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SUPREME COURT OF CANADA -- JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

OTTAWA, 2011-02-07.  THE  SUPREME  COURT  OF  CANADA  ANNOUNCED  TODAY  THAT  JUDGMENT  IN  THE  FOLLOWING  APPLICATIONS  FOR  LEAVE  TO  APPEAL  WILL  BE  DELIVERED  AT  9:45  A.M.  EST  ON  THURSDAY,  FEBRUARY  10,  2011.  THIS  LIST  IS  SUBJECT  TO  CHANGE.

FROM:  SUPREME  COURT  OF  CANADA  (613) 995-4330

 

COUR SUPRÊME DU CANADA -- PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

OTTAWA, 2011-02-07.  LA  COUR  SUPRÊME  DU  CANADA  ANNONCE  QUE  JUGEMENT  SERA  RENDU  DANS  LES  DEMANDES  D’AUTORISATION  D’APPEL  SUIVANTES  LE  JEUDI  10  FÉVRIER  2011,  À  9 H 45  HNE.  CETTE  LISTE  EST  SUJETTE  À  MODIFICATIONS.

SOURCE:  COUR  SUPRÊME  DU  CANADA  (613) 995-4330

 

 

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1.        Daniel Gauthier c. Sa Majesté la Reine  (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (33843)

 

2.        Miles Rapkin v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (33769)

 

3.        Ghislain Dion c. Sa Majesté la Reine (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (33789)

 

4.        Cimaco International Sales, Inc. (d.b.a. Cimaco Travel) v. Business Practices & Consumer Protection authority et al. (B.C.) (Civil) (By Leave) (33904)

 

5.        Adroit Resources Inc. (formerly known as Rock Resources Inc.) v. Her Majesty the Queen in Right of the Province of British Columbia (B.C.) (Civil) (By Leave) (33854)

 

6.        Indotan Inc. v. Invincible Resources Corp. (B.C.) (Civil) (By Leave) (33856)

 

7.        C.K.C. v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (33912)

 

8.        Smadar Dahan v. A.H. International Inc. et al. (Que.) (Civil) (By Leave) (33915)

 

9.        Manitoba Métis Federation Inc. et al. v. Attorney General of Canada et al. (Man.) (Civil) (By Leave) (33880)

 

10.     Novopharm Limited v. Eli Lilly Canada Inc. et al. (F.C.) (Civil) (By Leave) (33870)

 

11.     Bonnie McDonald v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (33963)

 

12.     Damon William Knott et al. v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Criminal) (By Leave) (33911)

 

 


33843

Daniel Gauthier v. Her Majesty the Queen

(Que.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law – Evidence – Defence – Alibi – Charge to jury – Whether Quebec Court of Appeal erred in law in holding that time was not essential element of offence in this case and that Applicant was not entitled to have time period alleged in indictment narrowed even though he had announced alibi defence – Whether Court of Appeal erred in law in holding that Applicant could not complain on appeal that trial judge had failed to instruct jury concerning place of commission of offence because Applicant had not argued that place of commission not proved.

 

Three years after his disappearance, the victim, who was involved in drug trafficking, was found dead and buried, his body wrapped in a cloth.  Mr. Gauthier had been convicted of the murder the year the victim went missing, and the error of admitting similar fact evidence had led to a second trial.  Mr. Gauthier challenged the time period covered by the indictment, namely [translation] “between March 28, 1993 and April 14, 1993 or thereabouts”, and the failure to provide appropriate instructions concerning the place of commission of the offence.

 

November 16, 2006

Quebec Superior Court

(Brunton J.)

 

 

Guilty verdict: first degree murder

 

 

June 22, 2010

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Robert C.J. and Rochette and Duval Hesler JJ.A.)

 

 

Appeal dismissed

 

September 20, 2010

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

33843

Daniel Gauthier c. Sa Majesté la Reine

(Qc) (Criminelle) (Autorisation)

Droit criminel –Preuve – Défense – Alibi – Exposé au jury - La Cour d’appel du Québec a erré en droit en décidant que le moment de l’infraction n’était pas en l’espèce un élément essentiel de l’infraction et que le demandeur n’avait pas droit à ce que la période alléguée à l’acte d’accusation soit restreinte bien qu’il ait annoncé une défense d’alibi - La Cour d’appel a erré en droit en décidant que le demandeur ne pouvait pas se plaindre en appel du fait que le juge de première instance avait omis de donner des directives concernant le lieu de l’infraction puisqu’il n’avait plaidé que la preuve du lieu de l’infraction n’avait pas été faite

 

Trois ans après sa disparation, la victime, qui était impliqué dans le trafic de stupéfiants, a été retrouvé mort et enterré dans une toile. M.Gauthier avait été déclaré coupable du meurtre la même année que la disparition.   L’erreur d’avoir admis la preuve de faits similaires a mené à un deuxième procès. La période visée par l’acte d’accusation, soit « entre le 28 mars 1993 et le ou vers le 14 avril 1993 ».est attaquée par M. Gauthier tout comme l’omission de directives appropriés quant au lieu de l’infraction

 

Le 16 novembre 2006

Cour supérieure du Québec

(Le juge Brunton.)

 

 

Verdict de culpabilité pour meurtre au premier degré

 

 

Le 22 juin 2010

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Le juge en chef Robert et les juges Rochette et, Duval Hesler)

 

 

Rejette l'appel

 

Le 20 septembre 2010

Cour suprême du Canada

 

Demande d'autorisation d'appel déposée

 

 

 

33769

Miles Rapkin v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Criminal) (By Leave)

 

Canadian Charter of Rights and Freedoms  – Criminal law – Evidence – Exclusion - Whether there is a presumption of police good faith where a Charter  breach results from a warranted search – Whether defence bears the burden of demonstrating otherwise for the purpose of s. 24(2) – Correctness of the decision in R. v. Blake, 2010 ONCA 1

 

Miles Rapkin was charged with four counts of possession of drugs for the purpose of trafficking and one count of careless storage of a firearm.  Police executing a warrant found drugs, cash and guns at his apartment.  The telewarrant was issued on the basis of an Information to Obtain (the ITO) sworn by a Peel police officer. The ITO had been sealed to protect a confidential informant.  An extensively edited copy was provided to the defence by the Crown as part of its disclosure.  Rapkin brought a motion to exclude the evidence under s. 24(2)  of the Canadian Charter of Rights and Freedoms .  The motion was based on a agreed statements of facts.  Rapkin argued that, in its edited form, the ITO did not provide sufficient grounds for the issuance of the warrant.  The trial judge agreed and held that Rapkin’s s. 8 rights had been infringed.  However, he concluded that the evidence could nonetheless be admitted.  Rapkin was convicted, and his appeal to the Court of Appeal for Ontario was dismissed.

 

March 2, 2009

Ontario Superior Court of Justice

(MacKenzie J.)

 

 

Conviction: possession of cocaine and marijuana for the purposes of trafficking and careless storage of a firearm

 

July 21, 2010

Court of Appeal for Ontario

(Gillese, Doherty and Armstrong JJ.A.)

 

 

Appeal dismissed

 

September 29, 2010

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

33769

Miles Rapkin c. Sa Majesté la Reine

(Ont.) (Criminelle) (Autorisation)

Charte canadienne des droits et libertés  – Droit criminel – Preuve – Exclusion – Existe-t‐il une présomption de bonne foi de la police lorsqu’une violation de la Charte  découle d’une perquisition avec mandat – La défense a-t-elle l’obligation de démontrer le contraire pour l’application du paragraphe  24(2) – Justesse de la décision dans R. c. Blake, 2010 ONCA 1.

 

 

Miles Rapkin a fait l’objet de quatre chefs d’accusation de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic et d’un chef d’accusation d’entreposage négligent d’une arme à feu.  Les policiers qui ont exécuté le mandat de perquisition ont trouvé des stupéfiants, des sommes d’argent et des armes à feu dans son appartement.  Le télémandat a été délivré sur la foi d’une  dénonciation en vue d’obtenir un mandat de perquisition (la dénonciation) produite sous serment par le policier Peel. La dénonciation a été scellée afin de protéger un indicateur.  Une copie ayant fait l’objet d’une profonde révision a été remise à la défense par la Couronne dans le cadre de sa divulgation.  M. Rapkin a présenté, en vertu du paragraphe 24(2)  de la Charte canadienne des droits et libertés , une requête visant l’exclusion de la preuve.  La requête était fondée sur un exposé conjoint des faits.  M. Rapkin a prétendu que, dans sa forme révisée, la dénonciation ne contenait pas de motifs suffisants pour justifier la délivrance du mandat.  Le juge de première instance a souscrit à cette opinion et a conclu que les droits de M. Rapkin garantis par l’article 8 avaient été violés.  Toutefois, il a conclu que la preuve était tout de même admissible.  M. Rapkin a été déclaré coupable et l’appel qu’il a interjeté à la Cour d’appel de l’Ontario a été rejeté.

 

2 mars 2009

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(juge MacKenzie)

 

 

Déclaration de culpabilité : possession de cocaïne et de marijuana en vue d’en faire le trafic et entreposage négligent d’une arme à feu

 

21 juillet 2010

Cour d’appel de l’Ontario

(les juges Gillese, Doherty et Armstrong)

 

 

Appel rejeté

 

29 septembre 2010

Cour suprême du Canada

 

Requête en autorisation d’appel déposée

 

 

 

33789

Ghislain Dion v. Her Majesty the Queen

(Que.) (Criminal) (By Leave)

 

( Publication Ban in Case)

 

Criminal law - Trial - Charge to jury - Circumstantial evidence - Exclusive opportunity - Unreasonable verdict - Whether Quebec Court of Appeal erred in not concluding that judge’s charge to jury concerning “theory of exclusive opportunity” argued by Respondent at end of trial was insufficient and prevented Applicant from being given benefit of reasonable doubt raised by evidence as whole, thereby depriving him of right to fair trial - Whether Quebec Court of Appeal erred in fact and law in concluding that guilty verdict in this case was not unreasonable.

 

On December 16, 2007, following a jury trial in the Quebec Superior Court, the Applicant was convicted of the first degree murder of his spouse, Julie Croteau, who had gone missing on October 25, 2005 and been found dead on October 27, 2005 in the trunk of her car, which had been abandoned behind a shopping centre.  The autopsy determined that Ms. Croteau had died of head trauma caused by several blows from a blunt object.  The evidence adduced at trial was circumstantial.  The Crown argued that the Applicant had had the exclusive opportunity to kill Ms. Croteau during the period when she had been killed.  Following the Crown’s argument, the defence asked the judge to instruct the jury on the concept of exclusive opportunity, which the judge did.  The Applicant appealed the guilty verdict.  The Quebec Court of Appeal dismissed the appeal.

 

December 16, 2007

Quebec Superior Court

(Wagner J.)

 

 

Guilty verdict: first degree murder

 

May 13, 2010

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Dalphond, Côté and Kasirer JJ.A.)

Neutral citation: 2010 QCCA 941

 

 

Appeal dismissed

 

August 11, 2010

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

33789

Ghislain Dion c. Sa Majesté la Reine

(Qc) (Criminelle) (Autorisation)

 

(Ordonnance de non-publication dans le dossier)

 

Droit criminel - Procès - Exposé au jury - Preuve circonstancielle - Opportunité exclusive - Verdict déraisonnable - La Cour d’appel du Québec a-t-elle commis une erreur en ne concluant pas que les directives du juge au jury concernant la « théorie de l’opportunité exclusive » plaidée par l’intimée au terme du procès étaient insuffisantes et qu’elles ont privé le demandeur du droit au bénéfice du doute raisonnable soulevé par la preuve prise dans son ensemble, le privant ainsi de son droit à un procès juste et équitable? - La Cour d’appel du Québec a-t-elle erré en faits et en droit en concluant que le verdict de culpabilité prononcé en l’espèce n’est pas déraisonnable?

 

Le 16 décembre 2007, à l’issue d’un procès devant jury en Cour supérieure du Québec, le demandeur est déclaré coupable du meurtre au premier degré de sa conjointe, Julie Croteau. Mme Croteau, portée disparue le 25 octobre 2005, est retrouvée sans vie le 27 octobre 2005 dans le coffre de sa voiture abandonnée derrière un centre commercial. L’autopsie détermine que la mort résulte d’un traumatisme crânien à la suite de plusieurs coups portés avec un objet contondant. La preuve présentée au procès est circonstancielle. La Couronne plaide que le demandeur avait l’opportunité exclusive de tuer Mme Croteau dans la période où elle a été tuée. Suite à la plaidoirie de la Couronne, la défense demande au juge qu’une directive sur le concept d’opportunité exclusive soit donnée au jury, ce qui est fait. Le verdict de culpabilité est porté en appel par le demandeur. La Cour d’appel du Québec rejette le pourvoi.

 

Le 16 décembre 2007

Cour supérieure du Québec

(Le juge Wagner)

 

 

Verdict de culpabilité : meurtre au premier degré

 

Le 13 mai 2010

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Dalphond, Côté et Kasirer)

Référence neutre : 2010 QCCA 941

 

 

Pourvoi rejeté

 

Le 11 août 2010

Cour suprême du Canada

 

Demande d'autorisation d'appel déposée

 

 

 

33904

Cimaco International Sales, Inc. (d.b.a. Cimaco Travel) v. Business Practices & Consumer Protection Authority

(B.C.) (Civil) (By Leave)

Charter of Rights  – Courts – Jurisdiction - Administrative law – Judicial review – Abuse of process - Torts – Damages - Breach of Contract - Whether the lower courts erred in striking the applicant’s claims in tort and breach of contract as an abuse of process - Whether pursuit of an appropriate and effective legal remedy constitutes abuse of process - Whether a 2-step litigation process with a judicial review pre-screening is necessary for pursuing remedies in tort related to an administrative decision which is not impugned and what standards should govern such a process - Whether an autonomous, non-governmental, privately staffed corporation operating under the delegated government authority ought to be held to the same standards of liability in tort as the Crown, its agents and tribunals of law - Whether the respondent is immune to civil action for its conduct - Whether the lower courts erred in applying the facts, the law or the jurisprudence - Whether the courts have infringed on the applicant’s fundamental rights protected by the Canadian Charter of Rights and Freedoms  - Whether the respondent can be liable in tort for overstepping its provincial jurisdiction and obstructing the applicant’s interprovincial business.

 

The applicant was licensed as a travel agent under the Travel Agents Act, R.S.B.C. 1979, c. 409, and its successor legislation, the Business Practices and Consumer Protection Act, S.B.C. 2004, c. 2 (the “Act”). While security was only required at the discretion of the Registrar under the original statute, the Act made security mandatory and payable in a proscribed amount.

 

The respondent advised the applicant that it had failed to pay its security. The applicant did not pay and responded by letter opposing the application to it of the security requirement on the basis that it had “grandfathered” status. The respondent suspended the applicant’s travel agency license. After a  reconsideration decision upheld the suspension, the applicant did not pursue judicial review of the decision but commenced an action against Her Majesty the Queen in Right of British Columbia and the respondent. They brought a motion to have the applicant’s claims dismissed under Rule 19(24).

 

June 18, 2010

Supreme Court of British Columbia

(Myers J.)

2009 BCSC 946

 

Respondent’s motion granted: Applicant’s claim for damages for tort and breach of contract dismissed; Applicant’s statement of claim struck except for constitutional challenge and claim for declaratory relief

 

July 2, 2010

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Levine, Smith and Kirkpatrick JJ.A.)

2010 BCCA 342

 

 

Appeal dismissed

 

September 29, 2010

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

33904

Cimaco International Sales, Inc. (s/n Cimaco Travel) c. Business Practices & Consumer Protection Authority

(C.-B.) (Civile) (Autorisation)

Charter des droits – Tribunaux – Compétence – Droit administratif – Contrôle judiciaire – Abus de procédure – Responsabilité délictuelle – Dommages-intérêts – Inexécution de contrat – Les cours d’instance inférieure ont-elles commis une erreur en radiant, pour cause d’abus de procédure, les actions de la demanderesse fondées sur la responsabilité civile délictuelle et l’inexécution de contrat? – Le fait d’intenter un recours en justice approprié et efficace constitue‐t-il un abus de procédure?  - Un processus judiciaire en deux étapes comportant un examen préliminaire en contrôle judiciaire est-il nécessaire pour intenter des actions en responsabilité civile délictuelle liées à une décision administrative qui n’est pas contestée et quelles normes devraient régir un tel processus? – Une société autonome, non gouvernementale, qui recrute elle-même son  personnel, qui exerce ses activités en vertu du pouvoir délégué du gouvernement devrait‐elle être assujettie aux mêmes normes en matière de responsabilité civile délictuelle que la Couronne, ses mandataires et les tribunaux? – La défenderesse est-elle à l’abri de poursuites civiles relatives à ses agissements? – Les cours d’instance inférieure ont-elles commis une erreur dans leur application des faits, du droit ou de la jurisprudence? – Les cours ont-elles violé les droits fondamentaux de la demanderesse garantis par la Charte canadienne des droits et libertés ? – La responsabilité civile de la défenderesse peut-elle être retenue au motif qu’elle a outrepassé le pouvoir provinciale qui lui était délégué et qu’elle a fait obstacle aux activités interprovinciales de la demanderesse?

 

La demanderesse était titulaire d’un permis d’agence de voyage délivré en vertu de la Travel Agents Act, R.S.B.C. 1979, ch. 409, et de la loi qui l’a remplaçée, la Business Practices and Consumer Protection Act, S.B.C. 2004, ch. 2 (la Loi). En vertu de la loi originale, une garantie n’était exigée qu’à la discrétion du greffier, mais, en vertu de la Loi, il est obligatoire de fournir une garantie et de payer le montant prévu.

 

La défenderesse a informé la demanderesse qu’elle n’avait pas payé sa garantie. La demanderesse n’a pas payé et a répondu dans une lettre que l’exigence de fournir une garantie ne s’appliquait pas à elle parce qu’elle bénéficiait d’un droit acquis. La défenderesse a suspendu le  permis d’agence de voyage de la demanderesse. Après que la suspension fut confirmée par une décision rendue à la suite d’un réexamen, la demanderesse n’a pas demandé le contrôle judiciaire de la décision, mais elle a intenté une action contre Sa Majesté la Reine du chef de la Colombie-Britannique et la défenderesse. Celles-ci ont déposé, en vertu de la Règle 19(24), une requête visant à faire rejeter les actions de la demanderesse.

 

18 juin 2010

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(juge Myers)

2009 BCSC 946

 

Requête de la défenderesse accueillie : l’action en dommages-intérêts délictuels civil et inexécution de contrat de la demanderesse est rejetée; la déclaration de la demanderesse est radiée à l’exception de la contestation constitutionnelle et de la demande de jugement déclaratoire

 

2 juillet 2010

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(juges Levine, Smith et Kirkpatrick)

2010 BCCA 342

 

 

Appel rejeté

 

29 septembre 2010

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel rejetée

 

 

33854

Adroit Resources Inc. (formerly known as Rock Resources Inc.) v. Her Majesty the Queen in Right of the Province of British Columbia

(B.C.) (Civil) (By Leave)

 

Expropriation – Compensation – Disturbance Damages – Mining claims – Goodwill - Does a unified theory of causation as discussed in Resurfice Corp. v. Hanke, 2007 SCC 7, [2007] 1 S.C.R. 333 provide for a general divergence from the requirement for “but-for” causation in hypothetical or future events – If so, what costs would have been incurred absent the expropriation – Where the expropriation “materially contributed to the risk” of the requirement to transition to a replacement property, are some or all of those costs compensable – Where the expropriation materially contributed to the loss of goodwill, are some or all of those costs compensable – Although costs prior to a wrongful act were not incurred due to the wrongful act, are they compensable losses because “but-for” the wrongful act the plaintiff would have had the value of those expenditures and they have been thrown away – In cases where damage has been occasioned by the government, is it required to pay compensatory interest on a rate equivalent to what the plaintiff incurred in the intervening period.

 

In July 1995, the respondent enacted the Park Amendment Act, 1995, S.B.C. 1995, c. 54 creating the Goat Range Park, among other parks. The boundary of the new park encompassed the south-easterly half and the easterly half of two of four mineral claims previously acquired by the predecessor to the applicant.  The claim owner’s entitlement to compensation for the taking having been established by a previous judgment, the issue before the lower courts became the proper assessment of the compensation to be paid to the applicant for the expropriation, as compensation for the value of the claims, disturbance damages and the interest payable on the judgment awards.

 

June 24, 2009

Supreme Court of British Columbia

(Cullen J.)

2009 BCSC 841

 

 

Respondent ordered to pay applicant compensation for expropriation in the amount of $603,633

April 6, 2010

Supreme Court of British Columbia

(Cullen J.)

2010 BCSC 457

 

 

Supplemental reasons for Judgment clarifying that compound interest was to be calculated on a 90 day basis

June 29, 2010

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Finch C.J., Levine and Groberman JJ.A.)

2010 BCCA 334

 

 

Appeal allowed in part; disturbance damages reduced to $3,633, so overall compensation ordered at $303,633; applicant’s counterclaim dismissed

September 22, 2010

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

33854

Adroit Resources Inc. (auparavant connue sous le nom de Rock Resources Inc.) c. Sa Majesté la Reine du chef de la Province de Colombie-Britannique

(C.-B.) (Civile) (Autorisation)

 

Expropriation – Indemnité – Dommages imputables à des troubles de jouissance – Claims miniers – Cote d’estime – Le principe unifié de causalité traité dans l’arrêt Resurfice Corp. c. Hanke, 2007 CSC 7, [2007] 1 R.C.S. 333 prévoit-il une exception générale à l’exigence d’une causalité « de facteur déterminant » dans le cas des événements hypothétiques ou futurs? – Dans l’affirmative, quels frais auraient été engagés en l’absence d’expropriation? – Si l’expropriation « a contribué de façon appréciable au risque » de l’obligation d’acquérir un bien de remplacement, ces frais ou certains d’entre eux sont-ils indemnisables? – Si l’expropriation a contribué de façon appréciable à la perte de la cote d’estime, ces frais ou certains d’entre eux sont-ils indemnisables? – Même si les frais engagés avant un acte fautif n’ont pas été engagés en raison de cet acte, s’agit-il de pertes indemnisables parce que « n’eut été » de l’acte fautif, la demanderesse aurait obtenu la valeur de ces dépenses et que celles-ci ont été perdues? – Dans les cas où le préjudice a été occasionné par le gouvernement, celui-ci est-il tenu de payer de l’intérêt compensatoire à un taux équivalent à ce que la demanderesse a engagé dans l’intervalle?

 

En juillet 1995, l’intimée a édicté la Park Amendment Act, 1995, S.B.C. 1995, ch. 54 créant, entre autres parcs, le parc Goat Range.  Les limites du nouveau parc englobaient la moitié sud-est et la moitié est de deux des quatre claims miniers qui avaient déjà été acquis par la société remplacée par la demanderesse.  Le droit du titulaire du claim à une indemnité en raison de l’expropriation ayant été établi par un jugement antérieur, la question dont étaient saisies les juridictions inférieures portait sur l’évaluation de l’indemnité payable à la demanderesse relativement à l’expropriation au titre de la valeur des claims, des dommages imputables à des troubles de jouissance et l’intérêt payable sur les montants accordés dans le jugement.

 

24 juin 2009

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Cullen)

2009 BCSC 841

 

 

L’intimée est condamnée à payer à la demanderesse une indemnité d’expropriation de 603 633 $

6 avril 2010

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Cullen)

2010 BCSC 457

 

 

Motifs supplémentaires de jugement précisant que l’intérêt composé devait être calculé sur une période de 90 jours

29 juin 2010

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(Juge en chef Finch, juges Levine et Groberman)

2010 BCCA 334

 

 

Appel accueilli en partie; dommages-intérêts imputables à des troubles de jouissance réduits à 3 633 $, de sorte que l’indemnité globale accordée s’élève à 303 633 $; demande reconventionnelle de la demanderesse rejetée

22 septembre 2010

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel, déposée

 

 

33856

Indotan Inc. v. Invincible Resources Corp.

(B.C.) (Civil) (By Leave)

Contracts – Formation – Breach – Repudiation – Whether a party who is not ready, willing and able to complete a contract can nevertheless demand completion from the other party such that failure to comply will be a breach of contract.

 

The applicant brought an action against the respondent for breach of contract.  The parties disagree on whether they had entered into an agreement; if so, what its terms had been; and whether there was a breach of contract by the respondent or a repudiation of the agreement by the applicant that was accepted by the respondent.  The applicant claims to have entered into an agreement with the respondent, partly oral and partly written, providing for the purchase and acquisition by the respondent of certain mineral exploration properties and rights in Indonesia held by the applicant.  In exchange, the respondent was to issue 1,800,000 shares to the applicant.  The respondent issued the shares and held them in trust, pending delivery by the applicant of a legal opinion on title to the property.  The respondent cancelled the shares when the legal opinion was not provided by the stipulated date.  The applicant commenced an action for breach of contract, seeking specific performance of the delivery of the respondent’s shares.  The respondent counterclaimed to recover amounts it had expended on the property.  On consent, the action was dealt with by summary trial.

 

November 2, 2009

Supreme Court of British Columbia

(Adair J.)

2009 BCSC 1482

 

 

Applicant’s action and respondent’s counterclaim dismissed

 

June 24, 2010

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Lowry, Tysoe and Groberman JJ.A.)

2010 BCCA 318; CA037632

 

 

Appeal dismissed

 

September 22, 2010

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

33856

Indotan Inc. c. Invincible Resources Corp.

(C.-B.) (Civile) (Autorisation)

Contrats – Formation – Violation – Répudiation – La partie qui n’est ni prête et disposée à exécuter un contrat ni capable de le faire peut-elle néanmoins exiger que l’autre partie l’exécute, à défaut de quoi il y aura violation de contrat?

 

La demanderesse a intenté contre l’intimée une action en violation de contrat.  Les parties ne s’entendent pas la question de savoir si elles avaient conclu un contrat ni, le cas échéant, sur la question de savoir quelles en avaient été les dispositions et si l’intimé a violé le contrat ou si la demanderesse a répudié le contrat, une répudiation qui aurait été acceptée par l’intimée.  La demanderesse allègue avoir conclu avec l’intimée un contrat, partiellement oral et partiellement écrit, portant sur l’achat et l’acquisition par l’intimée de certains biens et droits d’exploration minérale détenus par la demanderesse en Indonésie.  En contrepartie, l’intimée devait émettre 1 800 000 actions à la demanderesse.  L’intimée a émis les actions et les a détenues en fiducie, en attendant la remise par la demanderesse d’un avis juridique portant sur le titre de propriété. L’intimée a annulé les actions lorsque l’avis juridique n’a pas été fourni dans le délai stipulé.  La demanderesse a introduit une action en violation de contrat sollicitant l’exécution en nature, c’est‐à‐dire la remise des actions de l’intimée.  L’intimée a fait une demande reconventionnelle pour le recouvrement des montants qu’elle avait dépensés relativement au bien.  De consentement, l’action a été traitée par procès sommaire.

 

2 novembre 2009

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Adair)

2009 BCSC 1482

 

 

Action de la demanderesse et demande reconventionnelle de l’intimée, rejetées

 

24 juin 2010

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(Juges Lowry, Tysoe et Groberman)

2010 BCCA 318; CA037632

 

 

Appel rejeté

 

22 septembre 2010

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel, déposée

 

 

 

33912

C.-K.C. v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Criminal) (By Leave)

 

(Publication ban in case) (Publication ban on party)

 

Criminal Law - Sexual assault - Evidence - Similar fact evidence - Trial - Fair trial - Credibility - Ineffective assistance of counsel - Whether there was collusion among the complainants - Whether defence counsel failed in his duty to defend the applicant - Whether the applicant was subject to the trial judge’s eagerness to convict him – Whether the applicant would have had a more fair trial if his case had been heard by a male judge.

 

The charges of sexual assault, sexual interference and sexual exploitation against the applicant involved allegations that he improperly touched three of his students for a sexual purpose during their classes at his private art school. The first complainant, S.Y., was 13 years old at the time of the alleged offence, which consisted of her left breast being squeezed by the applicant. The second complainant, T.M., was 8 years old at the time of the alleged offence, which consisted of the applicant touching her between her legs on three occasions. The third complainant, S.S., was 14 or 15 years old at the time of the alleged offences, which consisted of the applicant kissing her cheek and, on a separate occasion, touching her breasts. The applicant was convicted of two counts of sexual assault, one count of sexual exploitation and one count of sexual interference. The Court of Appeal for Ontario dismissed the applicant’s appeal against his conviction.

 

September 22, 2008

Ontario Court of Justice

(Marin J.)

 

 

Conviction: two counts of sexual assault, one count of sexual exploitation and one count of sexual interference

 

June 14, 2010

Court of Appeal for Ontario

(MacPherson, Gillese and LaForme JJ.A.)

 

 

Appeal against conviction dismissed

 

October 15, 2010

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal and motion for extension of time filed

 

 

33912

C.-K.C. c. Sa Majesté la Reine

(Ont.) (Criminelle) (Autorisation)

 

(Ordonnance de non-publication dans le dossier) (Ordonnance de non-publication visant une partie)

 

Droit criminel – Agression sexuelle - Preuve – Preuve de faits similaires - Procès – Procès équitable - Crédibilité – Aide inefficace de l’avocat – Y a-t-il eu collusion entre les plaignantes? – L’avocat de la défense a-t-il manqué à son obligation de défendre le demandeur? – La juge était-elle empressée de condamner le demandeur? – Le demandeur aurait-il eu un procès plus équitable s’il avait été entendu par un juge de sexe masculin?

 

Les accusations d’agression sexuelle, de contacts sexuels et d’exploitation sexuelle portées contre le demandeur comportaient des allégations selon lesquelles il aurait fait des attouchements interdits sur trois de ses élèves à des fins sexuelles pendant leurs cours à son école d’art privée. La première plaignante, S.Y., était âgée de 13 ans au moment de l’infraction alléguée, où le demandeur aurait pressé son sein gauche. La deuxième plaignante, T.M., était âgée de huit ans à l’époque de l’infraction alléguée, où le demandeur lui aurait fait des attouchements entre les jambes à trois occasions. La troisième plaignante, S.S., était âgée de 14 ou 15 à l’époque des infractions alléguées, où le demandeur l’aurait embrassée sur la joue et, à une autre occasion, lui aurait fait des attouchements sur les seins. Le demandeur a été déclaré coupable sous deux chefs d’agression sexuelle, un chef d’exploitation sexuelle et un chef de contacts sexuels. La Cour d’appel de l’Ontario a rejeté l’appel du demandeur de sa déclaration de culpabilité.

 

22 septembre 2008

Cour de justice de l’Ontario

(Juge Marin)

 

 

Déclaration de culpabilité : deux chefs d’agression sexuelle, un chef d’exploitation sexuelle et un chef de contacts sexuels

 

14 juin 2010

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges MacPherson, Gillese et LaForme)

 

 

Appel de la déclaration de culpabilité, rejeté

 

15 octobre 2010

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel et requête en prorogation de délai, déposées

 

 

33915

Smadar Dahan v. A.H. International Inc., Arthur Hiess

- and between -

Smadar Dahan v. BSA Food Ingredients inc., Laiterie de Coaticook and Robert Hod Hod et al

(Que.) (Civil) (By Leave)

 

 

Courts – Jurisdiction – Civil Procedure – Appeals – Whether leave to appeal to the Supreme Court of Canada should be granted.

 

 

Ms. Dahan initiated contract proceedings against A.H. and Arthur Hiess, and separate proceedings against BSA Food Ingredients inc. (BSA), Laiterie de Coticook and Robert Hod Hod. She brought motions before the Court of Appeal to suspend the proceedings in the Superior Court, but was unsuccessful. At trial, in October 2009, the Superior Court deemed the proceeding against A.H. discontinued, and ordered Ms. Dahan to pay costs and punitive damages. The Superior Court dismissed the action in the BSA proceedings, and ordered Ms. Dahan to pay costs and punitive damages. Ms. Dahan appealed. In December 2009, Ms. Dahan sought leave to appeal the decision of the Court of Appeal dismissing her motion to suspend, but the Court of Appeal dismissed the motion. Also in December, the Superior Court declared Ms. Dahan a quarrelsome litigant. Ms. Dahan appealed that decision and brought a motion to suspend the appeal procedures, but the Court of Appeal dismissed her motion.

 

In April 2010, the Court of Appeal notified the parties that Ms. Dahan’s appeals of the Superior Court’s October 2009 decisions were deemed discontinued. Ms. Dahan filed motions to have that decision declared nul and seeking a declaratory judgment. The Court of Appeal postponed the motions. In September 2010, the Court of Appeal notified the parties that the motions were to be struck from the roll. Ms. Dahan filed an application for leave to appeal to the Supreme Court of Canada.

 

 

October 26, 2009

Court of Appeal of Quebec (Montréal)

(Léger J.A.)

 

 

Motion to suspend proceedings dismissed

 

December 14, 2009

Court of Appeal of Quebec (Montréal)

(Chamberland, Forget and Morissette JJ.A.)

2009 QCCA 2452

 

 

Motion seeking leave to appeal decision of Léger J.A. dismissed

 

April 20, 2010

Court of Appeal of Quebec (Montréal)

(Duval Hesler J.A.)

2010 QCCA 779

 

 

Motions to suspend appeal procedures dismissed

 

October 18, 2010

Supreme Court of Canada

 

Applications to extend time to file and serve leave application and for leave to appeal filed

 

 

33915

Smadar Dahan c. A.H. International Inc., Arthur Hiess

- et entre -

Smadar Dahan c. BSA Food Ingredients inc., Laiterie de Coaticook et Robert Hod Hod et al

(Qué.) (Civile) (Autorisation)

 

 

Tribunaux – Compétence – Procédure civile – Appels – L’autorisation d’appel à la Cour suprême devrait-elle être accordée?

 

 

Madame Dahan a introduit une instance en responsabilité contractuelle contre A.H. et Arthur Hiess, et une instance distincte contre BSA Food Ingredients inc. (BSA), Laiterie de Coaticook et Robert Hod Hod. Elle a présenté des requêtes à la Cour d’appel en vue de suspendre l’instance en Cour supérieure, mais a été déboutée. Au procès, en octobre 2009, la Cour supérieure a jugé que l’instance contre A.H avait été abandonnée et a condamné Mme Dahan aux dépens et à des dommages-intérêts punitifs. La Cour supérieure a rejeté l’action dans l’instance contre BSA et a condamné Mme Dahan aux dépens et à des dommages-intérêts punitifs. Madame Dahan a interjeté appel. En décembre 2009, Mme Dahan a demandé l’autorisation d’appel de la décision de la Cour d’appel de rejeter sa requête en suspension, mais la Cour d’appel a rejeté la requête. En décembre également, la Cour supérieure a déclaré Mme Dahan plaideur quérulent. Madame Dahan a interjeté appel de cette décision et a présenté une requête en vue de suspendre l’instance d’appel, mais la Cour d’appel a rejeté sa requête.

 

En avril 2010, la Cour d’appel a avisé les parties que les appels de Mme Dahan des décisions de la Cour supérieure rendues en octobre 2009 étaient réputés abandonnés. Madame Dahan a déposé des requêtes en vue de faire déclarer nulles ces décisions et d’obtenir un jugement déclaratoire. La Cour d’appel a reporté les requêtes. En septembre 2010, la Cour d’appel a avisé les parties que les requêtes seraient radiées du rôle. Madame Dahan a déposé une demande d’autorisation d’appel à la Cour suprême du Canada.

 

 

26 octobre 2009

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Juge Léger)

 

 

Requête en suspension de l’instance, rejetée

 

14 décembre 2009

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Juges Chamberland, Forget et Morissette)

2009 QCCA 2452

 

 

Requête en autorisation d’appel de la décision du juge Léger, rejetée

 

20 avril 2010

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Juge Duval Hesler)

2010 QCCA 779

 

 

Requêtes en suspension des instances d’appel, rejetées

 

18 octobre 2010

Cour suprême du Canada

 

Demande de prorogation du délai de dépôt et de signification de la demande d’autorisation et demande  d’autorisation d’appel, déposées

 

 

33880

Manitoba Métis Federation Inc., Yvon Dumont, Billy Jo de la Ronde, Roy Chartrand, Ron Erickson, Claire Riddle, Jack Fleming, Jack McPherson, Don Roulette, Edgar Bruce Jr., Freda Lundmark, Miles Allaire, Celia Klassen, Alma Belhumeur, Stan Guiboche, Jeanne Perrault, Marie Banks Ducharme and Earl Henderson v. Attorney General of Canada, Attorney General of Manitoba

(Man.) (Civil) (By Leave)

Aboriginal law – Fiduciary duty – Métis – Claim for declaratory relief – Whether action properly dismissed on grounds of mootness and limitations – Whether there was a breach of fiduciary obligation during implementation of the grants provided for in ss. 31 and 32 of the Manitoba Act, 1870, 33 Vict., c. 3 – Whether  series of enactment by the Manitoba legislature were constitutional.

 

In this action for declaratory relief the applicants submit that Canada did not meet the standard expected of a fiduciary during its implementation of the grants provided for in ss. 31 and 32 of the Manitoba Act, 1870, 33 Vict., c. 3 that dealt with land issues. The first, s. 31, provided that 1.4 million acres of land was to be distributed to the “children of the half-breed heads of families”. The second, s. 32, provided that existing land tenures of the residents would be confirmed. During the 1870s and 1880s, Manitoba passed five statutes, now long spent and repealed, dealing with the technical requirements to transfer interests in s. 31 lands. The applicants sought to have the statutes  declared  ultra vires  pursuant to the Constitution Act, 1867 . Alternatively, they argued that the statutes were inoperative by virtue of federal paramountcy.  The trial judge held that the action was barred by the limitation period or laches. There was no fiduciary duty that was owed by the Crown under s. 31 of the Act, and no breach of the Act; there was no fiduciary duty or obligation with respect to s. 32, and the Crown had not erred in its implementation of the section; Manitoba’s legislative initiatives were not unconstitutional. The Court of Appeal applied the doctrine of mootness and declined to address the issue of constitutionality. As to the overarching claim of breach of fiduciary duty, the Court of Appeal confirmed the trial judge’s conclusion that the case was statute-barred.

 

December 7, 2007

Court of Queen’s Bench of Manitoba

(MacInnes J..)

2007 MBQB 293

 

 

Action dismissed

 

July 7, 2010

Court of Appeal of Manitoba

(ScottC.J.,Monnin,Hamilton, Steel, Freedman. JJ.A.)

2010 MBCA 71

 

 

Appeal dismissed with costs

 

September 29, 2010

Supreme Court of Canada

 

Motion to file a lengthy memorandum and application for leave to appeal filed

 

 

33880

Manitoba Métis Federation Inc., Yvon Dumont, Billy Jo de la Ronde, Roy Chartrand, Ron Erickson, Claire Riddle, Jack Fleming, Jack McPherson, Don Roulette, Edgar Bruce Jr., Freda Lundmark, Miles Allaire, Celia Klassen, Alma Belhumeur, Stan Guiboche, Jeanne Perrault, Marie Banks Ducharme et Earl Henderson c. Procureur général du Canada, procureur général du Manitoba

(Man.) (Civile) (Autorisation)

Droit des autochtones – Obligation fiduciaire – Métis – Demande de jugement déclaratoire – Est-ce à bon droit que l’action a été rejetée en raison de son caractère théorique et de la prescription? – Y a-t-il eu manquement à l’obligation fiduciaire pendant la mise en œuvre des concessions prévues aux art. 31 et 32 de la Loi de 1870 sur le Manitoba, 33 Vict., ch. 3? – La série de promulgations par la législature du Manitoba était-elle constitutionnelle?

 

Dans la présente action en jugement déclaratoire, les demandeurs plaident que le Canada n’a pas satisfait à la norme que respecterait un fiduciaire pendant sa mise en œuvre des concessions prévues aux art. 31 et 32 de la Loi de 1870 sur le Manitoba, 33 Vict., ch. 3 qui portaient sur des questions foncières. La première disposition, l’art. 31, prévoyait que 1,4 million d’acres de terres devaient être distribué aux « les enfants des chefs des familles métisses ». La deuxième disposition, l’art. 32, prévoyait que les tenures foncières existantes des résidants seraient confirmées. Au cours des années 1870 et 1880, le Manitoba a adopté cinq lois, depuis longtemps périmées ou abrogées, portant sur les modalités de transfert des droits à l’égard des terres visées par l’art. 31. Les demandeurs ont demandé que les lois soient déclarées  ultra vires au regard de la Loi constitutionnelle de 1867 . À titre subsidiaire, ils ont plaidé que les lois étaient inopérantes en vertu du principe de prépondérance fédérale. Le juge de première instance a statué que l’action était irrecevable en raison de l’expiration du délai de prescription  ou du délai préjudiciable. Sa Majesté n’avait aucune obligation fiduciaire fondée sur l’art. 31 de la Loi et n’avait pas commis de manquement en vertu de celle-ci, il n’y avait aucune obligation fiduciaire à l’égard de l’art. 32, Sa Majesté n’avait pas commis d’erreur dans sa mise en œuvre de l’article et les initiatives législatives du Manitoba n’étaient pas inconstitutionnelles. La Cour d’appel a appliqué la doctrine du caractère théorique et a refusé de statuer sur la question de la constitutionnalité. Quant à l’argument général de manquement à l’obligation fiduciaire, la Cour d’appel a confirmé la conclusion du juge de première instance comme quoi l’affaire était prescrite.

 

7 décembre 2007

Cour du Banc de la Reine du Manitoba

(Juge MacInnes)

2007 MBQB 293

 

 

Action rejetée

 

7 juillet 2010

Cour d’appel du Manitoba

(Juge en chef Scott, juges Monnin, Hamilton, Steel et Freedman)

2010 MBCA 71

 

 

Appel rejeté avec dépens

 

29 septembre 2010

Cour suprême du Canada

 

Requête en vue de déposer un mémoire volumineux et demande d’autorisation d’appel, déposées

 

 

33870

Novopharm Limited v. Eli Lilly Canada Inc., Eli Lilly and Company, Eli Lilly and Company Limited and Eli Lilly SA

(FC) (Civil) (By Leave)

Intellectual property – Patents – Medicines – Validity – Selection patent – Patentee obtaining patent for compound selected from among compounds of a previous genus patent - What is the proper analysis for determining the validity of selection patents? -What is the proper analysis for the doctrine of sound prediction of utility? - What is the proper approach in deciding questions of patent law? - What is the proper standard for the sufficiency of a trial judge’s factual analysis and reasons for judgment?

 

The Respondents (collectively “Eli Lilly”) obtained the ‘113 patent for olanzapine, an antipsychotic drug used in the treatment of mental illness in 1998.  Olanzapine had been selected from among 15 trillion other compounds included in an earlier Eli Lilly genus patent (the ‘687 patent) based on its alleged special properties in comparison to other members of its chemical family.  Novopharm sought to market its own generic version of olanzapine and alleged that the ‘113 patent was invalid.  Following Eli Lilly’s unsuccessful prohibition proceedings under the Patented Medicines (Notice of Compliance) Regulations, SOR/98-166, Novopharm obtained a notice of compliance from the Minister of Health, allowing it to market its generic version of the drug.  Eli Lilly commenced an infringement action against Novopharm. At issue was whether the ‘113 selection patent was valid.

 

October 5, 2009

Federal Court

(O'Reilly J.)

2009 FC 1018

 

 

Respondents’ ‘113 patent declared invalid

 

July 21, 2010

Federal Court of Appeal

(Nadon, Sharlow and Layden-Stevenson JJ.A.)

2010 FCA 197

 

 

Appeal allowed; issues of utility and sufficiency sent back to Federal Court

 

September 28, 2010

Supreme Court of Canada

 

October 28, 2010

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

Motions for leave to intervene filed by Canadian Generic Pharmaceutical Association and Coalition of Concerned Citizens

 

 

33870

Novopharm Limited c. Eli Lilly Canada Inc., Eli Lilly and Company, Eli Lilly and Company Limited et Eli Lilly SA

(CF) (Civile) (Autorisation)

Propriété intellectuelle – Brevets – Médicaments – Validité – Brevet de sélection – Le breveté a obtenu un brevet portant sur un composé choisi parmi les composés d’un brevet de genre antérieur – Quelle analyse convient-il de faire pour déterminer la validité de brevets de sélection? – Quelle analyse convient-il de faire relativement à la règle de la prédiction valable de l’utilité? – Quelle méthode convient-il d’appliquer pour trancher des questions portant sur le droit des brevets? – Quelle norme convient-il d’appliquer relativement à la suffisance de l’analyse des faits et des motifs du jugement du juge de première instance?

 

Les intimées (collectivement « Eli Lilly ») ont obtenu le brevet 113 pour l’olanzapine, un médicament antipsychotique utilisé dans le traitement de la maladie mentale en 1998.  L’olanzapine avait été choisi parmi 15 billions d’autres composés compris dans un brevet de genre antérieur d’Eli Lilly (le brevet 687) sur le fondement de ses prétendues propriétés spéciales par rapport aux autres membres de sa famille chimique. Novopharm a voulu commercialiser sa propre version générique de l’olanzapine et a allégué que le brevet 113 était invalide. Après qu’Eli Lilly a été déboutée dans son instance d’interdiction introduite sous le régime du Règlement sur les médicaments brevetés (avis de conformité), DORS/98-166, Novopharm a obtenu un avis de conformité du ministre la Santé, l’autorisant à commercialiser sa version générique du médicament. Eli Lilly a intenté une action en contrefaçon contre Novopharm. La question en litige portait sur la validité du brevet de sélection 113.

 

5 octobre 2009

Cour fédérale

(Juge O'Reilly)

2009 CF 1018

 

 

Le brevet 113 des intimées est déclaré invalide

 

21 juillet 2010

Cour d’appel fédérale

(Juges Nadon, Sharlow et Layden-Stevenson)

2010 CAF 197

 

 

Appel accueilli; les questions d’utilité et de suffisance sont renvoyées à la Cour fédérale

 

28 septembre 2010

Cour suprême du Canada

 

28 octobre 2010

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel, déposée

 

 

Requêtes en autorisation d’intervention déposées par l’Association canadienne du médicament générique et la Coalition of Concerned Citizens

 

 

33963

Bonnie McDonald v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Crim.) (By Leave)

Charter of rights  – Criminal law – Impaired driving – Ineffective representation of counsel – Whether the learned summary conviction Superior Appeal Court Judge erred in law in concluding that the Applicant was afforded effective representation by trial counsel in the absence of any inquiry made by the trial judge of the Applicant directly, in order to ascertain whether trial counsel’s concession regarding the Crown’s case was based on the informed instructions of the Applicant – Whether the learned Superior Court Judge erred in law in concluding that the trial judge did not have to make such an inquiry on the basis of the evidence that he had heard from two witnesses – Whether the learned Superior Appeal Court Judge erred in law in failing to find that the Applicant’s counsel’s decision to advise the court that the Crown met its case did not amount to a guilty plea – Whether a miscarriage of justice occurred as a result of the ineffective representation of counsel as the Applicant was denied an opportunity to assert her innocence at trial.

 

McDonald was charged and convicted of impaired driving contrary to s. 253 (a) of the Criminal Code .  At trial, her counsel indicated to the court, after hearing the evidence of the two witnesses, that he was satisfied that there was enough evidence for the court to find McDonald guilty of the offence of driving while her ability to operate a motor vehicle was impaired.  The summary conviction judge then made a finding of guilty and proceeded with the sentencing phase of the hearing.  On appeal, McDonald claimed that the trial judge erred in failing to make a plea inquiry before entering a conviction and that she was ineffectively represented by counsel.  Her appeal to the Superior Court of Justice was dismissed.  McDonald then sought leave of the Court of Appeal and a stay of the driving prohibition, however both were dismissed.

 

June 26, 2008

Ontario Court of Justice

(Krelove J.)

 

 

Applicant convicted of impaired driving

 

December 16, 2009

Ontario Superior Court of Justice

(Mulligan J.)

 

 

Appeal dismissed

 

August 27, 2010

Court of Appeal for Ontario

(Simmons J.A.)

 

 

Application for leave to appeal dismissed

 

November 15, 2010

Supreme Court of Canada

 

 

Motion for extension of time to serve and file application for leave to appeal; Motion for stay of driving prohibition; Motion for representation by counsel; Motion to adduce fresh evidence; Application for leave to appeal filed

 

December 7, 2010

Supreme Court of Canada

 

Motion for sealing order filed

 

 

 

33963

Bonnie McDonald c. Sa Majesté la Reine

(Ont.) (Criminelle) (Autorisation)

Charte des droits – Droit criminel – Conduite avec facultés affaiblies – Mauvaise représentation par l’avocat – Le juge d’appel des poursuites sommaires a-t-il commis une erreur en droit en concluant que la demanderesse avait été bien représentée par son avocat au procès compte tenu que le juge de première instance ne s’était adressé directement à elle en vue d’établir si la concession faite par son avocat concernant la preuve de la Couronne était fondée sur ses directives éclairées?– Le savant juge de la Cour supérieure a-t-il commis une erreur en droit en concluant que le juge de première instance n’était pas tenu de s’adresser à la demanderesse car il avait entendu les témoignages de deux témoins? – Le savant juge de la Cour d’appel a-t-il commis une erreur en droit en ne concluant pas que la décision de l’avocat de la demanderesse d’informer la cour que la Couronne avait réussi à établir sa thèse n’équivalait pas à un plaidoyer de culpabilité? – Y-a-t-il eu erreur judiciaire en raison d’une mauvaise représentation de la part de l’avocat au motif que la demanderesse n’a pas eu l’occasion de plaider son innocence au procès.

 

Mme McDonald a été accusée et déclarée coupable de conduite avec facultés affaiblies, et ce, en contravention de l’alinéa 253 a )  du Code Criminel .  Au procès, son avocat a informé la cour, après avoir entendu les témoignages de deux témoins, qu’il était convaincu qu’il y avait suffisamment d’éléments de preuve pour permettre à la cour de déclarer Mme McDonald coupable de l’infraction de conduite avec facultés affaiblies.  Le juge des poursuites sommaires en est alors arrivé à un verdict de culpabilité et il procéder à l’imposition de la peine.  En appel, Mme McDonald a prétendu que le juge de première instance a commis une erreur en ne lui demandant pas si elle voulait présenter un plaidoyer avant d’inscrire une déclaration de culpabilité et elle a prétendu qu’elle a été mal représentée par son avocat.  Son appel à la Cour supérieure de justice a été rejeté.  Mme McDonald a alors demandé à la Cour d’appel l’autorisation d’appeler et lui a demandé de sursoir à l’interdiction de conduire. Ces deux demandes ont été rejetées.

 

26 juin 2008

Cour de justice de l’Ontario

(juge Krelove)

 

 

La demanderesse a été déclarée coupable de conduite avec facultés affaiblies

 

16 décembre 2009

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(juge Mulligan)

 

 

Appel rejeté

 

27 août 2010

Cour d’appel de l’Ontario

(juge Simmons)

 

 

Demande d’autorisation d’appel rejeté

 

15 novembre 2010

Cour suprême du Canada

 

 

Requête visant à obtenir une prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel; requête en sursis de l’interdiction de conduire; requête en représentation par l’avocat; requête en production de preuves nouvelles; demande d’autorisation d’appel déposée

 

7 décembre 2010

Cour suprême du Canada

 

Requête en vue d’obtenir une ordonnance de mise sous scellés déposée

 

 

33911

Damon William Knott v. Her Majesty the Queen

- and between -

Damon William Knott v. Her Majesty the Queen

- and between -

D.A.P. v. Her Majesty the Queen

(B.C.) (Criminal) (By Leave)

 

(Publication ban in case) (Publication ban on party)

 

Criminal Law – Sentencing – Probation – Additional Sentences –  Whether s. 139(1) of the Corrections and Conditional Release Act , S.C. 1992, c. 20  merges sentences for the purpose of section 731(1)  of the Criminal Code  R.S.C. 1985, c. C-46  – Whether s. 731(1) of the Criminal Code  is capable of being interpreted as applying to more than one sentence of imprisonment – Whether a remnant analysis applies –Whether the Court of Appeal filed to adhere to the recognized methods of interpreting statutory provisions that deprive offender’s of liberty.

 

Damon William Knott was serving concurrent sentences of imprisonment, each followed by probation and the longest being two years, when he was sentenced to six months consecutive and then 8 months concurrent sentences plus probation.  D.A.P. was serving two years less a day plus probation when he was sentenced to three years' imprisonment, concurrent.

 

August 18, 2005

Provincial Court of British Columbia

(Moss J.)

 

 

Damon William Knott  sentenced to 2 years imprisonment, 3 years probation  

September 8, 2005

Provincial Court of British Columbia

(Moss J.)

 

 

Damon William Knott sentenced to 16 months imprisonment concurrent, 3 years probation

August 10, 2007

Provincial Court of British Columbia

(Hubbard J.)

 

 

Damon William Knott sentenced to 6 months imprisonment, consecutive 

December 3, 2007

Provincial Court of British Columbia

(Chaperon J.)

 

 

Damon William Knott sentenced to 8 months imprisonment concurrent, 1 year probation 

June 3, 2008

Provincial Court of British Columbia

(Webb J.)

 

 

D.A.P. sentenced to 2 years less a day  conditional, 3 years of probation

February 19, 2009

Provincial Court of British Columbia

(Webb J.)

 

 

D.A.P. sentenced to 3 years imprisonment,concurrent;  Conditional sentence converted to imprisonment

August 26, 2010

Court of Appeal for British Columbia (Vancouver)

(Finch, Rowles, Hall, Groberman, Bennett JJ.A.)

2010 BCCA 386; CA036904, CA036977, CA037293

 

 

Appeals dismissed

 

October 25, 2010

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

33911

Damon William Knott c. Sa Majesté la Reine

- et entre -

Damon William Knott c. Sa Majesté la Reine

- et entre -

D.A.P. c. Sa Majesté la Reine

(C.-B.) (Criminelle) (Autorisation)

 

 

(Ordonnance de non-publication dans le dossier) (ordonnance de non-publication visant une partie)

 

Droit criminel – Détermination de la peine – Probation – Peines supplémentaires – Le paragraphe 139(1) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition , L.C. 1992, ch. 20 , fusionne-t-il les peines  pour l’application du paragraphe 731(1)  du Code criminel , L.R.C. 1985, ch . C‐46 ? – Le paragraphe 731(1) du Code criminel  peut-il être interprété comme s’appliquant à plus d’une peine d’emprisonnement? – Une analyse résiduelle s’applique-t-elle? – La Cour d’appel a-t-elle déposé afin de se conformer aux méthodes reconnues d’interprétation des dispositions législatives qui privent le délinquant de sa liberté?

 

Damon William Knott purgeait des peines d’emprisonnement concurrentes.  Chacune était assortie d’une période de probation et la peine la plus longue était de deux ans.  C’est alors qu’il a été condamné à une peine de six mois à purger consécutivement, puis à des peines concurrentes de huit mois assorties de périodes de probation.  Alors que D.A.P. purgeait une peine de deux ans moins un jour assortie d’une période de probation, il a été condamné à une peine d’emprisonnement de trois ans à purger concurremment.

 

18 août 2005

Cour provinciale de la Colombie-Britannique Columbia

(juge Moss)

 

 

Damon William Knott condamné à deux ans d’emprisonnement, période de probation de trois ans  

8 septembre 2005

Cour provinciale de la Colombie-Britannique

(juge Moss)

 

 

Damon William Knott condamné à 16 mois d’emprisonnement à purger concurremment, période de probation de trois ans

 

10 août 2007

Cour provinciale de la Colombie-Britannique

(juge Hubbard)

 

 

 

Damon William Knott condamné à six mois d’emprisonnement à purger consécutivement 

3 décembre 2007

Cour provinciale de la Colombie-Britannique

(juge Chaperon)

 

 

Damon William Knott condamné à  huit mois d’emprisonnement à purger concurremment, période de probation d’un an 

 

3 juin 2008

Cour provinciale de la Colombie-Britannique

(juge Webb)

 

 

D.A.P. condamné à une peine d’emprisonnement de deux ans moins un jour, emprisonnement avec sursis, période de probation de trois ans

 

19 février 2009

Cour provinciale de la Colombie-Britannique

(juge Webb)

 

 

D.A.P. condamné à trois ans d’emprisonnement à purger concurremment; peine d’emprisonnement avec sursis convertie en emprisonnement

 

26 août 2010

Cour d’appel de la Colombie-Britannique (Vancouver)

(juges Finch, Rowles, Hall, Groberman et Bennett)

2010 BCCA 386; CA036904, CA036977, CA037293

 

 

Appels rejetés

25 octobre 2010

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

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