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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(Le français suit)

 

AGENDA

 

September 2, 2022

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today the list of appeals that will be heard in September 2022 in Quebec City.

 

For additional information, please refer to the Case Pre-Briefs.

 

 

CALENDRIER

 

Le 2 septembre 2022

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada a annoncé aujourd’hui la liste des appels qui seront entendus en septembre 2022 à la Ville de Québec.

 

Pour de l’information additionnelle, veuillez consulter La cause en bref préliminaire de chaque appel.

 


 

DATE OF HEARING /
DATE D’AUDITION

NAME AND CASE NUMBER /
NOM DE LA CAUSE ET NUMÉRO

2022-09-14

Sa Majesté la Reine c. Pascal Breault (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (39680)

2022-09-15

Janick Murray-Hall c. Procureur général du Québec (Qc) (Civile) (Autorisation) (39906)

 

NOTE: This agenda is subject to change. Hearings normally commence at 9:30 a.m. ET; however, cases with multiple parties often commence at 9:00 a.m. Where two cases are scheduled on a given day, the second case may be heard immediately after the first one or at 2:00 p.m. Hearing dates and times should be confirmed with Registry staff at 613-996-8666.

 

Ce calendrier est sujet à modification. Les audiences débutent normalement à 9 h 30 HE; toutefois; l’audition des affaires concernant des parties multiples commence souvent à 9 h. Lorsque deux affaires doivent être entendues le même jour, l’audition de la deuxième affaire peut avoir lieu immédiatement après celle de la première ou encore à 14 h. La date et l’heure d’une audience doivent être confirmées auprès du personnel du greffe au 613-996-8666.

 


 

39680    Her Majesty the Queen v. Pascal Breault

(Que.) (Criminal) (By Leave)

 

Criminal law — Failure or refusal to provide breath sample in approved screening device — Criterion of immediacy under s. 254(2)  of Criminal Code  — Whether Quebec Court of Appeal erred in law in interpreting standard of immediacy of s. 254(2) (b) (now 320.27(1)(b)) of Criminal Code  as meaning that validity of police officer’s demand depends on possibility of officer having “immediate access” to approved screening device — Criminal Code , R.S.C. 1985, c. C‑46, s. 254(2) (b) (now 320.27(1)(b)).

 

The respondent, Mr. Breault, refused a number of times to provide a breath sample to a peace officer who demanded that he do so at a time when an approved screening device was not in the officer’s possession. The Municipal Court found Mr. Breault guilty of failing to comply with a demand made to him by a peace officer, thereby committing the offence provided for in ss. 254(5)  and 255(1)  of the Criminal Code . In its view, the validity of the demand did not depend on a device being at the scene at the time when the demand was made. The Court of Appeal instead held that, because of the requirement that a breath sample be provided “forthwith”, a delay greater than is necessary to properly operate the device or obtain a reliable test in light of the facts noted by the police officer cannot be justified. The demand was therefore invalid, and the refusal that followed did not constitute a criminal offence.

 


 

39680    Sa Majesté la Reine c. Pascal Breault

(Qc) (Criminelle) (Autorisation)

 

Droit criminel — Défaut ou refus de fournir un échantillon d’haleine dans un appareil de détection approuvé — Critère d’immédiateté en vertu du par. 254(2)  du Code criminel  — La Cour d’appel du Québec a‑t‑elle erré en droit en interprétant la norme d’immédiateté de l’al. 254(2) b) (maintenant à 320.27(1)b)) du Code criminel  comme signifiant que la validité de l’ordre policier dépend de la possibilité pour ce dernier d’avoir « accès immédiatement » à un appareil de détection approuvé? — Code criminel , L.R.C. 1985, c. C‑46, art. 254(2) b) (maintenant 320.27(1)b)).

 

L’intimé, M. Breault, refuse à plusieurs reprises de fournir un échantillon d’haleine à un agent de la paix qui lui ordonne de le faire, alors qu’il n’est pas en possession d’un appareil de détection approuvé. La Cour municipale déclare M. Breault coupable d’avoir fait défaut d’obtempérer à un ordre que lui avait donné un agent de la paix, commettant ainsi l’infraction prévue aux art. 254(5)  et 255(1)  du Code criminel . Elle est d’avis que la validité de l’ordre ne dépend aucunement de la présence d’un appareil sur place au moment où la demande est formulée. La Cour d’appel conclut plutôt qu’en raison de l’exigence de fournir « immédiatement » un échantillon d’haleine, un délai supérieur au délai nécessaire pour opérer adéquatement l’appareil ou pour obtenir un test fiable selon les faits constatés par le policier ne peut être justifié. L’ordre était donc invalide et le refus qui a suivi ne constituait pas une infraction criminelle.

 


 

39906    Janick Murray-Hall v. Attorney General of Quebec

(Que.) (Civil) (By Leave)

 

Constitutional law — Division of powers — Double aspect doctrine — Cooperative federalism — Doctrine of federal paramountcy — Constitutionality of Quebec statute prohibiting possession of cannabis plants and personal cultivation of cannabis for personal purposes — Whether Quebec Court of Appeal judges erred in law in finding ss. 5 and 10 of Cannabis Regulation Act, CQLR, c. C-5.3, constitutionally valid — Whether Court of Appeal’s judgment must therefore be reversed — Cannabis Regulation Act, CQLR, c. C-5.3, ss. 5, 10.

 

Following the enactment in 2018 of the Cannabis Act, S.C. 2018, c. 5 , by the federal government and the Cannabis Regulation Act, CQLR, c. C-5.3, by the province of Quebec, the appellant, Janick Murray-Hall, brought an action in the Quebec Superior Court challenging the constitutional validity of ss. 5 and 10 of the Cannabis Regulation Act, which completely prohibit the possession of cannabis plants and the cultivation of cannabis for personal purposes in Quebec. He sought a declaration that those provisions are ultra vires the provincial legislature or, in the alternative, that they are of no force or effect because of the application of the doctrine of federal paramountcy.

 

The Quebec Superior Court allowed the appellant’s application and declared that ss. 5 and 10 of the Cannabis Regulation Act are constitutionally invalid. The Quebec Court of Appeal was of the view that the provisions are constitutionally valid and operative. It unanimously allowed the appeal of the Attorney General of Quebec and set aside the trial judgment.

 


 

39906    Janick Murray-Hall c. Procureur général du Québec

(Qc) (Civile) (Autorisation)

 

Droit constitutionnel — Partage des compétences — Théorie du double aspect — Fédéralisme coopératif — Doctrine de la prépondérance fédérale — Constitutionnalité d’une loi québécoise interdisant la possession de plantes et la culture personnelle de cannabis pour fins personnelles — Les juges de la Cour d’appel du Québec ont-ils erré en droit en concluant que les art. 5 et 10 de la Loi encadrant le cannabis, RLRQ, c. C-5.3, sont constitutionnellement valides? — Ce faisant, le jugement de la Cour d’appel doit-il être renversé? — Loi encadrant le cannabis, RLRQ, c. C-5.3, art. 5, 10.

 

Suivant l’adoption en 2018 de la Loi sur le cannabis, L.C. 2018, c. 15, par le gouvernement fédéral, et de la Loi encadrant le cannabis, RLRQ, c. C-5.3, par la province du Québec, l’appelant, Janick Murray-Hall, intente une action devant la Cour supérieure du Québec. Il conteste la validité constitutionnelle des art. 5 et 10 de la Loi encadrant le cannabis qui prévoient des interdictions totales de possession de plantes et de culture de cannabis pour des fins personnelles au Québec, et il demande une déclaration à l’effet qu’ils sont ultra vires de la législature provinciale. Subsidiairement, il recherche une déclaration selon laquelle ces dispositions sont inopérantes en raison de l’application de la doctrine de la prépondérance fédérale.

 

La Cour supérieure du Québec accueille la demande de l’appelant et déclare les art. 5 et 10 de la Loi encadrant le cannabis constitutionnellement invalides. La Cour d’appel du Québec est d’avis que les dispositions sont constitutionnellement valides et opérantes. Elle accueille à l’unanimité l’appel du procureur général du Québec, et infirme le jugement de première instance.

 


 

 

 

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