SUPREME COURT OF CANADA ‐‐ JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS
OTTAWA, 2005-09-12. THE SUPREME COURT OF CANADA ANNOUNCED TODAY THAT JUDGMENT IN THE FOLLOWING APPLICATIONS FOR LEAVE TO APPEAL WILL BE DELIVERED AT 9:45 A.M. ON THURSDAY, SEPTEMBER 15, 2005. THIS LIST IS SUBJECT TO CHANGE.
FROM: SUPREME COURT OF CANADA (613) 995‐4330
COUR SUPRÊME DU CANADA ‐‐ PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION
OTTAWA, 2005-09-12. LA COUR SUPRÊME DU CANADA ANNONCE QUE JUGEMENT SERA RENDU DANS LES DEMANDES D’AUTORISATION D’APPEL SUIVANTES LE JEUDI 15 SEPTEMBRE 2005, À 9 H 45. CETTE LISTE EST SUJETTE À MODIFICATIONS.
SOURCE: COUR SUPRÊME DU CANADA (613) 995‐4330
COMMENTS/COMMENTAIRES: comments@scc-csc.gc.ca
1. Kenrick Stewart Young v. The Minister of Justice for Canada (Ont.) (Crim.) (30898)
2. Société Radio-Canada, et autre c. Sa Majesté la Reine, et autres (Qc) (Crim.) (30780)
3. Sébastien Larochelle c. Sa Majesté la Reine (Qc) (Crim.) (30906)
4. British Columbia Public School Employers’ Association v. British Columbia Teachers’ Federation (B.C.) (30883)
5. Stoney Band v. Her Majesty the Queen in Right of Canada (F.C.) (30826)
6. Deborah L. Spurrell by her Next Friend Joanne Marie Spurrell, et al. v. Norbert C. Bradford, et al. (Alta.) (30778)
7. Navigation Madeleine Inc. c. Administration de pilotage des Laurentides, et autre (C.F.) (30821)
8. Julie Laflamme c. L’Union‐vie, compagnie mutuelle d’assurance (Qc) (30854)
9. AstraZeneca Canada Inc. v. Minister of Health, et al. (F.C.) (30944)
10. 2866‐6501 Québec Inc., et autre c. Banque Laurentienne du Canada (Qc) (30884)
30898 Kenrick Stewart Young ‐ v. ‐ The Minister of Justice for Canada
(Ont.) (Criminal) (By Leave)
Canadian Charter - Criminal - Criminal law - Extradition - Whether ss. 32(1)(a) and 33 of the Extradition Act, S.C. 1999, c. 18, are unconstitutional.
The Applicant, a Canadian citizen, was arrested in the United States of America and charged with one count of conspiracy to distribute a quantity of a mixture and substance containing a detectable amount of hashish oil. While in custody, he made incriminating statements to the authorities and cooperated with them. After having been granted bail, he fled to Canada. He is being sought by the U.S. for the purpose of prosecution.
April 19, 2004 Minister of Justice (The Honourable Irwin Cotler, P.C., O.C., M.P.) |
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Applicant’s surrender without conditions to the United States of America ordered |
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March 4, 2005 Court of Appeal for Ontario (Rosenberg, Goudge and MacFarland JJ.A.) |
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Applicant’s application for judicial review of the surrender order dismissed |
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May 27, 2005 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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30898 Kenrick Stewart Young ‐ c. ‐ Le ministre de la Justice du Canada
(Ont.) (Criminelle) (Sur autorisation)
Charte canadienne - Criminel - Droit criminel - Extradition - L’al. 32(1)a) et l’art. 33 de la Loi sur l'extradition, L.C. 1999, ch. 18, sont-ils inconstitutionnels?
Le demandeur, un citoyen canadien, a été arrêté aux États‐Unis et accusé de complot en vue de distribuer une certaine quantité d’un mélange et d’une substance dans lesquels la présence d’huile de cannabis a été décelée. Pendant qu’il était en détention, il a fait des déclarations incriminantes aux autorités et il a collaboré avec elles. Après avoir été mis en liberté sous caution, il s’est enfui au Canada. Les autorités américaines sollicitent son extradition en vue d’un procès aux États‐Unis.
19 avril 2004 Ministre de la Justice (Honorable Irwin Cotler, C.P., O.C., député) |
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Arrêté ordonnant l’extradition du demandeur vers les États‐Unis sans conditions |
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4 mars 2005 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Rosenberg, Goudge et MacFarland) |
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Demande de contrôle judiciaire présentée par le demandeur relativement à l’arrêté ordonnant son extradition, rejetée |
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27 mai 2005 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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30780 Canadian Broadcasting Corporation and Journal La Tribune ‐ v. ‐ Her Majesty the Queen, Pierre Bégin, Denis Turgeon, Hugues Re and Guy Hovington
(Que.) (Criminal) (By Leave)
Criminal law - Evidence - Exhibits - Access - Freedom of expression and of press - Audiotape and videotape used as evidence in criminal trial - Whether trial judge erred in principle in ordering that, before jury sequestered, none of evidence before it could be reproduced and used by media, thereby violating principle of openness of judicial process together with freedom of expression and of press and its corollary, public’s right to information - Whether trial judge erred in principle in ordering that, after jury sequestered, none of evidence filed before it could be reproduced and used by media without express authorization of court, thereby violating principle of openness of judicial process together with freedom of expression and of press, and its corollary, public’s right to information.
At the trial of the four Respondent police officers, exhibits P-1 to P-26 were filed by the Crown in its evidence. A journalist orally applied to the trial judge for permission to reproduce and broadcast exhibits P-13, P-14 and P-15, which was granted. The same day, another journalist made a new oral request for permission to reproduce and broadcast exhibit P-5, a VHS cassette containing more than sixty hours of recordings and items derived from it, namely 4 DVDs and some photo albums that were put together on the basis of the original exhibit P-5. The trial judge then changed his mind and decided to suspend any other authorizations to reproduce or use filed exhibits while inviting the media to make representations through counsel, hence the oral motion made after the Crown had closed its case. Once the media had made their representations, the Crown and the two defence counsel were asked what they thought. The trial judge then dismissed the oral motion to reproduce and use the filed exhibits for broadcast purposes during the trial, with the exception of those exhibits whose use had already been authorized, namely exhibits P-3 and P-15. However, he authorized the reproduction and broadcasting of exhibit P-5 and the items derived from it, except for the portions showing the individual Martin Brodeur, while the jury was sequestered.
December 15, 2004 Superior Court of Quebec (Bellavance J.) |
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Applicants’ motion for permission to reproduce certain exhibits filed at trial for broadcast purposes dismissed with the exception of exhibits P-5 and P-13 |
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February 14, 2005 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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30780 Société Radio‐Canada et le Journal La Tribune ‐ c. ‐ Sa Majesté la Reine, Pierre Bégin, Denis Turgeon, Hugues Re et Guy Hovington (Qc) (Criminelle) (Autorisation)
Droit criminel - Preuve - Pièces - Accès - Liberté d’expression et de la presse - Bandes audio et vidéo utilisées en preuve dans le cadre d’un procès criminel - Le juge de première instance a-t-il commis une erreur de principe en décrétant qu’avant la séquestration du jury aucune pièce en preuve devant le jury ne peut être reproduite et utilisée par les médias, contrevenant ainsi au principe de la transparence du processus judiciaire, à la liberté d’expression et de la presse ainsi qu’à son corollaire le droit du public à l’information? - Le juge de première instance a-t-il commis une erreur de principe en décrétant qu’après la séquestration du jury, aucune pièce déposée en preuve devant le jury ne peut être reproduite et utilisée par les médias sans l’autorisation expresse du tribunal, contrevenant ainsi au principe de la transparence du processus judiciaire, à la liberté d’expression et de la presse ainsi qu’à son corollaire le droit du public à l’information?
Lors du procès des quatre intimés policiers, les pièces P-1 à P-26 ont été produites dans le cadre de la preuve de la poursuite. Lorsqu’un journaliste demande verbalement au juge du procès la permission de reproduire et diffuser les pièces P-13, P-14 et P-15 déposées en preuve, elle lui est accordée. Le même jour, un autre journaliste adresse une nouvelle demande verbale afin d’obtenir la permission de reproduire et diffuser la pièce P-5, une cassette VHS qui contient plus d’une soixante d’heures d’enregistrement et ses dérivés, 4 DVD et des albums photos que l’on a montés à partir de l’original P-5. Le juge du procès s’est alors ravisé et a décidé de suspendre toute autre autorisation de reproduction ou d’usage de pièces produites, en invitant les médias à faire des représentations par procureur(s), d’où la requête verbale présentée après que la poursuite eut déclaré sa preuve close. Une fois les représentations des médias faites, la poursuite et les deux procureurs de la défense ont été invités à présenter, leur point de vue. Le juge du procès rejette ensuite la requête verbale pour reproduction et utilisation en cours de procès, à des fins de diffusion, des pièces produites à l’exception des pièces où il y a déjà eu autorisation, soit les pièces P-3 et P-15. Il autorise, toutefois, pendant que le jury est séquestré, la reproduction et la diffusion de la pièce P-5 et ses dérivés sauf pour les sections où l’on voit l’individu Martin Brodeur.
Le 15 décembre 2004 Cour supérieure du Québec (Le juge Bellavance) |
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Requête des demandeurs pour permission de reproduire certaines pièces déposée en cours de procès à des fins de diffusion rejetée à l’exception des pièces P-5 et P-13 |
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Le 14 février 2005 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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30906 Sébastien Larochelle ‐ v. ‐ Her Majesty the Queen (Que.) (Criminal) (By Leave)
Criminal law - Evidence - Procedure - Voir dire - Instructions to jury - Specific intent - Capacity to form intent - Admissibility of incriminating statement - Whether trial judge’s decision not to accept testimony of defence’s experts justified - Whether trial judge misled jury in instructions concerning concepts relating to insanity and specific intent.
In 1991, Sébastien Larochelle suffered severe head trauma as the result of a car accident. This trauma left him with decreased social judgment and in a state of apathy and indifference. In 1996, Mr. Larochelle consumed drugs belonging to an acquaintance, Jean Dupont. Mr. Dupont then demanded that he be reimbursed the value of the goods, plus the profit he would have made if he had sold them. Mr. Larochelle then received increasingly insistent threats from Mr. Dupont. On July 12, 1996, Vicky Parent, Mr. Dupont’s spouse, went to Mr. Larochelle’s home to obtain the money for the drugs. Mr. Larochelle got into a car with Ms. Parent and her daughter. While they were driving, Mr. Larochelle and Ms. Parent took drugs. When the car stopped, Mr. Larochelle took out a knife he had concealed under his belt and stabbed Ms. Parent several times in the chest. He then stabbed the child. When questioned, Mr. Larochelle made an incriminating statement that was videotaped and confessed to the double murder.
October 19, 1998 Superior Court of Quebec (Tremblay J.) |
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Applicant convicted of second degree murder under s. 231 of Criminal Code |
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October 30, 1998 Superior Court of Quebec (Tremblay J.) |
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Applicant sentenced to imprisonment for life without eligibility for parole for 15 years |
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March 1, 2005 Quebec Court of Appeal (Nuss, Morin and Dutil JJ.A.) |
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Appeal against conviction dismissed; appeal against sentence dismissed |
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April 29, 2005 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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30906 Sébastien Larochelle ‐ c. ‐ Sa Majesté la Reine (Qc) (Criminelle) (Autorisation)
Droit criminel - Preuve - Procédure - Voir-dire - Directives au jury - Intention spécifique - Capacité de former l’intention - Admissibilité d’une déclaration incriminante - La décision du juge de première instance de ne pas retenir les témoignages des experts de la défense était-elle justifiée? - Le juge de première instance a-t-il induit le jury en erreur dans ses directives sur les notions relatives à l’aliénation mentale et à l’intention spécifique?
En 1991, Sébastien Larochelle est victime d'un accident de voiture qui lui occasionne un traumatisme crânien sévère. Ce traumatisme se traduit par une diminution de jugement social, une apathie et de l'indifférence. En 1996, M. Larochelle consomme de la drogue appartenant à une connaissance, M. Jean Dupont. Ce dernier exige alors le remboursement de sa marchandise, ainsi qu’un paiement additionnel pour le profit qu’il aurait pu réaliser sur la vente de la drogue. Monsieur Larochelle vit alors avec les menaces de plus en plus pressantes de M. Dupont. Le 12 juillet 1996, Vicky Parent, la conjointe de Jean Dupont, se présente chez M. Larochelle en vue d’obtenir le remboursement de la drogue. M. Larochelle monte en voiture avec Mme Parent et sa fille. Alors qu’ils circulent en voiture, M. Larochelle et Mme Parent consomment de la drogue. Dès que la voiture s’immobilise, M. Larochelle prend un couteau qu’il dissimulait dans sa ceinture et il assène plusieurs coups au thorax de Mme Parent. Puis, il poignarde l’enfant. Lors d’un interrogatoire, M. Larochelle fait une déclaration incriminante enregistrée sur vidéo et confesse le double meurtre.
Le 19 octobre 1998 Cour supérieure du Québec (Le juge Tremblay) |
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Demandeur déclaré coupable de meurtre au deuxième degré en vertu de l’art. 231 du Code criminel |
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Le 30 octobre 1998 Cour supérieure du Québec (Le juge Tremblay) |
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Demandeur condamné à l’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans |
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Le 1er mars 2005 Cour d’appel du Québec (Les juges Nuss, Morin et Dutil) |
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Appel du verdict rejeté; Appel de la sentence rejeté |
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Le 29 avril 2005 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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30883 British Columbia Public School Employers’ Association ‐ v. ‐ British Columbia Teachers’ Federation (B.C.) (Civil) (By Leave)
Labour law — Grievance — Arbitration — Jurisdiction — Administrative law — Judicial review — Whether the Court of Appeal erred in law in setting aside the arbitral award of Arbitrator Munroe and ordering that a grievance arbitrator under the collective agreement had jurisdiction to determine whether there has been a violation of s. 76.1 of the School Act, R.S.B.C. 1996, c. 412, or the Class Size Regulation (B.C. Reg. 245/2002), or both, and to interpret the collective agreement accordingly?
The respondent, British Columbia Teachers’ Federation filed a grievance under the parties’ Provincial Collective Agreement alleging violations by certain school boards of s. 76.1 of the School Act and of the Class Size Regulation made pursuant thereto. A question arose about whether the grievance was arbitrable and the parties agreed to appoint an arbitrator to decide the preliminary question of whether an arbitrator has jurisdiction to consider and decide a grievance alleging a violation of the legislative enactments of the Province of British Columbia setting class sizes.
January 13, 2004 (Munroe, Arbitrator) |
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Respondent’s grievance is not arbitrable and must be dismissed for lack of jurisdiction |
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February 18, 2005 Court of Appeal for British Columbia (Finch C.J.B.C., Lambert and Prowse JJ.A.) |
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Application for judicial review allowed and Arbitration award of Munroe set aside
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April 18, 2005 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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30883 British Columbia Public School Employers’ Association ‐ c. ‐ British Columbia Teachers’ Federation (C.B.) (Civile) (Sur autorisation)
Droit du travail — Grief — Arbitrage — Compétence — Droit administratif — Contrôle judiciaire — La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur de droit en annulant une sentence arbitrale rendue par l’arbitre Munroe et en statuant qu’un arbitre des griefs était habilité en vertu de la convention collective à décider s’il y a eu atteinte à l’art. 76.1 de la School Act, R.S.B.C. 1996, ch. 412, ou au Class Size Regulation (B.C. Reg. 245/2002), ou aux deux, et à interpréter la convention collective en conséquence?
La défenderesse, la British Columbia Teachers’ Federation, a déposé un grief en vertu de la convention collective provinciale qui lie les parties, en alléguant que certains conseils scolaires avaient violé l’art. 76.1 de la School Act et son règlement d’application, le Class Size Regulation. La question de savoir si le grief était arbitrable a été soulevée et les parties ont convenu de nommer un arbitre pour trancher la question préliminaire de savoir si un arbitre a compétence pour examiner et trancher un grief alléguant une violation des textes législatifs de la province de la Colombie-Britannique régissant la taille des classes.
13 janvier 2004 (Arbitre Munroe) |
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Le grief de l’intimée n’est pas arbitrable et doit être rejeté pour défaut de compétence |
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18 février 2005 Cour d’appel de la Colombie‐Britannique (Juge en chef Finch et juges Lambert et Prowse) |
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Demande de contrôle judiciaire accueillie et sentence arbitrale de l’arbitre Munroe annulée
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18 avril 2005 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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30826 Stoney Band ‐ v. ‐ Her Majesty the Queen in Right of Canada (F.C.) (Civil) (By Leave)
Procedural law - Dismissal of action for delay - Native law - Special relationship between Crown and First Nations people - Whether the honour of the Crown has an impact on the Court’s exercise of discretion under a status review process - Impact of Crown honour on conduct of litigation.The Band commenced an action in 1988 relating to a breach of fiduciary duty by the Crown in the transfer of surrendered reserve lands. After the statement of claim was filed, no steps were taken to further the action other than to discontinue it with respect to one parcel of land which was accepted for negotiation as a specific claim. The Band negotiated with a third party with respect to the other two parcels, to quantify and mitigate damages. Concurrent actions were dealt with, however this action against the Crown remained inactive. Following an enquiry as to the status of the action by the Band, the Court issued a notice of status review. The Court invited submissions from the Crown.
July 29, 2003 Federal Court of Canada, Trial Division (Prothonotary Tabib) |
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Order dismissing the Band’s action for delay |
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January 29, 2004 Federal Court of Canada, Trial Division (Gibson J.) |
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Band’s appeal allowed; action continued as a specially managed proceeding |
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January 14, 2005 Federal Court of Appeal (Décary, Rothstein and Malone JJ.A.) |
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Crown’s appeal allowed and the action dismissed |
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March 15, 2005 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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30826 Bande de Stoney ‐ c. ‐ Sa Majesté la Reine du chef du Canada (C.F.) (Civile) (Sur autorisation)
Procédure - Rejet d’action pour cause de retard - Droit des autochtones - Relation spéciale entre la Couronne et les peuples des premières nations - L’honneur de la Couronne a-t-il une incidence sur l’exercice, par la Cour, de son pouvoir discrétionnaire dans le cadre du processus de l’examen de l’état de l’instance? - Incidence de l’honneur de la Couronne sur la conduite de l’instance.La Bande a intenté une action en 1988 fondée sur le manquement de la Couronne à une obligation fiduciaire lord du transfert de terres cédées de la réserve. Après le dépôt de la déclaration, aucune autre mesure n’a été prise pour poursuivre l’action, sauf pour le désistement de l’action en ce qui concerne une parcelle de terre qui a été acceptée pour négociation à titre de revendication particulière. La Bande a négocié avec une tierce partie en ce qui concerne les deux autres parcelles pour évaluer et atténuer les dommages. Les actions concomitantes ont suivi leur cours, mais cette action contre la Couronne est demeurée inactive. À la suite d’une demande formulée par la Bande sur l’état de l’instance, la Cour a émis un avis d’examen de l’état de l’instance. La Cour a invité la Couronne à présenter des observations.
29 juillet 2003 Cour fédérale du Canada, Section de première instance (Protonotaire Tabib) |
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Ordonnance rejetant l’action de la bande pour cause de retard |
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29 janvier 2004 Cour fédérale du Canada, Section de première instance (Juge Gibson) |
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Appel de la bande accueilli; action continuée en tant qu’instance à gestion spéciale |
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14 janvier 2005 Cour d’appel fédérale (Juges Décary, Rothstein et Malone) |
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Appel de la Couronne accueilli et action rejetée |
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15 mars 2005 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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30778 Deborah L. Spurrell by her Next Friend Joanne Marie Spurrell, Paul Maurice Spurrell, Joan Marie Spurrell and Stephen Craig Spurrell by his Next Friend Joan Marie Spurrell - v. - Norbert C. Bradford and Peter Hamilton Bradford (Alta.) (Civil) (By Leave)
Procedural law - Civil procedure - Summary judgment - When the evidence before a court is “imperfect”, does a chambers judge have the authority to choose one version of the facts, or should this be left to a trial judge - In Canadian jurisdictions where there are separate rules for applying for summary judgment or summary trial, how do the tests differ in the treatment of conflicting evidence and credibility issues?The Applicant was injured when the car she was driving hit a grain truck turning left off the highway from the same direction in which she was travelling. In an action for negligence against truck owners, the chambers judge made findings of fact in favour of Respondents but dismissed their motion for summary judgment on the basis that there could be issues of credibility at trial. Appellate court overturned that order, granted summary judgment and dismissed Applicants’ action.
September 30, 2002 Court of Queen’s Bench of Alberta (Moen J.) |
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Respondent’s application for summary judgment dismissed |
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October 1, 2004 Court of Appeal of Alberta (Hunt, Ritter and Binder JJ.A.) |
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Appeal allowed; application for summary judgment granted; Applicant’s claim dismissed |
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February 14, 2005 Supreme Court of Canada |
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Motion for an extension of time to file and serve and application for leave to appeal filed |
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30778 Deborah L. Spurrell, représentée par sa tutrice à l’instance Joan Marie Spurrell, Paul Maurice Spurrell, Joan Marie Spurrell et Stephen Craig Spurrell, représenté par sa tutrice à l’instance Joan Marie Spurrell - c. - Norbert C. Bradford et Peter Hamilton Bradford (Alb.) (Civile) (Sur autorisation)
Procédure - Procédure civile - Jugement sommaire - Lorsque la preuve dont dispose un tribunal est « imparfaite », un juge en chambre peut‐il choisir une version des faits de préférence à une autre, ou appartient‐il au juge de première instance de le faire? - Dans les provinces et territoires canadiens où des règles distinctes s’appliquent aux demandes de jugement ou de procès sommaire, quelle différence y a-t-il entre les critères applicables au traitement des éléments de preuve contradictoires et des questions de crédibilité?La demanderesse a été blessée lorsque la voiture qu’elle conduisait a heurté, au moment où il tournait à gauche, un camion de grain qui circulait dans la même direction qu’elle. À la suite d’une action pour négligence intentée contre les propriétaires du camion, la juge en chambre a tiré des conclusions de fait favorables aux intimés, mais a rejeté leur demande de jugement sommaire pour le motif qu’il pourrait se poser des questions de crédibilité au procès. La Cour d’appel a infirmé cette ordonnance, accueilli la demande de jugement sommaire et rejeté l’action des demandeurs.
30 septembre 2002 Cour du Banc de la Reine de l’Alberta (Juge Moen) |
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Demande de jugement sommaire présentée par les intimés rejetée |
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1er octobre 2004 Cour d’appel de l’Alberta (Juges Hunt, Ritter et Binder) |
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Appel accueilli; demande de jugement sommaire accueillie; action de la demanderesse rejetée |
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14 février 2005 Cour suprême du Canada |
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Requête en prorogation du délai imparti pour effectuer le dépôt et la signification et demande d’autorisation d’appel déposées |
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30821 Navigation Madeleine Inc. ‐ v. ‐ Laurentian Pilotage Authority and Attorney General of Canada (F.C.) (Civil) (By Leave)
Maritime law - Statutes - Navigation - Interpretation - Pilotage Act, R.S.C. 1985, c. P-14 -Laurentian Pilotage Authority Regulations - Whether Federal Court of Appeal erred in interpreting provisions of Laurentian Pilotage Authority Regulations by relying solely on grammatical and ordinary meaning of word “ferry” (traversier) - Whether Federal Court of Appeal erred in accepting one meaning of word “ferry” (traversier) without ensuring it consistent with whole of legislation considered - Whether Federal Court of Appeal usurped legislative function of Laurentian Pilotage Authority by altering legislation to substitute own definition without taking into account legislative framework provided for in s. 20 of Pilotage Act - Whether court erred in not granting ship Vacancier exemption from compulsory pilotage even though it ferry, i.e., vessel or boat (ship) designed and fitted out for that purpose and operating in passenger carrying trade on regular schedule between two or more terminals.
From May to December, the ship C.T.M.A. Vacancier (“Vacancier”) travels between the ports of Montreal and of Cap-aux-Meules in the Magdalen Islands, with stops in Quebec City and Matane. It can carry up to 600 passengers and 250 vehicles. The service is offered for payment and follows a regular schedule. The vessel also has cabins and restaurants. The respondent Laurentian Pilotage Authority refused to recognize the Vacancier, owned by the Applicant, as a “ferry” within the meaning of the Pilotage Act, R.S.C. 1985, c. P-14, and the Laurentian Pilotage Authority Regulations, C.R.C., c. 1268. The courts below came to the same conclusion, relying on the ordinary meaning given to the word “ferry” read together with the other words in s. 4(3)(b) of the Regulations in ruling that the Vacancier was not a ferry.
January 15, 2004 Federal Court (Blais J.) |
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Applicant’s motion for declaratory judgment dismissed |
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January 14, 2005 Federal Court of Appeal (Desjardins, Nadon and Pelletier JJ.A.) |
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Appeal dismissed with costs |
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March 15, 2005 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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30821 Navigation Madeleine Inc. ‐ c. ‐ Administration de pilotage des Laurentides et le Procureur générale du Canada (C.F.) (Civile) (Autorisation)
Droit maritime - Législation - Navigation - Interprétation - Loi sur le pilotage, L.R.C. 1985, ch. P-14 -Règlement de l’Administration de pilotage des Laurentides - La Cour d’appel fédérale a erré en interprétant les dispositions du Règlement de l’Administration de pilotage des Laurentides en s’en remettant uniquement au sens ordinaire et grammatical du mot _ traversier _ (ferry) - La Cour d’appel fédérale a erré en retenant l’un des sens du mot _ traversier _ (ferry) sans s’assurer de son harmonisation avec l’ensemble de la législation examinée - La Cour d’appel fédérale a usurpé la fonction législative de l’Administration de pilotage des Laurentides en altérant les textes de loi pour y introduire sa propre définition sans tenir compte du schéma législatif prévu à l’article 20 de la Loi sur le pilotage - La Cour a erré en n’octroyant pas au navire _ Vacancier _ l’exemption de pilotage obligatoire malgré que ce dernier soit un traversier, c’est-à-dire une construction flottante (navire) ayant été conçu et aménagé à cette fin et; il est affecté au transport payant de passagers en plusieurs terminus selon un horaire établi.
Le navire C.T.M.A. Vacancier (« navire Vacancier ») circule de mai à décembre entre les ports de Montréal et Cap-aux-Meules aux Îles-de-la-Madeleine avec escales à Québec et à Matane. Il peut transporter jusqu'à 600 passagers en plus de 250 véhicules. Il le fait moyennant paiement et selon un horaire établi. Le navire comprend également des cabines et des restaurants. L’intimée, l'Administration de pilotage des Laurentides, refuse de reconnaître que le navire Vacancier, propriété de la demanderesse, est un traversier au sens de la Loi sur le pilotage, L.R.C. 1985, ch. P-14, et du Règlement de l'Administration de pilotage des Laurentides, C.R.C., ch. 1268. Les instances inférieures arrivent à la même conclusion sur la foi du sens usuel que l'on donne au mot « traversier » lu en liaison avec les autres termes de l'alinéa 4(3)b) du Règlement, et décident que le navire Vacancier n'était pas un traversier.
Le 15 janvier 2004 Cour fédérale (Le juge Blais) |
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Requête de la demanderesse pour jugement déclaratoire rejetée |
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Le 14 janvier 2005 Cour d’appel fédérale (Les juges Desjardins, Nadon et Pelletier) |
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Appel rejeté avec dépens |
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Le 15 mars 2005 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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30854 Julie Laflamme ‐ v. ‐ The Union Life, a Mutual Assurance Company (Que.) (Civil) (By Leave)
Civil Code ‐ Commercial law ‐ Insurance ‐ Interpretation ‐ Misrepresentation ‐ Fraud ‐ Nature of burden of proof on insurers wishing to apply art. 2424 C.C.Q. to cancel insurance contracts on ground of fraudulent misrepresentation ‐ Whether Court of Appeal erred in concluding that insured’s statements fraudulent.
The Applicant filed suit against the Respondent after it refused to pay her the proceeds of a life insurance policy taken out by her spouse on the ground that her spouse had made false statements in filling out the insurance application. More specifically, the insurance company accused him of having failed to disclose his drug use.
The Superior Court allowed the Applicant’s action and ruled that although the statement was false, it was not fraudulent in the circumstances. The Court of Appeal reversed the decision.
January 12, 2004 Superior Court of Quebec (Dutil J.) |
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Applicant’s action for payment of proceeds of life insurance policy allowed |
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February 2, 2005 Quebec Court of Appeal (Beauregard, Morin and Rayle JJ.A.) |
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Appeal allowed |
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March 31, 2005 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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30854 Julie Laflamme ‐ c. ‐ L’Union‐vie, compagnie mutuelle d’assurance (Qc) (Civile) (Autorisation)
Code civil ‐ Droit commercial ‐ Assurance ‐ Interprétation ‐ Déclarations mensongères ‐ Fraude ‐ Quelle est la nature du fardeau de preuve imposé à l’assureur qui veut se prévaloir de l’art. 2424 C.c.Q. pour faire annuler un contrat d’assurance au motif de déclarations mensongères frauduleuses? ‐ La Cour d’appel a-t-elle erré en concluant que les déclarations de l’assuré étaient frauduleuses?
La demanderesse a poursuivi l’intimée, après que celle-ci eut refusé de lui payer le produit de l’assurance-vie contractée par son conjoint au motif que celui-ci avait fait de fausses déclarations au moment de compléter la proposition. La compagnie d’assurances a reproché spécifiquement au proposant de ne pas avoir déclaré sa consommation de drogues.
La Cour supérieure a accueilli l’action de la demanderesse et a jugé que bien que la déclaration était fausse, elle n’était pas frauduleuse dans les circonstances. La Cour d’appel a renversé le jugement.
Le 12 janvier 2004 Cour supérieure du Québec (La juge Dutil) |
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Action de la demanderesse en paiement du produit d’une assurance-vie accueillie |
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Le 2 février 2005 Cour d’appel du Québec (Les juges Beauregard, Morin et Rayle) |
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Appel accueilli |
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Le 31 mars 2005 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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30944 AstraZeneca Canada Inc. ‐ v. ‐ Minister of Health, The Attorney General of Canada and Apotex Inc. (F.C.) (Civil) (By Leave)
Property law - Administrative law - Patents - Judicial review - Food and drug control - Drugs - New drugs - Notice of compliance - New drug submissions - Intervention on application - Approval of generic drugs.
The Applicant AstraZeneca made an application for judicial review of the decision of the Minister of Health to issue a notice of compliance to the Respondent Apotex for omeprazole 20 milligram capsules. AstraZeneca had been marketing the drug omeprazole under the brand name LOSEC for several years. Apotex had been attempting to introduce a generic version into the market. AstraZeneca relied upon two patents. Apotex alleged that the drug would not infringe the patents on the grounds that its formulation was different from that in the patents. The Minister issued a notice of compliance to Apotex without requiring it to address the two patents. AstraZeneca argued that the notice of compliance was unlawful in that the Minister did not require Apotex to serve a new allegation with respect to the revised formulation for the drug. Apotex argued that there was no basis for AstraZeneca to challenge the Minister's decision because it consented to the dismissal of the relevant prohibition application and that the minor changes to the formulation would not have had an impact on the issuance of the consent order.
January 27, 2004 Minister of Health |
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Notice of Compliance issued to Apotex for omeprazole mg capsules |
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September 20, 2004 Federal Court of Canada (Kelen J.) |
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Applicant’s application for judicial review of a decision of the Minister of Health to issue a Notice of Compliance to the Respondent Apotex Inc. for omeprazole 20 milligrams capsules, dismissed |
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February 9, 2005 Federal Court of Appeal (Noël, Sharlow and Malone JJ.A.) |
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Appeal dismissed |
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April 11, 2005 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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30944 AstraZeneca Canada Inc. ‐ c. ‐ Ministre de la Santé, Procureur général du Canada et Apotex Inc. (C.F.) (Civile) (Sur autorisation)
Droit des biens - Droit administratif - Brevets - Contrôle judiciaire - Contrôle des aliments et drogues - Médicaments - Nouveaux médicaments - Avis de conformité - Présentation de drogue nouvelle - Intervention - Approbation des médicaments génériques.
La demanderesse AstraZeneca a sollicité le contrôle judiciaire de la décision du ministre de la Santé de délivrer un avis de conformité à l’intimée Apotex relativement aux gélules de 20 mg d’oméprazole. AstraZeneca vendait le médicament sous la marque LOSEC depuis plusieurs années. Apotex tentait de mettre en marché une version générique du médicament. AstraZeneca a invoqué deux brevets. Apotex a allégué que son médicament ne constituerait pas de la contrefaçon en raison de sa formulation différente. Le ministre a délivré un avis de conformité à Apotex sans exiger qu’elle présente un nouvel avis d’allégation concernant les deux brevets. AstraZeneca a soutenu que l’avis de conformité était illégal parce que le ministre n’a pas exigé qu’Apotex signifie une nouvelle allégation relativement à la nouvelle formulation du médicament. Selon Apotex, AstraZeneca n’avait aucune raison de contester la décision du ministre, parce qu’elle a consenti au rejet de la demande d’interdiction pertinente et que les légers changements apportés à la formulation n’auraient eu aucun effet sur la délivrance de l’ordonnance sur consentement.
27 janvier 2004 Ministre de la Santé |
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Avis de conformité délivré à Apotex relativement aux gélules de 20 mg d’oméprazole |
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20 septembre 2004 Cour fédérale du Canada (Juge Kelen) |
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Demande présentée par la demanderesse en vue d’obtenir le contrôle judiciaire de la décision du ministre de la Santé de délivrer l’avis de conformité à l’intimée Apotex relativement aux gélules de 20 mg d’oméprazole, rejetée |
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9 février 2005 Cour d’appel fédérale (Juges Noël, Sharlow et Malone) |
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Appel rejeté |
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11 avril 2005 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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30884 2866‐6501 Québec Inc. and Percy St-Jules ‐ v. ‐ Laurentian Bank of Canada (Que.) (Civil) (By Leave)
Commercial law - Contracts - Instalment sale - Repayment of balance of loan - Whether instalment sale contract void - Whether motion for repayment of balance well founded - Whether Court of Appeal should have intervened
In June 2001, the Applicants, 2866-6501 Québec Inc. and Percy St-Jules, signed an instalment sale contract in favour of the Laurentian Bank. The Applicants took out this loan of $21,258, repayable in 72 instalments of $295.25 each, in order to secure financing for a motorcycle for Christopher Wassiliu. In March 2002, Mr. Wassiliu stopped paying the required instalments. Because of the failure to pay these amounts, the Bank sent the applicants a notice of forfeiture of the benefit of the term and filed a motion for repayment of the balance of the loan in the amount of $16,273.16.
December 14, 2004 Court of Québec (Brossard J.C.Q.) |
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Motion for repayment of balance of loan allowed; Applicants ordered to pay $16,273.16 to Respondent; Applicants ordered to pay additional amount of $8,000 for abuse of process |
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February 17, 2005 Quebec Court of Appeal (Forget J.A.) |
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Motion for leave to appeal dismissed |
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April 18, 2005 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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30884 2866‐6501 Québec Inc. et Percy St-Jules ‐ c. ‐ Banque Laurentienne du Canada (Qc) (Civile) (Autorisation)
Droit commercial - Contrats - Vente à tempérament - Remboursement du solde du prêt - Le contrat de vente à tempérament était-il nul? - La requête en remboursement du solde du prêt était-elle fondée? - La Cour d’appel devait-elle intervenir?
En juin 2001, les demandeurs, 2866-6501 Québec Inc. et Percy St-Jules, signent un contrat de vente à tempérament en faveur de la Banque Laurentienne. Les demandeurs contractent ce prêt, de 21 258$ remboursable en 72 versements de 295,25$, afin de garantir le financement d’une motocyclette pour le bénéfice de Christopher Wassiliu. À compter du mois de mars 2002, M. Wassiliu cesse d'effectuer les versements requis. En raison de ces défauts, la Banque transmet aux demandeurs un avis de déchéance du bénéfice du terme, puis institue une requête en remboursement du solde du prêt pour la somme de 16 273,16$.
Le 14 décembre 2004 Cour du Québec (Le juge Brossard) |
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Requête en remboursement du solde du prêt accueillie; demandeurs condamnés à payer 16 273,16$ à l’intimée; demandeurs condamnés à payer une somme additionnelle de 8 000$ pour abus de procéduresLe 17 février 2005 Cour d’appel du Québec (Le juge Forget) |
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Requête pour permission d’appeler rejetée |
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Le 18 avril 2005 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée |
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