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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

November 12, 2013

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EST on Thursday, November 14, 2013.  This list is subject to change.

 

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 12 novembre 2013

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 14 novembre 2013, à 9 h 45 HNE.  Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 


1.       Cheryl Cusack v. Royal Bank of Canada (Ont.) (Civil) (By Leave) (35465)

 

2.       Dupuis Paquin, avocats et conseillers d'affaires inc. c. Agence du revenu du Québec et autre (Qc) (Civile) (Autorisation) (35401)

 

3.       Joey Boudreau v. Bank of Montreal, Rogers Communications Inc. and Umbro Inc. (Ont.) (Civil) (By Leave) (35400)

 

4.       Tera Leigh Frieburg v. Her Majesty the Queen (Man.) (Criminal) (By Leave) (35490)

 

5.       Ralph Boehme v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (35523)

 

6.       Allen Dale Forsyth v. Coast Mountain Bus Company (B.C.) (Civil) (By Leave) (35501)

 

 

35465

Samson Management & Solutions Ltd., Jason Brasseur, Cheryl Cusack v. Royal Bank of Canada

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Contracts – Commercial contracts – Bank loan – Guarantee – Wife guaranteeing husband’s business loan – Should the concept of material variation from Manulife Bank of Canada v. Conlin, [1996] 3 S.C.R. 415 apply to “all accounts” or “continuing” guarantees signed by personal accommodation guarantors? - If the material variation concept does apply to “all accounts” or “continuing” guarantees, what is the proper method of application? - How is the “terminological conundrum” in the law identified by the Ontario Court of Appeal to be resolved? - How is the material variation principle affected where the primary lending agreement has been “cancelled and superseded?

 

Ms. Cusack was the spouse of Mr. Brasseur, who was the principal of Samson Management and Solutions Ltd. (“Samson”) In 2005, after receiving independent legal advice, Ms. Cusack signed a continuing all accounts guarantee for the indebtedness of Samson up to the amount of $150,000.  The guarantee covered present and future liabilities of Samson, was not tied to any specific loan and provided that the guarantor could become a principal debtor if RBC was unable to recover any sum from Samson.  In 2006, Ms. Cusack signed a fresh guarantee to RBC for present and future liabilities of Samson in the amount of $250,000 on the same terms as the first guarantee.  In 2008, Samson increased the loan agreement to $500,000 and the 2006 loan agreement was terminated.  A new guarantee from Ms. Cusack was not requested or signed.  In 2009, the loan agreement between RBC and Mr. Brasseur was further increased to $750,000 but again, Ms. Cusack was not asked to provide a new guarantee.  The business failed in 2011 and RBC made demands on Mr Brasseur’s 2009 guarantee and Ms. Cusack’s 2006 guarantee.  At issue was the enforceability of Ms. Cusack’s 2006 guarantee.

 

June 20, 2012

Ontario Superior Court of Justice

(Glass J.)

2012 ONSC 3612

 

 

Ms. Cusack’s guarantee held to be unenforceable on motion for summary judgment

 

 

May 13, 2013

Court of Appeal for Ontario

(MacPherson, Cronk and Lauwers JJ.A.)

2013 ONCA 313

 

 

Appeal allowed; guarantee enforceable

 

August 8, 2013

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35465

Samson Management & Solutions Ltd., Jason Brasseur, Cheryl Cusack c. Banque Royale du Canada

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Contrats – Contrats commerciaux – Prêt bancaire – Cautionnement – L'épouse s’est portée caution du prêt commercial contracté par son mari – La notion de modification importante dont il est question dans l’arrêt Banque Manuvie du Canada c. Conlin, [1996] 3 R.C.S. 415 s’applique-t-elle aux cautionnements « généraux » ou « continus » signés par les cautions personnelles de complaisance? – Si la notion de modification importante ne s'applique pas aux cautionnements « généraux » ou « continus », quelle est la bonne méthode d'application? –               Comment convient-il de résoudre [traduction] « l'énigme terminologique » de la règle de droit identifiée par la Cour d'appel de l'Ontario? – Quelle est l’incidence de l'annulation et du remplacement du contrat de prêt principal sur le principe de la modification importante?

 

Madame Cusack était l'épouse de M. Brasseur, le dirigeant de Samson Management and Solutions Ltd. (« Samson »).  En 2005, après avoir reçu un avis juridique indépendant, Mme Cusack a signé un cautionnement général continu garantissant la dette de Samson jusqu'à concurrence de 150 000 $.  Le cautionnement garantissait les dettes actuelles et futures de Samson, il n'était rattaché à aucun prêt en particulier et prévoyait que la caution pouvait devenir la débitrice principale si RBC était incapable de recouvrer des sommes de Samson.  En 2006, Mme Cusack a signé un nouveau cautionnement en faveur de RBC garantissant les dettes actuelles et futures de Samson jusqu’à concurrence de 250 000 $, aux mêmes conditions que le premier cautionnement.  En 2008, Samson a augmenté le contrat de prêt à 500 000 $ et le contrat de prêt de 2006 a été résilié. Aucun nouveau cautionnement de Mme Cusack n'a été demandé ou signé.  En 2009, le contrat de prêt entre RBC et M. Brasseur a été augmenté à 750 000 $, mais encore une fois, on n'a pas demandé à Mme Cusack de fournir un nouveau cautionnement. L'entreprise a fait faillite en 2011 et RBC a fait des demandes de remboursement fondées sur le cautionnement signé par M. Brasseur en 2009 et le cautionnement signé par Mme Cusack en 2006.  La question en litige était l'exigibilité du cautionnement signé par Mme Cusack en 2006.

 

20 juin 2012

Cour supérieure de justice de l'Ontario

(Juge Glass)

2012 ONSC 3612

 

 

Le cautionnement de Mme Cusack est jugé non exigible sur motion en jugement sommaire

 

 

13 mai 2013

Cour d'appel de l'Ontario

(Juges MacPherson, Cronk et Lauwers)

2013 ONCA 313

 

 

Appel accueilli; cautionnement exigible

 

8 août 2013

Cour suprême du Canada

 

Demande d'autorisation d'appel, déposée

 

 

35401

Dupuis Paquin, avocats et conseillers d'affaires inc. v. Agence du revenu du Québec, Attorney General of Quebec

‐ and ‐

Jean‐Yves Archambault, Le Groupe Enico inc.

(Que.) (Civil) (By Leave)

Contracts — Assignment of claim — Legislation — Interpretation — Advocate taking on client with assignment of client’s possible claim against tax authority up to amount of fees — Characterization of juridical act in issue — Whether assignment of client’s future claim to advocate as fees constitutes sale of litigious rights — Whether assignment in issue valid — Whether assignment in issue part of assigning taxpayer’s confidential tax record — Civil Code of Québec, S.Q. 1991, c. 64, arts. 1637, 1639, 1641, 1783 — Code of ethics of advocates, R.R.Q. c. B‐1, r. 3, s. 3.05.08 — Tax Administration Act, R.S.Q. c. A‐6.002, s. 69.

 

The intervener taxpayers were in a litigious relationship with the respondent tax authority.  The applicant law firm agreed to represent the taxpayers in consideration of the assignment of a potential claim against the tax authority up to the amount of the applicant’s fees.  Upon being informed of the agreement by the applicant, the respondents challenged its validity.  On the other hand, the applicant firm maintained that the agreement was part of the taxpayers’ tax record and should not be disclosed for fear of triggering a wave of seizures before judgment by other creditors.

 

December 10, 2012

Quebec Superior Court

(Reimnitz J.)

 

 

Respondents’ motion allowed; assignment of claim between intervener taxpayers and applicant advocates declared absolutely null as sale of litigious rights

 

April 8, 2013

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Morissette, Bich and Gascon JJ.A.)

2013 QCCA 637

 

 

Respondent’s preliminary motion to dismiss appeal allowed; appeal dismissed

 

June 7, 2013

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

 

35401

Dupuis Paquin, avocats et conseillers d'affaires inc. c. Agence du revenu du Québec, Procureur général du Québec

‐ et ‐

Jean‐Yves Archambault, Le Groupe Enico inc.

(Qc) (Civile) (Autorisation)

Contrats – Cession de créance – Législation – Interprétation ‐ Avocat s’engageant pour son client avec cession de la possible créance de ce dernier contre le fisc jusqu’à concurrence du montant des honoraires – Qualification de l’acte juridique en litige – Une cession de créance future du client à son avocat pour valoir d’honoraires constitue‐t‐elle une vente de droits litigieux? – La cession en litige est‐elle valide? – La cession en litige fait‐elle partie du dossier fiscal confidentiel du contribuable cédant? – Code civil du Québec, L.Q. 1991, ch. 64, art. 1637, 1639, 1641, 1783 – Code de déontologie des avocats, R.R.Q. ch. B‐1, r. 3, art. 3.05.08 – Loi sur l’administration fiscale, L.R.Q. ch. A‐6.002, art. 69.

 

Les contribuables intervenants sont en relation litigieuse avec l’autorité fiscale intimée.  La firme d’avocats demanderesse accepte de les représenter en contrepartie d’une cession de créance éventuelle contre le fisc, jusqu’à concurrence du montant des honoraires. Les intimés, informés de l’entente par la demanderesse, en contestent la validité.  Selon la firme demanderesse, par ailleurs, l’entente fait partie du dossier fiscal des contribuables et ne doit pas être divulguée, sous peine de provoquer une pluie de saisies avant jugement venant d’autres créanciers.

 

Le 10 décembre 2012

Cour supérieure du Québec

(Le juge Reimnitz)

 

 

Requête des intimés accueillie; cession de créance survenue entre les contribuables intervenants et les avocats demandeurs déclarée nulle de nullité absolue en tant que vente de droits litigieux.

 

Le 8 avril 2013

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Morissette, Bich et Gascon)

2013 QCCA 637

 

 

Requête préliminaire de l’intimée en rejet d’appel accueillie; appel rejeté.

 

Le 7 juin 2013

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d'autorisation d'appel déposée.

 

 

35400

Joey Boudreau v. Bank of Montreal, Rogers Communications Inc. and Umbro Inc.

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Torts — Duty of care — Corporate sponsors — Where a corporate sponsor of a sporting organization publicly identifies itself as a “partner” of that sporting organization, does it owe a duty of care to members of that sporting organisation, either independently of the sporting organization or event or by virtue of a partnership relationship absent any organizational role in that organization or event — Where a corporate sponsor is identified as a “partner”, beyond alleging the corporate sponsor is a “partner” what, if anything, more is required in a statement of claim to disclose a reasonable cause of action.

 

During a soccer game organized by the Ontario Soccer Association (the “OSA”) at the Soccerworld facility in Hamilton, Mr. Boudreau was injured and rendered paraplegic.  The OSA’s member insurance covered Mr. Boudreau’s injuries, but was limited to $40,000.  Mr. Boudreau commenced lawsuits against many defendants, including the OSA, Soccerworld, players, referees and the OSA’s corporate sponsors (the Bank of Montreal, Umbro Inc. and Rogers Communications Inc.).

 

In the action against the corporate sponsors, he alleged that they had extensively and publicly identified themselves as corporate partners of OSA and that they were major financial sponsors of the OSA.  He also alleged that the OSA carried inadequate accident insurance for players, that it was foreseeable to the corporate sponsors that a player would get hurt, that the corporate sponsors had a legal duty to inquire into the adequacy of insurance coverage for the players and to ensure that the coverage was adequate.

 

A motions judge granted a motion to strike the statement of claim on the grounds that it did not disclose a reasonable cause of action.  The appeal was dismissed.

 

July 31, 2012

Ontario Superior Court of Justice

(Lofchik J.)

2012 ONSC 3965

 

 

Motion for summary judgment granted, action dismissed as against the Respondent corporate sponsors

 

April 5, 2013

Court of Appeal for Ontario

(MacFarland, Watt, Pepall JJ.A.)

2013 ONCA 211

 

 

Appeal dismissed

 

June 4, 2013

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35400

Joey Boudreau c. Banque de Montréal, Rogers Communications Inc. et Umbro Inc.

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Responsabilité délictuelle — Obligation de diligence — Sociétés commanditaires — Lorsqu'une société commanditaire d'un organisme sportif s'identifie publiquement comme un « partenaire » de cet organisme, a-t-elle une obligation de diligence envers les membres de cet organisme, que ce soit indépendamment de l'organisme ou de l'événement sportif ou en vertu d'une relation de partenariat en l’absence de tout rôle organisationnel dans cet organisme ou événement? — Lorsqu'une société commanditaire est identifiée comme partenaire, en plus d’alléguer que la société commanditaire est « partenaire », que faut-il alléguer en outre, le cas échéant, dans une déclaration pour révéler une cause raisonnable d'action?

 

Au cours d'un match de soccer organisé par l’Ontario Soccer Association (l’ « OSA ») à l'installation Soccerworld à Hamilton, M. Boudreau a subi une blessure qui l’a rendu paraplégique.  L’assurance des membres de l’OSA couvrait les blessures de M. Boudreau, mais jusqu'à concurrence de 40 000 $ seulement.  Monsieur Boudreau a intenté des poursuites contre plusieurs défendeurs, y compris l’OSA, Soccerworld, les joueurs, les arbitres, et les sociétés commanditaires de l’OSA (la Banque de Montréal, Umbro Inc. et Rogers Communications Inc.).

 

Dans l'action contre les sociétés commanditaires, il a allégué que celles-ci s'étaient largement et publiquement identifiées comme les sociétés partenaires de l’OSA et qu'elles étaient d'importants commanditaires financiers de l’OSA. Il a également allégué que l’OSA avait souscrit à une assurance accident insuffisante pour les joueurs, que les sociétés commanditaires pouvaient prévoir qu’un joueur serait blessé, que les sociétés commanditaires avaient l’obligation légale de s'enquérir sur le caractère suffisant de l’assurance pour les joueurs et de veiller à ce que l'assurance soit suffisante.

 

Un juge a accueilli une motion en radiation de la déclaration au motif qu'elle ne révélait aucune cause raisonnable d'action. L'appel a été rejeté.

 

31 juillet 2012

Cour supérieure de justice de l'Ontario

(Juge Lofchik)

2012 ONSC 3965

 

 

Motion en jugement sommaire, accueillie; action contre les sociétés commanditaires intimées, rejetée

 

5 avril 2013

Cour d'appel de l'Ontario

(Juges MacFarland, Watt et Pepall)

2013 ONCA 211

 

 

Appel rejeté

 

4 juin 2013

Cour suprême du Canada

 

Demande d'autorisation d'appel, déposée

 

 

35490

Tera Leigh Frieburg v. Her Majesty the Queen

(Man.) (Criminal) (By Leave)

Charter of Rights and Freedoms – Search and Seizure – Criminal law – Warrantless search – Reasonable Suspicion – What constitutes reasonable suspicion for the purpose of justifying a sniffer dog search – Whether the Court of Appeal erred in finding that reasonable suspicion existed – Whether the Court of Appeal erred in determining that a positive indication by a sniffer dog will always grant police the ability to conduct a confirmatory search – Whether the Court of Appeal erred in concluding that all police trained sniffer dogs will have the same degree of reliability leading to the subsequent search being justifiable on a positive indication alone – How can the courts reconcile the different search powers created by the reasonable suspicion required for a dog sniffer search and the reasonable suspicion required for an investigative detention – Charter  ss. 8  and 24(1) .

 

The trial judge found that the police search of a vehicle (the Dodge Charger) breached the applicant’s rights under s. 8  of the Charter  and he excluded the evidence found during the search under s. 24(2)  of the Charter .  The applicant was acquitted by the trial judge on a charge of possession of ecstasy for the purpose of trafficking under s. 5(2) of the Controlled Drugs and Substances Act.  The Court of Appeal held that the search of the trunk of the Dodge Charger and the seizure of the package found therein were both lawful and, therefore, did not breach s. 8  of the Charter .  The Court of Appeal held that the trial judge erred in law in excluding the drugs from evidence.  The Crown appeal was allowed and a new trial was ordered.

 

March 16, 2011

Court of Queen’s Bench of Manitoba

(Menzies J.)

2011 MBQB 58

http://canlii.ca/t/fkp3z

 

 

Applicant acquitted.

 

 

May 30, 2013

Court of Appeal of Manitoba

(Scott C.J., Beard and Monnin JJ.A.)

2013 MBCA 40

http://canlii.ca/t/fxshh

 

 

Crown’s appeal allowed and new trial ordered.

 

 

August 21, 2013

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed.

 

 

 

35490

Tera Leigh Frieburg c. Sa Majesté la Reine

(Man.) (Criminelle) (Sur autorisation)

Charte des droits et libertés – Fouilles, perquisitions et saisies – Droit criminel – Fouille sans mandat – Soupçons raisonnables – En quoi consistent les soupçons raisonnables justifiant une fouille à l’aide d’un chien renifleur? – La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur en concluant à l’existence de soupçons raisonnables? – La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur en concluant que l’indication positive donnée par un chien renifleur permettra toujours à la police d’effectuer une fouille de confirmation? – La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur en concluant que tous les chiens renifleurs entraînés par la police ont le même degré de fiabilité, de sorte que le simple fait qu’une indication positive soit donnée par un chien renifleur justifie une fouille subséquente? – Comment les tribunaux peuvent‐ils concilier les différents pouvoirs de fouille conférés sur le fondement des soupçons raisonnables exigés pour la fouille à l’aide d’un chien renifleur et des soupçons raisonnables exigés pour la détention aux fins d’enquête? – Charte , art. 8  et 24(1) .

 

Le juge du procès a conclu que la fouille du véhicule (la Dodge Charger) effectuée par la police  violait les droits garantis à la demanderesse par l’art. 8  de la Charte , et a, conformément au par. 24(2)  de la Charte , écarté les éléments de preuve que la fouille avait permis de découvrir.  Le juge du procès a acquitté la demanderesse d’une accusation de possession d’ecstasy en vue d’en faire le trafic, en violation du par. 5(2) de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.  La Cour d’appel a conclu que la fouille du coffre de la Dodge Charger et la saisie du paquet s’y trouvant étaient toutes deux légales et ne portaient donc pas atteinte à l’art. 8  de la Charte .  La Cour d’appel a conclu que le juge du procès avait commis une erreur de droit en écartant la drogue de la preuve.  L’appel interjeté par le ministère public a été accueilli et un nouveau procès a été ordonné.

 

16 mars 2011

Cour du Banc de la Reine du Manitoba

(Juge Menzies)

2011 MBQB 58

http://canlii.ca/t/fkp3z

 

 

Demanderesse acquittée.

 

 

30 mai 2013

Cour d’appel du Manitoba

(Juge en chef Scott et juges Beard et Monnin)

2013 MBCA 40

http://canlii.ca/t/fxshh

 

 

Appel du ministère public accueilli et nouveau procès ordonné.

 

 

21 août 2013

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée.

 

 

 

35523

Ralph Boehme v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law – Mental Disorder – Whether the Court of Appeal erred in upholding the findings of the Ontario Review Board and dismissing the application for conditional discharge

 

In 2000, 2002, 2004 and 2008 the applicant was convicted of criminally harassing behaviour against the owner/operator of a property management company where his mother had lived and died.  In 2011, he was found not criminally responsible for failing to comply with the probation order issued after his 2008 conviction and uttering threats against the complainant.  Since that time he has been detained at the Ontario Shores Centre for Mental Health Sciences.  At his annual review before the Ontario Review Board, he applied for a conditional discharge.  His appeal from that decision was dismissed.

 

October 1, 2012

Ontario Review Board

 

 

Request for conditional discharge from the General Forensic Service of the Ontario  Shores Centre for Mental Health Sciences dismissed

 

May 24, 2013

Court of Appeal for Ontario

(Weiler, Blair and Strathy JJ.A.)

Neutral citation: 2013 ONCA 337

 

 

Appeal dismissed

 

July 15, 2013

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35523

Ralph Boehme c. Sa Majesté la Reine

(Ont.) (Criminelle) (Sur autorisation)

Droit criminel – Troubles mentaux – La Cour d’appel a‐t‐elle commis une erreur en confirmant les conclusions de la Commission ontarienne d’examen et en rejetant la demande d’absolution sous conditions?

 

En 2000, 2002, 2004 et 2008, le demandeur a été déclaré coupable de s’être livré à du harcèlement criminel à l’égard de la propriétaire/exploitante d’une société immobilière de gestion s’étant occupée de l’endroit où sa mère avait vécu et était morte.  En 2011, il a été déclaré non criminellement responsable de ne pas s’être conformé à l’ordonnance de probation délivrée contre lui après sa déclaration de culpabilité de 2008 et d’avoir proféré des menaces contre la plaignante.  Il est depuis détenu au Ontario Shores Centre for Mental Health Sciences. À l’examen annuel tenu devant la Commission ontarienne d’examen, il a demandé une absolution sous conditions. L’appel qu’il a interjeté contre cette décision a été rejeté.

 

1er octobre 2012

Commission ontarienne d’examen

 

 

Demande d’absolution sous conditions présentée au service général de psychiatrie légale du Ontario Shores Centre for Mental Health Sciences rejetée.

 

24 mai 2013

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Weiler, Blair et Strathy)

Référence neutre : 2013 ONCA 337

 

 

Appel rejeté.

 

15 juillet 2013

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée.

 

 

 

35501

Allen Dale Forsyth v. Coast Mountain Bus Company

(B.C.) (Civil) (By Leave)

Human rights – Discriminatory Practices – Age – Whether employers may shield themselves from modern human rights obligations in ongoing relationships by pointing back to policies that were once permissible – Whether employees are responsible for asking their employers to adhere to human rights law – Whether older workers who can be terminated without just and reasonable cause are subject to adverse treatment?

 

The respondent, Coast Mountain Bus Company, hired the applicant in February 2007 when he was 66 years old.  The employer had policy for mandatory retirement at age 65 which, at the time, was consistent with the provisions of the Human Rights Code.  Pursuant to this policy, those over age 65 could be hired but only for temporary positions.  As a result, the applicant’s position was temporary rather than permanent.

 

In January 2008, the Human Rights Code was amended in such a way that the definition of age was expanded to include those over age 65.  The employer’s policy was subsequently changed to reflect this.  Employees received notice of the legislative amendment.  The applicant did not apply for a permanent position.  The company also did not transfer him to a permanent position. He remained in his temporary position until terminated in September 2009.

 

June 3, 2011

British Columbia Human Rights Tribunal

(Neuenfeldt, Karl)

Neutral citation: 2011 BCHRT 133

 

 

Complaint dismissed

 

February 2, 2012

Supreme Court of British Columbia

(Willcock J.)

 

 

Petition to set aside the decision of the Tribunal dismissed.

 

June 3, 2013

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Lowry, Tysoe, and Bennett JJ.A.)

Neutral citation: 2013 BCCA 257

 

 

Appeal dismissed

 

August 30, 2013

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35501

Allen Dale Forsyth c. Coast Mountain Bus Company

(C.‐B.) (Civile) (Sur autorisation)

Droits de la personne – Pratiques discriminatoires – Âge – Les employeurs peuvent‐ils se soustraire à leurs obligations modernes en matière de droits de la personne dans leurs relations continues par un renvoi à des politiques autrefois admissibles? – Incombe‐t‐il aux employés de demander à leur employeur de se conformer aux règles de droit applicables en matière de droits de la personne? – Les travailleurs plus âgés pouvant être renvoyés sans cause juste et raisonnable sont‐ils traités défavorablement?

 

En février 2007, l’intimée, Coast Mountain Bus Company, a embauché le demandeur alors qu’il était âgé de 66 ans.  L’employeur avait une politique établissant à 65 ans l’âge de la retraite obligatoire, politique alors compatible avec les dispositions du Human Rights Code.  Suivant cette politique, il pouvait embaucher des personnes âgées de plus de 65 ans, mais ne pouvait leur offrir que des postes temporaires.  Le demandeur a donc obtenu un poste temporaire plutôt qu’un poste permanent.

 

En janvier 2008, le Human Rights Code a été modifié de sorte que la définition de l’âge englobe   les personnes âgées de plus de 65 ans.  La politique de l’employeur a par la suite été modifiée en conséquence.  Les employés ont été informés de cette modification législative.  Le demandeur n’a pas présenté sa candidature pour un poste permanent.  La société ne l’a pas non plus muté à un poste permanent.  Le demandeur a conservé son poste temporaire jusqu’à son renvoi en septembre 2009.

 

3 juin 2011

British Columbia Human Rights Tribunal

(Neuenfeldt, Karl)

Référence neutre : 2011 BCHRT 133

 

 

Plainte rejetée.

 

2 février 2012

Cour suprême de la Colombie‐Britannique

(Juge Willcock)

 

 

Requête en annulation de la décision du Tribunal rejetée.

 

3 juin 2013

Cour d’appel de la Colombie‐Britannique

(Vancouver)

(Juges Lowry, Tysoe et Bennett)

Référence neutre : 2013 BCCA 257

 

 

Appel rejeté.

 

30 août 2013

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée.

 

 

 

 

 

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(613) 995-4330

 

 

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