SUPREME COURT OF CANADA ‐‐ JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS
OTTAWA, 2007-06-29. THE SUPREME COURT OF CANADA ANNOUNCED TODAY THAT JUDGMENT IN THE FOLLOWING APPLICATIONS FOR LEAVE TO APPEAL WILL BE DELIVERED AT 9:45 A.M. EDT ON THURSDAY, JULY 5, 2007. THIS LIST IS SUBJECT TO CHANGE.
FROM: SUPREME COURT OF CANADA (613) 995‐4330
COUR SUPRÊME DU CANADA ‐‐ PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION
OTTAWA, 2007-06-29. LA COUR SUPRÊME DU CANADA ANNONCE QUE JUGEMENT SERA RENDU DANS LES DEMANDES D’AUTORISATION D’APPEL SUIVANTES LE JEUDI 5 JUILLET 2007, À 9 H 45 HAE. CETTE LISTE EST SUJETTE À MODIFICATIONS.
SOURCE: COUR SUPRÊME DU CANADA (613) 995‐4330
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http://scc.lexum.umontreal.ca/en/news_release/2007/07-06-29.2a/07-06-29.2a.html
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1. Apotex Inc. v. Sanofi-Synthelabo Canada Inc., et al. (F.C.) (31881)
2. Attorney General of Ontario, 3rd Party Record Holder v. Lawrence McNeil, et al. (Ont.) (Crim.) (31852)
3. Yvon Descôteaux et autre c. Barreau du Québec (Qc) (31938)
4. Daniel Taillefer c. Clarica, compagnie d’assurance sur la vie (Qc) (31978)
5. Jean-Sébastien Lamontagne c. Société de l’assurance automobile du Québec (Qc) (31993)
6. Jean-Sébastien Lamontagne c. Société de l’assurance automobile du Québec (Qc) (31994)
7. Elliot C. Wightman et autres c. J.I. Dunn et autres (Qc) (31854)
8. Deborah J. Hawkes v. Prince Edward Island Human Rights Commission, et al. (P.E.I.) (31900)
9. Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 571, CTC-FTQ (SEPB) c. Barreau du Québec et autre (Qc) (31947)
10. Messageries de Presse Benjamin Inc. v. Publications TVA Inc. (Que.) (31945)
11. Her Majesty the Queen v. Ken McGraw (N.B.) (Crim.) (31995)
12. Régent Boily c. Ministre de la Justice du Canada (Qc) (Crim.) (31946)
13. A.D. c. C.P. (Qc) (31908)
14. A.D. c. C.G. (Qc) (31969)
15. Rune Brattas v. 9088-2895 Quebec Inc. (Que.) (31966)
16. Jean-Claude Bérubé c. Pierre Contant et autre (Qc) (32006)
17. Mohan Ramkissoon v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Crim.) (31770)
18. Nelson Howard Meikle v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Crim.) (31898)
19. Nhi Dung Lieu v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Crim.) (31996)
20. James Taylor v. Her Majesty the Queen - and between - Donald Jordan v. Her Majesty the Queen - and between - Israel Chafetz v. Her Majesty the Queen (F.C.) (31916)
21. Harold V. Chisamore v. Cumis Life Insurance Company (formerly known as CUNA Mutual Insurance Society), et al. (B.C.) (31863)
22. Jose Pereira E. Hijos, S.A., et al. v. Attorney General of Canada (F.C.) (31913)
31881 Apotex Inc. v. Sanofi‐Synthelabo Canada Inc., Sanofi‐Synthelabo, Minister of Health (FC) (Civil) (By Leave)
Health law - Drugs - Notice of compliance - Patents - Genus and selection patents - Order prohibiting Minister of Health from issuing Notice of Compliance to Apotex until expiry of Sanofi’s patent - Allegation that patent invalid on the grounds of obviousness and anticipation rejected - Whether doctrine of selection patents can be reconciled with doctrine of double patenting and the Gilette defence to prevent evergreening of patents - Whether doctrine of selection patents can be reconciled with the statutory requirements of enabling disclosure, novelty and inventiveness to ensure that patent teachings are complete and not misleading.
In 2003, Sanofi brought an application for an order from the Minister, prohibiting the issuance of a notice of compliance to Apotex for its generic verison of 75 mg clopidogrel bisulfate tablets used in the treatment of blood clots, until after the expiry of Sanofi’s 777 patent in 2012. The 777 patent relates to the invention of clopidogrel, a process for its preparation and pharmaceutical compositions containing it. Clopidogrel is an isomer, one half of a larger chemical compound known as a racemate. Racemates contain equal amounts of two optical isomers called the dextro-rotatory isomer and the levo-rotatory isomer. Clopidogrel is the common name for the dextro-rotatory isomer, and it is more beneficial than the racemate, as it contains all of the platelet aggregation inhibiting activity, while being less toxic and better tolerated. Apotex alleged that some of the claims of the 777 patent were invalid because they were anticipated by the 875 patent issued on October 8, 1985, and on the basis of obviousness and double patenting. The 875 patent discloses and claims a large class of compounds useful in providing platelet aggregation inhibiting activity, and 21 identified derivative compounds, all of which are racemates. One is the racemate from which the separated isomers were obtained in the 777 patent. The 875 patent directly states the existence of isomers, but does not provide any teaching on how to separate the racemates into their isomers, nor does it mention that there are any pharmaceutical or toxicological differences between the isomers of the disclosed racemates with respect to activity or tolerability. The 875 patent expired in 2002. Apotex alleged that the compositions of clopidogrel contained in the 777 patent were already disclosed and claimed as inventions in the prior art of the 875 patent and that the 777 patent was therefore invalid.
March 21, 2005 Federal Court of Canada, Trial Division (Shore J.) |
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Application for prohibition order granted |
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December 22, 2006 Federal Court of Appeal (Richard C.J., Noël and Evans JJ.A.) |
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Appeal dismissed |
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February 20, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal |
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March 31, 2007 Supreme Court of Canada |
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Motion for leave to intervene filed by the Canadian Generic PharmaceuticalAssociation |
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31881 Apotex Inc. c. Sanofi‐Synthelabo Canada Inc., Sanofi‐Synthelabo, Ministre de la Santé (CF) (Civile) (Sur autorisation)
Droit de la santé - Médicaments - Avis de conformité - Brevets - Brevets de genre et brevets de sélection - Ordonnance interdisant au ministre de la Santé de délivrer un avis de conformité à Apotex avant l’expiration du brevet de Sanofi - Allégation selon laquelle le brevet est invalide pour cause d’évidence et d’antériorité rejetée - Peut‐on concilier la doctrine des brevets de sélection avec la doctrine du double brevet et la défense de type Gillette pour empêcher le renouvellement à perpétuité des brevets? - Peut‐on concilier la doctrine des brevets de sélection avec les exigences de la loi comme la divulgation permettant la réalisation, la nouveauté et l’inventivité pour s’assurer que les enseignements contenus dans les brevets sont complets et non trompeurs?
En 2003, Sanofi a présenté une demande visant à obtenir une ordonnance interdisant au ministre de délivrer un avis de conformité à Apotex à l’égard de sa version générique des comprimés de 75 mg de bisulfate de clopidogrel utilisés dans le traitement des caillots de sang avant l’expiration du brevet 777 de Sanofi, en 2012. Le brevet 777 se rapporte au clopidogrel, à son procédé de fabrication et aux compositions pharmaceutiques dont il est un ingrédient. Le clopidogrel est un isomère, soit la moitié d’un composé chimique plus complexe appelé « racémate ». Les racémates renferment des quantités égales de deux isomères optiques appelés « isomère dextrogyre » et « isomère lévogyre ». Le clopidogrel, nom que l’on donne communément à l’isomère dextrogyre, est plus avantageux que le racémate parce qu’il présente les mêmes propriétés inhibitrices de l’agrégation plaquettaire tout en étant moins toxique et mieux toléré. Apotex a allégué que certaines des revendications contenues dans le brevet 777 étaient invalides parce qu’elles figuraient déjà dans le brevet 875 délivré le 8 octobre 1985, et pour cause d’évidence et de double brevet. Le brevet 875 décrit et revendique une vaste catégorie de composés utiles en raison de leurs propriétés inhibitrices de l’agrégation plaquettaire, et 21 composés dérivés identifiés, qui sont tous des racémates. L’un d’eux est le racémate à partir duquel les isomères séparés faisant l’objet du brevet 777 ont été obtenus. Le brevet 875, qui fait directement état de l’existence d’isomères, ne dit rien sur la façon de décomposer les racémates en leurs isomères, pas plus qu’il n’indique l’existence de différences pharmaceutiques ou toxicologiques entre les isomères des racémates divulgués sur le plan de leurs propriétés ou de leur tolérabilité. Le brevet 875 a expiré en 2002. Apotex a allégué que les compositions de clopidogrel visées par le brevet 777 avaient déjà été divulguées et revendiquées dans le brevet antérieur 875, et que le brevet 777 était par conséquent invalide.
21 mars 2005 Cour fédérale (Juge Shore) |
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Demande visant à obtenir une ordonnance d’interdiction accueillie |
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22 décembre 2006 Cour d’appel fédérale (Juge en chef Richard et juges Noël et Evans) |
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Appel rejeté |
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20 février 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée31 mars 2007 Cour suprême du Canada |
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Requête en autorisation d’intervenir déposée par l’Association canadienne du médicament générique |
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31852 Attorney General of Ontario, 3rd Party Record Holder v. Lawrence McNeil, Attorney General of Canada, Chief of Barrie Police Service, 3rd Party Record Holder ‐ and ‐ Rodney Hackett, Matthew Marshall (Ont.) (Criminal) (By Leave)
Criminal (Non Charter) - Appeals - Post conviction production of third party documents - Whether the Court of Appeal for Ontario erred in law in holding that records in the possession of the police as part of a criminal investigation were not records to which a reasonable expectation of privacy attaches- Whether the Court of Appeal erred in concluding that the third party record regime set out in R v. O’Connor was not engaged and the records were subject to disclosure - R. v. O’Connor, [1995] 4 S.C.R. 411
The Respondent Lawrence McNeil was convicted of various drug related offences. On appeal, he brought an O’Connor application to obtain records in the hands of the Applicant Attorney General of Ontario and the Respondent Barrie Police Service relating to criminal charges and police discipline proceedings against the police officer who arrested him. All of the prosecutions were conducted by the Respondent Attorney General of Canada who had not seen the records and resisted their production. The Respondent Barrie Police Service also resisted the production of the documents claiming a privacy interest. The Court of Appeal held that there was no reasonable expectation of privacy in many of the records in question and thus, O’Connor did not apply and these records were to be disclosed, with conditions.
November 30, 2006 Court of Appeal for Ontario (Feldman, Simmons, and Blair JJ.A.) |
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Application for production of documents following conviction for various drug offences granted |
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January 25, 2007 Supreme Court of Canada
February 8, 2007 Court of Appeal for Ontario (Simmonds J.A.)
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Application for leave to appeal filed
Stay of order dated November 30, 2006 granted pending determination of the Applicant’s leave application to the Supreme Court of Canada. If leave is not granted, the Applicant shall have one week to make production as ordered to the Federal Crown and the Federal Crown shall have 21 days thereafter to make production to McNeil. |
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31852 Procureur général de l’Ontario, tiers détenteur de dossiers c. Lawrence McNeil, Procureur général du Canada, Chef des services policiers de Barrie, tiers détenteur de dossiers ‐ et ‐ Rodney Hackett, Matthew Marshall (Ont.) (Criminelle) (Sur autorisation)
Criminelle (excluant la Charte) - Appels - Production de documents de tiers après la déclaration de culpabilité - La Cour d’appel de l’Ontario a‐t‐elle commis une erreur de droit en statuant que les dossiers que les services de police détenaient dans le cadre d’une enquête criminelle n’étaient pas des dossiers qui justifiaient des attentes raisonnables en matière de vie privée? - La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur en concluant que les règles énoncées dans R. c. O’Connor concernant les dossiers en la possession de tiers ne s’appliquaient pas et que les dossiers étaient communicables? - R. c. O’Connor, [1995] 4 R.C.S. 411
L’intimé Lawrence McNeil a été déclaré coupable de diverses infractions liées aux stupéfiants. En appel, il a présenté une demande fondée sur l’arrêt O’Connor en vue d’obtenir des dossiers détenus par le demandeur, le procureur général de l’Ontario, et l’intimé, les services policiers de Barrie, concernant des accusations au pénal et une procédure disciplinaire dont avait fait l’objet le policier qui l’avait arrêté. Toutes les poursuites ont été exercées par l’intimé le procureur général du Canada qui n’avait pas pris connaissance des dossiers et qui s’est opposé à leur production. L’intimé, les services policiers de Barrie, s’est également opposé à la production des documents sur le fondement du droit à la vie privée. La Cour d’appel a statué qu’en ce qui concerne plusieurs dossiers il n’y avait pas d’attentes raisonnables en matière de respect de la vie privée, que par conséquent les règles énoncées dans l’arrêt O’Connor ne s’appliquaient pas et que les dossiers devaient être communiqués, à certaines conditions.
30 novembre 2006 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Feldman, Simmons et Blair) |
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Demande de production de documents après des déclarations de culpabilité relatives à diverses infractions liées aux stupéfiants, accueillie |
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25 janvier 2007 Cour suprême du Canada
8 février 2007 Cour d’appel de l’Ontario (Juge Simmonds)
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Demande d’autorisation d’appel déposée
Sursis de l’ordonnance datée du 30 novembre 2006 en attendant qu’il soit statué sur la demande d’autorisation d’appel devant la Cour suprême du Canada. Si l’autorisation n’est pas accordée, le demandeur aura une semaine pour produire les dossiers à la Couronne fédérale conformément à l’ordonnance de la Cour d’appel et la Couronne fédérale aura 21 jours suivant l’expiration de ce délai pour produire les dossiers à M. McNeil |
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31938 Yvon Descôteaux, Club Juridique de Laval v. Barreau du Québec (Que.) (Civil) (By Leave)
Civil procedure – Contempt of court – Whether Court of Appeal erred with regard to need to serve order to which Applicants consented in 1998 – Whether Court of Appeal misinterpreted Supreme Court’s decision in Fortin v. Chrétien, [2001] 2 S.C.R. 500.
On September 21, 1998, Mr. Descôteaux and the Club juridique consented to an order made by Macerola J. The order prohibited them, inter alia, from advertising to the Quebec public that they were providing the services of an advocate. On July 13, 2006, the Superior Court allowed a motion by the Barreau du Québec to summon the Applicants to appear on August 9, 2006 to face a contempt of court charge. The Applicants had allegedly violated the 1998 order by advertising their activities on an Internet site of the Government of Quebec.
The Applicants then applied to the Court of Appeal for leave to appeal from the rule ordering them to appear. On August 9, 2006, the Applicants failed to appear before the Superior Court. The court nevertheless rendered judgment against them, convicted them of contempt of court and fined them each $5,000. The Applicants appealed the judgment to the Court of Appeal and had their motion concerning the summons struck out.
On November 16, 2006, the Court of Appeal allowed a motion by the Barreau du Québec to dismiss the appeal and dismissed the Applicants’ appeal, noting that the Applicants’ arguments could not succeed.
August 9, 2006 Quebec Superior Court (Piché J.) |
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Applicants convicted of contempt of court (by default); $5,000 fine imposed on each Applicant |
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November 16, 2006 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Chamberland, Rochon and Bich JJ.A.) |
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Appeal dismissed |
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March 8, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal and motion to extend time to file application for leave to appeal filed |
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31938 Yvon Descôteaux, Club Juridique de Laval c. Barreau du Québec (Qc) (Civile) (Autorisation)
Procédure civile – Outrage au tribunal – La Cour d’appel a-t-elle fait erreur quant au besoin de signifier l’ordonnance à laquelle les demandeurs ont consenti en 1998? – La Cour d’appel a-t-elle fait erreur quant à l’interprétation à donner à l’arrêt de la Cour suprême dans l’affaire Fortin c. Chrétien, [2001] 2 R.C.S. 500?
Le 21 septembre 1998, M. Descôteaux et le Club juridique consentent à une ordonnance prononcée par le juge Macerola, ordonnance qui leur interdit notamment de faire toute publicité destinée au public québécois relativement à leur exercice de la fonction d’avocat. Le 13 juillet 2006, la Cour supérieure accueille une requête du Barreau du Québec assignant les demandeurs à comparaître le 9 août 2006 à une accusation d’outrage au tribunal. Les demandeurs auraient contrevenu à l’ordonnance de 1998 en faisant de la publicité sur un site internet du gouvernement du Québec relativement à leurs activités.
Les demandeurs s’adressent alors à la Cour d’appel pour obtenir la permission d’en appeler de l’ordonnance les assignant à comparaître. Le 9 août 2006, les demandeurs font défaut de comparaître devant la Cour supérieure. Celle-ci rend néanmoins jugement contre eux, les déclare coupables d’outrage au tribunal, et leur impose chacun une amende de 5 000 $. Les demandeurs en appellent du jugement devant la Cour d’appel, et font rayer leur requête visant l’assignation à comparaître.
Le 16 novembre 2006, la Cour d’appel accueille une requête du Barreau du Québec en rejet d’appel et rejette l’appel des demandeurs, notant que les moyens soulevés par les demandeurs sont voués à l’échec.
Le 9 août 2006 Cour supérieure du Québec (La juge Piché) |
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Demandeurs déclarés coupables d’outrage au tribunal (par défaut); amende de 5 000 $ imposée à chacun des demandeurs |
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Le 16 novembre 2006 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Les juges Chamberland, Rochon et Bich) |
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Appel rejeté |
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Le 8 mars 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel et requête en prorogation du délai pour déposer la demande d’autorisation d’appel déposées |
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31978 Daniel Taillefer v. Clarica Life Insurance Company (Que.) (Civil) (By Leave)
Civil procedure – Motion to obtain documents relevant to case before trial – Relevance – Whether Court of Appeal erred in finding it relevant to order disclosure of Applicant’s tax returns in circumstances.
On July 14, 1999, the Respondent Clarica terminated its contract with Mr. Taillefer, who had been working for it as an exclusive agent since 1983. It stated that Mr. Taillefer had exceeded the allowed long-term disability and rehabilitation periods. Mr. Taillefer had been off work for medical reasons between March 1997 and March 1998 and, on his doctor’s recommendation, had resumed working two days a week on April 1, 1998.
In December 1999, Mr. Taillefer brought an action against Clarica claiming more than $3,000,000 in damages as a result of the resiliation of the contract. Clarica filed its defence in October 2000. In December 2005, Mr. Taillefer disclosed to Clarica an expert actuarial report concerning his past and future economic losses. To prepare its own expert appraisal, Clarica then requested Mr. Taillefer’s tax returns for the years preceding his disability period (1992‐96), his tax returns for the years following the termination of the contract (2000‐2005) and the financial statements, if any, of Mr. Taillefer’s business for 2000 to 2005. When Mr. Taillefer refused, Clarica filed a motion to obtain those documents.
The Superior Court dismissed the motion, finding that it contained no justification for disclosure of the documents at that stage of the proceedings. The Court of Appeal reversed the decision and ordered disclosure of the requested information.
May 10, 2006 Quebec Superior Court (Lacroix J.) |
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Motion to obtain documents relevant to case dismissed |
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February 9, 2007 Quebec Court of Appeal (Québec) (Robert C.J.Q. and Morin and Vézina JJ.A.) |
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Appeal allowed |
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April 4, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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31978 Daniel Taillefer c. Clarica, compagnie d’assurance sur la vie (Qc) (Civile) (Autorisation)
Procédure civile – Requête pour obtenir, avant l’instruction, des documents pertinents au litige – Pertinence – La Cour d’appel a-t-elle fait erreur en jugeant qu’il était pertinent d’ordonner la communication des déclarations de revenu du demandeur dans les circonstances?
Le 14 juillet 1999, l’intimée Clarica met fin au contrat la liant à M. Taillefer, qui travaille chez elle depuis 1983 à titre d’agent exclusif. Elle précise que M. Taillefer a dépassé les périodes d’invalidité de longue durée et de réadaptation permises. Monsieur Taillefer était en arrêt de travail entre mars 1997 et mars 1998 pour raisons médicales et, sur recommandation de son médecin, il avait repris le travail à raison de deux jours par semaine depuis le 1er avril 1998.
En décembre 1999, M. Taillefer intente une action contre Clarica et lui réclame plus de 3 000 000 $ à titre de dommages-intérêts résultant de la résiliation de contrat. Clarica produit sa défense en octobre 2000. En décembre 2005, M. Taillefer communique à Clarica un rapport actuariel d’expertise concernant ses pertes économiques passées et futures. Clarica requiert alors, afin de préparer une contre-expertise, les rapports d’impôts de M. Taillefer pour les années précédant la période d’invalidité de M. Taillefer (1992-1996), ceux pour les années suivant la fin du contrat (2000-2005), ainsi que, le cas échéant, les états financiers de l’entreprise de M. Taillefer pour les années 2000 à 2005. Face au refus de M. Taillefer, Clarica dépose une requête à cet effet.
La Cour supérieure rejette la requête, jugeant que celle-ci ne fait voir aucune raison justifiant la communication des documents à ce stade des procédures. La Cour d’appel renverse la décision et ordonne la communication informations requises.
Le 10 mai 2006 Cour supérieure du Québec (La juge Lacroix) |
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Requête pour obtenir des documents pertinents au litige rejetée |
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Le 9 février 2007 Cour d’appel du Québec (Québec) (Le juge en chef Robert et les juges Morin et Vézina) |
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Appel accueilli |
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Le 4 avril 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31993 Jean‐Sébastien Lamontagne v. Société de l’assurance automobile du Québec (Que.) (Civil) (By Leave)
Civil procedure – Motion for homologation – Motion for interruption of prescription and safeguard order – Whether Superior Court erred in dismissing Applicant’s two motions – Whether Court of Appeal erred in refusing leave to appeal.
In 1993, Mr. Lamontagne had a motorcycle accident that had permanent effects on him. In 1994 and 1995, the Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) and its review office decided that there was no connection between the accident and one of the injuries. In February 1998, these decisions were set aside on appeal by the Commission des affaires sociales (CAS), which ordered the SAAQ to compensate Mr. Lamontagne accordingly.
Mr. Lamontagne then applied for a review of three decisions made by the SAAQ’s compensation officer with regard to compensation, but he was unsuccessful. He then asked the Administrative Tribunal of Québec (ATQ) to review one of the decisions, but the ATQ dismissed the proceeding and then dismissed the proceeding for review. In February 2005, Mr. Lamontagne, who by then was represented by counsel, filed a motion in the Superior Court seeking judicial review of the ATQ’s two decisions. He later dismissed his counsel and applied to amend his pleadings. The Superior Court allowed most of the amendments. The Court of Appeal refused leave to appeal from that decision, and the Supreme Court of Canada refused to intervene (file no. 31337).
Mr. Lamontagne then filed two motions in the Superior Court: a [translation] “motion for homologation to make the decision of the CAS dated February 18, 1998 executory”, and a motion asking the Court to interrupt prescription for that decision, set aside the ATQ’s decisions and, as a safeguard measure, order the SAAQ to pay him a disability pension during the Superior Court proceedings. The Superior Court dismissed both motions. The Court of Appeal refused leave to appeal from both judgments.
January 23, 2007 Quebec Superior Court (Dubois J.) |
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Motion for homologation of CAS decision and motion for safeguard order dismissed |
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February 20, 2007 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Dalphond J.A.) |
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Motions for leave to appeal from both judgments dismissed |
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April 10, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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31993 Jean‐Sébastien Lamontagne c. Société de l’assurance automobile du Québec (Qc) (Civile) (Autorisation)
Procédure civile – Requête pour homologation – Requête pour obtenir l’interruption de la prescription et pour une ordonnance de sauvegarde – La Cour supérieure a-t-elle erré en rejetant les deux requêtes du demandeur? – La Cour d’appel a-t-elle erré en refusant l’autorisation d’appel?
En 1993, M. Lamontagne, est victime d’un accident de motocyclette qui entraîne des séquelles permanentes. En 1994 et en 1995, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) et le Bureau de révision de la SAAQ décident qu’il n’y a aucun lien entre l’accident et l’une des blessures. En février 1998, ces décisions sont infirmées en appel par la Commission des affaires sociales (CAS), qui ordonne à la SAAQ d’indemniser M. Lamontagne en conséquence.
Monsieur Lamontagne demande ensuite la révision de trois décisions prises par l’agent d’indemnisation de la SAAQ relativement à l’indemnisation, mais en vain. Il demande alors au Tribunal administratif du Québec (TAQ) de réviser l’une des décisions, mais le TAQ rejette le recours, puis le recours en révision. En février 2005, M. Lamontagne, alors représenté par procureur, dépose à la Cour supérieure une requête en révision judiciaire des deux décisions du TAQ. Il révoque plus tard son avocat et demande d’amender ses procédures. La Cour supérieure permet la majorité des amendements. La Cour d’appel refuse la permission d’en appeler de cette décision et la Cour suprême du Canada refuse d’intervenir (dossier no 31337).
Monsieur Lamontagne dépose alors à la Cour supérieure une première requête qu’il intitule « Requête en homologation aux fins de rendre exécutoire la décision de la CAS 18 février 98 » et une seconde requête dans laquelle il demande à la Cour d’interrompre la prescription du jugement de la CAS, d’annuler les décisions du TAQ et, à titre de mesure de sauvegarde, d’ordonner à la SAAQ de lui payer une rente d’invalidité durant les procédures en Cour supérieure. Les deux requêtes sont rejetées par la Cour supérieure. La Cour d’appel refuse la permission d’appel des deux jugements.
Le 23 janvier 2007 Cour supérieure du Québec (Le juge Dubois) |
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Requête en homologation d’une décision de la CAS et requête pour une ordonnance de sauvegarde rejetées |
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Le 20 février 2007 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Le juge Dalphond) |
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Requêtes pour autorisation d’appel des deux jugements rejetées |
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Le 10 avril 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31994 Jean‐Sébastien Lamontagne v. Société de l’assurance automobile du Québec (Que.) (Civil) (By Leave)
Civil procedure – Motion for homologation – Motion for interruption of prescription and safeguard order – Whether Superior Court erred in dismissing Applicant’s two motions – Whether Court of Appeal erred in refusing leave to appeal.
In 1993, Mr. Lamontagne had a motorcycle accident that had permanent effects on him. In 1994 and 1995, the Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) and its review office decided that there was no connection between the accident and one of the injuries. In February 1998, these decisions were set aside on appeal by the Commission des affaires sociales (CAS), which ordered the SAAQ to compensate Mr. Lamontagne accordingly.
Mr. Lamontagne then applied for a review of three decisions made by the SAAQ’s compensation officer with regard to compensation, but he was unsuccessful. He then asked the Administrative Tribunal of Québec (ATQ) to review one of the decisions, but the ATQ dismissed the proceeding and then dismissed the proceeding for review. In February 2005, Mr. Lamontagne, who by then was represented by counsel, filed a motion in the Superior Court seeking judicial review of the ATQ’s two decisions. He later dismissed his counsel and applied to amend his pleadings. The Superior Court allowed most of the amendments. The Court of Appeal refused leave to appeal from that decision, and the Supreme Court of Canada refused to intervene (file no. 31337).
Mr. Lamontagne then filed two motions in the Superior Court: a [translation] “motion for homologation to make the decision of the CAS dated February 18, 1998 executory”, and a motion asking the Court to interrupt prescription for that decision, set aside the ATQ’s decisions and, as a safeguard measure, order the SAAQ to pay him a disability pension during the Superior Court proceedings. The Superior Court dismissed both motions. The Court of Appeal refused leave to appeal from both judgments.
January 23, 2007 Quebec Superior Court (Dubois J.) |
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Motion for homologation of CAS decision and motion for safeguard order dismissed |
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February 20, 2007 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Dalphond J.A.) |
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Motions for leave to appeal from both judgments dismissed |
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April 10, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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31994 Jean‐Sébastien Lamontagne c. Société de l’assurance automobile du Québec (Qc) (Civile) (Autorisation)
Procédure civile – Requête pour homologation – Requête pour obtenir l’interruption de la prescription et pour une ordonnance de sauvegarde – La Cour supérieure a-t-elle erré en rejetant les deux requêtes du demandeur? – La Cour d’appel a-t-elle erré en refusant l’autorisation d’appel?
En 1993, M. Lamontagne, est victime d’un accident de motocyclette qui entraîne des séquelles permanentes. En 1994 et en 1995, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) et le Bureau de révision de la SAAQ décident qu’il n’y a aucun lien entre l’accident et l’une des blessures. En février 1998, ces décisions sont infirmées en appel par la Commission des affaires sociales (CAS), qui ordonne à la SAAQ d’indemniser M. Lamontagne en conséquence.
Monsieur Lamontagne demande ensuite la révision de trois décisions prises par l’agent d’indemnisation de la SAAQ relativement à l’indemnisation, mais en vain. Il demande alors au Tribunal administratif du Québec (TAQ) de réviser l’une des décisions, mais le TAQ rejette le recours, puis le recours en révision. En février 2005, M. Lamontagne, alors représenté par procureur, dépose à la Cour supérieure une requête en révision judiciaire des deux décisions du TAQ. Il révoque plus tard son avocat et demande d’amender ses procédures. La Cour supérieure permet la majorité des amendements. La Cour d’appel refuse la permission d’en appeler de cette décision et la Cour suprême du Canada refuse d’intervenir (dossier no 31337).
Monsieur Lamontagne dépose alors à la Cour supérieure une première requête qu’il intitule « Requête en homologation aux fins de rendre exécutoire la décision de la CAS 18 février 98 » et une seconde requête dans laquelle il demande à la Cour d’interrompre la prescription du jugement de la CAS, d’annuler les décisions du TAQ et, à titre de mesure de sauvegarde, d’ordonner à la SAAQ de lui payer une rente d’invalidité durant les procédures en Cour supérieure. Les deux requêtes sont rejetées par la Cour supérieure. La Cour d’appel refuse la permission d’appel des deux jugements.
Le 23 janvier 2007 Cour supérieure du Québec (Le juge Dubois) |
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Requête en homologation d’une décision de la CAS et requête pour une ordonnance de sauvegarde rejetéesLe 20 février 2007 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Le juge Dalphond) |
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Requêtes pour autorisation d’appel des deux jugements rejetées |
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Le 10 avril 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31854 Elliot C. Wightman et al. v. J.I. Dunn, G.T. Gaudette, D.W. Kempen, M.A. McEachen, National Trust Company, Royal Trust Corporation of Canada, DaimlerChrysler Canada Inc., Canada Trust Company and CIBC Mellon Trust Company (Que.) (Civil) (By Leave)
Civil procedure – Case management – Abuse of process – Order providing that one particular case had to proceed before several others (including this one) so issue of fault of all defendants could be decided – Motions for directions and for determination of law applicable to liability of defendants in this case – Whether courts below erred in preventing issues of fault and applicable law from being examined in context of this case.
A group of creditors of Castor Holdings Limited (“Castor”), including the Respondents, brought several actions for a total of over $1 billion against Castor’s auditors, who were allegedly negligent in auditing its 1988, 1989 and 1990 financial statements. On February 20, 1998, Carrière J. of the Superior Court, who was responsible for managing and coordinating the cases, made an order applicable to all the cases. In particular, he ordered that the “Widdrington” case proceed before all the others so that the issue of the auditors’ fault could be resolved first. He also gave all the creditors’ counsel the status of parties so they could present arguments and file evidence, but only in relation to the issues common to all the actions. The Widdrington trial began in September 1998 and has not yet been completed.
In December 2003, the Applicant auditors filed a declaration of inscription on the roll for hearing in their own case. Two of the issues they stated were (1) whether they had been negligent in auditing the financial statements and (2) whether the law applicable to the determination of their liability was that of Quebec, Ontario or New Brunswick. The Respondents and the Applicants filed two motions in the Superior Court with regard to that pleading. In their motion, the Respondents asked the Court for an order confirming that, in accordance with the 1998 order of Carrière J., the issue of the Applicants’ fault would be decided in the judgment to be rendered in the Widdrington case and therefore that the Applicants were not authorized to file additional evidence on that issue, which was common to all the cases. Relying, inter alia, on the interests of justice, Wery A.C.J. allowed the motion. In their motion, the Applicants sought a determination of the law applicable to their liability. The Respondents opposed this motion and asked that it be dismissed at the preliminary stage, which Wery A.C.J. granted. He stated, among other things, that the issue of the applicable law was already before Carrière J. in the Widdrington case. The Court of Appeal refused to grant the Applicants leave to appeal from these two decisions.
October 16, 2006 Quebec Superior Court (Wery A.C.J.) |
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Motion to dismiss motion for declaratory judgment allowed; motion for directions allowed |
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December 6, 2006 and January 8, 2007 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Rochon J.) |
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Motions for leave to appeal dismissed |
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February 2 and March 7, 2007 Supreme Court of Canada |
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Applications for leave to appeal filed |
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31854 Elliot C. Wightman, et al. c. J.I. Dunn, G.T. Gaudette, D.W. Kempen, M.A. McEachen, National Trust Company, Royal Trust Corporation of Canada, DaimlerChrysler Canada Inc, Canada Trust Company, et CIBC Mellon Trust Company (Qc) (Civile) (Autorisation)
Procédure civile – Gestion de l’instance – Abus de procédure – Ordonnance prévoyant qu’un dossier particulier doit procéder avant plusieurs autres (dont le présent dossier) pour que soit tranchée la question de la faute de tous les défendeurs – Requêtes pour directives et pour faire déterminer la loi applicable à la responsabilité des défendeurs dans le présent dossier – Les instances inférieures ont-elles erré en empêchant que soient examinées, dans le cadre du présent dossier, les questions de la faute et de loi applicable?
Un groupe de créanciers de Castor Holdings Limited (« Castor »), dont les intimés, ont intenté plusieurs poursuites, d’un total de plus d’un milliard de dollars, contre les vérificateurs de Castor, qui auraient fait preuve de négligence lors de leur vérification des états financiers de Castor pour les années 1988, 1989 et 1990. Le 20 février 1998, le juge Carrière de la Cour supérieure, chargé de la gestion et de la coordination des dossiers, prononce une ordonnance qui vise tous les dossiers. En particulier, il ordonne que le dossier « Widdrington » procède avant tous les autres, afin que la question concernant la faute des vérificateurs soit résolue en premier. De plus, il accorde à tous les procureurs des créanciers le statut de parties afin qu’ils puissent plaider et déposer de la preuve, mais uniquement à l’égard des questions communes à toutes les actions. Le procès Widdrington début en septembre 1998 et n’est pas encore terminé.
En décembre 2003, les demandeurs, des vérificateurs, produisent une déclaration de mise au rôle d’audience dans leur propre dossier. Deux des questions qu’ils formulent visent à déterminer (1) s’ils ont été négligents dans la vérification des états financiers et (2) si la loi applicable à la détermination visant leur responsabilité est celle du Québec, de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick. Relativement à cet acte de procédure, les intimés et les demandeurs déposent à la Cour supérieure les deux requêtes suivantes. La requête des intimés vise à obtenir de la Cour une ordonnance confirmant que, conformément à l’ordonnance de 1998 du juge Carrière, la question de la faute des demandeurs sera décidée dans le cadre du jugement à intervenir dans le dossier Widdrington, et donc que les demandeurs ne sont pas autorisés à déposer de preuve supplémentaire quant à cette question communes à tous les dossiers. Le juge en chef adjoint Wery, invoquant notamment l’intérêt de la justice, fait droit à la requête. La requête des demandeurs vise la détermination du droit applicable à leur responsabilité. Les intimés s’y opposent en demandant son rejet au stade préliminaire, ce à quoi le juge Wery fait droit. Il précise, notamment, que la question du droit applicable est déjà soumise au juge Carrière, dans le dossier Widdrington. La Cour d’appel refuse d’accorder la permission d’appel aux demandeurs de ces deux décisions.
Le 16 octobre 2006 Cour supérieure du Québec (Le juge en chef adjoint Wery) |
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Requête en rejet d’une requête pour jugement déclaratoire accueillie; Requête pour directives accueillie |
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Le 6 décembre 2006 et le 8 janvier 2007 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Le juge Rochon) |
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Requêtes pour permission d’appeler rejetées |
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Le 2 février 2007 et le 7 mars 2007 Cour suprême du Canada |
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Demandes d’autorisation d’appel déposées |
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31900 Deborah J. Hawkes v. Prince Edward Island Human Rights Commission, Attorney General of P.E.I.
(P.E.I.) (Civil) (By Leave)
Charter of Rights and Freedoms ss. 7, 15 - Administrative law - Natural justice - Discrimination based on social status - Whether the Court has the authority to give or to order state paid legal counsel - Access to legal aid - Access to justice
The Applicant, a single, custodial parent with joint custody of two children and in need of financial assistance filed her first complaint against the policies of the PEI Department of Health and Social Services surrounding the denial of benefits in the form of an appeal, pursuant to the PEI Social Assistance Act, to the Welfare Assistance Appeal Board on April 4, 2003. On March 8, 2005, the Applicant filed an Application for Judicial Review of a decision of the Prince Edward Island Human Rights Commission dismissing her human rights complaints, which related to the Social Assistance Act, R.S.P.E.I. 1988, Cap. S-4.3, and the amount of social assistance she had been receiving. Following the ruling, the Applicant then filed a Notice of Motion seeking various forms of relief, namely the appointment of government-funded legal counsel with regards to her judicial review application.
April 19, 2005 Supreme Court of Prince Edward Island, Trial Division (Taylor J.) |
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Applicant’s motion for right to state-funded counsel dismissed. |
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January 4, 2007 Supreme Court of Prince Edward Island, Appeal Division (Mitchell C.J.P.E.I., Webber and McDonald JJ.A.) Neutral Citation: 2007 PESCAD 1 |
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Appeal dismissed. |
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March 2, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed. |
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May 22, 2007 Supreme Court of Canada |
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Motion to extend time to file and serve leave application filed. |
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31900 Deborah J. Hawkes c. Prince Edward Island Human Rights Commission, Procureur général de l’Î.-P.-É.
(I.-P.É.) (Civile) (Sur autorisation)
Charte des droits et libertés, art. 7, 15 - Droit administratif - Justice naturelle - Discrimination fondée sur le statut social - La Cour a‐t‐elle compétence pour fournir un avocat rémunéré par l’État ou pour rendre une ordonnance à cet effet? - Accès à l’aide juridique - Accès à la justice
Chef de famille monoparentale ayant la garde partagée de deux enfants, la demanderesse, qui avait besoin d’une aide financière, a déposé sa première plainte à l’encontre des politiques du ministère de la santé et des services sociaux de l’I.‐P.‐É. entourant l’inadmissibilité aux prestations en interjetant appel devant la Welfare Assistance Appeal Board le 4 avril 2003, conformément à la PEI Social Assistance Act. Le 8 mars 2005, la demanderesse a déposé une demande de contrôle judiciaire de la décision par laquelle la Prince Edward Island Human Rights Commission a rejeté ses plaintes en matière de droits de la personne, lesquelles avaient trait à la Social Assistance Act, R.S.P.E.I. 1988, ch. S-4.3, et au montant d’aide sociale qu’elle avait reçu. Après que la décision eut été rendue, la demanderesse a déposé un avis de requête sollicitant diverses mesures de réparation, dont la désignation d’un avocat rémunéré par l’État pour sa demande de contrôle judiciaire.
19 avril 2005 Cour suprême de l’Île-du‐Prince‐Édouard, Section de première instance (Juge Taylor) |
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Requête visant le droit à l’assistance d’un avocat rémunéré par l’État, rejetée |
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4 janvier 2007 Cour suprême de l’Île-du‐Prince‐Édouard, Section d’appel (Juge en chef Mitchell et juges Webber et McDonald) Référence neutre : 2007 PESCAD 1 |
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Appel rejeté |
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2 mars 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée
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22 mai 2007 Cour suprême du Canada |
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Requête en prorogation de délai pour déposer et signifier la demande d’autorisation, déposée |
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31947 Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, Local 571, CLC‐FTQ (SEPB) v. Barreau du Québec and Lyse Tousignant in her capacity as grievances arbitrator (Que.) (Civil) (By Leave)
Human rights – Duty to accommodate – Whether courts below erred with respect to standard of review applicable to arbitrator’s decision – Whether courts below erred in finding that arbitrator had not made reviewable error regarding existence of undue hardship for employer in circumstances – Whether courts below erred in determining that every full‐time employment relationship implicitly involves standard of regular attendance at work that satisfies first step of unified approach developed in British Columbia (Public Service Employee Relations Commission) v. BCGSEU, [1999] 3 S.C.R. 3.
In 1995, Louise Bastien, a conciliation lawyer working full time at the office of the syndic of the Barreau du Québec, began having health problems that required her to be absent from work several times, sometimes for extended periods. The employer authorized the absences and tried to accommodate Ms. Bastien by letting her return to work two days a week, then three, then four, but to no avail. In 1999, doctors confirmed a diagnosis of chronic fatigue and fibromyalgia. On November 15, 2001, the Barreau dismissed Ms. Bastien on the ground that she could no longer perform her work and that it could no longer continue her employment without suffering undue hardship. At that point, Ms. Bastien had been working two days a week since January 2001.
Ms. Bastien then filed a grievance in which she asked to be reinstated with a schedule consistent with the limitations imposed by the state of her health. In particular, she noted that the number of days of work could be increased or decreased on reasonable notice acceptable to the employer so that the employer could manage the situation. The arbitrator dismissed the grievance. The Superior Court dismissed the application for judicial review of the arbitrator’s decision, and the Court of Appeal dismissed the appeal.
September 16, 2005 Quebec Superior Court (Bilodeau J.) Neutral citation: |
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Application for judicial review dismissed |
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January 24, 2007 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Gendreau, Baudouin and Dussault JJ.A.) Neutral citation: 2007 QCCA 64 |
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Appeal dismissed |
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March 26, 2007
Supreme Court of Canada
Application for leave to appeal filed
31947 Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 571, CTC-FTQ (SEPB) c. Barreau du Québec et Lyse Tousignant, ès qualités d’arbitre de grief (Qc) (Civile) (Autorisation)
Droits de la personne – Obligation d’accommodement – Les instances inférieures ont-elles fait erreur quant à la norme de contrôle applicable à la décision de l’arbitre? – Les instances inférieures ont-elles fait erreur en jugeant que l’arbitre n’avait pas commis d’erreur révisable quant à l’existence d’une contrainte excessive pour l’employeur dans les circonstances? – Les instances inférieures ont-elles fait erreur en déterminant qu’il existe, implicitement à toute relation de travail à temps plein, une norme de présence assidue au travail qui satisfait la première étape de la méthode unifiée dégagée dans l’arrêt Colombie-Britannique (Public Service Employee Relations Commission) c. BCGSEU, [1999] 3 R.C.S. 3?
En 1995, Me Louise Bastien, avocate à la conciliation travaillant à temps plein au bureau du syndic du Barreau du Québec, commence à éprouver des problèmes de santé qui l’obligent à s’absenter de son travail à plusieurs reprises, parfois pour des périodes prolongées. L’employeur permet les absences et tente d’accommoder Mme Bastien en lui permettant de revenir au travail à raison de deux jours par semaine, puis trois, puis quatre, mais en vain. En 1999, des médecins confirment un diagnostic de fatigue chronique et de fibromyalgie. Le 15 novembre 2001, le Barreau congédie Mme Bastien au motif qu’elle ne peut plus accomplir son travail et que le Barreau ne peut plus la maintenir en poste sans subir une contrainte excessive. À cette époque, Mme Bastien travaille depuis janvier 2001 à raison de deux jours par semaine.
Madame Bastien dépose alors un grief dans lequel elle demande d’être réintégrée selon un horaire qui respecte les restrictions liées à son état de santé. En particulier, elle souligne que le nombre de jours de travail pourrait être augmenté ou diminué selon un préavis raisonnable qui soit acceptable afin de permettre à l’employeur de gérer la situation. L’arbitre rejette le grief. La Cour supérieure rejette la requête en révision judiciaire de la décision de l’arbitre et la Cour d’appel rejette l’appel.
Le 16 septembre 2005 Cour supérieure du Québec (Le juge Bilodeau) Référence neutre : |
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Requête en révision judiciaire rejetée |
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Le 24 janvier 2007 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Les juges Gendreau, Baudouin et Dussault) Référence neutre : 2007 QCCA 64 |
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Appel rejeté |
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Le 26 mars 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31945 Messageries de Presse Benjamin Inc. v. Publications TVA Inc. (Que.) (Civil) (By Leave)
Contracts – Interpretation – Whether Court of Appeal misinterpreted contract.
In 1992, Messageries de Presse Benjamin Inc. signed a distribution contract that gave it the exclusive right to distribute magazines published by Publications TVA Inc. (then called Trustar Ltée). The contract was supposed to be for 11 years, but several amendments had the effect of changing its terms, including its duration. Article 31.1 provided that the contract was to expire on February 28, 2010 but that Publications TVA could resiliate it on February 28, 2005 with notice. Article 48.1 provided that, on the expiry of the contract, Benjamin would be entitled to know the terms of offers submitted to Publications TVA by competitors for the distribution of the publications and could offer Publications TVA the same or better conditions. In December 2004, Publications TVA notified Benjamin of its intention to resiliate the contract in accordance with art. 31.1. Benjamin, alleging that it was exercising its right of first refusal under art. 48.1, asked Publications TVA to disclose to it the terms and conditions of the offer made by a new distributor. Publications TVA refused. Before the contract ended, Benjamin introduced a motion seeking, inter alia, a declaration that the contract gave it a right of first refusal.
The Superior Court dismissed the application on the basis that a right of first refusal was granted under arts. 31.1 and 48.1 only where the contract terminated through the passage of time (expiry), not where it was unilaterally terminated (resiliation). The majority of the Court of Appeal affirmed the judgment. Beauregard J.A., dissenting, found that, although the contract used the word [translation] “resiliate”, the circumstances and the intention of the parties showed that the “resiliation” contemplated in art. 31.1 was in reality a second term.
February 23, 2005 Quebec Superior Court (Monast J.) Neutral citation: |
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Applicant’s motion for declaratory judgment, permanent injunction and safeguard order dismissed |
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January 26, 2007 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Robert C.J.Q. and Beauregard [dissenting] and Chamberland JJ.A.) Neutral citation: 2007 QCCA 75 |
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Appeal dismissed
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March 26, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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31945 Messageries de Presse Benjamin Inc. c. Publications TVA Inc. (Qc) (Civile) (Autorisation)
Contrats – Interprétation – La Cour d’appel a‐t‐elle fait erreur dans l’interprétation du contrat?
En 1992, Messageries de Presse Benjamin Inc. signe un contrat de distribution lui accordant le droit exclusif de distribuer les magazines édités par Publications TVA Inc. (alors Trustar Ltée). Le contrat devait durer 11 ans, mais plusieurs amendements ont eu pour effet d’en modifier les termes, dont la durée. L’article 31.1 prévoit que le contrat expire le 28 février 2010, mais qu’il peut être résilié par Publications TVA le 28 février 2005, sur avis. L’article 48.1, pour sa part, prévoit qu’à l’expiration du contrat, Benjamin aura le droit de connaître les conditions d’offres soumises à Publications TVA par des concurrents et visant la distribution des publications, et qu’elle pourra offrir à Publications TVA des conditions identiques ou plus avantageuses que celles offertes par les concurrents. En décembre 2004, Publications TVA avise Benjamin de son intention de résilier le contrat conformément à l’art. 31.1. Benjamin, alléguant exercer son droit de préemption prévu à l’art. 48.1, demande à Publications TVA de lui communiquer les termes et conditions de l’offre faite par un nouveau distributeur. Publications TVA refuse. Avant la fin du contrat, Benjamin introduit une requête visant, notamment, à faire déclarer que le contrat lui accorde un droit de préemption.
La Cour supérieure rejette la demande au motif que le droit de préemption n’est accordé, aux termes des art. 31.1 et 48.1, que lorsque le contrat vient à terme par l’écoulement du temps (« expiration »), et non lorsqu’il y est mis fin unilatéralement (« résiliation »). La Cour d’appel, à la majorité, confirme le jugement. Le juge Beauregard, dissident, estime que même si le contrat utilise le mot « résilier », les circonstances et l’intention des parties démontrent que la « résiliation » envisagée à l’art. 31.1 constitue en fait un second terme.
Le 23 février 2005 Cour supérieure du Québec (La juge Monast) Référence neutre : |
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Requête de la demanderesse pour jugement déclaratoire, injonction permanente et ordonnance de sauvegarde rejetée |
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Le 26 janvier 2007 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Le juge en chef Robert et les juges Beauregard [dissident] et Chamberland) Référence neutre : 2007 QCCA 75 |
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Appel rejeté;
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Le 26 mars 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31995 Her Majesty the Queen v. Ken McGraw (N.B.) (Criminal) (By Leave)
Criminal law - Language Rights - Whether the Court of Appeal erred in law in its interpretation of the Provincial Offences Procedure Act by characterizing the language right as a language of service and importing language rights into the concept of curable and incurable defects thereby improperly interpreting and applying the Act - Whether the Court of Appeal and the Court of Queen’s Bench erred in law by granting a remedy that terminates a prosecution for a breach of a language right - Whether the Court of Queen’s Bench erred in law by failing to recognize that it did not have jurisdiction to deal with s. 31 of the Official Languages Act - Official Languages Act, S.N.B. 2002, c. O‐0.5, s. 31(1) - Provincial Offences Procedure Act, S.N.B. 1987, c. P‐22.1, s. 106(7).
The Respondent was pulled over by the RCMP in Tracadie-Sheila, New Brunswick. The officer addressed the Respondent in French and all ensuing communication was in that language. The officer did not, at any time, inform the Respondent of his right to be served in the language of his choice. The officer drew up two charges and issued Notices of Prosecution. The documents were completed in the French language and the officer checked the box for “French” in the space reserved to indicate the Respondent’s “chosen language”.
April 23, 2004 Provincial Court of New Brunswick (LeBlanc J.) Neutral citation: |
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Applicant convicted of two violations of the Motor Vehicle Act, R.S.N.B. 1973, M |
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June 19, 2006 Court of Queen’s Bench of New Brunswick (McIntyre J.) Neutral citation: 2006 NBQB 216 |
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Appeal allowed; information quashed and charge declared a nullity. |
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February 22, 2007 Court of Appeal of New Brunswick (Drapeau C.J., and Larlee , and Deschênes JJ.) Neutral citation: 2007 NBCA 11 |
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Application for leave granted. Appeal allowed in part. |
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April 18, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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31995 Sa Majesté la Reine c. Ken McGraw (N.B.) (Criminelle) (Sur autorisation)
Droit criminel – Droits linguistiques – La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur de droit en estimant que les droits linguistiques que confère la Loi sur la procédure applicable aux infractions provinciales visent la prestation de services et en appliquant à leur égard la notion d’irrégularités auxquelles il est possible ou non de remédier, de sorte qu’elle a mal interprété et appliqué la loi? – La Cour d'appel et la Cour du Banc de la Reine ont-t‐elles commis une erreur de droit en accordant une réparation ayant pour effet de mettre fin à une poursuite par suite de la violation d’un droit linguistique? – La Cour du Banc de la Reine a-t-elle commis une erreur de droit en omettant de reconnaître qu’elle n’avait pas compétence à l’égard de l’art. 31 de la Loi sur les langues officielles? – Loi sur les langues officielles, L.N.‐B. 2002, ch. O‐0.5, art. 31(1) – Loi sur la procédure applicable aux infractions provinciales, L.N.‐B. 1987, ch. P‐22.1, art. 106(7)
Le véhicule de l’intimé a été intercepté par un agent de la GRC à Tracadie-Sheila, au Nouveau‐Brunswick. L’agent s’est adressé à l’intimé en français et toutes les communications qui ont suivi se sont déroulées dans cette langue. L’agent n’a en aucun temps informé l’intimé de son droit de se faire servir dans la langue de son choix. L’agent a dressé deux constats d’infraction et il a rédigé des avis de poursuite. Les documents ont été remplis en français et l’agent a coché la case « français » dans l’espace prévu pour indiquer la « langue choisie » par l’intimé.
23 avril 2004 Cour provinciale du Nouveau‐Brunswick (Juge LeBlanc) Référence neutre : |
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Intimé reconnu coupable de deux infractions à la Loi sur les véhicules à moteur, L.R.N.‐B. 1973, ch. M‐17 |
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19 juin 2006 Cour du Banc de la Reine du Nouveau‐Brunswick (Juge McIntyre) Référence neutre : 2006 NBBR 216 |
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Appel accueilli; dénonciation annulée et accusation déclarée nulle |
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22 février 2007 Cour d’appel du Nouveau‐Brunswick (Juges Drapeau, Larlee et Deschênes) Référence neutre : 2007 NBCA 11 |
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Demande d’autorisation d’appel accueillie, appel accueilli en partie |
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18 avril 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31946 Régent Boily v. Minister of Justice of Canada (Que.) (Criminal) (By Leave)
Constitutional law - Charter of Rights - Public international law - Criminal law - Extradition - Initial sentence imposed in Mexico for trafficking in marijuana - Physical violence likely leading to admissions and trial - Inmate escaping with help of local accomplices who gunned down security guard - Arrest in Quebec and committal for extradition to Mexico to serve rest of sentence and be tried again for homicide and escape - Whether Minister of Justice of Canada has duty to determine level of danger faced by person who is to be extradited to state known to use torture, or whether very existence of danger supported by substantial evidence, within meaning of Convention, is enough for person to be given constitutional protection - Criteria for concluding that person is in personal danger of being subjected to torture - Whether giving of diplomatic assurances protects against substantial danger of torture - If so, whether Minister of Justice of Canada has duty to assess quality and reliability of proposed diplomatic assurances - If so, what burden of proof governs issue of whether state where individual is to be extradited has effective control over police in field? - Whether standard of review of ministerial decision to extradite where danger of torture exists is reasonableness or correctness - Canadian Charter of Rights and Freedoms, s. 7 - Convention against Torture and Other Cruel, Inhuman or Degrading Treatment or Punishment, art. 3 - Treaty of Extradition between the Government of Canada and the Government of the United Mexican States, arts. II and VII - Extradition Act, S.C. 1999, c. 18, s. 44(1).
Mr. Boily was serving a prison sentence in Mexico for trafficking in marijuana when, in March 1999, the vehicle taking him to a medical appointment was stopped by armed men who gunned down one of the security guards present. The men and Mr. Boily left the scene by airplane. Mr. Boily was arrested in Quebec in March 2005 and is still in custody there. The evidence indicates that acts of violence, blackmail and torture were committed by Mexican police officers against Mr. Boily at the time of his arrest for trafficking in marijuana. He is now facing charges of homicide and escape in Mexico, and these charges are the basis for the extradition request.
November 25, 2005 Quebec Superior Court (Bourque J.)
May 24, 2006 Ministerial order (Minister Toews) |
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Order for committal of Applicant for extradition to Mexico
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Surrender orderedFebruary 22, 2007 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Forget, Pelletier and Rayle JJ.A.)
April 23, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for judicial review dismissed
Application for leave to appeal filed |
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31946 Régent Boily c. Ministre de la Justice du Canada (Qc) (Criminelle) (Autorisation)
Droit constitutionnel - Charte des droits - Droit international public - Droit criminel - Extradition - Peine initiale encourue au Mexique pour trafic de marijuana - Sévices ayant vraisemblablement mené aux aveux et au procès - Évasion du détenu avec l’aide de complices locaux qui abattent un garde de sécurité - Arrestation au Québec et incarcération en vue de l’extradition au Mexique pour y purger le reste de sa peine et pour y subir un nouveau procès pour homicide et évasion - Le ministre de la Justice du Canada a-t-il l’obligation de déterminer le niveau de risque auquel fait face la personne qu’on propose d’extrader vers un État reconnu comme pratiquant la torture ou la présence même d’un risque appuyé sur une preuve sérieuse, au sens de la Convention, suffit-elle à faire intervenir la protection constitutionnelle de la personne intéressée? - Quels sont les critères permettant de conclure que la personne intéressée fait face à un risque personnel de subir la torture? - Le recours à des assurances diplomatiques protège-t-il contre un risque sérieux de torture? - Si oui, le ministre de la justice du Canada a‐t‐il le devoir d'évaluer la qualité et la fiabilité des assurances diplomatiques proposées? - Si oui, quel fardeau de preuve régit la question de savoir si l'État où l'on propose d'extrader un individu a le contrôle effectif de ses forces de l'ordre sur le terrain? - La norme de contrôle de la décision ministérielle d’extrader en cas de risque de torture est-elle celle de la décision raisonnable ou celle de la décision correcte? - Charte canadienne des droits et libertés, art. 7 - Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, art. 3 - Traité d’extradition entre le gouvernement des États Unis du Mexique et le gouvernement du Canada, art. 2 et 7 - Loi sur l’extradition, L.C. 199, ch. 18, par. 44(1).
M. Boily purgeait une peine de prison au Mexique pour trafic de marijuana lorsque, en mars 1999, le véhicule qui l’emmenait à un rendez-vous médical a été intercepté par des hommes armés qui ont abattu un des agents de sécurité présents. Ces hommes et M. Boily ont quitté les lieux en avion. M. Boily a été arrêté au Québec en mars 2005 et y est toujours incarcéré. La preuve comporte des actes de violence, de chantage et de torture commis par des agents de police mexicains contre lui à l’époque de son arrestation pour trafic de marijuana. Des accusations d’homicide et d’évasion pèsent maintenant contre lui au Mexique et fondent la demande d’extradition.
Le 25 novembre 2005 Cour supérieure du Québec (La juge Bourque)
Le 24 mai 2006 Ordonnance ministérielle (Le ministre Toews) |
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Ordonnance d’incarcération du demandeur en vue de l’extrader au Mexique.
Extradition ordonnée. |
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Le 22 février 2007 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Les juges Forget, Pelletier et Rayle)
Le 23 avril 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande de révision judiciaire rejetée.
Demande d’autorisation d’appel déposée. |
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31908 A. D. v. C. P. (Que.) (Civil) (By Leave)
(Publication Ban in Case) (Publication Ban on Party)
Civil procedure – Impleading – Family law – Support – Child support – Determination of income – Trust – Whether creditor of support obligation seeking declaration that trust deed and gift could not be set up against her had to implead trust and trustees.
Ms. P had a child in 1992. The child never had any contact with the father. In July 2000, Ms. P filed a paternity action against Mr. D and a motion for child support in the form of a lump sum. On June 24, 2003, Mr. D was declared to be the child’s father, and the support proceedings were then able to continue. After numerous searches, Ms. P found at the registry office a trust deed dated January 26, 2000 by which Mr. D gave several immovables worth a total of $1,970,100 to a trust for which Mr. D and his spouse, Ms. G, were the trustees. Ms. P subpoenaed Mr. D and Ms. G to testify about this, but Mr. D did not appear. Ms. G objected several times on the ground that she did not have the relevant documents, but she ultimately testified before the trial judge. According to the judge, the testimony showed that the trust was managed by Ms. G for Mr. D’s benefit. On January 27, 2006, on the last day of the trial hearing, the judge dismissed an application for postponement made by counsel for Mr. D on the basis that Mr. D’s absence that day was not justified in the circumstances. Counsel for Mr. D did not provide any other evidence, and the case was closed. Ms. P’s motion was then amended, with the consent of counsel, to seek a declaration that the 2000 trust deed and the gift could not be set up against her.
The Superior Court judge allowed Ms. P’s application. He awarded her a lump sum of $111,540 as child support, declared that the trust deed could not be set up against her and declared that four of the immovables in the trust were hypothecated in her favour. The Court of Appeal allowed Ms. P’s motion to dismiss the appeal on the basis that Mr. D’s appeal could not succeed.
April 26, 2006 Quebec Superior Court (Richard J.) Neutral citation: 2006 QCCS 3197 |
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Respondent’s motion for determination of child support payments allowed |
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January 8, 2007 Quebec Court of Appeal (Québec) (Baudouin, Pelletier and Giroux JJ.A.) Neutral citation: 2007 QCCA 30 |
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Respondent’s motion to dismiss appeal allowed; appeal dismissed |
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March 9, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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31908 A. D. c. C. P. (Qc) (Civile) (sur autorisation)
(Ordonnance de non‐publication dans le dossier) (Ordonnance de non‐publication visant une partie)
Procédure civile – Mise en cause – Droit de la famille – Aliments – Pension alimentaire pour enfants – Détermination du revenu – Fiducie – La créancière de l’obligation alimentaire, qui a demandé une déclaration d’inopposabilité d’un acte de constitution d’une fiducie et d’une donation faite à cette dernière, devait-elle mettre en cause la fiducie et ses fiduciaires?
Madame P a eu un enfant en 1992. L’enfant n’a jamais eu de contact avec son père. En juillet 2000, Mme P institue contre M. D des procédures en reconnaissance de paternité, de même qu’une requête pour obtenir un montant forfaitaire à titre de pension alimentaire pour son enfant. Le 24 juin 2003, M. D est déclaré père de l’enfant et les procédures concernant la pension alimentaire peuvent dès lors continuer. Après de nombreuses recherches, Mme P. découvre au Bureau de la publicité des droits un acte de fiducie daté du 26 janvier 2000 par lequel M. D donne plusieurs immeubles d’une valeur totale de 1 970 100 $ à une fiducie dont M. D et sa conjointe, Mme G, sont les fiduciaires. Madame P fait signifier à M. D et Mme G des subpoenas pour qu’ils témoignent à cet égard, mais M. D ne se présente pas. Quant à Mme G, elle s’objecte à plusieurs reprises au motif qu’elle ne possède pas les documents pertinents, mais témoigne éventuellement devant le juge de première instance. Du témoignage, il ressort, selon le juge, que la fiducie est gérée par Mme G, au bénéfice de M. D. Le 27 janvier 2006, lors du dernier jour d’audition en première instance, le juge rejette une demande de remise par le procureur de M. D au motif que l’absence de M. D ce jour-là n’est pas justifiée dans les circonstances. Le procureur de M. D n’offre pas d’autre preuve et la preuve est déclarée close. La requête de Mme P est alors amendée, avec le consentement du procureur, pour demander une déclaration d’inopposabilité, à l’égard de Mme P, de l’acte de fiducie de 2000 de même que la donation.
Le juge de la Cour supérieure fait droit à la demande de Mme P. Il lui octroie un montant forfaitaire de 111 540 $ à titre de pension alimentaire pour son enfant, déclare que l’acte de fiducie lui est inopposable, et déclare que quatre des immeubles de la fiducie sont hypothéqués en sa faveur. La Cour d’appel accueille la requête de Mme P en rejet d’appel au motif que l’appel de M. D est voué à l’échec.
Le 26 avril 2006 Cour supérieure du Québec (Le juge Richard) Référence neutre : 2006 QCCS 3197 |
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Requête de l’intimée pour fixation d’une pension alimentaire pour enfant accueillie |
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Le 8 janvier 2007 Cour d’appel du Québec (Québec) (Les juges Baudouin, Pelletier et Giroux) Référence neutre : 2007 QCCA 30 |
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Requête de l’intimée en rejet d’appel accueillie; Appel rejeté |
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Le 9 mars 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31969 A. D. v. C. G. (Que.) (Civil) (By Leave)
(Publication Ban in case) (Publication Ban on Party)
Family law – Support – Child support – Determination of income – Trust – Whether courts below wrongly took account of confidential trust information in determining Applicant’s income and amount of support to be paid.
The parties dated for a few years from 1998 to 2005 and had two children together. On July 13, 2005, Ms. G served Mr. D with a motion for child custody and for determination of child support payments. On the day of the hearing, Mr. D applied in writing for a postponement because he was before another court. The Superior Court judge refused on the basis, inter alia, that the motion for child custody was paramount and that Mr. D had had enough time to make the necessary arrangements to be present. At the hearing, testimony was given by Ms. G and by Mr. Gagnon, an accountant. The proof showed, inter alia, that in 2000 Mr. D had placed assets with a net value estimated at over $2 million in trust.
The Superior Court judge allowed Ms. G’s motion. He awarded her custody of the two children. He also determined that the support to which the children were entitled until they came of age was $269,559.08. He found that the exceptional circumstances of this case justified applying art. 589 C.C.Q. and ordering that the support be paid as a lump sum, which he set at $240,000 given the absence of actuarial evidence. Moreover, pursuant to art. 591 C.C.Q., the judge ordered the constitution of a trust to guarantee that the payment would be used for the children’s benefit. The Court of Appeal allowed Mr. D’s appeal in part, finding that it was not necessary to order the payment of a lump sum in the circumstances because the evidence showed that Mr. D had always paid support.
July 10, 2006 Quebec Superior Court (Lesage J.) Neutral citation: 2006 QCCS 4481 |
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Motion for child custody and for determination of child support payments allowed |
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January 19, 2007 Quebec Court of Appeal (Québec) (Robert C.J.Q. and Morin and Vézina JJ.A.) Neutral citation: 2007 QCCA 50 |
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Appeal allowed in part |
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April 3, 2007 Supreme Court of Canada
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Application for leave to appeal filed |
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May 25, 2007 Supreme Court of Canada |
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Motion to extend time to file application for leave to appeal filed |
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31969 A. D. c. C. G. (Qc) (Civile) (Autorisation)
(Ordonnance de non‐publication dans le dossier) (Ordonnance de non‐publication visant une partie)
Droit de la famille – Aliments – Pension alimentaire pour enfants – Détermination du revenu – Fiducie – Dans la détermination du revenu du demandeur et du montant de la pension alimentaire à verser, les instances inférieures ont-elles erronément tenu compte de renseignements confidentiels de la fiducie?
Les parties se sont fréquentées durant quelques années à compter de 1998, jusqu’en 2005. Deux enfants sont nés de l’union. Le 13 juillet 2005, Mme G signifie à M. D une requête pour garde d’enfants et pour fixation d’une pension alimentaire au bénéfice de ses enfants. Le jour de l’enquête, M. D demande, par écrit, une remise au motif qu’il est devant un autre tribunal. Le juge de la Cour supérieure refuse, au motif, notamment, que la requête pour garde d’enfants est primordiale et que M. D disposait d’un délai suffisant pour prendre les mesures nécessaires et être présent. À l’audition, Mme G ainsi que le comptable Gagnon sont entendus. L’enquête révèle notamment qu’en 2000, M. D a placé dans une fiducie des actifs dont la valeur nette est évaluée à plus de 2 millions de dollars.
Le juge de la Cour supérieure fait droit à la requête de Mme G. Il lui accorde la garde des deux enfants. De plus, il détermine que la pension à laquelle les enfants ont droit, jusqu’à leur majorité, est de 269 559,08 $. Il estime que les circonstances exceptionnelles de ce dossier justifient d’appliquer l’art. 589 C.c.Q. et d’ordonner que la pension soit payée sous forme de montant forfaitaire, qu’il fixe à 240 000 $ vu l’absence de preuve actuarielle. De plus, s’autorisant de l’art. 591 C.c.Q., le juge ordonne la constitution d’une fiducie pour garantir que le paiement servira au bénéfice des deux enfants. La Cour d’appel accueille l’appel de M. D en partie. Selon elle, il n’y avait pas lieu d’ordonner le paiement d’un montant forfaitaire dans les circonstances, puisque la preuve était à l’effet que M. D avait toujours payé la pension alimentaire.
Le 10 juillet 2006 Cour supérieure du Québec (Le juge Lesage) Référence neutre : 2006 QCCS 4481 |
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Requête pour garde d’enfants et pour fixation d’une pension alimentaire pour enfants accueillie |
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Le 19 janvier 2007 Cour d’appel du Québec (Québec) (Le juge en chef Robert et les juges Morin et Vézina) Référence neutre : 2007 QCCA 50 |
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Appel accueilli en partie |
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Le 3 avril 2007 Cour suprême du Canada
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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Le 25 mai 2007 Cour suprême du Canada |
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Requête en prorogation du délai imparti pour déposer la demande d’autorisation d’appel déposée |
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31966 Rune Brattas v. 9088‐2895 Quebec Inc. (Que.) (Civil) (By Leave)
Civil procedure – Recusation – Whether Morissette J.A. erred in refusing leave to appeal to the Court of Appeal.
In December 2006, Mr. Brattas appeared before Tardif J. for a pre-trial conference. He asked him to recuse himself, alleging, inter alia, that Justice Tardif had threatened him and that he had favoured the opposing party. Tardif J. dismissed the motion. Mr. Brattas filed a motion for leave to appeal this interlocutory decision. Morissette J.A. dismissed the motion, mainly because Mr. Brattas had failed to comply with s. 22 of the Rules of Practice of the Court of Appeal of Québec in Civil Matters by not providing the material for the motion to be properly considered. He also noted that Mr. Brattas’ allegations, as phrased and as supported by his affidavit, were not “sufficient as a matter of fact to raise the possibility that this Court might consider reversing the judgment delivered by Mr. Justice Tardif” (par. 10).
December 11, 2006 Superior Court of Quebec (Tardif J.) Neutral citation : |
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Motion for recusation dismissed |
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January 30, 2007 Court of Appeal of Quebec (Montréal) (Morissette J.A.) Neutral citation: 2007 QCCA 107 |
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Motion for leave to appeal dismissed |
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April 2, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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31966 Rune Brattas c. 9088‐2895 Québec Inc. (Qué.) (Civile) (Sur autorisation)
Procédure civile – Récusation – Le juge Morissette a‐t‐il commis une erreur en refusant d’accorder l’autorisation d’en appeler devant la Cour d’appel?
En décembre 2006, M. Brattas a participé à une conférence préparatoire présidée par le juge Tardif à qui il a demandé de se récuser, alléguant, entre autres, qu’il lui avait fait des menaces et qu’il avait favorisé la partie adverse. Le juge Tardif a rejeté la requête. M. Brattas a déposé une requête visant à obtenir l’autorisation d’interjeter appel de ce jugement interlocutoire. Le juge Morissette a rejeté la requête principalement parce M. Brattas ne s’est pas conformé à l’art. 22 des Règles de pratique de la Cour d'appel du Québec en matière civile en ne déposant pas les documents requis pour que le tribunal puisse effectuer un examen approprié de la requête. Il a aussi constaté que, compte tenu de leur libellé et de l’affidavit déposé à leur appui, les allégations de M. Brattas, ne pouvaient en fait justifier que la Cour d’appel envisage d’infirmer la décision du juge Tardif (par. 10).
11 décembre 2006 Cour supérieure du Québec (Juge Tardif) Référence neutre : |
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Requête en récusation rejetée |
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30 janvier 2007 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Juge Morissette) Référence neutre : 2007 QCCA 107 |
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Requête en autorisation d’appel rejetée |
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2 avril 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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32006 Jean‐Claude Bérubé v. Pierre Contant, Attorney General of Canada (Que.) (Civil) (By Leave)
Civil procedure – Appeal – Motion to dismiss appeal – Whether Court of Appeal erred in dismissing appeal on basis that it had no chance of success.
In 1992, Mr. Bérubé had an accident while driving an all‐terrain vehicle (ATV). He sued the manufacturer of the ATV. Three expert witnesses, including the Respondent Mr. Contant, supported the manufacturer’s position. The trial judge dismissed the action but nonetheless assessed Mr. Bérubé’s damages at $29,384.04. The Court of Appeal set aside the judgment and accepted the trial judge’s assessment of damages. Mr. Bérubé then brought an action against Mr. Contant (an employee of the Department of Transport of Canada) and the Attorney General of Canada. He alleged that Mr. Contant had testified at trial to seek revenge against him for refusing to pay him a $500,000 bribe. Mr. Contant had also allegedly colluded with the manufacturer of the ATV and falsified the results of the mechanical tests.
The Superior Court dismissed Mr. Bérubé’s action. The judge noted that the bribe allegations were not based on any evidence and had been invented by Mr. Bérubé. Moreover, there was no reason to believe that Mr. Contant was guilty of any wrongdoing. According to the judge, Mr. Bérubé had also failed to cast doubt on the integrity of the mechanical tests and the findings of Mr. Contant’s investigation. Finally, the judge found that Mr. Bérubé’s action was in reality founded on his dissatisfaction with the amount awarded by the Court of Appeal as a result of his accident. After his judgment, the judge refused to reopen the hearing at Mr. Bérubé’s request on the basis, inter alia, that the additional evidence Mr. Bérubé wanted to adduce had been known at the time of the trial and that, in any event, the new facts had no bearing on the outcome of the proceedings. The Court of Appeal allowed a motion by the Respondents to dismiss the appeal on the basis that an appeal would have no chance of success.
September 26, 2006 Quebec Superior Court (Bédard J.) Neutral citation: |
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Applicant’s action in damages dismissedOctober 27, 2006 Quebec Superior Court (Bédard J.) Neutral citation: 2006 QCCS 5927 |
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Applicant’s motion to reopen hearing dismissed |
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February 19, 2007 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Brossard, Nuss and Pelletier JJ.A.) Neutral citation: |
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Motion to dismiss appeal allowed; appeal dismissed |
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April 17, 2007
Supreme Court of Canada
Application for leave to appeal filed
32006 Jean‐Claude Bérubé c. Pierre Contant, Procureur général du Canada (Qc) (Civile) (Autorisation)
Procédure civile – Appel – Requête en rejet d’appel – La Cour d’appel a-t-elle erré en rejetant l’appel au motif qu’il n’avait aucune chance de succès?
En 1992, M. Bérubé subit un accident alors qu’il conduit un véhicule tout terrain (VTT). Il poursuit le fabricant du VTT. Trois témoins experts, dont l’intimé M. Contant, étayent la position du fabricant. Le premier juge rejette l’action, mais évalue tout de même les dommages subis par M. Bérubé à 29 384,04 $. La Cour d’appel infirme le jugement et retient l’évaluation des dommages faite par le premier juge. Par la suite, M. Bérubé intente une action contre M. Contant (à l’emploi du Ministère des Transports du Canada) et contre le Procureur général du Canada. Il reproche à M. Contant d’avoir témoigné au procès dans le but de se venger de M. Bérubé après que celui-ci eut refusé de lui verser un pot-de-vin de 500 000 $. De plus, M. Contant aurait pactisé avec le fabricant du VTT et aurait falsifié les résultats des tests mécaniques.
La Cour supérieure rejette l’action de M. Bérubé. Le juge note que les allégations liées aux pots-de-vins ne reposent sur aucune preuve et ont été fabriquées de toutes pièces par M. Bérubé. De plus, rien ne permet de croire que M. Contant avait commis quelque écart de conduite que ce soit. Selon le juge, de surcroît, M. Bérubé n’avait pas réussi à mettre en doute l’intégrité des tests mécaniques et les conclusions de l’enquête de M. Contant. Enfin, il estime que l’action intentée par M. Bérubé est, au fond, justifiée par son insatisfaction quant au montant octroyé par la Cour d’appel des suites de son accident. Après son jugement, le juge refuse de rouvrir l’enquête à la demande de M. Bérubé, au motif, notamment, que les éléments supplémentaires que M. Bérubé voulait amener étaient connus au moment du procès et que, de toutes façons, les nouveaux faits n’ont aucune portée sur l’issue du débat. La Cour d’appel accueille une requête des intimés en rejet d’appel au motif qu’un appel n’aurait aucune chance de succès.
Le 26 septembre 2006 Cour supérieure du Québec (Le juge Bédard) Référence neutre : |
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Action du demandeur en dommages-intérêts rejetée |
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Le 27 octobre 2006 Cour supérieure du Québec (Le juge Bédard) Référence neutre : 2006 QCCS 5927 |
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Requête du demandeur en réouverture des débats rejetée |
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Le 19 février 2007 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Les juges Brossard, Nuss et Pelletier) Référence neutre : |
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Requête en rejet d’appel accueillie; appel rejeté |
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Le 17 avril 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31770 Mohan Ramkissoon v. Her Majesty the Queen
(Ont.) (Criminal) (By Leave)
Criminal Law – Evidence – Admissibility – Jury – Charge to jury – Question from jury – After the fact conduct – Whether the Court of Appeal for Ontario erred in holding that the after‐the‐fact conduct of the Applicant which occurred some substantial time after the alleged offence was admissible as evidence – Whether the Court of Appeal for Ontario erred in holding that the learned trial judge properly directed the jury on the use of the after‐the‐fact conduct – Whether the Court of Appeal for Ontario erred in failing to hold that the learned trial judge failed to review the evidence in support of the defence in a substantially complicated trial – Whether the Court of Appeal for Ontario erred in failing to hold that the learned trial judge did not properly instruct the jury in response to its questions during deliberation.
The applicant was convicted of second degree murder by Borkovich J. sitting with a jury. The deceased, the applicant's wife, had been missing since September of 2000 when her decomposing body was found several months later. Forensic evidence best estimated the time of death as early September. The evidence established that the deceased was murdered. Soon after the discovery of the deceased’s remains, police sought and were granted an interview with the applicant. Their request for a subsequent interview was denied. Within days he was arrested at the airport before boarding a plane bound for Guyana with his children. This and other related evidence was admitted over objection by the defence. It was the position of the defence at trial that the deceased was murdered by a former lover who owed her money. During its deliberations, the jury asked for transcripts of the evidence of several witnesses. They were denied access but informed that if they had specific questions, the trial judge would provide the required assistance. The applicant was convicted following an 18 day trial. He was sentenced to life imprisonment without eligibility for parole for 14 years. His appeals from conviction and sentence were dismissed by the Court of Appeal for Ontario.
February 13, 2004 Ontario Superior Court of Justice (Borkovich J.) |
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The applicant is convicted of second degree murder |
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October 16, 2006 Court of Appeal for Ontario (Cronk, Lang and MacFarland JJ.A.) |
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The applicant’s conviction and sentence appeals are dismissed |
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December 19, 2006 Supreme Court of Canada |
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Notice of Application for Leave to Appeal and of motion for an extension of time in which to file the application for leave to appeal filed |
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April 17, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal and motion for an extension of time filed |
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31770 Mohan Ramkissoon c. Sa Majesté la Reine (Ont.) (Criminelle) (Sur autorisation)
Droit criminel – Preuve – Admissibilité – Jury – Exposé au jury – Question du jury – Comportement après le fait – La Cour d’appel de l’Ontario a-t-elle commis une erreur en concluant que le comportement après le fait du demandeur, survenu après une période de temps importante à la suite de l’infraction reprochée, était admissible en preuve? – La Cour d’appel de l’Ontario a-t-elle commis une erreur en concluant que le juge du procès avait correctement donné ses directives au jury quant à l’utilisation de la preuve du comportement après le fait? – La Cour d’appel de l’Ontario a-t-elle commis une erreur en ne concluant pas que le juge du procès a omis d’examiner la preuve à l’appui du moyen de défense invoqué dans un procès passablement complexe? – La Cour d’appel de l’Ontario a-t-elle commis une erreur en omettant de conclure que le juge du procès n’a pas donné au jury des directives appropriées en réponse à ses questions en cours de délibération?
Le demandeur a été déclaré coupable de meurtre au deuxième degré par le juge Borkovich siégeant avec jury. La victime, la femme du demandeur, était portée disparue depuis septembre 2000 quand son corps en décomposition a été retrouvé plusieurs mois plus tard. D’après la preuve médico-légale, le décès serait survenu au début de septembre. La preuve démontre que la victime a été assassinée. Peu de temps après la découverte des restes de la victime, les policiers ont demandé et obtenu une entrevue avec le demandeur. Leur demande pour une autre entrevue a été refusée. Dans les quelques jours qui ont suivi, le demandeur a été arrêté à l’aéroport avant de monter à bord d’un avion à destination du Guyana avec ses enfants. Cet élément de preuve et d’autres éléments liés ont été admis malgré l’opposition de la défense. Suivant la position adoptée par la défense lors du procès, la victime a été assassinée par un ancien amant qui lui devait de l’argent. Pendant les délibérations, le jury a demandé les transcriptions de plusieurs témoignages. La demande a été refusée, mais le jury a été avisé que s’il avait des questions spécifiques, le juge du procès lui fournirait l’aide nécessaire. Le demandeur a été déclaré coupable au terme d’un procès de 18 jours. Il a été condamné à l’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 14 ans. Ses appels à l’encontre de la déclaration de culpabilité et de la peine ont été rejetés par la Cour d’appel de l’Ontario.
13 février 2004 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juge Borkovich) |
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Le demandeur a été déclaré coupable de meurtre au deuxième degré. |
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16 octobre 2006 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Cronk, Lang et MacFarland) |
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Les appels à l’encontre de la déclaration de culpabilité et de la peine sont rejetés. |
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19 décembre 2006 Cour suprême du Canada |
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Avis de demande d’autorisation d’appel et de requête en prorogation de délai pour déposer une demande d’autorisation d’appel, déposé. |
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17 avril 2007 Cour suprême du Canada
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Demande d’autorisation d’appel et requête en prorogation de délai déposées. |
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31898 Nelson Howard Meikle v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Criminal) (By Leave)
Criminal law - Appeals - Whether the Court of Appeal erred in failing to grant leave to appeal
The Applicant, Nelson Meikle, was charged with six counts of failing to file income tax returns. He was served with demands to file his tax returns for the years 1994 to 1999 in July of 2000. His response was to file tax returns with the letters “N/A” entered on almost every line, along with a notice that he created, claiming that the Federal Government does not have the authority to tax its citizens. He was found guilty on all six counts and sentenced to $4500 and three months imprisonment. His appeal on conviction was dismissed but the appeal on sentence was allowed and a fine of $2500 per count substituted. Leave to appeal to the Court of Appeal of British Columbia was denied.
October 6, 2003 Provincial Court of British Columbia (Cartwright J.) Neutral citation:
November 10, 2003 Provincial Court of British Columbia (Cartwright J.) Neutral citation: |
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Applicant found guilty of six counts of failing to file income tax returns pursuant to s. 231.2(1)(a) of the Income Tax Act, R.S.C. 1985, c.1 (5th supp.)
Applicant sentenced to a fine of $1500 for each of the first three counts and one month imprisonment for each of the last three counts, to be served consecutively. |
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October 6, 2005 Supreme Court of British Columbia (Rice J.) Neutral citation: 2005 BCSC 1398 |
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Appeal of conviction dismissed; Appeal of sentence allowed in part, to the extent that the period of incarceration was cancelled with a fine of $2500 per count substituted |
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December 8, 2006 Court of Appeal for British Columbia (Vancouver) (Saunders J.) Neutral citation: 2006 BCCA 558 |
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Leave to appeal against conviction and sentence dismissed |
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April 3, 2007 Supreme Court of Canada |
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Motion for extension of time and application for leave to appeal filed |
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31898 Nelson Howard Meikle c. Sa Majesté la Reine (C.-B.) (Criminelle) (Sur autorisation)
Droit criminel - Appels - La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en n’accueillant pas la demande d’autorisation d’appel?
Le demandeur, M. Nelson Meikle, a fait l’objet de six chefs d’accusation pour avoir omis de déposer des déclarations de revenus. En juillet 2000, on lui a signifié des mises en demeure le sommant de produire ses déclarations de revenus pour les années 1994 à 1999. Il a donc déposé les déclarations de revenus avec la mention « S.O. » sur presque toutes les lignes, ainsi qu’un avis qu’il a rédigé disant que le gouvernement fédéral n’a pas le pouvoir d’imposer ses citoyens. Il a été reconnu coupable à l’égard des six chefs d’accusation et a été condamné à une amende de 4 500 $ et à trois mois d’emprisonnement. L’appel de sa déclaration de culpabilité a été rejeté, mais l’appel contre la peine a été accueilli et une amende de 2 500 $ par chef d’accusation a été substitué à l’emprisonnement. La demande d’autorisation d’appel à la Cour d’appel de la Colombie-Britannique a été refusée.
6 octobre 2003 Cour provinciale de la Colombie-Britannique (Juge Cartwright) Référence neutre :
10 novembre 2003 Cour provinciale de la Colombie-Britannique (Juge Cartwright) Référence neutre : |
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Demandeur reconnu coupable sous six chefs d’accusation d’avoir omis de déposer des déclarations de revenus en application de l’alinéa 231.2(1)a) de la Loi de l’impôt sur le revenu, L.R.C. 1985, ch. 1 (5e suppl.).
Demandeur condamné à payer une amende de 1 500 $ pour chacun des trois premiers chefs d’accusation et un mois d’emprisonnement pour les trois autres, devant être purgés consécutivement. |
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6 octobre 2005 Cour suprême de la Colombie-Britannique (Juge Rice) Référence neutre : 2005 BCSC 1398 |
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Appel de la déclaration de culpabilité rejeté; appel contre la peine accueilli en partie, dans la mesure où la période d’incarcération a été annulée et remplacée par une amende de 2 500 $ par chef d’accusation. |
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8 décembre 2006 Cour d’appel de la Colombie-Britannique (Vancouver) (Juge Saunders) Référence neutre : 2006 BCCA 558 |
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Autorisation d’interjeter appel contre la déclaration de culpabilité et la peine rejetée. |
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3 avril 2007 Cour suprême du Canada |
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Requête en prorogation de délai et demande d’autorisation d’appel déposées |
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31996 Nhi Dung Lieu v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Criminal) (By Leave)
Criminal law - Charter - Section 8 - Did Court of Appeal err in failing to articulate analysis of the test for the exclusion of evidence under s. 24(2) of the Charter? - Did Court of Appeal err in refusing to consider the s. 10(b) Charter arguments?
Nhi Dung Lieu was convicted of one count of possession of a controlled substance (cocaine) for the purpose of trafficking contrary to s. 5(2) of the Controlled Drugs and Substances Act. He argued that the cocaine seized from his vehicle on arrest ought not to have been admitted at trial as it was obtained in a manner that infringed his rights under the Charter. The trial judge admitted the evidence. Lieu's appeal of conviction was dismissed.
The trial judge concluded there were reasonable and probable grounds to arrest Lieu, and accordingly admitted the evidence found subsequent to the arrest. The Court of Appeal had some concerns about the evidence relied on by the trial judge`s, but found that, if the grounds for arrest fell short of what is required by the Criminal Code, they fell just short of the test. Under s. 24, the evidence should be admitted. The Court of Appeal would not deal with the new argument about the detention of the accused, who was required to lie face down for some period of time after arrest to ensure that he could not see the undercover officers and their vehicles.
April 13, 2005 Supreme Court of British Columbia (Curtis J.) Neutral citation: none |
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Conviction: one count of possession of a controlled substance for the purpose of trafficking contrary to s. 5(2) of the Controlled Drugs and Substances Act |
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February 13, 2007 Court of Appeal for British Columbia (Vancouver) (Ryan, Donald and Levine JJ.A.) Neutral citation: 2007 BCCA 113 |
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Appeal dismissed |
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April 24, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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May 18, 2007 Supreme Court of Canada |
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Motion to extend time to serve and file application for leave filed |
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31996 Nhi Dung Lieu c. Sa Majesté la Reine (C.-B.) (Criminelle) (Sur autorisation)
Droit criminel - Charte - Article 8 - La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en omettant d’exposer une analyse du critère d’exclusion de la preuve conformément au paragraphe 24(2) de la Charte? - La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en refusant d’examiner les arguments fondés sur l’alinéa 10b) de la Charte?
Monsieur Nhi Dung Lieu a été reconnu coupable d’un chef d’accusation de possession d’une substance désignée (cocaïne) en vue d’en faire le trafic en contravention du paragraphe 5(2) de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Il a prétendu que la cocaïne saisie dans son véhicule lors de l’arrestation n’aurait pas dû être admise au procès parce qu’elle a été obtenue dans des conditions qui portent atteinte à ses droits garantis par la Charte. Le juge du procès a admis la preuve. L’appel de la déclaration de culpabilité de M. Lieu a été rejeté.
Le juge du procès a conclu qu’il y avait des motifs raisonnables et probables de procéder à l’arrestation de M. Lieu et a donc admis les éléments de preuve trouvés après l’arrestation. La Cour d’appel avait quelques préoccupations au sujet de la preuve sur laquelle s’est appuyé le juge du procès, mais a conclu que, si les motifs d’arrestation ne satisfaisaient pas aux exigences du Code criminel, ils ne répondaient pas non plus au critère d’exclusion. Suivant l’article 24, la preuve devrait être admise. La Cour d’appel n’a pas voulu considérer le nouveau motif touchant la détention de l’accusé, qu’on a obligé à s’étendre à plat ventre pendant un certain temps après son arrestation pour qu’il ne puisse pas voir les agents d’infiltration et leurs véhicules.
13 avril 2005 Cour suprême de la Colombie-Britannique (Juge Curtis) Référence neutre : aucune |
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Déclaration de culpabilité : un chef de possession d’une substance désignée en vue d’en faire le trafic en contravention du paragraphe 5(2) de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. |
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13 février 2007 Cour d’appel de la Colombie-Britannique (Vancouver) (Juges Ryan, Donald et Levine) Référence neutre : 2007 BCCA 113 |
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Appel rejeté. |
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24 avril 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée. |
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18 mai 2007 Cour suprême du Canada |
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Requête en prorogation de délai pour signifier et déposer la demande d’autorisation, déposée. |
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31916 James Taylor v. Her Majesty the Queen ‐ and between ‐ Donald Jordan v. Her Majesty the Queen ‐ and between ‐ Israel Chafetz v. Her Majesty the Queen (FC) (Civil) (By Leave)
Taxation - Income tax - Assessment - Whether the lower courts erred in their interpretation of the Applicants’ waiver given pursuant to subsection 152(4) of the Income Tax Act, R.S.C. 1985 c. 1 (5th Supp.) - Whether the lower courts erred in their interpretation of section 152(4.01) of the Act.
The Applicants claimed a Canadian Exploration Expense (“CEE”) for the taxation years 1992 and 1993 in respect of their joint venture. They were audited, and signed waivers pursuant to subsection 152(4) of the Act, waiving the normal reassessment period in relation to those years in respect of “[n]et income for income tax purposes as affected by application of Canadian Exploration and Development Expense or Canadian Oil and Gas Property Expense in respect of Sierra Trinity Inc.” When they were later denied the CEE deductions they appealed, claiming that as the reassessments could not reasonably be regarded as relating to matters specified in the waivers, they were statute-barred.
December 20, 2005 Tax Court of Canada (Miller J.) |
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Applicants’ appeals from assessments of tax for 1992 and 1993 taxation years, dismissed |
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January 15, 2007 Federal Court of Appeal (Létourneau, Evans and Malone JJ.A.) |
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Appeals dismissed |
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March 14, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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31916 James Taylor c. Sa Majesté la Reine ‐ et entre ‐ Donald Jordan c. Sa Majesté la Reine ‐ et entre ‐ Israel Chafetz c. Sa Majesté la Reine (CF) (Civile) (Sur autorisation)
Droit fiscal – Impôt sur le revenu – Cotisation – Les tribunaux inférieurs ont-ils, compte tenu de l’art. 152(4) de la Loi de l’impôt sur le revenu, L.R.C. 1985, ch. 1 (5e suppl.), mal interprété la renonciation des demandeurs? – Les tribunaux inférieurs ont‐ils mal interprété l’art. 152(4.01) de la loi?
Les demandeurs ont déduit des frais d’exploration au Canada (FEC) pour les années d’imposition 1992 et 1993 à l’égard de leur coentreprise. Ils ont fait l’objet d’une vérification et ils ont signé des renonciations, suivant l’art. 152(4) de la loi, visant l’application de la période normale de nouvelle cotisation pour lesdites années d’imposition en ce qui concerne le calcul du revenu net de Sierra Trinity Inc. pour les besoins de l'impôt sur le revenu en tenant compte des frais d'exploration et d'aménagement au Canada et des frais à l'égard de biens canadiens relatifs au pétrole et au gaz. Lorsqu’on leur a par la suite refusé les déductions des FEC, ils ont déposé un appel au motif que les nouvelles cotisations étaient frappées de prescription étant donné qu’on ne pouvait raisonnablement conclure qu’elles portaient sur des points faisant expressément l’objet de la renonciation.
20 décembre 2005 Cour canadienne de l’impôt (Juge Miller) |
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Appels interjetés par les demandeurs à l’encontre des cotisations établies à l’égard des années d’imposition 1992 et 1993, rejetés |
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15 janvier 2007 Cour d’appel fédérale (Juges Létourneau, Evans et Malone) |
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Appels rejetés |
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14 mars 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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31863 Harold V. Chisamore v. Cumis Life Insurance Company (formerly known as CUNA Mutual Insurance Society), Worker’s Compensation Board Province of British Columbia, North Shore Credit Union (formerly known as North Shore Community Credit Union) (B.C.) (Civil) (By Leave)
Limitation of Actions - Whether the Applicant’s claim is statute barred - Whether the Court of Appeal properly dismissed the appeal
The Applicant, Chisamore claimed damages in relation to the denial of his claim for Workers’ Compensation Benefits, the foreclosure of his home and the denial of mortgage insurance benefits. Most of his claims arose from a back injury he says he suffered on April 30, 1955. He also alleged an injury in October, 1995 for which WCB again denied benefits. The Respondents, CUMIS Life Insurance Company (formerly CUNA Mutual Insurance Society), North Shore Credit Union and the Workers’ Compensation Board brought applications to have the action dismissed on the basis that the statement of claim failed to disclose a reasonable cause of action and that any action was statute barred because the limitation period had expired. The trial judge granted the Respondents’ application and dismissed Chisamore’s action. The appeal was dismissed.
March 21, 2006 Supreme Court of British Columbia (Gropper J.) |
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Applicant’s action dismissed |
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December 12, 2006 Court of Appeal for British Columbia (Finch C.J., Mackenzie and Smith JJ.A.) |
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Appeal dismissed |
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February 5, 2007 Supreme Court of Canada
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Application for leave to appeal filed
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February 22, 2007 Supreme Court of Canada |
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Motion for extension of time to serve application for leave filed
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31863 Harold V. Chisamore c. Cumis Life Insurance Company (anciennement appelée CUNA Mutual Insurance Society), Workers’ Compensation Board de la Colombie-Britannique, North Shore Credit Union (anciennement appelée North Shore Community Credit Union) (C.-B.) (Civile) (Sur autorisation)
Prescription - L’action du demandeur est-elle prescrite?- La Cour d’appel a-t-elle à bon droit rejeté l’appel?
Le demandeur, M. Chisamore, a réclamé des dommages-intérêts à la suite du rejet de sa demande d’indemnités pour accidents du travail, de la forclusion de sa maison et du refus des prestations de l’assurance hypothécaire. La plupart de ses demandes découlaient d’une blessure au dos qu’il aurait subie le 30 avril 1955. Il a affirmé aussi avoir subi une blessure en octobre 1995 pour laquelle le Workers’ Compensation Board lui a encore refusé les prestations. Les intimés, CUMIS Life Insurance Company (anciennement CUNA Mutual Insurance Society), North Shore Credit Union et le Workers’ Compensation Board ont présenté des demandes visant à faire rejeter l’action au motif que la déclaration ne révélait aucune cause d’action raisonnable et que toute action était prescrite parce que le délai de prescription était expiré. Le juge de première instance a accueilli la demande des intimés et a rejeté l’action de M. Chisamore. L’appel a été rejeté.
21 mars 2006 Cour suprême de la Colombie-Britannique (Juge Gropper) |
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Action du demandeur rejetée. |
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12 décembre 2006 Cour d’appel de la Colombie-Britannique (Juge en chef Finch et juges Mackenzie et Smith) |
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Appel rejeté.5 février 2007 Cour suprême du Canada
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Demande d’autorisation d’appel déposée.
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22 février 2007 Cour suprême du Canada |
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Requête en prorogation de délai pour signifier la demande d’autorisation, déposée.
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31913 Jose Pereira E. Hijos, S.A., Enrique Davila Gonzalez v. Attorney General of Canada (FC) (Civil) (By Leave)
Torts - Negligence - Intentional torts - Trespass to personal property - Constitutional law - Fisheries - Vires of regulations - Collateral purpose - Damages - Bailment - Spanish fishing vessel fishing in contravention of regulations expressly enacted for conservation and management of fish stocks straddling the 200-mile limit which demarks Canadian waters - Whether the Court of Appeal should have gone behind the words used by a legislature based on allegations that the regulations were enacted for a collateral purpose - Whether the Court of Appeal erred in failing to address whether they had been so enacted - Whether the Federal Court of Appeal had jurisdiction to deal with an issue not dealt with by the trial judge - Whether the Court of Appeal erred in failing to consider whether the trial judge had made a palpable and overriding error in failing to hold that the ESTAI was damaged by ice - Whether the Respondent’s duty arrest of the ESTAI made it a bailee - Whether the duty of care in bailment applied - Whether the onus was therefore on the Respondent.
On March 9, 1995, armed Canadian fisheries authorities discovered and, with some resistance, boarded the Spanish fishing vessel the ESTAI fishing for Greenland halibut in contravention of the Coastal Fisheries Protection Regulations, which had been amended on March 3, 1995. The amendments expressed their purpose as being to protect against the destruction of stocks of Greenland halibut and other species by foreign vessels in the Regulatory Area. Once the ESTAI was boarded, and with the cooperation of its master, the ESTAI was taken to St. John’s, Newfoundland, where charges were laid against the ship and master under s. 5.2 of the Act for fishing a “straddling stock” (Greenland halibut) in the NAFO Regulatory Area. A month later, following negotiations between the Canadian and Spanish governments, the charges were withdrawn.
The ship’s owners commenced an action against the Federal Crown seeking damages for the allegedly illegal arrest of the ESTAI in international waters and trespass of Crown servants and agents in pursuing, boarding, arresting, and forcibly escorting the ship. They also claimed that the Regulations were ultra vires. The ship’s master brought his own claim alleging discrimination. It was not alleged that the fisheries officers or the government had acted in bad faith. The action was allowed. The trial judge rejected all of the allegations regarding the Federal Crown’s tortious liability and found that the Regulations were intra vires. Nevertheless, he awarded $137,052.57 in damages for out-of-pocket legal expenses, ship’s agency fees, lost fishing time, and the cost of bunkers and lubrication for the ESTAI. The Court of Appeal found that the judge had correctly dismissed the liability claims, and that, in light of that finding, there was no basis for an award of damages.
July 26, 2005 Federal Court of Canada, Trial Division (Gibson J.) Neutral citation: 2005 FC 1011 |
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Action allowed in part: damages of $137,052 awarded, all other claims dismissed |
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January 12, 2007 Federal Court of Appeal (Linden, Nadon and Pelletier J.A.) Neutral citation: 2007 FCA 20 |
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Appeal allowed; cross-appeal dismissed |
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March 12, 2007 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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31913 Jose Pereira E. Hijos, S.A., Enrique Davila Gonzalez c. Procureur général du Canada (CF) (Civile) (Sur autorisation)
Délits – Négligence – Délits intentionnels – Atteinte mobilière – Droit constitutionnel – Pêche – Validité du règlement – Fin secondaire – Dommages‐intérêts – Baillement – Bateau de pêche espagnol qui pratiquait la pêche en contravention du règlement visant expressément à conserver et à gérer les stocks de poissons qui chevauchent la zone de 200 milles ou la limite des eaux canadiennes – La Cour d’appel fédérale aurait‐elle dû, parce que les demandeurs prétendaient que le règlement visait la réalisation d’une fin secondaire, chercher ce qui se cache derrière les termes utilisés par le législateur? – La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur en omettant de déterminer si le règlement visait une telle fin? – La Cour d’appel avait-elle compétence pour se prononcer sur une question n’ayant pas été tranchée par le juge du procès? – La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur en omettant de déterminer si le juge du procès avait commis une erreur manifeste et dominante en ne concluant pas que l’ESTAI avait été endommagé par la glace? – Les fonctions que l’intimé a exercées en ce qui concerne la saisie de l’ESTAI en ont-il fait un baillaire? – Est–ce que le devoir de diligence en matière de baillement s’appliquait? – Le fardeau incombait-il en conséquence à l’intimé?
Le 9 mars 1995, des représentants armés des autorités canadiennes des pêches ont découvert et, se heurtant à une certaine résistance, ont arraisonné l’ESTAI, un bateau de pêche espagnol qui pêchait le flétan du Groenland en contravention du Règlement sur la protection des pêcheries côtières, ayant été modifié le 3 mars 1995. Les modifications visaient à éviter la destruction des stocks de flétan du Groenland et d’autres espèces de poissons pêchés par des bateaux étrangers dans la zone de réglementation. Une fois arraisonné, l’ESTAI a été, avec la collaboration de son capitaine, escorté jusqu’à St. John’s (Terre-Neuve) où des accusations ont été portées, en vertu de l’art. 5.2 de la loi, contre l’Estai et son capitaine concernant la pêche d’un « stock chevauchant » (du flétan du Groenland) dans la zone de réglementation de l’OPAN. Un mois plus tard, par suite de négociations entre le gouvernement canadien et le gouvernement espagnol, les accusations ont été retirées.
Les propriétaires du bateau ont intenté une action en dommages‐intérêts contre l’État fédéral au motif que le bateau avait été saisi illégalement dans les eaux internationales et que les fonctionnaires et les mandataires de l’État ont commis une atteinte directe en poursuivant le bateau, en l’arraisonnant, en le saisissant et en l’escortant de force. Ils ont aussi soutenu que le règlement était ultra vires. Invoquant la discrimination, le capitaine du bateau a également présenté une demande. Les demandeurs n’ont pas prétendu que les agents des pêches ou le gouvernement avaient agi de mauvaise foi. L’action a été accueillie. Le juge du procès a rejeté toutes les allégations relatives à la responsabilité délictuelle et a conclu que le règlement était intra vires. Il a néanmoins accordé la somme de 137 052,57 $ au titre des dommages-intérêts pour les frais de justice et débours, les commissions de gestion du bateau, le temps de pêche perdu et pour le combustible de soute et les lubrifiants. La Cour d’appel a conclu que le juge avait eu raison de rejeter les réclamations fondées sur la responsabilité délictuelle et que compte tenu de cette conclusion il n’y avait pas lieu d’accorder des dommages‐intérêts.
26 juillet 2005 Cour fédérale (Juge Gibson) Référence neutre : 2005 CF 1011 |
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Action accueillie en partie : attribution de la somme de 137 052 $ au titre des dommages‐intérêts, rejet des autres demandes |
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12 janvier 2007 Cour d’appel fédérale (Juges Linden, Nadon et Pelletier) Référence neutre : 2007 CAF 20 |
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Appel accueilli, appel incident rejeté |
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12 mars 2007 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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