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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(Le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

November 2, 2020

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following leave applications will be delivered at 9:45 a.m. EST on Thursday, November 5, 2020. This list is subject to change.

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 2 novembre 2020

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation suivantes le jeudi 5 novembre 2020, à 9 h 45 HNE. Cette liste est sujette à modifications.

 


 

1.       Hakim Haddad c. Sa Majesté la Reine (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (39248)

 

2.       Dawn Rae Downton v. Organigram Holdings Inc., et al. (N.S.) (Civil) (By Leave) (39234)

 

3.       Robert Friesen v. 698828 Alberta Ltd. (Alta.) (Civil) (By Leave) (39216)

 

4.       Joseph Stephen Rooke v. Canada, et al. (F.C.) (Civil) (By Leave) (39253)

 

5.       Casmatec Canada inc., et al. c. Produits manufacturés Bradken Canada limité, et al. (Qc) (Civile) (Autorisation) (39143)

 

6.       Procureure générale du Québec c. Constructions Concreate ltée (Qc) (Civile) (Autorisation) (39206)

 

7.       Teliphone Corp. v. Ernst & Young Inc., Court-Appointed Monitor of the Petitioners (B.C.) (Civil) (By Leave) (39082)

 

8.       Activa Trading Co. Ltd., et al. v. Birchland Plywood-Veneer Limited, et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (39263)

 


 

39248

Hakim Haddad v. Her Majesty the Queen

(Que.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law — Whether burden of proof established by appellate courts (“clear and convincing” evidence) should be interpreted as proof on balance of probabilities — If not, whether standard of intervention for determination of credibility of witnesses must apply — Criteria that must be applied to determine what constitute different levels of scrutiny for evidence of defence and that of prosecution that would justify intervention by appellate courts — Whether Court of Appeal erred in declining to recognize that belated amendment of indictment in such way that it could result in conviction of applicant had caused proceeding to be unjust and unfair — Whether, in this case, appellant had proven that he had been treated unfairly — If so, remedy this honourable Court should apply.

 

The applicant, Mr. Haddad, was charged with, among other things, being a party, as an accessory, to a break and enter, robbery of two persons, and forcible confinement, imprisonment or seizure of two persons. The Court of Québec found that a reasonable doubt had not been raised and that certain amendments made to the counts were appropriate. Mr. Haddad was found guilty on all the counts. The Court of Appeal unanimously dismissed the appeal. It concluded that there were no errors in the trial judge’s assessment of the evidence, and that his analysis had been meticulous, methodical and consistent with the applicable law.

 

July 24, 2017

Court of Québec

(Judge St-Cyr)

200‑01‑174351‑134

 

 

Applicant found guilty on 7 amended counts

June 12, 2020

Quebec Court of Appeal (Québec)

(Gagnon, Levesque and Rancourt JJ.A.)

2020 QCCA 793

 

 

Appeal dismissed

 

July 13, 2020

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

39248

Hakim Haddad c. Sa Majesté la Reine

(Qc) (Criminelle) (Autorisation)

Droit criminel — Le fardeau de la preuve établi par les cours d’appel (preuve « claire et convaincante ») doit‑il être interprété comme une preuve selon la balance des probabilités? — Dans le cas contraire, la norme d’intervention relative à l’analyse de la crédibilité des témoins doit‑elle s’appliquer? — Quels doivent être les critères visant à déterminer ce que constitue un degré différent d’examen entre la preuve de la défense et celle de la poursuite justifiant une intervention des cours d’appel? — La Cour d’appel a‑t‑elle erré en refusant de reconnaître que la modification tardive de l’acte d’accusation faite de manière à ce qu’il puisse donner lieu à la condamnation du demandeur rendait la procédure injuste et inéquitable? — En l’espèce, l’appelant avait‑il démontré le traitement inéquitable dont il a été victime? — Si oui, quel doit‑être le remède appliqué par cette honorable Cour?

 

Le demandeur M. Haddad est visé par des chefs d’accusation lui reprochant entre autres d’avoir participé par la complicité à une introduction par effraction; à un vol qualifié à l’égard de deux personnes; à la séquestration, à l’emprisonnement ou à la saisie de force deux personnes. La Cour du Québec considère qu’aucun doute raisonnable n’a été soulevé et que des modifications apportées aux chefs d’accusations sont appropriées. Monsieur Haddad est déclaré coupable de l’ensemble des chefs d’accusation. La Cour d’appel rejette l’appel de façon unanime. Elle est d’avis que l’appréciation de la preuve faite par le juge de première instance est sans faille, et que son analyse est minutieuse, méthodique et respectueuse du droit applicable.

 

Le 24 juillet 2017

Cour du Québec

(le juge St-Cyr)

200‑01‑174351‑134

 

 

Demandeur déclaré coupable de 7 chefs d’accusation modifiés

Le 12 juin 2020

Cour d’appel du Québec (Québec)

(les juges Gagnon, Levesque et Rancourt)

2020 QCCA 793

 

 

Appel rejeté

 

Le 13 juillet 2020

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 


 

39234

Dawn Rae Downton v. Organigram Holdings Inc, Organigram Inc.

(N.S.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure — Parties — Class or representative actions — Certification — Proper approach to workable methodology requirement to certify class proceeding in context of tort and personal injury damages and threshold evidentiary requirements — Whether inference of causation can be drawn for certification in the context of contaminants requiring novel methodologies of proof?

 

Organigram Inc. produces medical marihuana. Organigram Inc. and Health Canada recalled some of Organigram Inc.’s marihuana after Organigram Inc. discovered and reported that some of its marihuana contained trace amounts of three pesticides. Ms. Downton commenced an action claiming that she consumed Organigram Inc.’s marihuana containing pesticides and she suffered nausea and headaches. She applied to certify the action as a class proceeding. Another proposed member of the class alleges Organigram Inc.’s marihuana caused her to suffer severe nausea, gastrointestinal issues, breathing difficulty and headaches. The proposed class claims include claims seeking damages for personal injury. Expert opinion divided on whether there is a workable methodology to determine issues class‑wide. The motions judge certified the action as a class proceeding. The Court of Appeal allowed an appeal in part. It set aside and deleted parts of the certification order.

 

January 18, 2019

Supreme Court of Nova Scotia, Trial Division

(Smith J.)

2019 NSSC 4

 

 

Action certified as a class proceeding

 

April 30, 2020

Nova Scotia Court of Appeal

(Farrar, Fichaud, Bryson JJ.A.)

2020 NSCA 38; CA 485656

 

 

Appeal allowed in part

June 26, 2020

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

39234

Dawn Rae Downton c. Organigram Holdings Inc, Organigram Inc.

(N.‑É.) (Civile) (Sur autorisation)

Procédure civile — Parties — Recours collectifs — Certification — Démarche à adopter quant à la méthode réalisable requise en vue d’autoriser un recours collectif dans le contexte des dommages‑intérêts pour délits civils et lésions corporelles et des exigences quant au critère préliminaire de preuve — Une inférence de causalité peut‑elle être faite à l’égard de la certification dans le contexte de contaminants qui exige de nouvelles méthodologies relatives à la preuve ?

 

Organigram Inc. produit de la marihuana à des fins médicales. Organigram Inc. et Santé Canada ont retiré du marché certains produits de marihuana d’Organigram Inc. après que cette dernière a découvert et signalé que ceux‑ci contenaient des traces de trois différents pesticides. Mme Downton a intenté une action, alléguant qu’après avoir consommé de la marihuana contenant des pesticides d’Organigram Inc., elle a souffert de nausée et de maux de tête. Elle a demandé l’autorisation d’engager l’action en tant que recours collectif. Une autre membre du groupe proposé allègue que la marihuana d’Organigram Inc. lui a fait subir des nausées graves, des troubles gastro‑intestinaux, des difficultés respiratoires et des maux de tête. Les membres du groupe proposé réclament notamment des dommages‑intérêts pour lésions corporelles. L’opinion des experts est partagée quant à la question de savoir s’il y a une méthode réalisable pour trancher les questions à l’échelle du groupe. La juge des motions a autorisé l’action à titre de recours collectif. La Cour d’appel a accueilli l’appel, en partie. Elle a annulé et a supprimé des parties de l’ordonnance de certification.

 

18 janvier 2019

Cour suprême de la Nouvelle‑Écosse, Division de première instance

(Juge Smith)

2019 NSSC 4

 

 

Autorisation d’engager l’action en tant que recours collectif accordée.

30 avril 2020

Cour d’appel de la Nouvelle‑Écosse

(Juges Farrar, Fichaud, Bryson)

2020 NSCA 38; CA 485656

 

 

Appel accueilli en partie.

26 juin 2020

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel présentée.

 

 


 

39216

Robert Friesen v. 698828 Alberta Ltd.

(Alta.) (Civil) (By Leave)

Contracts — Commercial contracts — Joint venture agreement — Real property development —Oppression remedy — Limitation of actions — Agency — How do sections 8 and 9 of the Limitations Act operate in the context of the law of agency — How is section 3(1)(a) of the Limitations Act, RSA 2000, c. L‑12, to be interpreted and applied — Is the oppression remedy under section 242(2) of the Alberta Business Corporations Act, RSA 2000, c. B‑9, available with respect to a corporate entity that has been dissolved and not revived in accordance with the provisions of that Act — What is the test for a two‑party corporate variation of the tort of inducing breach of contract — What is the requisite intention required to induce breach of contract in the two‑party corporate variation of the tort of inducing breach of contract?

 

In 2004, 698828 Alberta Ltd. entered into a joint venture agreement with Elite Homes (1998), a subsidiary of Unity Builders Group, for development of residential homes in the Taralake district of Calgary, Alberta. The agreement entitled 698828 to profit sharing of the development. After an initial delay, 11 homes sold in 2006 and 698828 received a share of the proceeds from those sales. Although further sales occurred, 698828 received no payments from those transactions. Unbeknownst to 698828, Elite Homes (1998) Inc. was dissolved on April 2, 2007. On October 23, 2009, a letter was sent to 698828 from Unity Builders Group acknowledging a debt owing in the amount of $3,217,597. In 2012, the Unity Builders Group of companies went into creditor protection under the Companies’ Creditors Arrangement Act , RSC 1985, c. C‑36 . 698828 filed an action on July 27, 2010, alleging amongst other things that Robert Friesen, sole owner of Elite Homes (1998) and controlling shareholder of Unity Builders Group, was personally liable for inducing breach of contract, breach of fiduciary obligations, and oppressive conduct. The Court of Queen’s Bench of Alberta found Mr. Friesen’s actions were oppressive but recovery was barred by a statute of limitations. The Court of Appeal for Alberta, with one judge writing concurring reasons in the result, concluded that the limitation period had not expired and that Mr. Friesen was personally liable.

 

May 27, 2019

Court of Queen’s Bench of Alberta

(Dario J.)

2019 ABQB 393

 

 

Claims of inducing breach of contract and oppression substantiated but barred by the expiration of a limitation period.

 

April 21, 2020

Court of Appeal of Alberta (Calgary)

(Bielby, and Antonio JJ.A.; Slatter J.A.

concurring)

2020 ABCA 154

 

 

Appeal allowed and cross-appeal dismissed; finding that limitation period had not expired and conclusion that Mr. Friesen was personally liable under the oppression remedy.

 

June 18, 2020

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

39216

Robert Friesen c. 698828 Alberta Ltd.

(Alb.) (Civile) (Sur autorisation)

Contrats — Contrats commerciaux — Accord de coentreprise — Aménagement de biens réels — Redressement pour abus — Prescription — Mandat — De quelle façon les articles 8 et 9 de la Limitations Act s’appliquent‑ils dans le contexte du droit des mandats ? — De quelle façon l’alinéa 3(1)a) de la Limitations Act, RSA 2000, c. L‑12, doit‑il être interprété et appliqué ? — Est‑il possible de se prévaloir du redressement pour abus, prévu au paragraphe 242(2) de la Business Corporations Act, RSA 2000, c. B‑9 de l’Alberta, lorsqu’une personne morale a fait l’objet d’une dissolution et n’a pas été reconstituée conformément aux dispositions de cette loi ? — Quel est le critère relatif au délit d’incitation à la rupture de contrat lorsqu’il est modifié pour s’appliquer à deux personnes morales ? — Quelle est l’intention requise aux fins d’incitation à la rupture de contrat dans le cadre du délit d’incitation à la rupture de contrat ainsi modifié ?

 

En 2004, 698 828 Alberta Ltd. a conclu un accord de coentreprise avec Elite Homes (1998), une filiale de Unity Builders Group, visant la construction de résidences dans le district de Taralake à Calgary, en Alberta. L’accord donnait à 698 828 le droit de participation aux profits connexes. À la suite d’un retard initial, 11 résidences ont été vendues en 2006 et 698 828 a reçu une part des produits de la vente de celle‑ci. Bien que d’autres résidences aient été vendues plus tard, 698 828 n’a pas reçu de paiements découlant de ces opérations. À l’insu de 698 828, Elite Homes (1998) Inc. a fait l’objet de dissolution le 2 avril 2007. Le 23 octobre 2009, une lettre a été envoyée à 698 828 de la part de Unity Builders Group reconnaissant l’existence d’une dette de 3 217 597 $. En 2012, la Unity Builders Group of Companies est tombé sous le coup de la protection contre ses créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies , L.R.C. 1985, c. C‑36 . 698 828 a intenté une action le 27 juillet 2010, alléguant notamment que Robert Friesen, propriétaire unique d’Elite Homes (1998) et actionnaire dominant de Unity Builders Group, était personnellement responsable d’incitation à la rupture de contrat, de manquement à l’obligation fiduciaire et d’abus. La Cour du Banc de la Reine de l’Alberta a conclu au caractère abusif de la conduite de M. Friesen, mais le recouvrement de la dette a été refusé pour cause de prescription. La Cour d’appel de l’Alberta, avec motifs concordants d’un des juges quant au résultat, a conclu que le délai de prescription n’avait pas expiré et que M. Friesen était personnellement responsable.

 

27 mai 2019

Cour du Banc de la Reine de l’Alberta

(Juge Dario)

2019 ABQB 393

 

 

Les allégations d’incitation à la rupture de contrat et d’abus ont été confirmées, mais jugées irrecevables en raison de l’expiration du délai de prescription.

 

21 avril 2020

Cour d’appel de l’Alberta (Calgary)

(Juges Bielby et Antonio; motifs concordants du juge Slatter)

2020 ABCA 154

 

 

Appel accueilli et appel incident rejeté; conclusion portant que le délai de prescription n’avait pas expiré et que M. Friesen était personnellement responsable dans le cadre du recours en redressement pour abus.

 

18 juin 2020

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel présentée.

 


 

39253

Joseph Stephen Rooke v. Canada, Minister of Health, Minister of the Department of Indian Affairs and Northern Development

(F.C.) (Civil) (By Leave)

Civil Procedure — Appeals — Time — Extension of time — Application for extension of time to appeal decisions in two proceedings dismissed by Federal Court of Appeal — Whether applicant raises issue of law of national or public significance?

 

A Canada Pension Plan/Employment Insurance officer ruled that amounts received by Mr. Rooke as a teaching assistant were insurable and pensionable employment earnings. The Minister of National Revenue upheld the ruling and the Tax Court of Canada dismissed an appeal.  In separate proceedings, a Prothonotary of the Federal Court dismissed a motion for various relief including certification of an action as a class proceeding. A judge of the Federal Court dismissed an application for an extension of time to appeal and an appeal from the Prothonotary’s decision. The Federal Court of Appeal dismissed an application for extensions of time to appeal in these proceedings.

 

March 4, 2019

Federal Court

(Tabib P.)(T‑848‑18)

 

 

Motion dismissed

 

March 5, 2019

Tax Court of Canada

(Campbell J.)

2019 TCC 52 (2017‑3441; 2017‑3442)

 

 

Appeals from Minister of National Revenue’s decisions dismissed

 

May 31, 2019

Federal Court

(Simmons J.)

2019 FC 765 (T‑848‑18)

 

 

Application for an extension of time to appeal and appeal from Prothonotary’s decision dismissed

 

December 10, 2019

Federal Court of Appeal

(Stratas J.A.)

(Unreported) 19‑A‑72

 

 

Application for extension of time to appeal judgment of Tax Court and order of Federal Court dismissed

February 14, 2020

Supreme Court of Canada

 

Motion for extension of time to serve and file application for leave to appeal and Application for leave to appeal filed

 


 

39253

Joseph Stephen Rooke c. Canada, ministre de la Santé, ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien

(C.F.) (Civile) (Sur autorisation)

Procédure civile — Appels — Délai — Prorogation de délai — Demande de prorogation du délai pour interjeter appel de décisions dans le cadre de deux instances rejetées par la Cour d’appel fédérale — Le demandeur soulève‑t‑il une question de droit qui revêt une importance nationale ou de l’importance pour le public ?

 

Un agent des décisions en matière de Régime de pensions du Canada et d’assurance-emploi a conclu que les montants que M. Rooke a reçus à titre d’assistant à l’enseignement étaient des revenus d’emploi assurables et qui ouvraient droit à pension. Le ministre du Revenu national a confirmé cette décision et la Cour canadienne de l’impôt a rejeté l’appel. Dans une instance distincte, une protonotaire de la Cour fédérale a rejeté une requête en vue d’obtenir notamment l’autorisation d’une action comme recours collectif. Un juge de la Cour fédérale a rejeté la demande de prorogation du délai pour interjeter appel et l’appel de la décision de la protonotaire. La Cour d’appel fédérale a rejeté la demande de prorogation du délai pour interjeter appel dans le cadre de ces instances.

 

4 mars 2019

Cour fédérale

(protonotaire Tabib)(T‑848‑18)

 

 

Requête rejetée.

 

5 mars 2019

Cour canadienne de l’impôt

(Juge Campbell)

2019 CCI 52 (2017‑3441; 2017‑3442)

 

 

Appels des décisions du ministre du Revenu national rejetés.

 

31 mai 2019

Cour fédérale

(Juge Simmons)

2019 CF 765 (T‑848‑18)

 

 

Demande de prorogation du délai pour interjeter appel et appel de la décision de la protonotaire rejetés.

 

10 décembre 2019

Cour d’appel fédérale

(Juge Stratas)

(Non publié) 19‑A‑72

 

 

Demande de prorogation du délai pour interjeter appel du jugement de la Cour canadienne de l’impôt et de l’ordonnance de la Cour fédérale rejetée.

14 février 2020

Cour suprême du Canada

 

 

Requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel et demande d’autorisation d’appel présentées.

 


 

39143

Casmatec Canada inc., Bruno Germain v. Bradken Canada Manufactured Products Ltd., Dennis Slater, Johanne Pronovost, Albert Fontaine, Sotecfond, Import-Export Jofralco Ltd.

(Que.) (Civil) (By Leave)

Competition — Conspiracy — Wrongful marketing practices — Unfair competition — Evidence required — Damage — Abuse of procedure — Degree of evidence required under statutory liability scheme provided for in s. 36  of Competition Act  in order to recover damages after proving violation of Part VI of Competition Act  — Whether, where alleged violation is breach of s. 52  of Competition Act , proof of that violation and of damage suffered can lead to inference of cause and effect relationship between violation and damage — Whether gaps in evidence, even major ones, can lead to conclusion of abusive proceeding — Competition Act , R.S.C. 1985, c. C‑34, ss. 36(1) , 52(1) Code of Civil Procedure, CQLR, c. C‑25.01, art. 54.

 

The applicants brought an action against the respondents in which they claimed more that $12 million in damages. They alleged that the respondents had conspired to exclude them from the market for products for foundries, thereby engaging in wrongful marketing practices and unfair competition. The Superior Court dismissed their action, concluding that there was no evidence of a connection between a fault committed by the respondents and damage suffered by the applicants. It held that the action constituted abuse of procedure and ordered the applicants to reimburse the reasonable extrajudicial fees incurred by the respondents. The Court of Appeal dismissed the applicants’ appeal, upholding the trial judge’s conclusion that there was no evidence whatsoever of a causal connection between the alleged offences under the Competition Act  and the alleged losses. It also concluded that the appeal was abusive and ordered the applicants to reimburse the respondents’ extrajudicial fees.

 

September 5, 2017

Quebec Superior Court (Terrebonne)

(Blanchard J.)

700‑17‑004760‑079

2017 QCCS 3976

 

 

Application dismissed, procedure declared to be abusive, order to reimburse extrajudicial fees, with costs

 

 

January 30, 2020

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Pelletier, Gagné and Fournier JJ.A.)

500‑09‑027103‑175

2020 QCCA 174

 

 

Appeal dismissed with costs; appeal declared to be abusive and matter referred back to Superior Court for determination of quantum of damages

 

March 31, 2020

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 


 

39143

Casmatec Canada inc., Bruno Germain c. Produits manufacturés Bradken Canada limité, Dennis Slater, Johanne Pronovost, Albert Fontaine, Sotecfond, Import-Export Jofralco Ltd.

(Qc) (Civile) (Autorisation)

Concurrence — Complot — Pratiques commerciales fautives — Concurrence déloyale — Preuve requise — Dommages — Abus de procédures — Quel est le degré de preuve requis sous l’égide du régime de la responsabilité statutaire édicté à l’art  36  de la Loi sur la concurrence , pour recouvrer des dommages suite à la démonstration d’une violation de la partie VI de la Loi sur la concurrence ? — Lorsque la violation alléguée est un manquement à l’art  52  de la Loi sur la concurrence , la démonstration de cette violation et des dommages subis permet‑elle d’inférer une relation de cause à effet, entre la violation et les dommages subis? — Des lacunes, mêmes importantes dans la preuve, permettent‑elles de conclure à un recours abusif ? — Loi sur la concurrence , LRC 1985, c C-34, par. 36(1) , 52(1) Code de procédure civile, RLRQ c C‑25.01, art. 54.

 

Les demandeurs intentent une action contre les intimés et leur réclament plus de 12 M$ en dommages. Ils allèguent que les intimés ont comploté pour les exclure du marché de la vente de produits destinés aux fonderies, se livrant ainsi à des pratiques commerciales fautives et à de la concurrence déloyale. La Cour supérieure rejette leur recours, concluant à l’absence de preuve d’un lien entre une faute commise par les intimés et un dommage subi par les demandeurs. Elle conclut que l’action constitue de l’abus de procédure et condamne les demandeurs au remboursement des honoraires extrajudiciaires raisonnables encourus par les intimés. La Cour d’appel rejette l’appel des demandeurs, confirmant la conclusion du juge de première instance quant à l’absence totale de preuve d’un lien de causalité entre les allégations d’infractions à la Loi sur la concurrence  et les pertes alléguées. Elle conclut également au caractère abusif de l’appel et condamne les demandeurs au remboursement des honoraires extrajudiciaires des intimés.

 

Le 5 septembre 2017

Cour supérieure du Québec (Terrebonne)

(Le juge Blanchard)

700‑17‑004760‑079

2017 QCCS 3976

 

 

Demande rejetée, procédure déclarée abusive, condamnation au remboursement des honoraires extrajudiciaires, avec frais de justice.

 

 

Le 30 janvier 2020

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Pelletier, Gagné et Fournier)

500‑09‑027103‑175

2020 QCCA 174

 

 

Appel rejeté, avec frais de justice; appel déclaré abusif et affaire renvoyée à la Cour supérieure pour détermination du montant des dommages‑intérêts.

 

Le 31 mars 2020

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée.

 

 


 

39206

Attorney General of Quebec v. Constructions Concreate ltée

(Que.) (Civil) (By Leave)

Appeals — Contracts — Whether intervention by Court of Appeal to set Superior Court’s judgment aside in part was justified — Whether party may rely on breach of obligation to cooperate in order to modify to its advantage clear terms of fixed price contract governed by Act respecting contracting by public bodies (CQLR, c. 65‑1).

 

The respondent, Constructions Concreate, failed to meet contractual deadlines for the performance of work for the Ministère des Transports du Québec, and the latter imposed penalties totalling $430,000 on the former. Constructions Concreate maintained that the Ministère des Transports du Québec was partly responsible for its failure to meet the deadlines, and it accordingly asked in the Superior Court that the Ministère pay it $280,000 corresponding to a partial annulment of the penalties and $134,970 for damage resulting from wrongful conduct on the Ministère’s part.

 

The Superior Court dismissed Constructions Concreate’s action. The court found, among other things, that Constructions Concreate had made mistakes in performing the work, and rejected Constructions Concreate’s claims that the Ministère des Transports du Québec was responsible for delays related to the Ministère’s refusal to close lanes at the worksite to protect the workers.

 

The Court of Appeal unanimously allowed Constructions Concreate’s appeal in part and ordered the Attorney General of Quebec to pay Constructions Concreate $220,000.

 

December 18, 2017

Quebec Superior Court

(De Wever J.)

2017 QCCS 6293

 

 

Respondent’s originating motion dismissed

 

April 9, 2020

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Schrager, Mainville and Beaupré JJ.A.)

2020 QCCA 570

 

 

Appeal allowed in part

June 8, 2020

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

39206

Procureure générale du Québec c. Constructions Concreate ltée

(Qc) (Civile) (Autorisation)

Appels — Contrats — L’intervention de la Cour d’appel pour infirmer en partie le jugement de la Cour supérieure était‑elle justifiée? — Une partie peut‑elle invoquer une violation de l’obligation de collaborer pour modifier, à son avantage, les termes clairs d’un contrat à forfait régi par la Loi sur les contrats des organismes publics (RLRQ, c. 65‑1)?

 

L’intimée Constructions Concreate excède les délais contractuels alloués pour l’exécution de travaux pour le Ministère des Transports du Québec, et celui‑ci lui impose des pénalités totalisant 430 000$. Soutenant que le Ministère des Transports du Québec est en partie responsable du dépassement des délais, Constructions Concreate demande en Cour supérieure qu’il lui verse la somme de 280 000$ en annulation d’une partie des pénalités, ainsi qu’une somme de 134 970$ pour des dommages résultants de ses faits et gestes fautifs.

 

La Cour supérieure rejette le recours de Constructions Concreate. Elle considère notamment que celle‑ci a commis des erreurs au cours de l’exécution des travaux, et rejette ses prétentions voulant que le Ministère des Transports du Québec soit responsable de délais associés au refus de ce dernier de fermer des voies de circulation sur le chantier afin d’assurer la sécurité des travailleurs.

 

La Cour d’appel, unanime, accueille en partie l’appel de Constructions Concreate et condamne la procureure générale du Québec à payer 220 000$ à Constructions Concreate.

 

Le 18 décembre 2017

Cour supérieure du Québec

(le juge De Wever)

2017 QCCS 6293

 

 

Requête introductive d’instance de l’intimée rejetée

 

Le 9 avril 2020

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(les juges Schrager, Mainville et Beaupré)

2020 QCCA 570

 

 

Appel accueilli en partie

Le 8 juin 2020

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 


 

39082

Teliphone Corp. v. Ernst & Young Inc., Court-Appointed Monitor of the Petitioners

(B.C.) (Civil) (By Leave)

Administrative law — Appeals — Standard of review — Extricable errors of law — Monitor sale of assets — Whether there is a clear test to determine and identify extricable questions of law —Companies’ Creditors Arrangement Act , R.S.C. 1985, c. C‑36 .

 

Ernst & Young Inc. is the court appointed Monitor in proceedings brought pursuant to the Companies’ Creditors Arrangement Act , R.S.C. 1985, c. C‑36 . It asserts that in furtherance of its obligations as Monitor it has jurisdiction to sell certain assets of companies within what is known as the TNW Group. Some of the companies within the TNW Group dispute their assets are available for sale by the Monitor. Following an order from the Supreme Court of British Columbia, several of the companies within the TNW Group delivered what they described as proofs of claim to the Monitor. They were rejected. The rejection was appealed back to the Supreme Court of British Columbia, which upheld the Monitor’s decision. The Court of Appeal granted leave to appeal on the question of the appropriate standard of review that ought to have been applied. The appeal was allowed and the matter remitted to the Supreme Court of British Columbia with directions from the Court of Appeal on the appropriate standard of review. The Supreme Court of British Columbia again upheld the Monitor’s decision using the new standard of review and the subsequent appeal to the Court of Appeal was dismissed.

 

January 7, 2019

Supreme Court of British Columbia

(Affleck J.)

2019 BCSC 8

 

 

Rehearing of appeal from court-appointed Monitor’s decision dismissed.

December 27, 2019

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Smith, Fitch, and Griffin JJ.A.)

2019 BCCA 473

 

 

Appeal dismissed.

February 25, 2020

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

39082

Teliphone Corp. c. Ernst & Young Inc., contrôleur des requérants nommé par le tribunal

(C.‑B.) (Civile) (Sur autorisation)

Droit administratif — Appels — Norme de contrôle — Erreurs de droit isolables — Vente d’actifs par le contrôleur — Existe‑t‑il un critère précis pour cerner les questions de droit isolables ? — Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies , L.R.C. 1985, ch. C‑36 

 

La société Ernst & Young Inc. a été nommée contrôleur par le tribunal dans une instance intentée en application de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies , L.R.C. 1985, ch. C‑36 . Ernst & Young Inc. soutient qu’aux fins de ses obligations à titre de contrôleur, elle a compétence pour vendre certains actifs de sociétés connues sous le nom de groupe TNW. Certaines des sociétés au sein du groupe TNW contestent le fait que leurs actifs soient offerts en vente par le contrôleur. Suivant une ordonnance de la Cour suprême de la Colombie‑Britannique, plusieurs sociétés au sein du groupe TNW ont présenté au contrôleur ce qu’elles décrivent comme étant des « preuves de réclamation ». Ces dernières ont été rejetées. Les sociétés ont fait appel à la Cour suprême de la Colombie‑Britannique, qui a confirmé la décision du contrôleur. La Cour d’appel a accordé la permission de faire appel de la question de savoir quelle norme de contrôle aurait dû être appliquée. L’appel a été accueilli et l’affaire a été renvoyée à la Cour suprême de la Colombie-Britannique avec les directives de la Cour d’appel quant à la bonne norme de contrôle à appliquer. Suivant cette nouvelle norme de contrôle, la Cour suprême de la Colombie-Britannique a encore une fois confirmé la décision du contrôleur, et l’appel subséquent à la Cour d’appel a été rejeté.

 

7 janvier 2019

Cour suprême de la Colombie‑Britannique

(Juge Affleck)

2019 BCSC 8

 

 

Nouvelle audition de l’appel intenté contre la décision du contrôleur rejetée.

27 décembre 2019

Cour d’appel de la Colombie‑Britannique

(Vancouver)

(Juges Smith, Fitch et Griffin)

2019 BCCA 473

 

 

Appel rejeté.

 

25 février 2020

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel présentée.

 

 


 

39263

Activa Trading Co. Ltd., MLS Machinery Incorporated, Peter Sommer, Robin Sommer v. Birchland Plywood-Veneer Limited, Birchland Plywood Limited, Wishart Law Firm LLP, J. Paul R. Cassan, McRoberts Legal Services Inc.

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure — Abuse of process — Judgments and orders — Summary judgments — Default judgment — Contracts — Commercial contracts — Respondents bringing claim against applicants in respect of allegedly faulty woodworking equipment, and obtaining default judgment — Applicants alleging improper service of claim and unsuccessfully attempting to appeal or dismiss original decision — Applicants bringing new claim against respondents for damages arising out of default judgment and alleging fraud — Courts below dismissing applicants’ claim as abuse of process — Whether self‑represented litigants are unjustly treated by the Courts, lawyers or administrative staff — Whether summary judgment procedures are being used unfairly and inappropriately against self‑represented litigants, thereby limiting access to justice and depriving them of rights — Whether applicants’ case is of public interest because it transcends interests of those most directly affected by challenged law or action — Whether a claim with respect to contractual dispute may be summarily dismissed  where terms of contract never read or considered by courts below — Whether administration of justice brought into disrepute if default judgment deceitfully obtained — Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg. 194, Rule 2.1.01.

 

The respondent Birchland brought a claim against the applicants, Activa and MLS, and obtained default judgment. Activa and MLS alleged that service of the original claim never occurred, and moved to set aside the default judgment. The motion was dismissed. Activa and MLS then attempted, unsuccessfully, to appeal the dismissal of the motion, and to bring a new motion.

 

Activa and MLS and their principals then brought a new claim against Birchland, as well as against Birchland’s law firm and lawyer, and against the process server from the original claim. Activa and MLS alleged that fraud had occurred with respect to the service of the original claim, and claimed $15 million in damages arising from the default judgment. Birchland and the other respondents moved to strike the action under Rule 2.1.01 of the Ontario Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg. 194.

 

A motion judge at the Ontario Superior Court of Justice granted Birchland’s motion, and dismissed Activa’s and MLS’ new proposed claim pursuant to Rule 2.1.01, finding it to be frivolous, vexatious and an abuse of the process of the court. The Court of Appeal dismissed an appeal by Activa and MLS and their principals, finding no error in the motion judge’s analysis and in his decision to dismiss the claim.

 

March 29, 2019 (reasons provided July 10)

Ontario Superior Court of Justice

(Glustein J.)

2019 ONSC 4133

 

 

Activa’s and MLS’ action struck under Rule 2.1.01 of Ontario Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg. 194, for abuse of process.

 

February 7, 2020

Court of Appeal for Ontario

(Feldman, Brown and Zarnett JJ.A.)

2020 ONCA 93

 

 

Activa’s and MLS’ appeal dismissed.

 

April 6, 2020

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed by Activa and MLS

 


 

39263

Activa Trading Co. Ltd., MLS Machinery Incorporated, Peter Sommer, Robin Sommer c. Birchland Plywood-Veneer Limited, Birchland Plywood Limited, Wishart Law Firm LLP, J. Paul R. Cassan, McRoberts Legal Services Inc.

(Ont.) (Civile) (Sur autorisation)

Procédure civile — Abus de procédure — Jugements et ordonnances — Jugements sommaires —  Jugement par défaut — Contrats — Contrats commerciaux — Les intimés ont intenté une action contre les demandeurs à l’égard d’outils de menuiserie qu’ils prétendent être défectueux et ont obtenu un jugement par défaut — Les demandeurs allèguent que la demande ne leur a pas été signifiée correctement, et leur tentative de faire appel de la décision initiale ou de la faire rejeter a échouée — Les demandeurs ont intenté une nouvelle action contre les intimés en dommages‑intérêts découlant du jugement par défaut et allèguent la fraude — Les tribunaux inférieurs ont rejeté l’action des demandeurs pour cause d’abus de procédure — Les plaideurs non représentés sont‑ils traités de façon inéquitable par les tribunaux, les avocats ou le personnel administratif ? — Les procédures relatives aux jugements sommaires sont-elles utilisées de façon inappropriée ou inéquitable contre les plaideurs non représentés, limitant ainsi l’accès à la justice de ces derniers et les privant de leurs droits ? — La cause des demandeurs est‑elle dans l’intérêt public puisqu’elle transcende les intérêts de ceux qui sont directement touchés par la loi ou l’action contestée ? — Une action concernant un différend contractuel peut‑elle être sommairement rejetée lorsque les conditions du contrat n’ont jamais été lues ou examinées par les tribunaux inférieurs ? — L’administration de la justice est‑elle déconsidérée si le jugement par défaut a été obtenu par la tromperie ? — Règles de procédure civile, R.R.O. 1990, Règl. 194, règle 2.1.01.

 

L’intimée Birchland a intenté une action contre les demanderesses, Activa and MLS, et a obtenu un jugement sommaire. Alléguant qu’il n’y avait pas eu signification de la demande initiale, Activa et MLS ont présenté une motion pour annuler le jugement par défaut. La motion a été rejetée. Activa et MLS ont par la suite tenté, sans succès, de faire appel du rejet de la motion et de présenter une nouvelle motion.

 

Activa et MLS et les principaux responsables de ces sociétés ont ensuite intenté une nouvelle action contre Birchland, ainsi que le cabinet d’avocats et l’avocat de cette dernière, et contre la personne chargée de la signification de la demande initiale. Activa et MLS ont allégué la fraude à l’égard de la signification de la demande initiale, et ont réclamé des dommages-intérêts s’élevant à 15 millions de dollars découlant du jugement par défaut. Birchland et les autres intimés ont demandé la radiation de l’action, par voie de motion, en application de la règle 2.1.01 des Règles de procédure civile de l’Ontario.

 

Le juge des motions de la Cour supérieure de justice de l’Ontario a accueilli la motion de Birchland, et a rejeté la nouvelle action présentée par Activa et MLS en vertu de la règle 2.1.01, après avoir conclu qu’elle était frivole, vexatoire et qu’elle constituait un recours abusif au tribunal. La Cour d’appel a rejeté l’appel d’Activa et de MLS et des principaux responsables de ces sociétés, en concluant que le juge des motions n’avait pas commis d’erreur dans son analyse et sa décision de rejeter la demande.

 

29 mars 2019 (publication des motifs : 10 juillet)

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Glustein)

2019 ONSC 4133

 

 

L’action d’Activa et de MLS est rejetée, en vertu de la règle 2.1.01 des Règles de procédure civile de l’Ontario, pour cause d’abus de procédure.

 

7 février 2020

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Feldman, Brown et Zarnett)

2020 ONCA 93

 

 

L’appel d’Activa et de MLS est rejeté.

 

6 avril 2020

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel présentée par Activa et MLS.

 


 

 

 

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