SUPREME COURT OF CANADA –JUDGMENT TO BE RENDERED IN APPEAL
OTTAWA, 2011-06-06. THE SUPREME COURT OF CANADA ANNOUNCED TODAY THAT JUDGMENT IN THE FOLLOWING APPEAL WILL BE DELIVERED AT 9:45 A.M. EDT ON THURSDAY, JUNE 9, 2011.
FROM: SUPREME COURT OF CANADA (613) 995-4330
COUR SUPRÊME DU CANADA – PROCHAIN JUGEMENT SUR APPEL
OTTAWA, 2011-06-06. LA COUR SUPRÊME DU CANADA A ANNONCÉ AUJOURD’HUI QUE JUGEMENT SERA RENDU DANS L’APPEL SUIVANT LE JEUDI 9 JUIN 2011, À 9h45 HAE.
SOURCE: COUR SUPRÊME DU CANADA (613) 995-4330
Her Majesty the Queen v. Marty David O’Brien (N.S.) (33817)
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33817 Her Majesty the Queen v. Marty David O’Brien
Criminal law – Evidence – Admissibility – Bad character evidence – Appeals – Curative provision – Whether the Court of Appeal erred in failing to apply the curative provision in s. 686(1)(b)(iii) of the Criminal Code, R.S.C. 1985, c. C-46.
The respondent was convicted of robbery, disguise with intent and possession of a weapon, contrary to ss. 344, 351(2) and 88 of the Criminal Code. It is alleged that he robbed a convenience store, wearing a mask and wielding a knife. The mask identified as being used by the robber was found close to the store, a DNA profile was obtained from it, and several years after the incident, the profile was matched to that of the respondent. At trial, the only live issue was identification, and the trial judge concluded that the DNA evidence established the respondent as the robber. On appeal, the majority of the Court of Appeal concluded that while the verdict was not unreasonable, the trial judge erred in admitting extensive bad character evidence. The convictions were quashed and a new trial was ordered. Fichaud J.A., dissenting, would have dismissed the appeal on the basis that while the trial judge erred in law, the error caused no substantial wrong or miscarriage of justice within the meaning of s. 686(1)(b)(iii) of the Criminal Code.
Origin of the case: Nova Scotia
Judgment of the Court of Appeal: July 14, 2010
Counsel: Kenneth W.F. Fiske, Q.C. and William D. Delaney for the appellant
Robert M. Gregan for the respondent
33817 Sa Majesté la Reine c. Marty David O’Brien
Droit criminel – Preuve – Admissibilité – Preuve de mauvaise réputation – Appels – Disposition réparatrice – La Cour d’appel a-t-elle eu tort de ne pas avoir appliqué la disposition réparatrice du sous-al. 686(1)b)(iii) du Code criminel, L.R.C. 1985, ch. C-46?
L’intimé a été déclaré coupable de vol qualifié, de déguisement dans un dessein criminel et de port d’arme, contrairement aux art. 344, 351(2) et 88 du Code criminel. Il est allégué que l’intimé a commis un vol dans un dépanneur, portant un masque et brandissant un couteau. Le masque qu’aurait porté le voleur selon un témoin a été retrouvé près du dépanneur; un profil d’identification génétique a été obtenu du masque et, plusieurs années après l’incident, on a pu déterminer que le profil correspondait à celui de l’intimé. Au procès, la seule question réelle était celle de l’identification, et le juge du procès a conclu que la preuve génétique incriminait l’intimé. En appel, les juges majoritaires de la Cour d’appel ont conclu que même si le verdict n’était pas déraisonnable, le juge du procès avait eu tort d’admettre de nombreux éléments de preuve de mauvaise réputation. Les déclarations de culpabilité ont été annulées et un nouveau procès a été ordonné. Le juge Fichaud, dissident, aurait rejeté l’appel car selon lui, même si le juge du procès avait commis une erreur de droit, l’erreur n’a pas causé de tort important ou d’erreur judiciaire grave au sens du sous-al. 686(1)b)(iii) du Code criminel.
Origine : Nouvelle-Écosse
Arrêt de la Cour d’appel : le 14 juillet 2010
Avocats : Kenneth W.F. Fiske, c.r. et William D. Delaney pour l’appelante