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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

March 3, 2014

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EST on Thursday, March 6, 2014.  This list is subject to change.

 

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 3 mars 2014

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 6 mars 2014, à 9 h 45 HNE.  Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 

 


1.       Nicola Puddicombe v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (35666)

 

2.       Jameel Mohammed v. Richard Goodship et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (35605)

 

3.       Springdale Pizza Depot Ltd. et al. v. 2189205 Ontario Inc. et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (35648)

 

4.       Denis Rancourt v. Joanne St. Lewis et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (35676)

 

 

35666

Nicola Puddicombe v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law — Evidence of conspiracy — Applicant convicted by jury of first degree murder — Crown alleged applicant and her girlfriend conspired to murder applicant’s boyfriend — Boyfriend was beaten to death with axe while sleeping — Girlfriend testified applicant had devised plan whereby girlfriend would murder victim and applicant would mislead police — Trial judge gave jury Carter instruction on use of girlfriend’s evidence against applicant — Whether Carter instruction can be given in cases involving alleged two-person conspiracy?

 

The applicant, Ms. Puddicombe, was convicted of first degree murder. Her boyfriend, Mr. Hoy, was beaten to death with the blunt end of an axe while he lay asleep in bed.  Ms. Puddicombe’s girlfriend, Ms. Pechaluk, confessed to the murder after lengthy questioning by police. Ms. Pechaluk stated that Ms. Puddicombe had nothing to do with the murder.  Police later charged Ms. Puddicombe and later still, she and Ms. Pechaluk ended their relationship. Ms. Pechaluk was tried separately and acquitted after her confession was excluded from evidence.  At Ms. Puddicombe’s trial, the Crown alleged that she and Ms. Pechaluk devised a plan to murder Mr. Hoy and that Ms. Pechaluk committed the murder pursuant to that plan.  The Crown further alleged that Ms. Puddicombe was liable as an aider, abettor or counsellor.  Ms. Pechaluk testified that Ms. Puddicombe devised a plan for Ms. Pechaluk to murder Mr. Hoy and Ms. Puddicombe to mislead police.  Ms. Pechaluk also testified that she could not go through with the plan and that Ms. Puddicombe committed the murder.  The defence’s theory was that Ms. Puddicombe devised the plan and committed the murder.  The trial judge gave the jury a Carter instruction, explaining how and when acts and declarations of one party to an agreement to commit a crime could be used against another party to that agreement.  The jury convicted Ms. Puddicombe of first degree murder.  She appealed her conviction on the basis that the trial judge’s Carter instruction was deficient and that the law should not permit such an instruction in cases involving a two-person agreement to commit a crime.  The Court of Appeal, however, dismissed the appeal.

 

December 3, 2009

Ontario Superior Court of Justice

(Benotto J.)

 

 

Applicant convicted by jury of first degree murder.

 

August 7, 2013

Court of Appeal for Ontario

(Doherty, Rosenberg, Simmons, Armstrong* and Tulloch JJ.A.)

2013 ONCA 506

 

* Armstrong J.A. did not participate in the decision.

 

 

Appeal dismissed.

 

December 30, 2013

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed together with motion for extension of time to serve and file application itself.

 

 

35666

Nicola Puddicombe c. Sa Majesté la Reine

(Ont.) (Criminelle) (Autorisation)

Droit criminel — Preuve de complot — La demanderesse a été déclarée coupable par un jury de meurtre au premier degré — Selon le ministère public, la demanderesse et sa petite amie auraient comploté en vue de tuer le petit ami de la demanderesse — Le petit ami a été battu à mort avec une hache pendant son sommeil — La petite amie a affirmé dans son témoignage que la demanderesse avait élaboré un plan selon lequel la petite amie allait tuer la victime et la demanderesse allait induire la police en erreur — Le juge du procès a servi au jury une directive de type Carter sur l'utilisation du témoignage de la petite amie contre la demanderesse — La directive de type Carter peut-elle être donnée dans les cas où il est allégué que deux personnes auraient comploté?

 

La demanderesse, Mme Puddicombe, a été déclarée coupable de meurtre au premier degré.  Son petit ami, M. Hoy, a été battu à mort avec le côté contondant d'une hache pendant qu’il dormait au lit.  La petite amie de Mme Puddicombe, Mme Pechaluk, a avoué avoir commis le meurtre après avoir été longuement interrogée par la police.  Madame Pechaluk a affirmé que Mme Puddicombe n'avait rien à voir avec le meurtre.  La police a porté des accusations contre Mme Puddicombe par la suite et, plus tard encore, elle et Mme Pechaluk ont mis fin à leur relation.  Madame Pechaluk a subi son procès séparément et a été acquittée après que sa confession a été exclue de la preuve.  Au procès de Mme Puddicombe, le ministère public a allégué que cette dernière et Mme Pechaluk avaient élaboré un plan pour tuer M. Hoy et que Mme Pechaluk avait commis le meurtre conformément à ce plan.  Le ministère public a allégué en outre que Mme Puddicombe avait aidé, encouragé ou conseillé Mme Pechaluk.  Dans son témoignage, Mme Pechaluk a affirmé que Mme Puddicombe avait élaboré un plan selon lequel Mme Pechaluk devait tuer M. Hoy et Mme Puddicombe devait induire la police en erreur. Madame Pechaluk a également affirmé qu'elle n’avait pas pu mettre le plan à exécution et que Mme Puddicombe avait commis le meurtre.  La thèse de la défense était que Mme Puddicombe avait élaboré le plan et commis le meurtre.  Le juge du procès a donné au jury une directive de type Carter expliquant comment les actes et les déclarations d'une partie à une entente en vue de commettre un crime peuvent être utilisés contre l'autre partie à cet accord.  Le jury a déclaré Mme Puddicombe coupable de meurtre au premier degré.  Elle a interjeté appel de sa condamnation, plaidant que la directive de type Carter donnée par le juge était déficiente et qu'une telle directive était contraire au droit dans les cas impliquant une entente entre deux personnes en vue de commettre un crime.  La Cour d'appel a rejeté l'appel.

 

3 décembre 2009

Cour supérieure de justice de l'Ontario

(Juge Benotto)

 

 

Demanderesse déclarée coupable par un jury de meurtre au premier degré.

 

7 août 2013

Cour d'appel de l'Ontario

(Juges Doherty, Rosenberg, Simmons, Armstrong* et Tulloch)

2013 ONCA 506

 

* Le juge Armstrong n'a pas participé à la décision.

 

 

Appel rejeté.

 

30 décembre 2013

Cour suprême du Canada

 

Demande d'autorisation d'appel déposée avec une requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande elle-même.

 

 

35605

Jameel Mohammed v. Richard Goodship and Canmills Consultants Ltd.

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Charter of Rights  – Cruel and unusual treatment or punishment – Judgments and orders – Declaratory judgments – Applicant declared vexatious litigant pursuant to s. 140 of the Court of Justice Act, R.S.O. 1990, c. C.43 after commencing several actions, motions and appeals – Court order precluding applicant from bringing subsequent proceedings without leave – Whether endorsement was unreasonable and unjust, and amounted to a miscarriage of justice –  Whether endorsement violated rights under ss. 7  and 12  of the Charter .

 

In 2004, Mr. Mohammed commenced an action against the respondents, who investigated the circumstances of fire that occurred in his home.  In other related proceedings, he was declared a vexatious litigant and was precluded from bringing any legal action without leave of the court. Despite this order, the matter against the respondents went to trial before a jury.  The applicant lost his case.  He brought several unsuccessful applications seeking leave to appeal the jury verdict.

 

July 25, 2013

Superior Court of Justice for Ontario

(Wilson J.)

2013 ONSC 4942

 

 

Applicant denied leave to proceed with appeal of jury verdict. Order barring applicant from instituting new proceedings or continuing existing actions without leave of court.

 

April 18, 2013

Court of Appeal for Ontario

(Doherty J.)

 

 

Applicant’s motion to extend time for perfecting appeal dismissed.

 

October 11, 2013

Supreme Court of Canada

 

Motion for extension of time in which to serve and file application for leave to appeal and application for leave to appeal filed.

 

 

35605

Jameel Mohammed c. Richard Goodship et Canmills Consultants Ltd.

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Charte des droits – Traitements et peines cruels et inusités – Jugements et ordonnances – Jugements déclaratoires – Le demandeur a été déclaré plaideur quérulent en application de lart. 140 de la Loi sur les tribunaux judiciaires, L.R.O. 1990, ch. C.43 après avoir introduit plusieurs actions, motions et appels – Une ordonnance judiciaire empêche le demandeur dintroduire des instances subséquentes sans autorisation – Lordonnance était-elle déraisonnable et injuste et équivaut-t-elle à une erreur judiciaire? – Lordonnance a-t-elle violé les droits garantis par les art. 7 et 12 de la Charte ?

 

En 2004, M. Mohammed a intenté une action contre les intimés, qui avaient enquêté sur les circonstances dun incendie qui avait eu lieu à son domicile.  Dans une instance connexe, il a été déclaré plaideur quérulent et il a été empêché dintroduire toute action en justice sans lautorisation de la cour.  Malgré cette ordonnance, la demande contre les intimés a été instruite devant un jury.  Le demandeur a été débouté.  Il a présenté sans succès plusieurs demandes dautorisation dappel du verdict rendu par le jury.

 

25 juillet 2013

Cour supérieure de justice de lOntario

(Juge Wilson)

2013 ONSC 4942

 

 

Demandeur débouté dans sa demande dautorisation dappel du verdict rendu par un jury. Ordonnance interdisant au demandeur dintroduire de nouvelles instances ou de poursuivre des actions en instance sans lautorisation de la cour.

 

18 avril 2013

Cour dappel de lOntario

(Juge Doherty)

 

 

Motion du demandeur en prorogation du délai pour mettre lappel en état, rejetée.

 

11 octobre 2013

Cour suprême du Canada

 

Requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande dautorisation dappel et demande dautorisation dappel, déposées.

 

 

35648

Springdale Pizza Depot Ltd., Ranjit Singh Mahil and Dilaware Singh Khakh v. 2189205 Ontario Inc., Parminder Mutti and Navjot Kaur Chandi

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Commercial law – Franchises – Respondent franchisees exercising statutory right of rescission for applicant franchisors’ failure to provide required disclosure – Franchisees obtaining partial summary judgment pursuant to s. 6(6) of Arthur Wishart Act, 2000, S.O. 2000, c. 3 – Franchisors obtaining order to amend pleadings to include claim for equitable set-off, but not against damages ordered under s. 6(6) – Whether Court of Appeal decision should be permitted to stand – Whether purpose and scope of rescission remedy in Wishart Act is purely restitutionary – Whether franchisee’s net profits earned in operating franchise should be off-set against any award of damages franchisor required to pay – Whether applicants can amend its pleadings to assert defence of equitable set-off against respondents’ entire claim.

 

The respondents are former franchisees of Pizza Depot, a franchise pizza chain owned and operated by the applicants (collectively, “Springdale”).  Upon purchasing their franchise, the respondents did not receive from Springdale the disclosure required under the Wishart Act.  The respondents exercised their statutory right under the Act to rescind the agreement and made a demand for the payments due to them under s. 6(6).  When Springdale refused, the respondents commenced an action seeking a declaration that they had validly rescinded the franchise agreement and claiming the s. 6(6) statutory payments to which they were entitled and damages pursuant to s. 7 of the Wishart Act.  The respondents also removed equipment and leaseholds from the franchise, allegedly causing damage in the process.  On June 29, 2010, the respondents brought a motion for partial summary judgment.

 

June 26, 2010

Ontario Superior Court of Justice

(Wilson J.)

2010 ONSC 3695

 

Respondents’ motion for partial summary judgment granted; declaration franchise agreement validly rescinded; Applicants to pay respondents amounts required by s. 6(6) of Wishart Act; amounts to be determined by reference.

 

June 22, 2011

Court of Appeal for Ontario

(Sharpe, Gillese and Karakatsanis JJ.A.)

2011 ONCA 467

 

 

Applicants’ appeal dismissed.

June 11, 2012

Ontario Superior Court of Justice

(Muir, Master)

2012 ONSC 3344

 

 

Applicants ordered to pay respondents $290,830.72 pursuant to s. 6(6) plus pre and post judgment interest and costs of $25,000.

October 24, 2012

Ontario Superior Court of Justice

(Muir, Master)

2012 ONSC 6000

 

 

Applicants granted leave to amend statement of defence to include claim for equitable set-off.

February 26, 2013

Ontario Superior Court of Justice

(Morgan J.)

2013 ONSC 1251

 

 

Respondents’ appeal from Master’s amendment order allowed in part.  Amendment allowed to stand but only applicable against potential damages to be awarded pursuant to s. 7 of Wishart Act.

 

March 1, 2013

Ontario Superior Court of Justice

(Lederman J.)

2013 ONSC 1232

 

 

Applicants’ motion to oppose confirmation of Master’s Report on Reference, for variation of his findings and his award of costs dismissed.

October 16, 2013

Court of Appeal for Ontario

(MacPherson, Watt and Pepall (ad hoc) JJ.A.)

2013 ONCA 626

 

 

Applicants’ appeals dismissed.

 

December 9, 2013

Supreme Court of Canada

 

Motion for extension of time to serve and file application for leave to appeal and application for leave to appeal filed.

 

 

35648

Springdale Pizza Depot Ltd., Ranjit Singh Mahil et Dilaware Singh Khakh c. 2189205 Ontario Inc., Parminder Mutti et Navjot Kaur Chandi

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Droit commercial – Franchises – Exercice par les franchisés intimés du droit de résolution que leur confère la loi parce que les franchiseurs demandeurs ont omis de faire la divulgation requise – Obtention par les franchisés d’un jugement sommaire partiel fondé sur le par. 6(6) de la Loi Arthur Wishart de 2000, L.O. 2000, ch. 3 – Obtention par les franchiseurs d’une ordonnance de modification des actes de procédure visant à inclure une demande de compensation en equity, mais non pas en ce qui concerne les dommages‑intérêts ordonnés en application du par. 6(6) – La décision de la Cour d’appel devrait‑elle être maintenue? – La résolution réparatoire prévue par la Loi Wishart a‑t‑elle un objectif et une portée purement restitutoires? – Les bénéfices nets réalisés par les franchisés dans l’exploitation de leur franchise devraient‑ils être déduits de toute somme devant leur verser les franchiseurs à titre de dommages‑intérêts? – Les demandeurs peuvent‑ils modifier leurs actes de procédure pour faire valoir une défense de compensation en equity visant l’ensemble de la demande des intimés?

 

Les intimés sont d’anciens franchisés de Pizza Depot, une chaîne de pizzerias franchisée appartenant aux demandeurs (collectivement « Springdale ») et exploitée par ceux‑ci.  Lorsqu’elle a vendu sa franchise aux intimés, Sprindale ne leur a pas fait la divulgation requise par la Loi Wishart.  Les intimés ont alors exercé leur droit conféré par la loi de résoudre le contrat et exigé le paiement des sommes qui leur étaient dues en application du par. 6(6).  Quand Springdale a refusé de payer, les intimés ont intenté une action en vue d’obtenir : un jugement déclaratoire selon lequel ils avaient validement résolu le contrat de franchisage, le versement des sommes auxquelles ils avaient droit suivant le par. 6(6) Loi Wishart et des dommages‑intérêts en application de l’art. 7 de cette loi.  Les intimés ont également retiré l’équipement et les tenures à bail qui se trouvaient dans les locaux de la franchise, et causé à cette occasion des dommages.  Le 29 juin 2010, les intimés ont déposé une motion en jugement sommaire partiel.

 

26 juin 2010

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Wilson)

2010 ONSC 3695

 

Motion des intimés en vue d’obtenir un jugement sommaire partiel accueillie; jugement déclaratoire selon lequel le contrat de franchisage a validement été résolu; demandeurs condamnés à payer aux intimés les sommes qui leur sont dues en application du par. 6(6) de la Loi Wishart; les sommes à payer doivent être déterminées par renvoi.

 

22 juin 2011

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Sharpe, Gillese et Karakatsanis)

2011 ONCA 467

 

 

Appel des demandeurs rejeté.

11 juin 2012

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Protonotaire Muir)

2012 ONSC 3344

 

 

Ordonnance intimant aux demandeurs de verser aux intimés 290 830,72 $ en application du par. 6(6) ainsi que des intérêts avant et après jugement et des dépens s’élevant à 25 000 $.

24 octobre 2012

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Protonotaire Muir)

2012 ONSC 6000

 

 

Demandeurs autorisés à modifier leur défense pour y inclure une demande de compensation en equity.

26 février 2013

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Morgan)

2013 ONSC 1251

 

 

Appel des intimés contre l’ordonnance de modification du protonotaire accueilli en partie.  Modification confirmée, mais applicable uniquement aux dommages‑intérêts susceptibles d’être accordés suivant l’art. 7 de la Loi Wishart.

 

1er mars 2013

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Lederman)

2013 ONSC 1232

 

 

Motion présentée par les demandeurs en opposition de la confirmation du rapport sur le renvoi établi par le protonotaire, et pour que soient modifiées ses conclusions et son ordonnance relative aux dépens, rejetée.

 

16 octobre 2013

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges MacPherson, Watt et Pepall (ad hoc))

2013 ONCA 626

 

 

Appels des demandeurs rejetés.

 

9 décembre 2013

Cour suprême du Canada

 

Requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel et demande d’autorisation d’appel, déposées.

 

 

35676

Denis Rancourt v. Joanne St. Lewis, University of Ottawa

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Charter of Rights  – Right to a fair hearing – Do ss. 7, 11(d), and/or 15(1) of the Charter  encompass a right for every individual civil litigant to an impartial process, both real and apparent? – If there is such a right, consistent with Charter  principles, what form does it take in judicial practice?

 

Mr. Rancourt sought an order dismissing or staying Ms. St. Lewis’ defamation action against him as an abuse of process on the ground that the University of Ottawa’s agreement to pay for her legal fees constituted champerty and maintenance.  

 

March 13, 2013

Ontario Superior Court of Justice

(Smith J.)

2013 ONSC 1564

 

 

Applicant’s motion to have respondent’s libel action dismissed

 

 

November 8, 2013

Court of Appeal for Ontario

(Hoy, Sharpe and Blair JJ. A.)

2013 ONCA 701

 

 

Appeal dismissed

 

January 7, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35676

Denis Rancourt c. Joanne St. Lewis, Université d’Ottawa

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Charte des droits – Droit à une audition équitable – Les art. 7, 11d) et 15(1) de la Charte  confèrent-ils à tout justiciable civil le droit à un processus impartial, dans les faits et en apparence? – Si un tel droit existe, conformément aux principes consacrés par la Charte , quelle forme prend ce droit en pratique devant les tribunaux?

 

Monsieur Rancourt a sollicité une ordonnance de rejet ou de suspension de l'action en diffamation intentée contre lui par Mme St. Lewis en tant qu'abus de procédure, au motif que l’acceptation par l’Université d’Ottawa d'acquitter ses frais de justice constituait une champartie et un soutien abusif. 

 

13 mars 2013

Cour supérieure de justice de l'Ontario

(Juge Smith)

2013 ONSC 1564

 

 

Motion du demandeur en rejet de l'action en diffamation de l'intimée

 

 

8 novembre 2013

Cour d'appel de l'Ontario

(Juges Hoy, Sharpe et Blair)

2013 ONCA 701

 

 

Appel rejeté

 

7 janvier 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d'autorisation d'appel, déposée

 

 

 

 

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