre ce dernier pour le montant convenu de dommages‐intérêts. La Cour d’appel a accueilli l’appel, et la cause contre le Dr Strauss a été rejetée.
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9 août 2019 Cour supérieure de justice de l’Ontario (juge Dow)
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Réclamations pour négligence rejetées, conformément au verdict du jury; réclamations pour manquement à l’obligation fiduciaire rejetées, à l’exception de celle contre le Dr Strauss. Décision rendue contre le Dr Strauss pour un montant de 387 000 $.
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6 mai 2020 Cour d’appel de l’Ontario (juge en chef adjoint Hoy, juges van Rensburg et Roberts) N° de dossier : C65848
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Accueil de l’appel et rejet de la cause contre le Dr Strauss.
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4 août 2020 Cour suprême du Canada |
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Dépôt de la demande d’autorisation d’appel.
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39262 |
Johnny Wilfred Troy Awasis v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Criminal) (By Leave) |
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The motion for an extension of time to serve and file the application for leave to appeal is granted. The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal for British Columbia (Vancouver), Number CA44011, 2020 BCCA 23, dated January 24, 2020, is dismissed.
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Charter of Rights and Freedoms — Right to equality — Criminal law — Sentencing — Dangerous offenders and long‐term offenders — Protection of the public — Have Canadian courts created a two‐tiered sentencing regime for indigenous offenders whereby Gladue principles and s. 718.2(e) of the Criminal Code will be applied to reduce or eliminate the use of incarceration for nonviolent or less serious offences, whereas they will be disregarded and have no impact on the use or length of incarceration for violent or serious offences — How do the courts resolve the tension between the need to emphasize protection of the public and the requirement to apply and give effect to Gladue principles and s. 718.2(e) of the Criminal Code in dangerous offender proceedings? |
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Mr. Awasis, an Indigenous man, was convicted of sexual assault and sexual assault with a weapon. The Crown applied for a dangerous offender designation. The sentencing judge granted the application and ordered an indeterminate sentence. The Court of Appeal dismissed a motion to adduce fresh evidence and an appeal. |
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June 30, 2016 Provincial Court of British Columbia (Bagnall J.)
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Application for dangerous offender designation granted and indeterminate sentence ordered
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January 24, 2020 Court of Appeal for British Columbia (Vancouver) (Groberman Harvey, Fisher, Abrioux) 2020 BCCA 23; CA44011
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Appeal dismissed
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July 24, 2020 Supreme Court of Canada |
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Motion to extend time to file and serve application for leave to appeal and Application for leave to appeal filed |
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39262 |
Johnny Wilfred Troy Awasis c. Sa Majesté la Reine (C.‐B.) (Criminelle) (Autorisation) |
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La requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel est accueillie. La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique (Vancouver), numéro CA44011, 2020 BCCA 23, daté du 24 janvier 2020, est rejetée.
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Chartres des droits et libertés — Droit à l’égalité — Droit criminel — Détermination de la peine — Délinquants dangereux et délinquants à contrôler — Protection du public — Les tribunaux canadiens ont‐ils créé un régime de détermination de la peine à deux niveaux dans lequel les principes de l’arrêt Gladue et ceux de l’al. 718.2e) du Code criminel seraient appliqués afin de réduire la durée de la détention ou d’éliminer cette dernière pour les infractions sans violence ou de moindre gravité, tandis que ces principes seraient méconnus et n’auraient aucune incidence sur la durée de la détention pour les infractions graves ou violentes? — Comment les tribunaux allient‐ils la tension entre la nécessité d’accroître la protection du public et l’exigence d’appliquer et de donner effet aux principes de l’arrêt Gladue et à ceux de l’al. 718.2e) du Code criminel dans les procédures concernant les délinquants dangereux? |
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M. Awasis, un Autochtone, a été déclaré coupable d’agression sexuelle et d’agression sexuelle armée. La Couronne a présenté une demande afin qu’il soit déclaré délinquant dangereux. Le juge de la peine a fait droit à la demande et ordonné une peine de détention pour une durée indéterminée. La Cour d’appel a rejeté une requête en vue de la production de nouveaux éléments de preuve et d’un appel. |
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30 juin 2016 Cour provinciale de la Colombie‐Britannique (Juge Bagnall)
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Accueil de la demande en vue de la déclaration de délinquant dangereux et ordonnance de la peine de détention pour une durée indéterminée.
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24 janvier 2020 Cour d’appel de la Colombie‐Britannique (Vancouver) (Groberman Harvey, Fisher, Abrioux) 2020 BCCA 23; CA44011
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Appel rejeté.
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24 juillet 2020 Cour suprême du Canada |
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Dépôt de la requête en vue de la prorogation du délai pour déposer et signifier une demande d’autorisation d’appel et demande d’autorisation d’appel. |
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39230 |
Dustin Blue Moir v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Criminal) (By Leave) |
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The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal for British Columbia (Vancouver), Number CA44328, 2020 BCCA 116, dated April 23, 2020, is dismissed.
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Criminal law — Evidence — Admissibility — Undercover officers elicited confession from accused in Mr. Big operation — Does approach to confirmatory evidence articulated in R. v. Bradshaw, 2017 SCC 35, apply to the assessment of the admissibility of a Mr. Big confession? |
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The body of a murdered 14‐year old girl was found in a shallow grave. The police mounted a Mr. Big undercover operation against Mr. Moir. They elicited confessions from Mr. Moir that reveal Mr. Moir’s knowledge of the murder and the crime scene. Mr. Moir testified that he exaggerated his involvement to Mr. Big in order to stay in the fictitious criminal organization. He testified that he was present when his father committed the murder and he only assisted in carrying the deceased to the grave, burying the body and disposing of her personal belongings. The trial judge applied R. v. Hart, 2014 SCC 52, and admitted the Mr. Big evidence. A jury convicted Mr. Moir of first degree murder. The Court of Appeal dismissed an appeal.
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March 3, 2016 Supreme Court of British Columbia (Griffin J.) (Unreported)
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Evidence ruled admissible
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March 6, 2017 Supreme Court of British Columbia (Griffin J.) (Unreported)
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Conviction by jury for first degree murder
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April 23, 2020 Court of Appeal for British Columbia (Vancouver) (Newbury, Goepel, Butler JJ.A.) 2020 BCCA 116; CA44328
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Appeal dismissed
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June 22, 2020 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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39230 |
Dustin Blue Moir c. Sa Majesté la Reine (C.‐B.) (Criminelle) (Sur autorisation) |
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La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique (Vancouver), numéro CA44328, 2020 BCCA 116, daté du 23 avril 2020, est rejetée.
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Droit criminel — Preuve — Admissibilité — Aveux soutirés à l’accusé par des agents banalisés lors d’une opération Monsieur Big — Faut‐il utiliser la méthode d’analyse de la preuve corroborante énoncée dans l’arrêt R. c. Bradshaw, 2017 CSC 35, pour évaluer l’admissibilité d’aveux issus d’une opération Monsieur Big? |
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Le corps d’une fille tuée de 14 ans a été retrouvé dans une fosse peu profonde. Les policiers ont entrepris une opération d’infiltration Monsieur Big à l’encontre de M. Moir. Ils lui ont soutiré des aveux révélant qu’il avait connaissance du meurtre et du lieu du crime. M. Moir a dit avoir exagéré sa participation en parlant avec Monsieur Big afin de rester au sein de l’organisation criminelle fictive. Selon son témoignage, il était sur les lieux quand son père a commis le meurtre et il l’a seulement aidé à déposer la défunte dans la fosse, à enterrer le corps et à se débarrasser de ses effets personnels. Le juge du procès a appliqué l’arrêt R. c. Hart, 2014 CSC 52, et admis la preuve recueillie durant l’opération Monsieur Big. Un jury a reconnu M. Moir coupable de meurtre au premier degré. La Cour d’appel a rejeté un appel.
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3 mars 2016 Cour suprême de la Colombie‐Britannique (Juge Griffin) (Non publiée)
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Preuve jugée admissible
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6 mars 2017 Cour suprême de la Colombie‐Britannique (Juge Griffin) (Non publiée)
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Déclaration de culpabilité pour meurtre au premier degré prononcée par le jury
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23 avril 2020 Cour d’appel de la Colombie‐Britannique (Vancouver) (Juges Newbury, Goepel et Butler) 2020 BCCA 116; CA44328
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Rejet de l’appel
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22 juin 2020 Cour suprême du Canada |
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Dépôt de la demande d’autorisation d’appel
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39237 |
Michael Yar Zuk v. Alberta Dental Association and College and Appeal Panel of the Council of the Alberta Dental Association and College (Alta.) (Civil) (By Leave) |
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The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal of Alberta (Edmonton), Number 1903-0079-AC, 2020 ABCA 162, dated April 29, 2020, is dismissed with costs to the respondent, Alberta Dental Association and College.
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Administrative law — Boards and tribunals — Regulatory boards — Alberta Dental Association and College — Standard of review — Procedural fairness — Reasonable apprehension of bias —Whether the appeal panel erred when it failed to disqualify itself from reconsidering the sanctions and costs imposed — Whether the reconsidered sanction and costs were unreasonable, based on an error in principle? |
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Dr. Michael Yar Zuk is a dentist who has been involved in protracted disciplinary proceedings with the Alberta Dental Association & College. An appeal panel of the Dental Association upheld a hearing tribunal’s findings against Dr. Zuk with respect to 21 counts of unprofessional conduct under the Health Professions Act, RSA 2000, c. H‐7, imposing both sanctions and costs. On further appeal to the Court of Appeal for Alberta, 2 of the 21 counts were overturned. The Court of Appeal directed the Dental Association reconsider both sanction and costs. The same appeal panel reduced Dr. Zuk’s period of suspension and also reduced the costs awarded against him. Dr. Zuk’s second appeal to the Court of Appeal for Alberta was unanimously dismissed. |
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February 14, 2017 Appeal Panel of the Council of the Alberta Dental Association and College Unreported
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Dr. Michael Yar Zuk’s appeal of numerous professional misconduct findings dismissed with costs. |
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August 21, 2018 Court of Appeal of Alberta (Edmonton) (Veldhuis, Wakeling, and Greckol JJ.A.)
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Appeal allowed; 2 of 21 findings of professional misconduct overturned; costs and sanction remitted back for reconsideration. |
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March 5, 2019 Appeal Panel of the Council of the Alberta Dental Association and College Unreported
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Sanction reduced to 6‐month suspension and costs reduced by $50,000. |
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April 29, 2020 Court of Appeal of Alberta (Edmonton) (O'Ferrall, Schutz, and Pentelechuck JJ.A.)
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Appeal dismissed. |
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June 24, 2020 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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39237 |
Michael Yar Zuk c. Alberta Dental Association and College et formation d’appel du Council of the Alberta Dental Association and College (Alb.) (Civile) (Autorisation) |
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La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de l’Alberta (Edmonton), numéro 1903-0079-AC, 2020 ABCA 162, daté du 29 avril 2020, est rejetée avec dépens en faveur de l’intimé, Alberta Dental Association and College.
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Droit administratif — Organismes et tribunaux administratifs — Organismes de réglementation — Alberta Dental Association and College — Norme de contrôle — Équité procédurale — Crainte raisonnable de partialité — La formation d’appel a‐t‐elle commis une erreur en s’abstenant de se désister du réexamen de la sanction et des frais infligés? — Le réexamen de la sanction et des frais était‐il raisonnable compte tenu d’une erreur de principe?
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Le Dr. Michael Yar Zuk est un dentiste visé par des procédures disciplinaires prolongées auprès de l’Alberta Dental Association & College (l’association dentaire). Une formation d’appel de l’association dentaire a maintenu les conclusions tirées par le tribunal lors d’une audience tenue avec le Dr. Zuk, relativement à 21 chefs d’inconduite professionnelle, au titre du Health Professions Act, RSA 2000, c. H‐7, et lui a infligé tant une sanction que des frais. Lors d’un appel interjeté à la Cour d’appel de l’Alberta, deux des 21 chefs ont été infirmés. La Cour d’appel a donné à l’association dentaire la directive de réexaminer à la fois la sanction et les frais infligés. La même formation d’appel a réduit la période de suspension du Dr. Zuk, et a aussi diminué le montant des frais qui lui avaient été infligés. Le second appel que le Dr. Zuk a interjeté à la Cour d’appel de l’Alberta a été rejeté à l’unanimité. |
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14 février 2017 Formation d’appel du Council of the Alberta Dental Association and College Non publiée
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Rejet avec frais de l’appel du Dr. Michael Yar Zuk interjeté contre de nombreuses conclusions d’inconduite professionnelle. |
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21 août 2018 Cour d’appel de l’Alberta (Edmonton) (Juges Veldhuis, Wakeling, et Greckol)
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Accueil de l’appel; infirmation de deux des 21 conclusions d’inconduite professionnelle; renvoi des frais et de la sanction pour nouvel examen. |
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5 mars 2019 Formation d’appel du Council of the Alberta Dental Association and College Non publiée
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Réduction à six mois de la sanction de suspension et diminution de 50 000 $ des frais. |
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29 avril 2020 Cour d’appel de l’Alberta (Edmonton) (Juges O'Ferrall, Schutz, et Pentelechuck)
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Rejet de l’appel. |
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24 juin 2020 Cour suprême Canada |
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Dépôt de la demande d’autorisation d’appel.
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39265 |
Wayfinder Corp. v. Armin Alexis, Her Majesty the Queen in Right of the Province of Alberta as represented by the Director (Alberta Environment and Parks) appointed pursuant to the Environmental Protection and Enhancement Act and Alberta Environment and Parks (Alta.) (Civil) (By Leave) |
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The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal of Alberta (Calgary), Number 1801-0379-AC, 2020 ABCA 188, dated May 6, 2020, is dismissed with costs to the respondent, Armin Alexis.
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Environmental law — Environmental assessment — Administrative law — Standard of review — Remedy — Where no reasons for decision are provided by the statutory decision maker, and a reviewing court must engage in statutory interpretation, to what extent should the reviewing court engage in a de novo analysis on judicial review — Where a decision is found to be unreasonable, and no reasons were provided by a statutory decision maker, should a reviewing court remit a decision to the statutory decision maker for reconsideration? |
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Wayfinder Corp. applied under section 44 of the Environmental Protection and Enhancement Act, RSA 2000, c E‐12 (EPEA), for a decision on whether its proposed “Big Molly” silica sand extraction project required an environmental impact assessment (EIA). The Director of Environmental Assessments, Alberta Environment and Parks, upon receiving advice from her staff, decided that an EIA was not required, but provided no reasons for her decision. Alexis Armin is a member of the Alexis Nakota Sioux Nation, whose lands are near the proposed Big Molly project, and whose traditional activities may be adversely impacted. Mr. Armin sought judicial review of the Director’s decision. The Court of Queen’s Bench for Alberta dismissed the judicial review application on the basis that the Director’s decision was reasonable. Mr. Armin appealed the decision to the Court of Appeal for Alberta, a majority of whom found the Director’s decision was unreasonable, quashed her decision, and ordered an EIA be conducted. |
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November 22, 2017 Alberta Environment and Parks, Director of Environmental Assessments Unreported
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No environmental impact assessment required for Big Molly project. |
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November 14, 2018 Court of Queen’s Bench of Alberta (Jeffrey J.) Unreported Oral Decision
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Judicial review of Director’s decision dismissed. |
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May 6, 2020 Court of Appeal of Alberta (Calgary) (Wakeling and Greckol JJ.A; Pentelechuk J.A. dissenting in part)
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Appeal granted, Director’s decision quashed, and environmental impact assessment ordered.
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July 31, 2020 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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39265 |
Wayfinder Corp. c. Armin Alexis, Sa Majesté la Reine du chef de la province de l’Alberta représentée par le Directeur (Alberta Environment and Parks) nommé en vertu de la Environmental Protection and Enhancement Act et Alberta Environment and Parks (Alb.) (Civile (Sur autorisation) |
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La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel de l’Alberta (Calgary), numéro 1801-0379-AC, 2020 ABCA 188, daté du 6 mai 2020, est rejetée avec dépens en faveur de l’intimé, Armin Alexis.
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Droit de l’environnement — Évaluation environnementale — Droit administratif — Norme de contrôle — Réparation — Dans le cas où le décideur désigné par la loi ne motive pas sa décision et le tribunal saisi du contrôle judiciaire doit interpréter des textes législatifs, dans quelle mesure ce dernier devrait‐il entreprendre une analyse de novo dans le cadre du contrôle de la décision ? — Si la décision est jugée déraisonnable, et que le décideur désigné par la loi n’a pas motivé sa décision, le tribunal saisi du contrôle judiciaire devrait‐il renvoyer la décision devant le décideur pour qu’il en fasse le réexamen ? |
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Wayfinder Corp. a demandé, aux termes de l’article 44 de la loi intitulée Environmental Protection and Enhancement Act, RSA 2000, c E‐12, qu’une décision soit prise à savoir s’il fallait que son projet d’extraction de sable siliceux nommé « Big Molly » fasse l’objet d’une évaluation de l’impact sur l’environnement (EIE). La directrice des évaluations environnementales du ministère de l’environnement et des parcs de l’Alberta (« Alberta Environment and Parks »), après avoir reçu les conseils des membres de son personnel, a décidé qu’une EIE n’était pas requise, mais n’a pas motivé sa décision. Alexis Armin est membre de la nation sioux des Nakota d’Alexis, dont les terres se situent à proximité du projet Big Molly et dont les activités traditionnelles pourraient être durement touchées par ce projet. M. Armin a demandé le contrôle judiciaire de la décision de la directrice. La Cour du Banc de la Reine de l’Alberta a rejeté la demande de contrôle au motif que la décision de la directrice était raisonnable. M. Armin a fait appel de la décision auprès de la Cour d’appel de l’Alberta; les juges majoritaires, ayant conclu qu’elle était déraisonnable, ont annulé la décision de la directrice et ordonné qu’une EIE soit menée. |
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22 novembre 2017 Alberta Environment and Parks, Directrice des évaluations environnementales Décision non publiée
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Aucune évaluation de l’impact sur l’environnement n’est requise aux fins du projet Big Molly. |
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14 novembre 2018 Cour du Banc de la Reine de l’Alberta (Juge Jeffrey) Décision non publiée rendue de vive voix
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Demande de contrôle judiciaire de la décision de la directrice rejetée. |
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6 mai 2020 Cour d’appel de l’Alberta (Calgary) (Juges Wakeling et Greckol; la juge Pentelechuk est dissidente en partie)
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Appel accueilli, décision de la directrice annulée et évaluation de l’impact sur l’environnement ordonnée.
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31 juillet 2020 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel présentée.
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39269 |
Director, St. Boniface/St. Vital v. Martin Stadler - and - Social Planning Council of Winnipeg (Man.) (Civil) (By Leave) |
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The application for leave to appeal from the judgment of the Court of Appeal of Manitoba, Number AI 18-30-09081, 2020 MBCA 46, dated May 5, 2020, is dismissed with costs.
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Constitutional law — Charter of rights — Right to equality — Discrimination based on mental or physical disability — Remedy — Whether the Court of Appeal erred in its approach to s. 15 of the Charter — Whether the Court of Appeal erred in its approach to s. 1 of the Charter — Whether the Court of Appeal erred in choosing a remedy. |
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The Assistance Regulation, Man. Reg. 404/88R, s. 12.1(2), made under The Manitoba Assistance Act, CCSM, c. A150, requires that applicants for income assistance “obtain the maximum amount of compensation, benefits or contribution to support and maintenance that may be available under another Act or program, including an Act of Canada or a program provided by the Government of Canada”. In practice, this meant that Mr. Stadler, who has been unable to work due to health issues, was required to apply for benefits under the Canada Pension Plan (“CPP”) once he turned 60. CPP benefits are reduced by a certain percentage for each month they are taken before the age of 65, so applying at age 60 would mean that his pension would be permanently reduced by 36 percent. When he indicated that the permanent reduction in those benefits meant that he did not want to apply until he turned 65, he was informed that his benefits would be discontinued unless he made the application. He did not make the application, and his benefits were discontinued.
Mr. Stadler appealed the discontinuance of his benefits to the Social Services Appeal Board, arguing that the decision violated his rights as a person with a disability under s. 15 of the Charter. The Board initially found, based on Fernandes v. Manitoba (Director of Social Services (Winnipeg Central) (1992), 93 D.L.R. (4th) 402 (Man. C.A.), that it did not have jurisdiction to consider his Charter arguments. That decision was appealed to the Court of Appeal, which overturned Fernandes and referred the matter back to the Board for reconsideration. Upon considering the Charter issue, the Board found no violation of s. 15 of the Charter and confirmed the discontinuation of Mr. Stadler’s benefits. The Court of Appeal allowed Mr. Stadler’s appeal. |
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May 16, 2018 Social Services Appeal Board (McCrae, Berry, Ross)
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Decision requiring Stadler to apply for Canada Pension Plan benefits at age 60 upheld |
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May 5, 2020 Court of Appeal of Manitoba (Chartier C.J., Steel, Hamilton JJ.A.)
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Appeal allowed
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August 4, 2020 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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39269 |
Directeur, St. Boniface/St. Vital c. Martin Stadler - et - Social Planning Council of Winnipeg (Man.) (Civile) (Sur autorisation) |
La demande d’autorisation d’appel de l’arrêt de la Cour d’appel du Manitoba, numéro AI 18-30-09081, 2020 MBCA 46, daté du 5 mai 2020, est rejetée avec dépens.
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Droit constitutionnel — Charte des droits — Droit à l’égalité — Discrimination fondée sur une déficience mentale ou physique — Réparation — La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur dans son analyse de l’art. 15 de la Charte ? — La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur dans son analyse de l’article premier de la Charte ? — La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur dans son choix de réparation accordée ?
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Aux termes du par. 12.1(2) du Règlement sur les allocations d’aide, Règl. du Man. 404/88R, pris en application de la Loi sur les allocations d’aide du Manitoba, c. A150 de la C.P.L.M., les requérants d’aide au revenu doivent « obtenir le montant maximal d’indemnités, de prestations ou de contributions au soutien et à l’entretien qui peut être offert en vertu d’une autre loi ou d’un autre programme, notamment une loi fédérale ou un programme du gouvernement fédéral ». Dans les faits, cela signifiait que M. Stadler, qui ne pouvait travailler à cause de problèmes de santé, devait demander des prestations du Régime de pensions du Canada (« RPC ») dès l’âge de 60 ans. Un certain pourcentage par mois est déduit à partir des prestations du RPC reçues avant l’âge de 65 ans, ainsi, le fait de demander des prestations à l’âge de 60 ans aurait pour effet de réduire sa pension de 36 pour cent, et ce, de manière permanente. Lorsque M. Stadler a indiqué, qu’en raison de cette réduction permanente, il ne voulait pas demander de prestations du RPC avant l’âge de 65 ans, on l’a avisé qu’à moins qu’il en fasse la demande, il serait mis fin à ses prestations d’aide au revenu. Lorsqu’il a refusé de demander les prestations du RPC, on a cessé de lui verser des prestations d’aide au revenu.
M. Stadler a fait appel de la décision de mettre fin au versement de ses prestations devant la Commission d’appel des services sociaux, faisant valoir que cette décision violait ses droits à titre de personne ayant une déficience, en vertu de l’art. 15 de la Charte. La Commission a d’abord conclu, en se fondant sur l’arrêt Fernandes v. Manitoba (Director of Social Services (Winnipeg Central) (1992), 93 D.L.R. (4th) 402 (Man. C.A.), qu’elle n’avait pas compétence pour examiner les arguments fondés sur la Charte mis de l’avant par M. Stadler. Cette décision a été portée en appel devant la Cour d’appel, qui a infirmé l’arrêt Fernandes et a renvoyé l’affaire à la Commission pour qu’elle en fasse le réexamen. Après avoir examiné la question fondée sur la Charte, la Commission a conclu qu’il n’y avait eu aucune violation de l’art. 15 de la Charte et a confirmé la décision de mettre fin au versement des prestations de M. Stadler. La Cour d’appel a accueilli l’appel de ce dernier. |
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16 mai 2018 Commission d’appel des services sociaux (McCrae, Berry, Ross)
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La décision obligeant M. Stadler à demander des prestations du Régime de pensions du Canada à l’âge de 60 ans est confirmée. |
5 mai 2020 Cour d’appel du Manitoba (Juge en chef Chartier, juges Steel et Hamilton)
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L’appel est accueilli.
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4 août 2020 Cour suprême du Canada |
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La demande d’autorisation d’appel est présentée. |
NOVEMBER 20, 2020 / LE 20 NOVEMBRE 2020
Motion for leave to intervene |
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Requête en autorisation d'intervention |
HER MAJESTY THE QUEEN v. ANGUS FREDERICK WATERMAN
(N.L.) (39214)
ROWE J.:
UPON APPLICATION by the Criminal Lawyers’ Association (Ontario) for leave to intervene in the above appeal and for an order extending the time to serve and file its motion for leave to intervene;
AND THE MATERIAL FILED having been read;
IT IS HEREBY ORDERED THAT:
The motion for an extension of time to serve and file the motion for leave to intervene is granted.
The motion for leave to intervene is granted and the said intervener shall be entitled to serve and file a factum not to exceed ten (10) pages in length on or before January 8, 2021.
The said intervener is granted permission to present oral argument not exceeding five (5) minutes at the hearing of the appeal.
The intervener is not entitled to raise new issues or to adduce further evidence or otherwise to supplement the record of the parties.
Pursuant to Rule 59(1)(a) of the Rules of the Supreme Court of Canada, the intervener shall pay to the appellant and the respondent any additional disbursements resulting from its intervention.
À LA SUITE DE LA DEMANDE présentée par la Criminal Lawyers’ Association (Ontario) en vue d’obtenir l’autorisation d’intervenir dans le présent appel et la prorogation du délai pour signifier et déposer une requête en autorisation d’intervenir;
ET APRÈS EXAMEN des documents déposés;
IL EST PAR LA PRÉSENTE ORDONNÉ CE QUI SUIT :
La requête en prorogation du délai pour signifier et déposer une requête en autorisation d’intervenir est accueillie.
La requête en autorisation d’intervenir est accueillie et cette intervenante peut signifier et déposer un mémoire d’au plus dix (10) pages au plus tard le 8 janvier 2021.
Cette intervenante peut présenter une plaidoirie orale d’au plus cinq (5) minutes lors de l’audition de l’appel.
L’intervenante n’a pas le droit de soulever de nouvelles questions, de produire d’autres éléments de preuve, ni de compléter de quelque autre façon le dossier des parties.
Conformément à l’alinéa 59(1)a) des Règles de la Cour suprême du Canada, l’intervenante paiera à l’appelante et à l’intimé tous débours supplémentaires résultant de son intervention.
NOVEMBER 23, 2020 / LE 23 NOVEMBRE 2020
Motion to adduce new evidence |
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Requête pour déposer de nouveaux éléments de preuve |
HER MAJESTY THE QUEEN IN RIGHT OF CANADA v. Canada North Group Inc., Canada North Camps Inc., Campcorp Structures Ltd., DJ Catering Ltd., 816956 Alberta Ltd., 1371047 Alberta Ltd., 1919209 Alberta Ltd., Ernst & Young Inc. in its capacity as Monitor and Business Development Bank of Canada
(Alta.) (38871)
ROWE J.:
UPON APPLICATION by the appellant for an order to adduce new evidence;
AND THE MATERIAL FILED having been read;
IT IS HEREBY ORDERED THAT:
The motion is dismissed with costs to the respondents, Ernst & Young Inc. in its capacity as Monitor and Business Development Bank of Canada, in accordance with the Tariff of fees and disbursements set out in Schedule B of the Rules of the Supreme Court of Canada.
À LA SUITE DE LA DEMANDE présentée par l’appelante en autorisation de présenter de nouveaux éléments de preuve;
ET APRÈS EXAMEN des documents déposés;
IL EST PAR LA PRÉSENTE ORDONNÉ CE QUI SUIT :
La requête est rejetée avec dépens en faveur des intimées, Ernst & Young Inc. en sa qualité de contrôleur et Banque de développement du Canada, conformément au tarif des honoraires et débours établi à l’Annexe B des Règles de la Cour suprême du Canada.
Notices of appeal filed since the last issue /
Avis d’appel déposés depuis la dernière parution
November 16, 2020
York University, et al.
v. (39222)
Canadian Copyright Licensing Agency ("Access Copyright"), et al. (F.C.)
(By Leave)
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November 16, 2020
Canadian Copyright Licensing Agency ("Access Copyright"), et al.
v. (39222)
York University, et al. (F.C.)
(By Leave)
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JULY – JUILLET |
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AUGUST – AOÛT |
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SEPTEMBER – SEPTEMBRE |
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YK 16 |
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Sitting of the Court / Séance de la Cour |
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18 sitting weeks / semaines séances de la Cour 88 sitting days / journées séances de la Cour |
Rosh Hashanah / Nouvel An juif Yom Kippur / Yom Kippour |
RH YK |
Court conference / Conférence de la Cour |
CC |
9 Court conference days / jours de conférence de la Cour |
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Holiday / Jour férié |
H |
2 holidays during sitting days / jours fériés durant les séances |
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