SUPREME COURT OF CANADA -- JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS
OTTAWA, 2013-01-07. THE SUPREME COURT OF CANADA ANNOUNCED TODAY THAT JUDGMENT IN THE FOLLOWING APPLICATIONS FOR LEAVE TO APPEAL WILL BE DELIVERED AT 9:45 A.M. EST ON THURSDAY, JANUARY 10, 2013. THIS LIST IS SUBJECT TO CHANGE.
FROM: SUPREME COURT OF CANADA (613) 995-4330
COUR SUPRÊME DU CANADA -- PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION
OTTAWA, 2013-01-01. LA COUR SUPRÊME DU CANADA ANNONCE QUE JUGEMENT SERA RENDU DANS LES DEMANDES D’AUTORISATION D’APPEL SUIVANTES LE JEUDI 10 JANVIER 2013, À 9 H 45 HNE. CETTE LISTE EST SUJETTE À MODIFICATIONS.
SOURCE: COUR SUPRÊME DU CANADA (613) 995-4330
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1. Robert Glen Harrison v. Ministry of Children and Family Development et al. (B.C.) (Civil) (By Leave) (35043)
2. Equinox Engineering Ltd. v. Lavalin L.P. Investment Corp (Alta.) (Civil) (By Leave) (35002)
3. Larry Peter Klippenstein v. Minister of Family Services and Consumer Affairs (Man.) (Civil) (By Leave) (35053)
4. Noël Ayangma v. Attorney General of Canada (F.C.) (Civil) (By Leave) (35050)
5. Valerie Frances Sloan et al. v. Indcondo Building Corporation (Ont.) (Civil) (By Leave) (35013)
6. Lansdowne Park Conservancy v. City of Ottawa (Ont.) (Civil) (By Leave) (35059)
35043 |
Robert Glen Harrison v. Ministry of Children and Family Development and the Attorney General of British Columbia, Information and Privacy Commissioner of British Columbia (B.C.) (Civil) (By Leave) |
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Charter of Rights — Rights to fundamental justice, fair hearing, life, liberty and security of the person — Discrimination — Whether Applicant’s rights violated — Courts — Jurisdiction — Whether court had authority to set aside earlier decision due a serious inconsistency |
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Following his dismissal from his employment in 2006, Mr. Harrison made complaints to the Ministry of Child and Family Development and to the Information and Privacy Commissioner and brought a civil action for damages. The Information and Privacy Commissioner ultimately concluded that the Ministry had breached its duty to ensure that his personal information was accurate and complete before it was used in a decision that directly affected Mr. Harrison. The Commissioner made recommendations for the handling of personal information in the future. Mr. Harrison sought judicial review of that decision and the Supreme Court ruled that the matter should be reconsidered once again by the Commissioner. The Court of Appeal allowed Mr. Harrison’s cross-appeal from the order to remit the matter back to the Commissioner and restored the decision of the Commissioner. It dismissed Mr. Harrison’s appeal concerning his request that the Court of Appeal give direction for the means to pursue vacating the May 5, 2010 decision of the Court of Appeal that had dismissed his civil action for damages.
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September 6, 2011 Supreme Court of British Columbia (Greyell J.) 2011 BCSC 1204
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Order remitting Applicant’s complaint to Commissioner for reconsideration
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June 22, 2012 Court of Appeal for British Columbia (Vancouver) (Bennett, Garson and Hinkson JJ.A.) 2012 BCCA 277
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Appeal dismissed; decision of Commissioner restored
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September 21, 2012 Supreme Court of Canada
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Application for leave to appeal filed
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35043 |
Robert Glen Harrison c. Ministry of Children and Family Development et le procureur général de la Colombie-Britannique, Information and Privacy Commisioner of British Columbia (C.-B.) (Civile) (Sur autorisation) |
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Charte des droits — Droits à la justice fondamentale, à une audition équitable, à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne — Discrimination — Les droits du demandeur ont-ils été violés? — Tribunaux — Compétence — Le tribunal avait-il le pouvoir d'annuler une décision antérieure en raison d'une contradiction importante? |
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À la suite de son congédiement en 2006, M. Harrison a porté plainte au Ministry of Child and Family Development et au commissaire à l'information et à la protection de la vie privée et a intenté une action en dommages-intérêts au civil. Le commissaire à l'information et à la protection de la vie privée a fini par conclure que le ministère avait manqué à son obligation de veiller à ce que ses renseignements personnels soient exacts et complets avant de les utiliser dans une décision qui touchait directement M. Harrison. Le commissaire a fait des recommandations sur le traitement des renseignements personnels à l'avenir. Monsieur Harrison a demandé le contrôle judiciaire de cette décision et la Cour suprême a statué que la question devait être examinée de nouveau par le commissaire. La Cour d'appel a accueilli l'appel incident de M. Harrison de l'ordonnance de renvoyer l'affaire au commissaire et a rétabli la décision de ce dernier. Elle a rejeté l'appel de M. Harrison concernant sa demande pour que la Cour d'appel donne des directives sur les moyens de poursuivre l'annulation de la décision rendue le 5 mai 2010 par la Cour d'appel qui avait rejeté son action en dommages-intérêts au civil.
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6 septembre 2011 Cour suprême de la Colombie-Britannique (Juge Greyell) 2011 BCSC 1204
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Ordonnance de renvoi de la plainte du demandeur au commissaire pour nouvel examen
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22 juin 2012 Cour d'appel de la Colombie-Britannique (Vancouver) (Juges Bennett, Garson et Hinkson) 2012 BCCA 277
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Appel rejeté; décision du commissaire, rétablie
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21 septembre 2012 Cour suprême du Canada
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Demande d'autorisation d'appel, déposée
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35002 |
Equinox Engineering Ltd. v. Lavalin L.P. Investment Corp (Alta.) (Civil) (By Leave) |
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Contracts – Interpretation – Right of first refusal – Applicant is a tenant of the respondent with a right of first refusal in its lease – Whether offer to lease by third party triggers right of first refusal in circumstances where the offer includes, but is not limited to, the property to which the right attaches - In negotiating a disposition of the property subject to a right of first refusal as part of a package with other property, what duty does the grantor of the right have to preserve the rights of the rights holder and to facilitate the holder’s exercise of its right – Whether the proper application of the right requires the court to conduct a two-step analysis. |
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The applicant leased space in the respondent’s office tower. At the time the lease was entered into, SNC Lavalin leased the remainder of the building. The applicant’s lease provides a right of first refusal. In November 2011, the respondent received an offer to lease the SNC Lavalin space. The applicant takes the position that its right of first refusal was triggered and that it can rely on that right to lease part of the SNC Lavalin space. An applications judge agreed. A majority of the Court of Appeal did not agree with the application judge’s interpretation of the right of first refusal clause and allowed an appeal.
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December 15, 2011 Court of Queen’s Bench of Alberta (Kent J.)
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Ruling that right of first refusal clause in a lease was triggered
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June 29, 2012 Court of Appeal of Alberta (Calgary) (Slatter, Rowbotham, Bielby [dissenting] JJ.A.) 2012 ABCA 204; 1201-003-AC
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Appeal allowed, Court of Queen’s Bench decision overturned, cross-appeal dismissed
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September 28, 2012 Supreme Court of Canada
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Application for leave to appeal filed
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35002 |
Equinox Engineering Ltd. c. Lavalin L.P. Investment Corp (Alb.) (Civile) (Sur autorisation) |
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Contrats — Interprétation — Droit de premier refus — La demanderesse est la locatrice de l'intimée et a un droit de premier refus dans son bail — L'offre de location par un tiers déclenche-t-elle l’application du droit de premier refus dans une situation où l'offre porte notamment sur le bien auquel le droit se rattache? — En négociant l’aliénation du bien faisant l'objet d'un droit de premier refus dans le cadre d'un ensemble qui a également pour objet un autre bien, quelle obligation incombe au concédant du droit de protéger les droits du titulaire des droits et d’en faciliter l'exercice par le titulaire? — La bonne application du droit oblige-t-elle le tribunal à faire une analyse en deux étapes?
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La demanderesse a loué un espace dans la tour de bureaux de l'intimée. Au moment de la conclusion du bail, SNC Lavalin louait le reste de l'édifice. Le bail de la demanderesse prévoit un droit de premier refus. En novembre 2011, l'intimée a reçu une offre de louer l'espace de SNC Lavalin. La demanderesse plaide que son droit de premier refus a été déclenché et qu'elle peut s'appuyer sur ce droit pour louer une partie de l'espace de SNC Lavalin. La juge de première instance lui a donné raison. Les juges majoritaires de la Cour d'appel n'étaient pas d'accord avec l'interprétation donnée par le juge de première instance à la clause du droit de premier refus et ont accueilli l'appel.
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15 décembre 2011 Cour du Banc de la Reine de l'Alberta (Juge Kent)
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Il est statué que la clause du bail prévoyant un droit de premier refus s'applique
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29 juin 2012 Cour d'appel de l'Alberta (Calgary) (Juges Slatter, Rowbotham et Bielby [dissidente]) 2012 ABCA 204; 1201-003-AC
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Appel accueilli, décision de la Cour du Banc de la Reine, infirmée et appel incident, rejeté
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28 septembre 2012 Cour suprême du Canada
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Demande d'autorisation d'appel, déposée
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35053 |
Larry Peter Klippenstein v. Minister of Family Services and Consumer Affairs (Man.) (Civil) (By Leave) |
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Charter of Rights – Enforcement – Court refusing to hear constitutional question on its merit - Whether applicant can have a fair hearing in the absence at counsel – Whether applicant can have a fair hearing of his application for judicial review without access to the evidence requested. |
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Mr. Klippenstein was involved in disputes with his landlord and sought to obtain copies of documents in the possession of the Residential Tenancies Commission pursuant to the Freedom of Information and Protection of Privacy Act, C.C.S.M. c. F175. He was provided access to the requested documents through onsite inspections but was not permitted to make copies. Mr. Klippenstein appealed that decision.
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October 28, 2011 Court of Queen’s Bench of Manitoba (Chartier J.) 2011 MBQB 257
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Applicant’s appeal from the decision of the Minister of Family Services and Consumer Affairs refusing to provide copies of documents in the possession of the Residential Tenancies Commission dismissed
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August 27, 2012 Court of Appeal of Manitoba (Hamilton, Monnin and MacInnes JJ.A.) 2012 MBCA 78
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Appeal dismissed
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October 23, 2012 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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35053 |
Larry Peter Klippenstein c. Ministre des Services à la famille et de la Consommation (Man.) (Civile) (Sur autorisation) |
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Charte des droits — Application — La Cour a refusé d'instruire la question constitutionnelle sur le fond — Le demandeur peut-il avoir une audience équitable en l’absence d’avocat? — Le demandeur peut-il avoir une audition équitable de sa demande de contrôle judiciaire sans avoir accès à la preuve demandée? |
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Monsieur Klippenstein a été impliqué dans des différends avec son locateur et a tenté d'obtenir des copies de documents en la possession de la Commission de la location à usage d'habitation en vertu de la Loi sur l'accès à l'information et la protection de la vie privée, C.P.L.M. ch. F175. Il s'est vu accorder l'accès aux documents demandés par des inspections sur place, mais on ne lui a pas permis de faire des copies. Monsieur Klippenstein a interjeté appel de cette décision.
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28 octobre 2011 Cour du Banc de la Reine du Manitoba (Juge Chartier) 2011 MBQB 257
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Appel du demandeur de la décision du ministre des Services à la famille et de la Consommation refusant de fournir des copies de documents en la possession de la Commission de la location à usage d'habitation, rejeté
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27 août 2012 Cour d'appel du Manitoba (Juges Hamilton, Monnin et MacInnes) 2012 MBCA 78
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Appel rejeté
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23 octobre 2012 Cour suprême du Canada |
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Demande d'autorisation d'appel, déposée
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35050 |
Noël Ayangma v. Attorney General of Canada (FC) (Civil) (By Leave) |
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Administrative law – Procedural law – Natural justice – Human rights complaint – Whether the Federal Court of Appeal has committed a series of serious jurisdictional errors and misconduct throughout the proceedings commenced before it. |
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The Applicant’s human rights complaint alleging differential treatment by Health Canada on the basis of race, colour and national or ethnic origin, is at issue again in the present leave application. The Applicant’s judicial review application from the Human Rights Commission decision was dismissed by the Federal Court, on the basis that the Applicant had failed to establish that such decision was unreasonable or that procedural fairness or natural justice had been breached. The Applicant’s subsequent appeal to the Federal Court of Appeal was dismissed: that Court held that the lower court had applied the appropriate standard of review and had properly found that the Commission dealt with all aspects of the complaint, was reasonable in dismissing it and had conducted a fair and neutral investigation. The Applicant’s subsequent motion for reconsideration of the appellate court decision was also dismissed.
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December 23, 2009 Canadian Human Rights Commission
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Discrimination action against Health Canada dismissed |
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November 26, 2010 Federal Court
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Application for judicial review of Canadian Human Rights Commission dismissed |
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July 26, 2012 (Federal Court of Appeal) (Pelletier, Dawson and Stratas JJ.A.)
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Appeal dismissed |
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August 9, 2012 Federal Court of Appeal (Nadon J.A.)
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Request that motion for reconsideration be heard orally dismissed |
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September 12, 2012 Federal Court of Canada (Pelletier, Dawson and Stratas JJ.A.)
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Motion for reconsideration dismissed |
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October 4, 2012 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed. |
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35050 |
Noël Ayangma c. Procureur général du Canada (CF) (Civile) (Sur autorisation) |
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Droit administratif — Droit procédural — Justice naturelle — Plainte relative aux droits de la personne — La Cour d'appel fédérale a-t-elle commis une série d'erreurs juridictionnelles graves et a-t-elle fait preuve d'inconduite tout au long de l'instance dont elle a été saisie? |
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La plainte relative aux droits de la personne déposée par le demandeur, qui allègue avoir été l'objet de traitements différenciés de la part de Santé Canada sur le fondement de la race, de la couleur et de l'origine nationale ou ethnique, est de nouveau en cause dans la présente demande d'autorisation d'appel. La Cour fédérale a rejeté la demande de contrôle judiciaire de la décision de la Commission des droits de la personne présentée par le demandeur, au motif que celui-ci n'avait pas établi que cette décision était déraisonnable ou qu'il y avait eu manquement à l'équité procédurale ou à la justice naturelle. L'appel subséquent du demandeur à la Cour d'appel fédérale a été rejeté : ce tribunal a statué que le tribunal d'instance inférieure avait appliqué la bonne norme de contrôle et qu'elle avait conclu à bon droit que la Commission avait traité tous les aspects de la plainte, qu'elle avait agit raisonnablement en la rejetant et qu'elle avait procédé à une enquête équitable et neutre. La requête subséquente du demandeur pour un nouvel examen de la décision de la Cour d'appel a également été rejetée.
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23 décembre 2009 Commission canadienne des droits de la personne
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Action en discrimination contre Santé Canada, rejetée |
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26 novembre 2010 Cour fédérale
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Demande de contrôle judiciaire de la décision de la Commission canadienne des droits de la personne, rejetée
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26 juillet 2012 (Cour d'appel fédérale) (Juges Pelletier, Dawson et Stratas)
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Appel rejeté |
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9 août 2012 Cour d'appel fédérale (Juge Nadon)
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Demande que la requête en nouvel examen soit instruite oralement, rejetée |
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12 septembre 2012 Cour d'appel fédérale (Juges Pelletier, Dawson et Stratas)
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Requête en nouvel examen, rejetée |
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4 octobre 2012 Cour suprême du Canada |
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Demande d'autorisation d'appel, déposée. |
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35013 |
Valerie Frances Sloan, David Robin Sloan and Cave Hill Properties Ltd. v. Indcondo Building Corporation (Ont.) (Civil) (By Leave) |
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Civil procedure – Bankruptcy and insolvency – Abuse of process – Security for costs – Motion judge dismissing respondent’s action under s. 38 of Bankruptcy and Insolvency Act on basis of abuse of process, res judicata and issue estoppel – Court of Appeal refusing to order security for costs pending appeal and allowing respondent’s appeal – Whether distinction made by Court of Appeal between underlying action and statutory action is inaccurate – Whether interpretation and application of s. 38 by Court of Appeal conflicts with other provisions of Bankruptcy and Insolvency Act, conflicts with other decisions or results in absurd consequence – How cost orders should be addressed in contingency fee situations – Bankruptcy and Insolvency Act, R.S.C. 1985, c. B-3, s. 38. |
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After obtaining judgment against the applicant David Robin Sloan, the respondent learned that Mr. Sloan had apparently transferred the matrimonial home to his wife, the applicant Valerie Francis Sloan, for no consideration, 45 days after being served with the statement of claim. As a consequence, the respondent commenced an action (the 2002 action) against Mr. Sloan, his wife and their company, the applicant Cave Hill Properties Ltd. to set this transfer aside as a fraudulent conveyance. On January 13, 2004, Mr. Sloan declared personal bankruptcy. This stayed the 2002 action. Mr. Sloan listed the respondent as a creditor in the amount of $8.7 million. The respondent proved its claim in bankruptcy. On April 6, 2006, the respondent obtained an order pursuant to s. 38(1) of the Bankruptcy and Insolvency Act authorizing it to commence and prosecute proceedings against the applicants. The applicants moved to dismiss the action subsequently brought by the respondent. The motion judge found that the action was an abuse of process and barred by res judicata and issue estoppel because of the discharge in bankruptcy and the dismissal of the prior action for the same relief brought by the respondent in its own capacity. The Court of Appeal allowed the respondent’s appeal and dismissed the applicants’ motion to dismiss the action.
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August 30, 2011 Ontario Superior Court of Justice (Mesbur J.) 2011 ONSC 5151
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Action dismissed
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February 7, 2012 Court of Appeal for Ontario (Armstrong J.A. (in chambers)) 2012 ONCA 83
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Motion to have law firm for respondent pay security for costs dismissed |
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July 18, 2012 Court of Appeal for Ontario (Goudge, Sharpe and Juriansz JJ.A.) 2012 ONCA 502
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Motion to set aside decision of Armstrong J.A. dismissed. Appeal allowed |
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October 1, 2012 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed |
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35013 |
Valerie Frances Sloan, David Robin Sloan et Cave Hill Properties Ltd. c. Indcondo Building Corporation (Ont.) (Civile) (Sur autorisation) |
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Procédure civile — Faillite et insolvabilité — Abus de procédure — Cautionnement pour frais — Le juge de première instance a rejeté l'action de l'intimée, fondée sur l'art. 38 de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité, pour cause d'abus de procédure, de chose jugée et de préclusion découlant d’une question déjà tranchée — La Cour d'appel a refusé d'ordonner le cautionnement pour frais en attendant l'issue de l’appel et a accueilli l'appel de l'intimée — La distinction qu’a faite la Cour d'appel entre l'action sous-jacente et l’action fondée sur la loi est-elle inexacte? — L'interprétation et l'application de l'art. 38 par la Cour d'appel sont-elles incompatibles avec les autres dispositions de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité et la jurisprudence, ou ont-elles une conséquence absurde? — Comment y a-t-il lieu de traiter les ordonnances relatives aux dépens dans des situations où les honoraires sont conditionnels? — Loi sur la faillite et l'insolvabilité, L.R.C. 1985, ch. B-3, art. 38. |
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Après avoir obtenu un jugement contre le demandeur David Robin Sloan, l'intimée a appris que M. Sloan avait apparemment cédé le foyer conjugal à son épouse, la demanderesse Valerie Francis Sloan, sans contrepartie, 45 jours après s'être vu signifier la déclaration. Par conséquent, l'intimée a intenté une action (l'action de 2002) contre M. Sloan, son épouse et leur compagnie, la demanderesse Cave Hill Properties Ltd. pour faire annuler la cession en tant que transfert frauduleux. Le 13 janvier 2004, M. Sloan a fait faillite personnelle. La faillite a eu pour effet de suspendre l'action de 2002. Monsieur Sloan a inscrit l'intimée comme créancière pour un montant de 8,7 millions de dollars. L'intimée a prouvé sa réclamation en faillite. Le 6 avril 2006, l'intimée a obtenu une ordonnance fondée sur le par. 38(1) de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité l'autorisant à intenter des procédures contre les demandeurs. Les demandeurs ont présenté une motion en rejet de l'action intentée subséquemment par l'intimée. Le juge saisi de la motion a conclu que l'action était un abus de procédure et irrecevable pour cause de chose jugée et de préclusion découlant d’une question déjà tranchée en raison de la libération de la faillite et du rejet de l'action antérieure pour la même réparation intentée par l'intimé en sa propre qualité. La Cour d'appel a accueilli l'appel de l'intimée et rejeté la motion en rejet de l'action des demandeurs.
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30 août 2011 Cour supérieure de justice de l'Ontario (Juge Mesbur) 2011 ONSC 5151
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Action rejetée
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7 février 2012 Cour d'appel d'un Ontario (Juge Armstrong (en chambre)) 2012 ONCA 83
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Motion pour que le cabinet d'avocats de l'intimée consigne un cautionnement pour frais, rejetée |
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18 juillet 2012 Cour d'appel de l'Ontario (Juges Goudge, Sharpe et Juriansz) 2012 ONCA 502
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Motion en annulation de la décision du juge Armstrong, rejetée. Appel accueilli |
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1er octobre 2012 Cour suprême du Canada |
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Demande d'autorisation d'appel, déposée |
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35059 |
Lansdowne Park Conservancy v. City of Ottawa (Ont.) (Civil) (By Leave) |
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Canadian Charter of Rights and Freedoms — Municipal Law — Contracts — Tenders for construction contracts — Partnering agreements with private business — Was there a breach of s. 7 of the Charter by the Court of Appeal denying leave to the applicant when the matter raises questions of great public importance and there was an arguable case? — Was there a breach of s. 7 of the Charter by the Divisional Court of Ontario denying procedural rights to a self represented applicant? — What are the limits of the use of the Abuse of Process doctrine and can it be applied by the judiciary when the motion record including transcript are not available? — Does s. 7 of the Charter encompass a protection of procedural rights as a principle of fundamental justice. |
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The Applicant Lansdowne Park Conservancy applied for judicial review to quash or prohibit, on the grounds of illegality, the sole source negotiation between the City of Ottawa and Ottawa Sports and Entertainment Group (“OSEG”) for an agreement for the redevelopment of Lansdowne Park. The City asked that the application be dismissed as an abuse of process. The crux of the application was the applicant's alternative proposal for redevelopment of the park. The City had received a proposal for redevelopment of the park from OSEG and City Council passed a resolution to negotiate a partnership agreement. The City Purchasing By-law provided that a competitive bid process could be waived where there was an absence of competition and the goods, services or construction could only be supplied by a particular supplier. The City received advice that the bylaw was not contravened on the basis that the OSEG proposal was a sole source response to an unsolicited bid. The City approved the Lansdowne Park Partnership Plan ("LPP"). A group called Friends of Lansdowne commenced an application to quash for illegality the bylaws and resolutions made by the City relating to the redevelopment. The application was dismissed. An appeal was taken to the Court of Appeal, which had reserved its decision at the time (it has since been dismissed). Shortly after the Friends decision, the Applicant commenced his application for judicial review in the name of the Lansdowne Park Conservancy
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April 3, 2012 Ontario Superior Court of Justice (Swinton, Then and Bryant JJ.)
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Judicial review application seeking to quash or prohibit current sole source negotiation between City of Ottawa and business consortium for redevelopment of Lansdowne Park in the City of Ottawa, dismissed.
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August 28, 2012 Court of Appeal for Ontario (Feldman, Sharpe and Ducharme JJ.A.)
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Leave to appeal denied.
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October 29, 2012 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed. |
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35059 |
Conservation parc Lansdowne c. Ville d’Ottawa (Ont.) (Civile) (Sur autorisation) |
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Charte canadienne des droits et libertés — Droit municipal — Contrats — Soumission de contrats de construction — Accord de partenariat avec une entreprise privée — La Cour d'appel a-t-elle violé l'art. 7 de la Charte en refusant l'autorisation d'appel à la demanderesse alors que l'affaire soulève des questions de grande importance pour le public et qu'il y avait une cause défendable? — La Cour divisionnaire de l'Ontario a-t-elle violé l'art. 7 de la Charte en refusant des droits procéduraux à une demanderesse qui n’est pas représentée par un avocat? — Quelles sont les limites du recours à la doctrine de l'abus de procédure et peut-elle être appliquée par les tribunaux lorsque le dossier de motion, y compris la transcription, n'est pas disponible? — L'art. 7 de la Charte englobe-t-il une protection des droits procéduraux comme principe de justice fondamentale? |
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La demanderesse, Conservation du parc Lansdowne a présenté une demande de contrôle judiciaire pour faire annuler ou interdire, pour cause d'illégalité, la négociation à fournisseur unique entre la Ville d’Ottawa et Ottawa Sports and Entertainment Group (« OSEG ») pour parvenir à une entente sur le réaménagement du parc Lansdowne. La Ville a demandé le rejet de la demande, plaidant qu'il s'agit d'un abus de procédure. La demande a essentiellement pour objet l’autre proposition de la demanderesse pour le réaménagement du parc. La Ville avait reçu d’OSEG une proposition pour le réaménagement du parc et le conseil municipal a adopté une résolution pour la négociation d'un accord de partenariat. Le règlement d’achat de la Ville prévoyait que l'on pouvait passer outre au processus d'appel d’offres en l'absence de concurrence et lorsque les biens, les services ou les travaux de construction ne pouvaient être fournis que par un fournisseur en particulier. La Ville a reçu un avis comme quoi il n'y avait pas eu de contravention au règlement du fait que la proposition d’OSEG était une réponse de fournisseur unique à une soumission spontanée. La Ville a approuvé le plan de partenariat du parc Lansdowne (« LPP »). Un groupe appelé Les Amis de Lansdowne a introduit une demande en annulation pour illégalité des règlements et résolutions adoptés par la Ville relativement au réaménagement. La demande a été rejetée. Un appel a été interjeté à la Cour d'appel qui avait différé sa décision à l'époque (l'appel a été rejeté depuis). Peu de temps après la décision relative à la demande de Friends, le demandeur a introduit sa demande de contrôle judiciaire au nom de Conservation parc Lansdowne.
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3 avril 2012 Cour supérieure de justice de l'Ontario (Juges Swinton, Then et Bryant)
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Demande de contrôle judiciaire pour faire annuler ou interdire la négociation actuelle à fournisseur unique entre la Ville d'Ottawa et un consortium d'affaire pour le réaménagement du parc Lansdowne à Ottawa, rejetée.
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28 août 2012 Cour d'appel de l'Ontario (Juges Feldman, Sharpe et Ducharme)
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Autorisation d'appel refusée.
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29 octobre 2012 Cour suprême du Canada |
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Demande autorisation d'appel, déposée. |
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