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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

April 28, 2014

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Thursday, May 1st, 2014.  This list is subject to change.

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 28 avril 2014

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 1er mai 2014, à 9 h 45 HAE.  Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 


1.       Saskatchewan Financial Services Commission et al. v. Brian Norvel Mallard (Sask.) (Civil) (By Leave) (34655)

 

2.       Ellwood Thomas Bradbury v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Criminal) (By Leave) (35516)

 

3.       V.S. v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (35716)

 

4.       Sayed Geissah et al. v. British Columbia Medical Services Commission (B.C.) (Civil) (By Leave) (35754)

 

5.       Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et autre c. Bombardier Inc. (Bombardier Aerospace Training Center) et autres (Qc) (Civile) (Autorisation) (35625)

 

6.       Richwood Adjei v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (35747)

 

7.       David Pearlman v. Phelps Leasing Ltd. et al. (B.C.) (Civil) (By Leave) (35235)

 

8.       Stevan Ellis v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (35649)

 

9.       Ade Olumide v. Her majesty the Queen in Right of Canada (F.C.) (Civil) (By Leave) (35743)

 

10.    MasterCard International Inc. v. The Aldo Group Inc. et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (35700)

 

 

34655

Saskatchewan Financial Services Commission v. Brian Norvel Mallard

- and between -

Mutual Fund Dealers Association of Canada/ Association Canadienne des Courtiers de Fonds Mutuels and Shaun Devlin v. Brian Norvel Mallard

(Sask.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure ― Appeals ― Torts ― Unlawful interference with economic relations ― Applicants bringing unsuccessful applications under Rule 173(a) of Saskatchewan Queen’s Bench Rules to strike Mr. Mallard’s statement of claim on basis it disclosed no reasonable cause of action ― Court of Appeal upholding chambers judge decision ― What are the constituent elements of the tort of unlawful interference with economic relations in Canada? ― Is it a required element of the tort of unlawful interference with economic relations that the unlawful means complained of by the plaintiff cannot (a) be directly actionable by the plaintiff and (b) must be directed at a third party? ― Whether there is uncertainty in the law in Canada with respect to the parameters for the tort of unlawful interference with economic interests ― Whether Canada should follow the decision of the House of Lords in OBG Ltd. v. Allen [2007] UKHL 21.

 

The respondent, Mr. Mallard commenced an action against the applicants seeking damages for tortious conduct.  The applicants brought unsuccessful applications to strike (in whole and in part) Mr. Mallard’s statement of claim on the basis it disclosed no reasonable cause of action. They obtained leave to appeal this decision. The Court of Appeal dismissed the appeal.    

 

December 21, 2010

Court of Queen’s Bench of Saskatchewan

(Mills J.)

2010 SKQB 468

 

 

Applications to strike dismissed.

 

December 9, 2011

Court of Appeal for Saskatchewan

(Lane, Richards and Herauf JJ.A.)

2011 SKCA 150

 

 

Appeals dismissed.

 

February 6, 2012

Supreme Court of Canada

 

 

First Application for leave to appeal filed.

 

February 7, 2012

Supreme Court of Canada

 

 

Second Application for leave to appeal filed.

 

 

34655

Saskatchewan Financial Services Commission c. Brian Norvel Mallard

- et entre -

Mutual Fund Dealers Association of Canada/ Association Canadienne des Courtiers de Fonds Mutuels et Shaun Devlin c. Brian Norvel Mallard

(Sask.) (Civile) (Sur autorisation)

Procédure civile ― Appels ― Responsabilité délictuelle ― Atteinte illégale à des relations économiques ― Les demanderesses ont été déboutées dans leurs requêtes fondées sur la règle 173a) des Queen’s Bench Rules de la Saskatchewan en radiation de la déclaration de M. Mallard pour absence de cause d'action fondée ― La Cour d'appel a confirmé la décision du juge en chambre ― Quels sont les éléments constitutifs du délit civil d'atteinte illégale à des relations économiques au Canada? ― Pour établir le délit civil d'atteinte illégale à des relations économiques, faut-il que le moyen illégal dont se plaint le demandeur a) ne puisse pas donner directement ouverture à une poursuite par le demandeur et b) soit dirigé contre un tiers? ― L'état du droit canadien en ce qui a trait aux critères relatifs au délit civil d’atteinte illégale à des relations économiques est-il incertain? ― Le Canada devrait-il suivre l'arrêt de la Chambre des lords OBG Ltd. c. Allen [2007] UKHL 21?

 

L'intimé, M. Mallard a intenté contre les demanderesses une action en dommages-intérêts pour conduite délictueuse. Les demanderesses ont été déboutées dans leurs requêtes en radiation (en totalité ou en partie) de la déclaration pour absence de cause d'action fondée. Elles ont obtenu l'autorisation d'appel de cette décision. La Cour d'appel a rejeté l'appel.    

 

21 décembre 2010

Cour du Banc de la Reine de la Saskatchewan

(Juge Mills)

2010 SKQB 468

 

 

Requêtes en radiation, rejetées.

 

9 décembre 2011

Cour d'appel de la Saskatchewan

(Juges Lane, Richards et Herauf)

2011 SKCA 150

 

 

Appels rejetés.

 

6 février 2012

Cour suprême du Canada

 

 

Première demande d'autorisation d'appel, déposée.

 

7 février 2012

Cour suprême du Canada

 

 

Deuxième demande d'autorisation d'appel, déposée.

 

 

35516

Ellwood Thomas Bradbury v. Her Majesty the Queen

(B.C.) (Criminal) (By Leave)

(Publication ban in case)

 

Criminal law – Sentencing – Credit for pre-trial custody - Whether the Court erred in law by interpreting s. 719(3.1)  of the Criminal Code  in such a way as to preclude recognition of lost remission or eligibility for early release and relative scarcity of educational and other programming as circumstances potentially serving to justify enhanced credit against sentence for time spent in pre-sentence custody.

 

The applicant pled guilty to conspiracy to traffic in cocaine.  The sentence imposed was 42 months’ imprisonment less credit of 22 months for pre-sentence custody. The sentencing judge applied a 1:1 credit for custody from arrest to the guilty plea, and a 1.5:1 (enhanced) credit for time between the guilty plea and sentence.  A majority of the Court of Appeal upheld the sentencing judge’s decision.

 

October 16, 2012

Provincial Court of British Columbia

(Bagnall P.C.J.)

Neutral citation:

 

 

Sentence imposed: 42 months’ imprisonment less credit of 22 months for pre-sentence custody; credit of 1:1 for custody from arrest to guilty plea: credit of 1.5:1 for time between his guilty plea and sentence

June 14, 2013

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(D. Smith and Neilson JJ.A., and Prowse J.A. (dissenting))

2013 BCCA 280

http://canlii.ca/t/fz65t

 

 

Leave to appeal sentence granted; appeal from sentence dismissed

 

September 11, 2013

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

 

35516

Ellwood Thomas Bradbury c. Sa Majesté la Reine

(C.-B.) (Criminelle) (Autorisation)

(Ordonnance de non-publication dans le Dossier)

 

Droit criminel – Détermination de la peine – Réduction de la peine compte tenu de la détention avant procès – La Cour a-t-elle commis une erreur de droit en interprétant l’art . 719(3.1)  du Code criminel  de manière à empêcher la reconnaissance de la perte de réduction de la peine ou de l'admissibilité à une libération anticipée et de la rareté relative des programmes de formation et d'autres programmes comme circonstances susceptibles de justifier une plus grande réduction de la peine compte tenu de la détention avant procès?

 

Le demandeur a plaidé coupable de complot en vue de faire le trafic de la cocaïne.  Il s'est vu imposer une peine d'emprisonnement de 42 mois, peine réduite de 22 mois compte tenu de sa détention avant procès.  Le juge qui a imposé la peine a réduit celle-ci d'une durée équivalente à la durée de la détention entre le moment de l'arrestation et le plaidoyer de culpabilité, et d'une durée équivalente à une fois et demie la durée qui s'est écoulée entre le plaidoyer de culpabilité et le prononcé de la peine.  Les juges majoritaires de la Cour d'appel ont confirmé la décision du juge qui a imposé la peine.

 

16 octobre 2012

Cour provinciale de la Colombie-Britannique

(Juge Bagnall)

Référence neutre :

 

 

Peine imposée : 42 mois d’emprisonnement, réduite de 22 mois compte tenu de la détention avant procès; réduction de la peine d'une durée équivalente à la durée de la détention entre le moment de l'arrestation et le plaidoyer de culpabilité, et d'une durée équivalente à une fois et demie la durée qui s'est écoulée entre le plaidoyer de culpabilité et le prononcé de la sentence

 

14 juin 2013

Cour d'appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(Juges D. Smith, Neilson et Prowse (dissidente))

2013 BCCA 280

http://canlii.ca/t/fz65t

 

 

Autorisation d'appel de la peine accordée; appel de la peine, rejeté

 

11 septembre 2013

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d'autorisation d'appel, déposée

 

 

35716

V.S. v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Criminal) (By Leave)

(Publication ban in case) (Publication ban on party)

 

Charter of Rights and Freedoms – Right to life, liberty and security of the person – Self-incrimination – Criminal law – Evidence – Application under s. 462.34 (4) (c)(ii) of the Criminal Code  for the release of seized funds in order to pay legal expenses dismissed – What is the proper scope of cross-examination of an accused person making application pursuant to s. 462.34(4) (c)(ii) of the Criminal Code , for release of funds to meet reasonable legal expenses in light of the accused’s fundamental right to counsel and right to silence in the face of the most serious of criminal charges – Are non-seized assets or possible assets that are clearly proceeds of crime, to be considered “available assets” for the purpose of determining if an accused has means to meet their legal expenses for the purpose of s. 462.34(4)  of the Criminal Code  – How sections 7 and 13 of the Charter of Rights and Freedoms, limit the scope of cross-examination of the accused on an application pursuant to section 462.34 (4) ( c ) (ii) of the Criminal Code Section 462.34 (4)  of the Criminal Code Sections 7  and 13  of the Charter .

 

The applicant commenced an application under s. 462.34 (4) (c)(ii) of the Criminal Code  for the release of seized funds in order to pay legal expenses.  It was dismissed.

 

December 5, 2013

Ontario Superior Court of Justice

(Boswell J.)

2013 ONSC 7406

 

 

Application dismissed

 

February 3, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35716

V.S. c. Sa Majesté la Reine

(Ont.) (Criminelle) (Autorisation)

(Ordonnance de non-publication dans le dossier) (Ordonnance de non-publication visant une partie)

 

Charte des droits et libertés – Droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne – Auto-incrimination – Droit criminel – Preuve – Rejet d’une demande en application du sous-al. 462.34(4) c)(ii) du Code criminel  en vue de débloquer des fonds saisis afin d’acquitter des frais juridiques – Quelle devrait être la portée du contre-interrogatoire d’un accusé qui fait une demande en application du sous-al. 462.34(4) c)(ii) du Code criminel  en vue de débloquer des fonds saisis afin d’acquitter des frais juridiques compte tenu du droit fondamental de l’accusé à l’assistance d’un avocat et le droit de garder le silence alors que les accusations criminelles les plus graves sont portées contre lui? – Les biens non saisis ou les biens éventuels qui sont clairement des produits de la criminalité doivent-ils être considérés comme des « biens disponibles » afin de déterminer si un accusé a les moyens d’acquitter ses frais juridiques en application du par. 462.34(4)  du Code criminel ? – Comment les articles 7 et 13 de la Charte des droits et libertés limitent-ils la portée du contre-interrogatoire de l’accusé dans le cadre d’une demande en application du sous-al. 462.34(4) c)(ii) du Code criminel ? – Sous-al. 462.34(4) c)(ii) du Code criminel Articles 7  et 13  de la Charte .

 

Le demandeur a introduit une demande en application du sous-al. 462.34(4) c)(ii) du Code criminel  en vue de débloquer des fonds saisis afin de d’acquitter des frais juridiques.  La demande a été rejetée.

 

5 décembre 2013

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Boswell)

2013 ONSC 7406

 

 

Demande rejetée

 

3 février 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande autorisation d’appel, déposée

 

 

 

35754

Sayed Geissah, Souad Khalaf v. British Columbia Medical Services Commission

(B.C.) (Civil) (By Leave)

Social law – Health insurance – Provincial residency requirements – Whether the Medical Services Commission’s finding that the applicants were ineligible for provincial healthcare benefits for a period of approximately eight years was unreasonable – Medicare Protection Act, R.S.B.C. 1996, c. 286, ss. 1, 5(1)(f) and 7.4(1)(b).

 

In 2012, the Medical Services Commission of British Columbia determined that, because they did not meet the residency requirements of the Medicare Protection Act, R.S.B.C. 1996, c. 286, the applicants were retroactively ineligible for provincial healthcare benefits for approximately eight years.  The applicants’ application for judicial review of that decision was dismissed on the basis that the Commission’s decision that they were not entitled to benefits was one it could reasonably make on the record before it.  The Court of Appeal dismissed the appeal.

 

April 18, 2013

Supreme Court of British Columbia

(Willcock J.)

 

 

Application for judicial review of decision of Medical Services Commission dismissed

 

January 8, 2014

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Newbury, Frankel and Garson JJ.A.)

2014 BCCA 4

 

 

Appeal dismissed

 

March 4, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35754

Sayed Geissah, Souad Khalaf c. British Columbia Medical Services Commission

(C.‐B.) (Civile) (Autorisation)

Droit social – Assurance maladie – Conditions de résidence dans une province – La conclusion de la Medical Services Commission (la « Commission des services médicaux ») selon laquelle les demandeurs n’avaient pas droit à des prestations provinciales pour soins de santé pendant une période d’environ huit ans était‐elle déraisonnable? – Medicare Protection Act, R.S.B.C. 1996, ch. 286, art. 1, 5(1)(f) et 7.4(1)(b).

 

En 2012, la Commission des services médicaux a conclu que, comme ils ne satisfaisaient pas aux conditions de résidence prévues par la Medicare Protection Act, R.S.B.C. 1996, ch. 286, les demandeurs n’avaient pas droit de façon rétroactive aux prestations provinciales pour soins de santé pendant une période d’environ huit ans.  La demande de révision judiciaire présentée par les demandeurs à l’encontre de cette décision a été rejetée au motif que celle‐ci était raisonnable eu égard au dossier dont la Commission des services médicaux disposait.  La Cour d’appel a rejeté l’appel.

 

18 avril 2013

Cour suprême de la Colombie‐Britannique

(Juge Willcock)

 

 

Demande de révision judiciaire d’une décision de la Commission des services médicaux rejetée

 

8 janvier 2014

Cour d’appel de la Colombie‐Britannique

(Vancouver)

(Juges Newbury, Frankel et Garson)

2014 BCCA 4

 

 

Appel rejeté

 

4 mars 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

 

35625

Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse v. Bombardier Inc. (Bombardier Aerospace Training Center), Javed Latif

- and -

Javed Latif v. Bombardier Inc. (Bombardier Aerospace Training Center), Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

(Que.) (Civil) (By Leave)

Human rights – Discrimination – Canadian pilot of Pakistani origin denied training provided by Bombardier in Texas and Quebec as result of his exclusion by American authorities for security reasons that remained secret – Exclusion lifted and admission authorized four years later – Whether exclusion based automatically on foreign decision can be presumed discriminatory where there is plausible prohibited ground – Whether candidate excluded because of his ethic origin – Whether Court of Appeal erred in requiring evidence of causal connection between ethnic origin and exclusion – Standard of review applicable to decision of Human Rights Tribunal – Whether prospective order within jurisdiction of Human Rights Tribunal – Whether punitive damages justified in this case – Charter of human rights and freedoms, R.S.Q. c. C‐12, ss. 10, 12, 49.

 

Mr. Latif has been a Canadian citizen since 2001.  His American and Canadian pilot’s licences are valid for life, but for each type of aircraft, specific continuing training is required under the Canadian or American licence.  Bombardier trains pilots in Montréal and Dallas.  After being offered a job piloting a Challenger 604 in 2004, Mr. Latif applied to Bombardier to take the necessary training under the American licence.  At the same time, he applied to the American authorities for a security check as required by the Alien Flight Students Program.  In April 2004, when Mr. Latif had a reserved spot in the Dallas course that spring, the company received notification of denial from the Department of Justice on the ground that Mr. Latif was a threat to air safety.  The denial was maintained until August 2008, with the result that Mr. Latif had to change jobs several times and was even without employment for some time.  Although he asked Bombardier to enrol him in the training in Montréal under the Canadian licence, Bombardier refused, saying that it was obliged to comply with the American decision.

 

November 29, 2010

Human Rights Tribunal

(Judge Rivet)

2010 QCTDP 16

 

 

Commission’s action in favour of complainant allowed; over $200,000 in material damages, $25,000 in moral damages and $50,000 in punitive damages awarded; Bombardier ordered to cease automatically applying American government decisions to training under Canadian licence

 

September 24, 2013

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Fournier, St-Pierre and Viens JJ.A.)

2013 QCCA 1650

 

 

Bombardier’s appeal allowed; action dismissed

November 22, 2013

Supreme Court of Canada

 

 

Commission’s application for leave to appeal filed

 

November 25, 2013

Supreme Court of Canada

 

 

Mr. Latif’s application for leave to appeal filed

 

35625

Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse c. Bombardier inc. (Bombardier Aerospace Training Center), Javed Latif

- et -

Javed Latif c. Bombardier inc. (Bombardier Aerospace Training Center), Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

(Qc) (Civile) (Autorisation)

Droits de la personne – Discrimination – Pilote canadien d’origine pakistanaise refusé à une formation dispensée par Bombardier au Texas et au Québec à la suite de son exclusion par les autorités américaines pour des raisons de sécurité restées secrètes – Exclusion levée et admission permise quatre ans plus tard – L’exclusion calquée de façon automatique sur une décision étrangère peut-elle être présumée discriminatoire en présence d’un motif prohibé plausible? – L’exclusion du candidat résultait-elle de son origine ethnique? – La Cour d’appel a-t-elle erré en exigeant une preuve de lien causal entre l’origine ethnique et l’exclusion? – Quelle norme de contrôle s’applique à une décision du Tribunal des droits de la personne? – Une ordonnance pour le futur relève-t-elle de la compétence du Tribunal des droits de la personne? – Des dommages-intérêts punitifs étaient-ils justifiés dans ce cas? – Charte des droits et libertés de la personne, L.R.Q. ch. C-12, art. 10, 12, 49.

 

M. Latif est citoyen canadien depuis 2001. Sa licence américaine et sa licence canadienne de pilote sont valides à vie mais pour chaque type d’appareils, une formation spécifique continue est exigée, sous licence canadienne ou américaine.  Bombardier offre de la formation aux pilotes à Montréal et à Dallas. Après avoir reçu une offre d’emploi pour piloter un Challenger 604 en 2004, M. Latif demande à Bombardier de lui dispenser la formation requise sous licence américaine.  Parallèlement, il adresse aux autorités américaines la demande de vérification de sécurité requise selon le Alien Flight Students Program.  Alors que sa place est réservée au cours de Dallas au printemps 2004, la compagnie reçoit en avril un avis de refus du Department of Justice, au motif qu’il constitue une menace pour la sécurité aérienne.  Ce refus sera maintenu jusqu’en août 2008, l’obligeant à changer d’emploi plusieurs fois et même l’en privant pendant quelque temps.  Bien qu’il ait demandé à Bombardier de l’inscrire à la formation sous licence canadienne à Montréal, celle-ci refuse, se disant contrainte de respecter la décision américaine.

 

Le 29 novembre 2010

Tribunal des droits de la personne

(La juge Rivet)

2010 QCTDP 16

 

 

Action de la Commission en faveur du plaignant accueillie; plus de 200 000$ accordés en dommages matériels, 25 000$ en dommages moraux et 50 000$ en dommages punitifs; ordonnance prononcée contre Bombardier à l’effet de cesser de relayer les décisions gouvernementales américaines de façon automatique pour la formation sous licence canadienne.

 

Le 24 septembre 2013

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Fournier, St-Pierre et Viens)

2013 QCCA 1650

 

 

Appel de Bombardier accueilli; action rejetée.

Le 22 novembre 2013

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d'autorisation d'appel de la Commission déposée.

 

Le 25 novembre 2013

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d'autorisation d'appel de M. Latif déposée.

 

35747

Richwood Adjei v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law – Evidence – Hearsay – Whether the Court of Appeal erred in concluding that the hearsay statement of a Crown witness was sufficiently reliable to be admitted under the principled approach to hearsay because it was made to police after the declarant’s arrest

 

After a family dispute, the applicant told his brother Clifford not to join other family members to mourn the loss of their sister.  Clifford and his girlfriend ignored the warning.  As Clifford approached the home, the applicant was outside.  Clifford called 911 and reported that the applicant had a big gun in his pocket.  When the police arrived, they saw the brothers arguing. The officers saw another man, Stephen Amofah, leave the house carrying a black duffle bag which seemed to have something long and heavy in it.  When Amofah saw the police, he took the bag back inside the house.  The officers were invited inside the house where they found the black bag with a sawed off shotgun, a rifle and a high capacity magazine suitable for use in the rifle inside the bag.

 

The police arrested the applicant and Amofah.  Each was charged with firearms and related offences.  Amofah was advised of the reasons for his arrest and read his Charter rights.  Amofah gave a statement to police implicating the applicant.  His statement was not under oath and he had not been warned about the consequences of providing a false statement.  The statement was videotaped in its entirety.  At trial, Amofah recanted his statement.  It was admitted under the principled exception to the hearsay rule.

 

June 17, 2011

Ontario Superior Court of Justice

(Belobaba J.)

Neutral citation: 2011 ONSC 3372

 

 

Applicant convicted of carrying a concealed weapon, assault with a weapon, and other firearms offences.

 

August 12, 2013

Court of Appeal for Ontario

(Rosenberg, Watt, and Pepall JJ.A.)

Neutral citation: 2013 ONCA 512

 

 

Appeal dismissed.

 

February 25, 2014

Supreme Court of Canada

 

 

Motion for an extension of time to file and/or serve the application for leave to appeal and application for leave to appeal filed.

 

 

35747

Richwood Adjei c. Sa Majesté la Reine

(Ont.) (Criminel) (Autorisation)

Droit criminel – Preuve – Ouï-dire – La Cour d’appel a-t-elle eu tort de conclure que la déclaration relatée du témoin du ministère public était suffisamment fiable pour être admise suivant l’approche raisonnée en matière de ouï-dire parce qu’elle avait été faite aux policiers après l’arrestation de l’auteur de la déclaration?

 

À la suite d’une dispute familiale, le demandeur a dit à son frère Clifford de ne pas se joindre à d’autres membres de la famille pour pleurer la perte de leur sœur.  Clifford et sa petite amie ont fait fi de la mise en garde.  Alors que Clifford approchait la maison, le demandeur se trouvait à l’extérieur.  Clifford a composé le 911 et a déclaré que le demandeur avait un gros fusil dans sa poche.  Lorsque les policiers sont arrivés, ils ont vu les frères en train de se disputer. Les policiers ont aperçu un autre homme, Stephen Amofah, quitter la maison portant un sac de voyage noir qui semblait contenir quelque chose de long et de lourd.  Lorsque M. Amofah a aperçu les policiers, il a rapporté le sac dans la maison.  Les policiers ont été invités dans la maison où ils ont trouvé le sac noir renfermant un fusil de chasse à canon tronqué, une carabine et un chargeur de haute capacité qui pouvait être utilisé avec la carabine.

 

Les policiers ont arrêté le demandeur et M. Amofah. Chacun a été accusé d’infractions liées aux armes à feu et d’infractions connexes.  Monsieur Amofah a été informé des motifs de son arrestation et on lui a fait lecture de ses droits garantis par la Charte.  Monsieur Amofah a fait une déclaration aux policiers impliquant le demandeur.  Sa déclaration n’a pas été faite sous serment et il n’avait pas été averti des conséquences d’une fausse déclaration.  La déclaration a été intégralement enregistrée sur bande vidéo.  Au procès, Monsieur Amofah est revenu sur sa déclaration.  Celle-ci a été admise en vertu de l’exception raisonnée à la règle du ouï‐dire.

 

17 juin 2011

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Belobaba)

Référence neutre : 2011 ONSC 3372

 

 

Demandeur déclaré coupable de port d’une arme dissimulée, d’agression armée et d’autres infractions liées aux armes à feu.

 

12 août 2013

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Rosenberg, Watt et Pepall)

Référence neutre : 2013 ONCA 512

 

 

Appel rejeté.

 

25 février 2014

Cour suprême du Canada

 

 

Requête en prorogation du délai de dépôt et de signification de la demande autorisation d’appel et demande d’autorisation d’appel, déposées.

 

 

35235

David Pearlman v. Phelps Leasing Ltd., Thanh Hoang Phan

(B.C.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure – Costs – Master making costs award – Whether offer of settlement was improper and a nullity – Whether appeal judge had jurisdiction to hear appeal – Whether evidence improperly admitted.

 

Mr. Pearlman was involved in a motor vehicle accident and brought an action for damages against the other driver.  Liability was admitted and the trial judge awarded him $20,000 in non-pecuniary damages.  This amount was less than the offer of settlement made by the defendant. 

 

May 2, 2012

Supreme Court of British Columbia

(Kloegman J.)

Unreported

 

 

Applicant awarded costs up to date of offer of settlement; defendants awarded costs after date of offer

 

January 3, 2013

Supreme Court of British Columbia

(Master McDiarmid)

Unreported

 

 

Costs award

July 2, 2013

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Levine J.A.)

Unreported

 

 

Applicant’s application for leave to appeal order dismissing his appeal from award of costs, dismissed

 

January 16, 2014

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Kirkpatrick, Frankel and Groberman JJ.A.)

2014 BCCA 20

 

 

Applicant’s application to vary order of single justice dismissing his application for leave to appeal, dismissed

 

 

March 13, 2014

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

 

35235

David Pearlman c. Phelps Leasing Ltd., Thanh Hoang Phan

(C.-B.) (Civile) (Autorisation)

Procédure civile – Dépens – Octroi des dépens par un protonotaire – L’offre de règlement était-elle irrégulière et nulle? – Le juge d’appel avait-il compétence pour entendre l’appel? – Certains éléments de preuve ont-ils été admis irrégulièrement?

 

M. Pearlman a eu accident automobile et a intenté une action en dommages-intérêts contre l’autre conducteur.  La responsabilité a été admise et le juge de première instance lui a accordé 20 000 $ en dommages-intérêts non pécuniaires.  Cette somme est moindre que celle proposée dans l’offre de règlement des intimés. 

 

2 mai 2012

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Kloegman)

Non publié

 

 

Le demandeur a droit à ses dépens jusqu’à la date de l’offre de règlement; les intimés ont droit à leurs dépens à partir de cette date

 

3 janvier 2013

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Protonotaire McDiarmid)

Non publié

 

 

Octroi des dépens

2 juillet 2013

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(Juge Levine)

Non publié

 

 

Rejet de la demande présentée par le demandeur pour être autorisé à interjeter appel de l’ordonnance rejetant son appel de l’octroi des dépens

 

16 janvier 2014

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(Juges Kirkpatrick, Frankel et Groberman)

2014 BCCA 20

 

 

Rejet de la demande présentée par le demandeur pour faire modifier l’ordonnance d’un juge siégeant seul rejetant sa demande d’autorisation d’appel

 

13 mars 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

 

35649

Stevan Ellis v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law – Sentencing – Considerations – Whether an offender’s mental illness, not rising to the level of negating liability, can be a basis for varying a sentence that is otherwise fit – Whether a trial judge’s failure to give sufficient emphasis to the offender’s mental illness constitutes an error in principle justifying appellate intervention – In determining a fit and appropriate sentence, to what extent does there have to be a casual connection between the underlying mental illness and the offence – i.e. a central role (the majority), a contributing cause (the dissent) or need it to have played any role at all in commission of the offence?

 

The applicant was a member of the Refugee Protection Division of the Immigration and Refugee Board.  He was responsible for deciding refugee claims.  The trial judge held that the applicant had a bipolar disorder and that it may have affected his judgment at the time of the offence.  He was convicted of breach of trust in connection with his office contrary to s. 122  of the Criminal Code , by suggesting to a refugee claimant that he would approve her application if she engaged in intimate relations with him.  He was sentenced to 18 months’ imprisonment.  The conviction appeal was dismissed.  Leave to appeal sentence was granted.  The sentence appeal was dismissed with Laskin J.A. dissenting.

 

July 29, 2010

Ontario Superior Court of Justice

(Herman J.)

2010 ONSC 2390

http://canlii.ca/t/29fjh

 

 

Sentence imposed: 18 months’ imprisonment

 

December 9, 2013

Court of Appeal for Ontario

(Laskin (dissenting), Gillese and Strathy

JJ.A.)

2013 ONCA 739

http://canlii.ca/t/g27bw

 

 

Leave to appeal sentence granted; sentence appeal dismissed

 

February 7, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35649

Stevan Ellis c. Sa Majesté la Reine

(Ont.) (Criminelle) (Autorisation)

Droit criminel – Détermination de la peine – Considérations – La maladie mentale d’un délinquant, dont le degré n’est pas suffisant pour le rendre non responsable, peut-elle être un motif pour modifier une peine qui est par ailleurs juste? – L’omission du juge du procès d’avoir mis suffisamment l’accent sur la maladie mentale du délinquant constitue-t-elle une erreur de principe qui justifie une intervention en appel? – Dans la détermination d’une peine juste et appropriée, dans quelle mesure faut-il y avoir une relation causale entre la maladie mentale sous-jacente et l’infraction? – Autrement dit, la maladie doit-elle avoir joué un rôle central (comme l’ont soutenu les juges majoritaires), doit-elle avoir été une cause concourante (comme le soutient le juge dissident) ou doit-elle avoir joué quelque rôle que ce soit dans la commission de l’infraction?

 

Le demandeur était membre de la Section de la protection des réfugiés de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié.  Il était chargé de trancher des revendications du statut de réfugié.  Le juge du procès a statué que le demandeur avait un trouble bipolaire et que ce trouble a pu altérer son jugement au moment de l’infraction.  Il a été déclaré coupable d’abus de confiance relativement à sa charge, une infraction prévue à l’art. 122  du Code criminel , en laissant entendre à une revendicatrice du statut de réfugié qu’il approuverait sa demande si elle avait des relations intimes avec lui.  Il a été condamné à une peine d’emprisonnement de 18 mois.  L’appel de la déclaration de culpabilité a été rejeté.  L’autorisation d’appel de la peine a été accordée.  L’appel de la peine a été rejeté, avec la dissidence du juge Laskin.

 

29 juillet 2010

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Herman)

2010 ONSC 2390

http://canlii.ca/t/29fjh

 

 

Peine imposée : 18 mois d’emprisonnement

 

9 décembre 2013

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Laskin (dissident), Gillese et Strathy)

2013 ONCA 739

http://canlii.ca/t/g27bw

 

 

Autorisation d’appel de la peine accueillie; appel de la peine, rejeté

 

7 février 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel, déposée

 

 

 

35743

Ade Olumide v. Her Majesty the Queen in Right of Canada

(FC) (Civil) (By Leave)

Civil procedure – Appeals – Extension of time – Whether Federal Court of Appeal should have granted extension of time to appeal from judgement of Federal Court.

 

Mr. Olumide claims that the Canada Revenue Agency (“the CRA”) must pay him $16,570.02 with respect to a GST rebate.  The CRA denied his application for the rebate because he submitted it past the statutory deadline. In February 2013, Mr. Olumide filed a claim asking the Federal Court to order the CRA to pay him the GST rebate.  One month later, Mr. Olumide filed a second claim.  At a hearing to strike the first statement of claim, Scott J. consolidated both claims and allowed Mr. Olumide to file an amended statement of claim.  Mr. Olumide then filed two amended claims, but later filed a third statement of claim.

 

Prothonotary Aronovitch struck the amended claims on the basis that the allegations were vexatious and constituted an abuse of process.  Prothonotary Tabib struck the plaintiff’s third claim two months later.  Mr. Olumide submitted three motions in the Federal Court requesting to vary Prothonotary Aronovitch’s order and to set aside Prothonotary Tabib’s order, but Annis J. dismissed them. Stratas J.A. dismissed Mr. Olumide’s motion for an extension of time to appeal that judgement.

 

July 22, 2013

Federal Court

(Prothonotary Aronovitch)

T-310-13

 

 

Motion to strike two amended statements of claim granted.

 

September 17, 2013

Federal Court

(Prothonotary Tabib)

T-954-13

 

 

Motion to strike statement of claim granted.

 

November 27, 2013

Federal Court

(Annis J.)

T-310-13

 

 

Motion to vary Prothonotary Aronovitch’s order and set aside Prothonotary Tabib’s order dismissed.

 

January 30, 2014

Federal Court of Appeal

(Stratas J.A.)

Docket: 14-A-5

 

 

Motion to extend the time to appeal orders of the Federal Court dismissed.

 

February 19, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed.

 

 

35743

Ade Olumide c. Sa Majesté la Reine du chef du Canada

(CF) (Civile) (Autorisation)

Procédure civile – Appels – Prorogation de délai – La Cour d’appel fédérale aurait-elle dû proroger le délai d’appel du jugement de la Cour fédérale?

 

Monsieur Olumide allègue que l’Agence du revenu du Canada (l’« ARC ») doit lui payer la somme de 16 570,02 $ à titre de remboursement de la TPS.  L’ARC a rejeté sa demande de remboursement parce qu’il l’avait présentée après l’expiration du délai prescrit par la loi.  En février 2013, M. Olumide a déposé une demande à la Cour fédérale pour que celle-ci ordonne à l’ARC de lui payer le remboursement de la TPS.  Un mois plus tard, M. Olumide a déposé une deuxième demande. À une audience en radiation de la première déclaration, le juge Scott a réuni les deux demandes et a permis à M. Olumide de déposer une déclaration modifiée.  Monsieur Olumide a ensuite déposé deux demandes modifiées, mais il a déposé une troisième demande par la suite.

 

Le protonotaire Aronovitch a radié les demandes modifiées, au motif que les allégations étaient vexatoires et constituaient un abus de procédure.  Le protonotaire Tabib a radié la troisième demande du demandeur deux mois plus tard.  Monsieur Olumide a présenté trois requêtes en Cour fédérale visant à modifier l’ordonnance du protonotaire Aronovitch et à annuler l’ordonnance du protonotaire Tabib, mais le juge Annis les a rejetées.  Le juge Stratas a rejeté la requête de Monsieur Olumide en prorogation du délai d’appel de ce jugement.

 

22 juillet 2013

Cour fédérale

(Protonotaire Aronovitch)

T-310-13

 

 

Requête en radiation de deux déclarations modifiées, accueillie.

 

17 septembre 2013

Cour fédérale

(Protonotaire Tabib)

T-954-13

 

 

Requête en radiation de la déclaration, accueillie.

 

27 novembre 2013

Cour fédérale

(Juge Annis)

T-310-13

 

 

Requête en modification de l’ordonnance du protonotaire Aronovitch et en annulation de l’ordonnance du protonotaire Tabib, rejetée.

 

30 janvier 2014

Cour d’appel fédérale

(Juge Stratas)

No du greffe 14-A-5

 

 

Requête en prorogation du délai d’appel des ordonnances de la Cour fédérale, rejetée.

 

19 février 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel, déposée.

 

 

35700

MasterCard International Inc. v. Aldo Group Inc., Moneris Solutions Corporation

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure — Courts — Contracts — Characterization of claims —Jurisdiction — Forum chosen in contracts between MasterCard, Bank of Montreal, Harris National Association and Moneris Solutions Corporation — Alternate forum chosen in contract between Moneris and The Aldo Group Inc. — Whether the appeal court erred in finding that Aldo is not bound by the forum selection clause contained in MasterCard’s contracts with BMO and Harris and/or MasterCard’s contract with Moneris — Whether the appeal court erred in articulating and applying the “closely related” doctrine — Whether the appeal court erred by concluding that Aldo is not a “closely related party” to whom that forum selection clause should apply — Whether the appeal court erred in concluding that Aldo’s claims were not contractual in nature — Whether the appeal court erred in articulating and applying the doctrine of equitable subrogation — Whether the appeal court erred by concluding that Aldo was not asserting its claims against MasterCard by way of equitable subrogation — Whether the appeal court erred by introducing asymmetry to the doctrine of privity by permitting a non-signatory to a contract to accept and invoke some of the contract’s terms while rejecting and disregarding others.

 

MasterCard entered into licensing agreements with the Bank of Montreal and Harris National Association and a Third Party Processing Agreement with Moneris which included choice of law and choice of forum clauses in favour of New York.  Moneris then entered into a Merchant Agreement with The Aldo Group Inc. for itself and BMO which included a forum selection clause in favour of Ontario.  MasterCard, which was not a party to the Merchant Agreement, required certain clauses in merchant agreements, but did not specify forum selection clauses.

 

When Moneris identified a potential breach of Aldo’s computer system that allegedly led to fraudulent transactions, MasterCard took the position that Aldo had failed to comply with its data security obligations, and debited the Acquiring Banks’ account for the assessed financial liability. In turn, Aldo’s account was debited.  Aldo initiated an action against MasterCard and Moneris pleading multiple tort claims.  MasterCard moved to stay the statement of claim on the grounds that the New York forum selection clause applied to the action.  The motions judge denied the stay, and the Court of Appeal dismissed MasterCard’s appeal.

 

May 1, 2012

Ontario Superior Court of Justice

(Brown J.)

2012 ONSC 2581

 

 

Motion to stay of the causes of action dismissed

 

November 29, 2013

Court of Appeal for Ontario

(Blair, Juriansz, Tulloch JJ.A.)

2013 ONCA 725

 

 

Appeal dismissed

 

January 27, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

35700

MasterCard International Inc. c. Le Groupe Aldo inc., Moneris Solutions Corporation

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Procédure civile — Tribunaux — Contrats — Qualification des demandes — Compétence — Tribunal choisi dans les contrats conclus entre MasterCard, la Banque de Montréal, Harris National Association et Moneris Solutions Corporation — Autre tribunal choisi dans le contrat conclu entre Moneris et le Groupe Aldo inc. — La Cour d’appel a-t-elle eu tort de conclure qu’Aldo n’était pas liée par la clause d’élection du for qui se trouvait dans les contrats de MasterCard conclus avec BMO et Harris et/ou dans le contrat de MasterCard conclu avec Moneris? — La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en exposant et en appliquant la doctrine dite « du lien étroit »? — La Cour d’appel a-t-elle eu tort de conclure qu’Aldo n’était pas une « partie étroitement liée » à qui cette clause d’élection du for devait s'appliquer? — La Cour d’appel a-t-elle eu tort de conclure que les demandes d’Aldo n’étaient pas de nature contractuelle? — La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en exposant et en appliquant la doctrine de la subrogation en equity? — La Cour d’appel a-t-elle eu tort de conclure qu’Aldo ne faisait pas valoir ses droits contre MasterCard par voie de subrogation en equity? — La Cour d’appel a-t-elle eu tort d’introduire un élément d’asymétrie dans la règle du lien contractuel en permettant au non-signataire d’un contrat d’accepter et d’invoquer certaines dispositions du contrat alors qu’il en rejette ou en écarte d’autres?

 

MasterCard a conclu des contrats de licence avec la Banque de Montréal et Harris National Association et un contrat de traitement par un tiers avec Moneris, qui renfermaient des clauses de compétence législative et d’élection du for en faveur de New York.  Moneris a ensuite conclu un contrat de commerçant avec le Groupe Aldo inc. pour elle-même et BMO, qui renfermait une clause d’élection du for en faveur de l’Ontario.  MasterCard, qui n’était pas partie au contrat de commerçant, exigeait certaines clauses dans les contrats de commerçant, mais ne précisait pas les clauses d’élection du for.

 

Lorsque Moneris a identifié une intrusion potentielle dans le système informatique d’Aldo, ce qui avait censément donné lieu à des opérations frauduleuses, MasterCard a soutenu qu’Aldo avait omis de se conformer à ses obligations de sécurité informatique et a débité du compte des banques acquéreuses le montant de la responsabilité financière liquidée.  À son tour, le compte d’Aldo a été débité.  Aldo a intenté une action contre MasterCard et Moneris, plaidant plusieurs chefs de responsabilité délictuelle.  MasterCard a demandé par motion la suspension de la déclaration, invoquant que la clause d’élection du for de New York s’appliquait à l’action.  Le juge saisi de la motion a refusé la suspension et la Cour d’appel a rejeté l’appel de MasterCard.

 

1er mai 2012

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Brown)

2012 ONSC 2581

 

 

Motion pour suspension des causes d’action, rejetée

 

29 novembre 2013

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Blair, Juriansz et Tulloch)

2013 ONCA 725

 

 

Appel rejeté

 

27 janvier 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel, déposée

 

 

 

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(613) 995-4330

 

 

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