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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(Le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

December 12, 2022

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following leave applications will be delivered at 9:45 a.m. EST on Thursday, December 15, 2022. This list is subject to change.

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 12 décembre 2022

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation suivantes le jeudi 15 décembre 2022, à 9 h 45 HNE. Cette liste est sujette à modifications.

 


 

1.       Jimmy Boisvert v. His Majesty the King (Que.) (Criminal) (By Leave) (40227)

 

2.       Iryna Antonyuk v. Mykhaylo Antonyuk (Ont.) (Civil) (By Leave) (40134)

 

3.       Paul Abi-Mansour, et al. v. Attorney General of Canada (Deputy Head of Fisheries and Ocean, DFO), et al. (F.C.) (Civil) (By Leave) (40021)

 

4.       UD Trading Group Holding Pte. Limited, et al. v. TransAsia Private Capital Limited, et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (40138)

 

5.       Jay Link v. John E. Link, et al. (N.S.) (Civil) (By Leave) (40150)

 

6.       Brian Doyle v. Attorney General of Canada (F.C.) (Civil) (By Leave) (40263)

 

7.       S.B. v. Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSSLAU), et al. (Que.) (Civil) (By Leave) (40304)

 

8.       Tahar Amrane c. Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle (Ont.) (Civile) (Autorisation) (40128)

 

9.       Sajjad Asghar v. His Majesty the King in Right of Ontario (Ont.) (Civil) (By Leave) (40217)

 

10.    Sajjad Asghar, et al. v. City of Toronto, et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (40218)

 

11.    Eng Ly v. City of Regina (Sask.) (Civil) (By Leave) (40282)

 


 

40227

Jimmy Boisvert v. His Majesty the King

(Que.) (Criminal) (By Leave)

(Publication ban in case)

 

Criminal law — Defences — Is the defence of de minimis non curat lex available in sexual assault matters? — Can an accused’s evidence be relevant to a court’s inquiry into the actus reus of sexual assault? — What makes out the defence of honest but mistaken belief in consent? — After an initial rejection, what steps must an accused take to ascertain consent to sexual activity?

 

The applicant told the complainant that he wanted to have sex with her. The complainant told him she would not have sex with him because it was against her principles. The applicant thought he was in a game of seduction with the complainant. He touched her back while trying to kiss her. He then put his hands inside her pants on her buttocks and near her genitals. The Court of Quebec convicted the applicant of sexual assault. The Court of Appeal dismissed the appeal.

 

September 24, 2020

Court of Quebec

(Trudel J.)

2020 QCCQ 3878

 

 

Convicted of sexual assault

 

April 5, 2022

Court of Appeal of Quebec (Québec)

(Savard C.J.Q., Gagnon, Simon JJ.A.)

2022 QCCA 469

 

 

Appeal dismissed

 

June 6, 2022

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

40227

Jimmy Boisvert c. Sa Majesté le Roi

(Qc) (Criminelle) (Sur autorisation)

(Ordonnance de non-publication dans le dossier)

 

Droit criminel — Moyens de défense — La défense de minimis non curat lex peut-elle être invoquée en matière d’agression sexuelle? — Le tribunal peut-il tenir compte du témoignage de l’accusé au stade de l’appréciation de l’actus reus de l’infraction d’agression sexuelle? — En quoi consiste la croyance sincère, mais erronée au consentement de la plaignante? — À la suite d’un refus initial, quelle mesure doit prendre l’accusé pour s’assurer du consentement à l’activité sexuelle?

 

Le demandeur a dit à la plaignante qu’il voulait avoir des rapports sexuels avec elle. La plaignante lui a répondu qu’elle ne coucherait pas avec lui parce que c’était contraire à ses principes. Le demandeur pensait que la plaignante et lui se livraient à un jeu de séduction. Il lui a mis la main dans le dos et a tenté de l’embrasser, puis a glissé sa main dans les pantalons de la plaignante et lui a touché les fesses et la région des parties génitales. La Cour du Québec a reconnu le demandeur coupable d’agression sexuelle. La Cour d’appel a rejeté l’appel.

 

24 septembre 2020

Cour du Québec

(juge Trudel)

2020 QCCQ 3878

 

 

L’accusé est déclaré coupable d’agression sexuelle

 

5 avril 2022

Cour d’appel du Québec (Québec)

(la juge en chef Savard et les juges Gagnon et Simon)

2022 QCCA 469

 

 

L’appel est rejeté

 

6 juin 2022

Cour suprême du Canada

 

La demande d’autorisation d’appel est déposée

 

 


 

40134

Iryna Antonyuk v. Mykhaylo Antonyuk

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Family Law — Divorce — Recognition of foreign divorce — Applicant arguing that Ukrainian divorce was invalidly obtained — Respondent remarried in Canada — Whether lower courts erred in recognizing validity of Ukrainian divorce — Divorce Act , R.S.C., 1985, c. 3 (2nd Supp .), s. 22 Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg. 194, R. 59.06.

 

In July 1983, the applicant, Ms. Iryna Antonyuk, and the respondent, Mr. Mykhaylo Antonyuk, both citizens of Ukraine, were married in Kyiv. In June 1998, the couple moved to Canada, intending to immigrate. In July 1998, Mr. Antonyuk returned to Ukraine for work, and commenced divorce proceedings. A certificate of divorce was issued by a court in Kyiv in October 1998. Upon Mr. Antonyuk’s return to Canada in January 1999, he went to the couple’s apartment, gave Ms. Antonyuk a duplicate of the certificate, retrieved his belongings, and left. Ms. Antonyuk did not contest the Ukrainian divorce until 2016. By that time, Mr. Antonyuk had remarried. Ms. Antonyuk challenged the validity of the Ukrainian divorce, arguing that someone could object to it, which would prevent her from remarrying. She then commenced an action, arguing that the Ukrainian divorce was invalid and that the Kyiv court did not have jurisdiction to grant a divorce.

 

The trial judge held that Ms. Antonyuk did not meet her onus of proving that the certificate of divorce, issued in October 1998 in Kyiv, was improperly obtained and should not be recognized. The trial judge recognized the validity of the Ukrainian divorce, pursuant to s. 22  of the federal  Divorce Act . The Court of Appeal unanimously dismissed Ms. Antonyuk’s appeal, thus upholding the validity of the Ukrainian divorce. Later, it also unanimously dismissed a post-judgment motion filed by Ms. Antonyuk, who sought to set aside the Court of Appeal’s first judgment and to recognize an earlier Canadian divorce order obtained under the Divorce Act  (which had been granted in February 2019 but set aside in March 2019, upon proof of the Ukrainian divorce).

 

January 29, 2020

Ontario Superior Court of Justice

(Nakonechny J.)

2020 ONSC 644

 

 

Ms. Antonyuk’s application dismissed; validity of Ukrainian divorce recognized

October 25, 2021

Court of Appeal for Ontario

(Feldman, Pepall and Tulloch JJ.A.)

2021 ONCA 748

 

 

Appeal dismissed; validity of Ukrainian divorce confirmed

 

February 14, 2022

Court of Appeal for Ontario

(Feldman, Pepall and Tulloch JJ.A.)

2022 ONCA 145

 

 

Post-judgment motion to set aside Court of Appeal order — dismissed

 

March 31, 2022

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed by Ms. Antonyuk

 


 

40134

Iryna Antonyuk c. Mykhaylo Antonyuk

(Ont.) (Civile) (Sur autorisation)

Droit de la famille — Divorce — Reconnaissance d’un divorce prononcé à l’étranger — La requérante alléguait l’invalidité d’un divorce ukrainien — L’intimé s’est remarié au Canada — Les juridictions inférieures ont-elles commis une erreur en reconnaissant la validité du divorce ukrainien? — Loi sur le divorce , L.R.C., 1985, c. 3 (2 e  suppl ..), art. 22 Règles de procédure civile, R.R.O. 1990, Règl. 194, art. 59.06.

 

En juillet 1983, la requérante, Mme Iryna Antonyuk, et l’intimé, M. Mykhaylo Antonyuk, tous deux citoyens ukrainiens, se sont mariés à Kiev. En juin 1998, ils ont déménagé au Canada avec l’intention d’y immigrer. En juillet 1998, M. Antonyuk est retourné travailler en Ukraine et a entamé une procédure de divorce. Un certificat de divorce été délivré par un tribunal de Kiev en octobre 1998. À son retour au Canada en janvier 1999, M. Antonyuk s’est rendu à l’appartement du couple, a remis à Mme Antonyuk une copie du certificat, a récupéré ses effets personnels et est parti. Mme Antonyuk n’a contesté le divorce ukrainien qu’en 2016. À ce moment-là, M. Antonyuk s’était remarié. Mme Antonyuk a contesté la validité du divorce ukrainien, soutenant que quelqu’un pourrait s’y opposer, ce qui l’empêcherait de se remarier. Elle a ensuite intenté une action en faisant valoir que le divorce ukrainien était invalide et que le tribunal de Kiev n’avait pas compétence pour prononcer le divorce.

 

La juge de première instance a conclu que Mme Antonyuk ne s’était pas déchargée du fardeau qui lui incombait de prouver que le certificat de divorce délivré en octobre 1998 à Kiev avait été irrégulièrement obtenu et ne devait pas être reconnu. La juge de première instance a reconnu la validité du divorce ukrainien en vertu de l’art. 22  de la Loi sur le divorce  fédérale . La Cour d’appel a rejeté à l’unanimité l’appel de Mme Antonyuk, confirmant ainsi la validité du divorce ukrainien. Plus tard, elle a également rejeté à l’unanimité une motion postérieure au jugement par laquelle Mme Antonyuk réclamait l’annulation du premier jugement de la Cour d’appel et demandait la reconnaissance d’une ordonnance de divorce canadienne antérieure obtenue en vertu de la Loi sur le divorce  (qui avait été rendue en février 2019, mais qui avait été annulée en mars 2019, sur preuve du divorce ukrainien).

 

29 janvier 2020

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(juge Nakonechny)

2020 ONSC 644

 

 

La requête de Mme Antonyuk est annulée et la validité du divorce ukrainien est reconnue

25 octobre 2021

Cour d’appel de l’Ontario

(juges Feldman, Pepall et Tulloch)

2021 ONCA 748

 

 

L’appel est rejeté et la validité du divorce ukrainien est confirmée

 

14 février 2022

Cour d’appel de l’Ontario

(juges Feldman, Pepall et Tulloch)

2022 ONCA 145

 

 

La motion postérieure jugement en annulation de l’ordonnance de la Cour d’appel est rejetée

 

31 mars 2022

Cour suprême du Canada

 

La demande d’autorisation d’appel est déposée par Mme Antonyuk

 


 

40021

Paul Abi-Mansour v. Attorney General of Canada (Deputy Head of Fisheries and Ocean, DFO)

- and between -

Paul Abi-Mansour v. Attorney General of Canada (Deputy Head of Justice)

(F.C.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure — Costs — Appeals — Failure to pay security for costs — Whether the lower courts erred in ordering the applicant to post security for costs and in subsequently dismissing his applications for judicial review upon his failure to post costs.

 

This leave application seeks leave to appeal two decisions by a Federal Court of Appeal judge granting an order for the applicant to post security for costs in two applications for judicial review from two staffing decisions by the Federal Public Service Labour Relations and Employment Board: Abi-Mansour v. Deputy Minister of Fisheries and Oceans, 2021 FPSLREB 3; and Abi-Mansour v. Deputy Minister of Justice, 2021 FPSLREB 16. The Court ordered the applicant to post $2,500 for each file within 30 days from the date of the Order, failing which the underlying application for judicial review could be dismissed without further notice. The applicant did not post costs but offered to deliver two smaller amounts, and sought leave to appeal to the Federal Court of Appeal. A panel of that court confirmed, inter alia, that an appeal from a decision of a single judge on a motion for security for costs must be brought to the Supreme Court of Canada. The Court also issued Orders dismissing the underlying applications for judicial review.

 

The applicant seeks leave to appeal the July 20, 2021 and October 13, 2021 decisions, and also brings motions for an extension of time in which to serve and file his leave application, for an oral hearing, to join the file numbers, to semi-anonymize the style of cause, and to delay submission of the leave application pending the filing of another leave application.

 

July 20, 2021

Federal Court of Appeal

(Near J.A.)

A-56-21; A-79-21

 

 

Orders granting respondent’s motions requiring applicant to post security for costs; applicant ordered to pay amounts into court within 30 days, failing which his applications for judicial review would be dismissed.

 

October 13, 2021

Federal Court of Appeal

(Stratas, Locke and Monaghan JJ.A.)

A-56-21; A-79-21

 

 

Orders granted dismissing applicant’s applications for judicial review.

 

December 24, 2021

Supreme Court of Canada

 

 

Motions, including motion for an extension of time and application for leave to appeal filed.

April 26, 2022

Supreme Court of Canada

 

Motion to hold file 40021 in abeyance pending filing of another application for leave to appeal.

 


 

40021

Paul Abi-Mansour c. Procureur général du Canada (administrateur général du ministère des Pêches et des Océans)

- et entre -

Paul Abi-Mansour c. Procureur général du Canada (administrateur général du ministère de la Justice)

(C.F.) (Civile) (Sur autorisation)

Procédure civile — Dépens — Appels — Défaut de verser le cautionnement pour dépens — Les juridictions inférieures ont‑elles eu tort d’ordonner au demandeur de verser un cautionnement pour dépens et de rejeter subséquemment ses demandes de contrôle judiciaire par suite de son défaut de verser les dépens?

 

La présente demande vise à obtenir l’autorisation d’interjeter appel de deux décisions par lesquelles un juge de la Cour d’appel fédérale a ordonné au demandeur de verser un cautionnement pour les dépens dans deux demandes de contrôle judiciaire relatives à deux décisions de dotation rendues par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral : Abi‑Mansour c. Sous‑ministre des Pêches et des Océans, 2021 CRTESPF 3, et Abi‑Mansour c. Sous‑ministre de la Justice, 2021 CRTESPF 16. La Cour a ordonné au demandeur de verser un cautionnement pour les dépens de 2 500 $ pour chaque dossier dans les 30 jours suivant la date de l’ordonnance, faute de quoi la demande de contrôle judiciaire principale pouvait être rejetée sans autre avis. Le demandeur n’a pas versé les dépens, mais a offert de payer deux sommes inférieures et a sollicité l’autorisation d’interjeter appel devant la Cour d’appel fédérale. Une formation de la Cour d’appel fédérale a confirmé, notamment, que l’appel d’une décision rendue par un juge seul à l’égard d’une requête en cautionnement pour dépens doit être porté devant la Cour suprême du Canada. La Cour a également rendu des ordonnances rejetant les demandes de contrôle judiciaire principales.

 

Le demandeur sollicite l’autorisation d’interjeter appel des décisions du 20 juillet 2021 et du 13 octobre 2021 et présente également des requêtes en vue d’obtenir une prorogation du délai de signification et de dépôt de sa demande d’autorisation, la tenue d’une audience, la jonction des dossiers, l’anonymisation partielle de l’intitulé de la cause et le report de la présentation de la demande d’autorisation jusqu’au dépôt d’une autre demande d’autorisation.

 

20 juillet 2021

Cour d’appel fédérale

(juge Near)

A-56-21; A-79-21

 

 

Ordonnances accueillant les requêtes de l’intimé et enjoignant au demandeur de verser un cautionnement pour les dépens; le demandeur a été sommé de déposer les sommes d’argent auprès du tribunal dans un délai de 30 jours, faute de quoi ses demandes de contrôle judiciaire seraient rejetées.

 

13 octobre 2021

Cour d’appel fédérale

(juges Stratas, Locke et Monaghan)

A-56-21; A-79-21

 

 

Ordonnances rejetant les demandes de contrôle judiciaire du demandeur.

 

24 décembre 2021

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt des requêtes, y compris une requête en prorogation de délai et une demande d’autorisation d’appel.

26 avril 2022

Cour suprême du Canada

 

Requête en suspension du dossier 40021 jusqu’au dépôt d’une autre demande d’autorisation d’appel.

 


 

40138

UD Trading Group Holding Pte. Limited, UIL Singapore Pte. Limited, UIL Malaysia Limited, UIL Commodities DMCC, Vadox Corp., Prateek Gupta v. TransAsia Private Capital Limited, TA Private Capital Security Agent Ltd., Rutmet Inc., Export Development Canada

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Private International Law — Courts — Jurisdiction — Forum non conveniens — Respondents alleging applicants in default on loans, commencing proceedings in Singapore and Dubai for recovery — Applicants commencing action in Ontario, seeking anti-suit injunction to enjoin respondents from pursuing foreign proceedings — Motion judge denying anti-suit injunction, granting permanent stay of Ontario proceeding — Whether the current framework for assessing jurisdiction, set out in Club Resorts Ltd. v. Van Breda, 2012 SCC 17, should be modified to provide litigants with greater certainty — Whether a failed anti-suit injunction should automatically result in a stay of the domestic  proceeding — Whether evidentiary review and fact-finding by motion judges should be restrained

 

The applicants (together, “UDG”) are metal traders operating in Asia and the Middle East. The various corporate applicants were incorporated in Singapore, Malaysia, Dubai, and the British Virgin Islands. The individual applicant, Prateek Gupta, is a Dubai resident.

 

Respondents TransAsia Private Capital Limited and TA Private Capital Security Agent Ltd. (together, “TAP”), operating out of Singapore, Hong Kong, and the British Virgin Islands, provide financing to metal traders. TAP provided financing to both UDG and the respondent Rutmet Inc. (“Rutmet”) over the years.

 

Rutmet, which purchases metal and metal products for sale to third-party buyers, was incorporated in Ontario. As part of a loan arrangement, Rutmet provided TAP with a power of attorney, which authorized TAP to take certain actions in relation to Rutmet’s unpaid receivables.

 

Respondent Export Development Canada (EDC) is a Canadian Crown corporation that provided Rutmet with trade credit insurance. Rutmet has supplied metal to certain UDG subsidiaries under trade contracts that were insured by EDC.

 

Following difficulties in the international commodities market, TAP claimed UDG was in default on tens of millions of dollars in loans. TAP commenced proceedings in Singapore and Dubai, both on its own behalf and by using the power of attorney granted by Rutmet, to recover debts allegedly owed by UDG.

 

Shortly afterwards, UDG commenced an action in Ontario seeking damages and declaratory relief. UDG then moved for an anti-suit injunction to enjoin TAP from pursuing its litigation in Dubai and Singapore, in favour of the Ontario proceedings. TAP brought a cross-motion for a permanent stay of the Ontario action on the basis that the foreign jurisdictions in which litigation was already underway were more appropriate jurisdictions than Ontario.

 

March 17, 2021

Ontario Superior Court of Justice

(Gilmore J.)

2021 ONSC 1957; CV-20-00645507-00CL

 

 

Motion for an anti-suit injunction dismissed; cross-motion for a permanent stay of the action granted

 

April 20, 2021

Court of Appeal for Ontario

(Paciocco J.A.)

2021 ONCA 279; M52370 (C69265)

 

 

Motion for a stay of the March 17, 2021 order of Gilmore J. pending appeal dismissed; motion for an order expediting the appeal dismissed

 

April 3, 2022

Court of Appeal for Ontario

(Doherty, Benotto and Huscroft JJ.A.)

2022 ONCA 100; C69265

 

 

Appeal dismissed

 

April 1, 2022

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

40138

UD Trading Group Holding Pte. Limited, UIL Singapore Pte. Limited, UIL Malaysia Limited, UIL Commodities DMCC, Vadox Corp., Prateek Gupta c. TransAsia Private Capital Limited, TA Private Capital Security Agent Ltd., Rutmet Inc., Exportation et développement Canada

(Ontario) (Civile) (Sur autorisation)

Droit international privé — Tribunaux — Compétence — Forum non conveniens — Soutenant que les requérants étaient en défaut à l’égard de certains prêts, les intimées ont engagé des procédures en recouvrement à Singapour et à Dubaï — Les requérants ont intenté une action en Ontario et ont sollicité une injonction anti‑poursuites afin d’empêcher les intimées de poursuivre les procédures engagées à l’étranger — La juge saisie de la motion en injonction anti‑poursuites a rejeté la motion et suspendu en permanence l’instance introduite en Ontario — Y a‑t‑il lieu de modifier le cadre actuel servant à évaluer la compétence, qui est énoncé dans l’arrêt Club Resorts Ltd. c. Van Breda, 2012 CSC 17, afin d’offrir aux parties une plus grande certitude? — Le rejet d’une motion en injonction anti‑poursuites devrait‑il automatiquement donner lieu à une suspension de l’instance canadienne? — Y a‑t‑il lieu de restreindre les pouvoirs des juges des motions en matière d’examen de la preuve et de détermination des faits?

 

Les requérants (collectivement UDG) sont des négociants en métaux qui exercent leurs activités en Asie et au Moyen‑Orient. Les différentes sociétés requérantes ont été constituées à Singapour, en Malaisie, à Dubaï et dans les îles Vierges britanniques. La personne physique requérante, Prateek Gupta, est un résident de Dubaï.

 

Les intimées TransAsia Private Capital Limited et TA Private Capital Security Agent Ltd. (collectivement TAP), qui exercent leurs activités à partir de Singapour, de Hong Kong et des îles Vierges britanniques, fournissent du financement aux négociants en métaux. TAP a fourni du financement tant à UDG qu’à l’intimée Rutmet Inc. (« Rutmet ») au fil des années.

 

Rutmet, qui achète du métal et des produits en métal pour les vendre à des tiers acquéreurs, a été constituée en Ontario. Dans le cadre d’une entente de prêt, Rutmet a fourni à TAP une procuration qui autorisait celle‑ci à prendre certaines mesures à l’égard des créances impayées de Rutmet.

 

L’intimée Exportation et développement Canada (EDC) est une société d’État canadienne qui a fourni à Rutmet une assurance‑crédit. Rutmet a fourni du métal à certaines filiales de UDG aux termes de contrats commerciaux qui étaient assurés par EDC.

 

Par suite de difficultés sur le marché international des marchandises, TAP a soutenu que UDG était en défaut relativement à des prêts s’élevant à des dizaines de millions de dollars. TAP a engagé des poursuites à Singapour et à Dubaï, tant pour son compte qu’au moyen de la procuration obtenue de Rutmet, afin de recouvrer les dettes que devait apparemment UDG.

 

Peu après, UDG a introduit une action en Ontario afin d’obtenir des dommages‑intérêts et un jugement déclaratoire. UDG a ensuite sollicité une injonction anti‑poursuites afin d’empêcher TAP de poursuivre son litige à Dubaï et à Singapour et de permettre plutôt la poursuite de l’instance introduite en Ontario. TAP a présenté une motion incidente en vue d’obtenir une suspension permanente de l’action ontarienne au motif que les tribunaux étrangers devant lesquels le litige était déjà en cours étaient des ressorts plus appropriés que ceux de l’Ontario.

 

17 mars 2021

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(juge Gilmore)

2021 ONSC 1957; CV-20-00645507-00CL

 

 

Rejet de la motion en injonction anti‑poursuites; octroi de la motion incidente en vue d’obtenir une suspension permanente de l’action

 

20 avril 2021

Cour d’appel de l’Ontario

(juge Paciocco)

2021 ONCA 279; M52370 (C69265)

 

Rejet de la motion visant à suspendre jusqu’à l’appel l’ordonnance de la juge Gilmore rendue le 17 mars 2021; rejet de la motion en vue d’obtenir une ordonnance prévoyant l’instruction accélérée de l’appel

 

20 avril 2022

Cour d’appel de l’Ontario

(juges Doherty, Benotto et Huscroft)

2022 ONCA 100; C69265

 

 

Rejet de l’appel

 

1er avril 2022

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 


 

40150

Jay Link v. John E. Link, Troy Link, John Hermeier and Links Snacks, Inc.

(N.S.) (Civil) (By Leave)

Commercial law — Corporations — Shareholder’s rights — Derivative actions — Whether, in applying the statutory test for leave to bring a derivative action, courts can make findings of credibility when assessing the good faith criterion of the test — Whether courts can determine the merits of a limitations defence at the leave stage for a derivative action — Companies Act, R.S.N.S. 1989, c. 81, Third Schedule, s. 4.

 

The applicant brought an application seeking leave to bring an action in the name of Jack Link’s Canada Company (“Link Canada”), a Nova Scotia corporation. He wished to pursue an action against Link Snacks, Inc., a Wisconsin company that the applicant has previously been a shareholder of, and against its individual directors and officers. The application judge applied the three-part test set out in the statute. He concluded that the applicant failed to establish two of the criteria required: he did not demonstrate he was acting in good faith, nor that the proposed action appeared to be in the interests of Link Canada. The application judge therefore dismissed the application. The Court of Appeal concluded that the application judge did not err in the application of the principles in his determination that the applicant failed to establish that he was acting in good faith. It dismissed the appeal.

 

December 15, 2020

Supreme Court of Nova Scotia, Trial Division

(Justice Rosinski)

2020 NSSC 293

 

 

Application for leave to bring a derivative action dismissed

 

February 10, 2022

Nova Scotia Court of Appeal

(Beveridge, Bourgeois and Van den Eynden

JJ.A.)

2022 NSCA 14 (Docket: CA 503359)

 

 

Appeal dismissed

 

April 8, 2022

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

40150

Jay Link c. John E. Link, Troy Link, John Hermeier et Links Snacks, Inc.

(N.-É.) (Civile) (Sur autorisation)

Droit commercial — Sociétés par actions — Droits de l’actionnaire — Actions obliques — Pour appliquer le critère légal relatif aux demandes d’autorisation d’intenter une action oblique, les tribunaux peuvent‑ils tirer des conclusions sur la crédibilité dans le cadre de l’évaluation de l’élément de bonne foi du critère? — Les tribunaux peuvent‑ils se prononcer sur le bien‑fondé d’un moyen de défense tiré de la prescription à l’étape de la demande d’autorisation d’intenter une action oblique? — Companies Act, R.S.N.S. 1989, c. 81, Third Schedule, art. 4.

 

Le demandeur a présenté une demande d’autorisation d’intenter une action au nom de Jack Link’s Canada Company (Link Canada), une société de la Nouvelle‑Écosse. Il souhaitait poursuivre Link Snacks, Inc., une société du Wisconsin dont il avait déjà été actionnaire, ainsi que les administrateurs et dirigeants de celle‑ci. Le juge saisi de la demande a appliqué le critère à trois volets énoncé dans la loi. Il a conclu que le demandeur n’avait pas réussi à établir deux des trois éléments du critère : il n’avait pas démontré qu’il agissait de bonne foi ou qu’il semblait être dans l’intérêt de Link Canada que l’action soit intentée. En conséquence, le juge saisi de la demande a rejeté celle‑ci. La Cour d’appel a conclu que le juge saisi de la demande n’avait pas mal appliqué les principes en concluant que le demandeur n’avait pas prouvé qu’il agissait de bonne foi. Elle a rejeté l’appel.

 

15 décembre 2020

Cour suprême de la Nouvelle‑Écosse, Section de première instance

(juge Rosinski)

2020 NSSC 293

 

 

Rejet de la demande d’autorisation d’intenter une action oblique

 

10 février 2022

Cour d’appel de la Nouvelle-Écosse

(juges Beveridge, Bourgeois et Van den Eynden)

2022 NSCA 14 (dossier : CA 503359)

 

 

Rejet de l’appel

 

8 avril 2022

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 


 

40263

Brian Doyle v. Attorney General of Canada

(F.C.) (Civil) (By Leave)

Administrative law — Appeals — Whether the Federal Court of Appeal erred — Whether this Court can grant the relief sought by the applicant.

 

This application for leave to appeal concerns a decision of the Federal Court of Appeal dismissing the applicant’s appeal of a Federal Court Order referring his workplace violence complaint back to a new investigator and amending the proceeding’s style of cause to remove the National Energy Board.

 

February 17, 2020

Federal Court

(Elliott J.)

2020 FC 259

 

 

Application dismissed

 

 

March 30, 2022

Federal Court of Appeal

(Stratas, De Montigny, Locke JJ.A)

A-76-20; 2022 FCA 56

 

 

Appeal dismissed with costs

 

May 30, 2022

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

July 17, 2022

Supreme Court of Canada

 

Motion for an extension of time to serve and file the application for leave to appeal filed

 


 

40263

Brian Doyle c. Procureur général du Canada

(C.F.) (Civile) (Autorisation)

Droit administratif — Appels — La Cour d’appel fédérale a-t-elle commis une erreur? — Est-il possible d’accorder au demandeur la réparation qu’il sollicite?

 

La demande d’autorisation d’appel en l’espèce porte sur le rejet par la Cour d’appel fédérale de l’appel formé par le demandeur contre la décision de la Cour fédérale qui, d’une part, a renvoyé sa plainte pour violence en milieu de travail afin qu’elle fasse l’objet d’une enquête par une personne différente et, d’autre part, a modifié l’intitulé de l’affaire pour y retirer l’Office national de l’énergie.

 

17 février 2020

Cour fédérale

(Juge Elliott)

2020 CF 259

 

 

Demande de contrôle judiciaire rejetée.

 

 

30 mars 2022

Cour d’appel fédérale

(Juges Stratas, de Montigny et Locke)

A-76-20; 2022 FCA 56

 

 

Appel rejeté avec dépens.

 

30 mai 2022

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel.

 

17 juillet 2022

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt de la requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel.

 


 

40304

S.B. v. Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSSLAU), Michèle Pouliot

(Que.) (Civil) (By Leave)

(Publication ban in case) (Publication ban on party)(Certain information not available to the public)

 

Health law — Consent to care — Order authorizing the provision of care — Superior Court issuing order authorizing the provision of care to applicant — Court of Appeal dismissing appeal — Whether the application for leave to appeal raises an issue of public importance.

 

In March 2022, the respondents applied to the Superior Court of Quebec for an order authorizing the provision of care in respect of the applicant, S.B., under s. 395 of the Code of Civil Procedure. The Superior Court granted the application and issued an order authorizing the provision of care to S.B. for a period of three years. The Court of Appeal of Quebec dismissed S.B.’s appeal.

 

March 10, 2022

Superior Court of Quebec

(Di Donato J.C.Q.)

(Unreported)

 

 

Order authorizing the provision of care to the applicant for a period of three years (s. 395 C.C.P.).

 

May 12, 2022

Court of Appeal of Quebec (Montréal)

(Lévesque, Schrager and Hogue JJ.A.)

2022 QCCA 724

 

 

Appeal dismissed.

 

August 3, 2022

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

40304

S.B. c. Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSSLAU), Michèle Pouliot

(Qc) (Civile) (Sur autorisation)

(Ordonnance de non-publication dans le dossier) (Ordonnance de non-publication visant une partie) (Certaines informations non disponibles pour le public)

 

Droit de la santé — Consentement à des soins — Ordonnance autorisant des soins — Délivrance par la Cour supérieure d’une ordonnance autorisant les soins à la demanderesse — Rejet de l’appel par la Cour d’appel — La demande d’autorisation d’appel soulève-t-elle une question d’importance pour le public?

 

En mars 2022, les intimés ont présenté une demande à la Cour supérieure du Québec en vue d’obtenir une ordonnance autorisant des soins à être prodigués à la demanderesse, S.B., en vertu de l’art. 395 du Code de procédure civile. La Cour supérieure a accueilli la demande et a rendu une ordonnance autorisant les soins à être prodigués à S.B. pour une période de trois ans. La Cour d’appel du Québec a rejeté l’appel de S.B.

 

10 mars 2022

Cour supérieure de justice du Québec

(Juge Di Donato)

(Décision non publiée)

 

 

Ordonnance autorisant les soins à être prodigués à la demanderesse pour une période de trois ans (art. 395 du C.p.c.)

 

 

12 mai 2022

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Juges Lévesque, Schrager et Hogue)

2022 QCCA 724

 

 

Appel rejeté

 

3 août 2022

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 


 

40128

Tahar Amrane v. Ministry of Advanced Education and Skills Development

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Charter of Rights  — Minority language educational rights — Judgments and orders — Summary judgments — Applicant alleging that he and other students had been mistreated by university — Claim against Ministry — Striking out of applicant’s action — Whether original source of s. 23  of Charter , which guarantees minority language educational rights, is substantive equivalence or proportionality — In inquiry based on s. 1  of Charter , whether it is fair and equitable to challenge very foundation of guaranteed right in order to minimize harm caused by infringement — Whether government policies and violations of privacy are immune with respect to damages under Charter Canadian Charter of Rights and Freedoms , s. 23 Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg. 194, Rules 21.01 and 25.

 

In a statement of claim against the respondent Ministry, the applicant, Mr. Amrane, alleged that he and other students had been mistreated by York University, where he had studied. The claim also alleged that York’s Glendon College had never offered the global geography course in French and had therefore violated s. 23  of the Charter . The Ministry moved to strike out the statement of claim and dismiss Mr. Amrane’s action. The judge found that it was plain and obvious that the statement of claim disclosed no reasonable claim. She explained that the claims regarding the lack of a degree of supervision of universities by the Ontario government could not form the basis of a valid cause of action. With regard to the arguments concerning language rights, she held that s. 23  of the Charter  does not apply to post-secondary educational institutions. She therefore granted the motion and dismissed Mr. Amrane’s action. The Court of Appeal dismissed the appeal.

 

May 11, 2020

Ontario Superior Court of Justice

(Pollak J.)

2020 ONSC 2200

 

 

Motion to strike out applicant’s statement of claim without leave to amend granted; applicant’s action dismissed

 

January 24, 2022

Ontario Court of Appeal

(Roberts and Harvison Young JJ.A. and Tzimas J. (ad hoc))

2022 ONCA 52 (file: C68452)

 

 

Applicant’s appeal dismissed

 

March 23, 2022

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

40128

Tahar Amrane c. Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Charte des droits — Droit à l’instruction dans la langue de la minorité — Jugements et ordonnances — Jugements sommaires — Demandeur soulevant des allégations de mauvais traitements infligés contre lui et d’autres étudiants par une université — Demande à l’encontre d’un ministère — Radiation de l’action du demandeur — La source originale de l’art. 23  de la Charte  qui garantit le droit à l’instruction dans la langue de la minorité est-elle l’équivalence réelle ou la proportionnalité? — Dans l’examen à base de l’article premier de la Charte , est-il juste et équitable de contester le socle même d’un droit garanti afin de minimiser le préjudice engendré par l’atteinte? — Les politiques gouvernementales et les violations des vies privées sont-elles immunes vis-à-vis des dommages-intérêts conformément à la Charte ? — Charte canadienne des droits et libertés , art. 23 Règles de procédures civiles, R.R.O. 1990, Règl. 194, règles 21.01 et 25.

 

Dans une déclaration à l’encontre du ministère intimé, le demandeur, M. Amrane, présente des allégations de mauvais traitements infligés contre lui et d’autres étudiants l’Université York, où il poursuivait ses études. En outre, la demande allègue que le Collège Glendon de l’université n’a jamais donné le cours de géographie mondiale en français et a donc violé l’art. 23  de la Charte . Le ministère demande la radiation de la déclaration et le rejet de son action. La juge conclut qu’il est évident et manifeste que la déclaration de M. Amrane ne révèle aucune demande raisonnable. Elle explique que les revendications concernant l’absence d’un certain degré de supervision des universités par le gouvernement de l’Ontario ne peuvent pas constituer le fondement d’une cause d’action valable. Pour ce qui est des prétentions portant sur les droits linguistiques, elle conclut que l’art. 23  de la Charte  ne s’applique pas aux établissements d’enseignement postsecondaire. Elle accueille donc la motion et rejette l’action de M. Amrane. La Cour d’appel rejette l’appel.

 

Le 11 mai 2020

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(la juge Pollak)

2020 ONSC 2200

(version en anglais disponible sur CanLII : 2020 ONSC 2200)

 

 

Demande en radiation de la déclaration du demandeur sans autorisation de modification accueillie; action du demandeur rejetée

 

Le 24 janvier 2022

Cour d’appel de l’Ontario

(Les juges Roberts, Harvison Young et Tzimas (ad hoc))

2022 ONCA 52 (dossier : C68452)

 

 

Appel du demandeur rejeté

 

Le 23 mars 2022

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 


 

40217

Sajjad Asghar v. His Majesty the King in Right of Ontario

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Charter of Rights  — Remedies — Civil procedure — Application to extend time to appeal —Applicant’s motion for extension of time in which to file his appeal dismissed — Whether lower court decisions were frivolous and vexatious — Whether lower court decisions violated applicant’s constitutional and Charter  rights

 

The applicant sought various forms of relief for the failure of various entities and government agencies to conduct an investigation into his allegations that the respondent was responsible for a vast community of organized crime which attacked and threatened him. He sought, inter alia, a public investigation into these matters and the arrest of the perpetrators. He claimed violation of his Charter  and constitutional rights to live without “women organized crime.” The motion judge dismissed the applicant’s application was dismissed. The applicant’s application for an extension of time to appeal that order was dismissed. The applicant’s request for a panel review of that decision was dismissed. The respondent’s motion under Rule 2.1 to dismiss the appeal as frivolous, vexatious and an abuse of the process of the court was granted.

 

November 17, 2020

Ontario Superior Court of Justice

(Myers J.)

Unreported

 

 

Applicant’s application for various relief relating to criminal conspiracies against him dismissed; Applicant’s action dismissed

 

April 19, 2021

Court of Appeal for Ontario

(Pepall J.A.)

Unreported

 

 

Applicant’s motion for extension of time to appeal lower court order dismissed

 

 

September 10, 2021

Court of Appeal for Ontario

(Benotto, Brown and Harvison Young JJ.A.)

2021 ONCA 615

 

 

Applicant’s review motion dismissed; Respondent’s Rule 2.1 motion allowed; Applicant’s appeal dismissed

 

 

May 12, 2022

Supreme Court of Canada

 

 

Motion for extension of time in which to file application for leave to appeal and application for leave to appeal filed

 


 

40217

Sajjad Asghar c. Sa Majesté le Roi du chef de l’Ontario

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Charte des droits — Réparations — Procédure civile — Demande de prorogation du délai d’appel — Rejet de la motion en prorogation du délai d’appel présentée par le demandeur — Les instances devant les juridictions inférieures étaient-elles frivoles ou vexatoires? — Les décisions des juridictions inférieures portaient-elles atteinte aux droits constitutionnels du demandeur garantis par la Charte ?

 

Le demandeur a tenté d’obtenir diverses formes de réparations au motif que des entités et agences gouvernementales avaient omis d’enquêter sur ses prétentions selon lesquelles le ministère public était responsable d’une vaste communauté de crime organisé qui l’avait attaqué et menacé. Il a entre autres réclamé la tenue d’une enquête publique à ce sujet ainsi que l’arrestation des coupables. Il a fait valoir que son droit constitutionnel, protégé par la Charte , de vivre à l’abri du [traduction] « crime organisé par des femmes » avait été violé. Le juge de première instance a rejeté l’acte introductif d’instance. Le demandeur a présenté une motion pour proroger le délai d’appel, laquelle a été rejetée. Il a demandé que cette décision soit révisée par une formation de juges, demande qui a également été rejetée. L’intimé a présenté avec succès une motion au titre de la règle 2.1 pour que le tribunal rejette l’appel au motif qu’il s’agissait d’une instance frivole, vexatoire et constituant un recours abusif.

 

17 novembre 2020

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Myers)

Non publié

 

 

Rejet de la demande de réparations diverses pour complots criminels contre le demandeur; action du demandeur rejetée.

 

19 avril 2021

Cour d’appel de l’Ontario

(Juge Pepall)

Non publié

 

 

Rejet de la motion en prorogation du délai d’appel présentée par le demandeur.

 

 

10 septembre 2021

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Benotto, Brown et Harvison Young)

2021 ONCA 615

 

 

Rejet de la motion en révision présentée par le demandeur; motion de l’intimé fondée sur la règle 2.1 accueillie; appel du demandeur rejeté.

12 mai 2022

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt de la requête en prorogation du délai de dépôt de la demande d’autorisation d’appel, et dépôt de la demande d’autorisation d’appel.

 


 

40218

Sajjad Asghar v. City of Toronto, Mayor John Tory, Toronto Police Service Board (Members Chair) Jim Hart, Marie Moliner (Vice-Chair), Mayor John Tory, Lisa Kostakis, Michael Ford Councillor, Councillor Frances Nunziata, Ainsworth M. Morgan, Toronto Police Chief (Interim) James Ramer, Toronto Police Deputy Chief Peter Yuen

- and between -

Sajjad Asghar v. Toronto Police Service Board (Members Chair) Jim Hart, Marie Moliner (Vice-Chair), Mayor John Tory, Michael Ford Councillor, Councillor Frances Nunziata, Ainsworth M. Morgan, Lisa Kostakis, Toronto Police Chief (Ex-Incumbent) Mark Saunders, Toronto Police Special Constable Joseph Pihura # 90483

- and between -

Sajjad Asghar v. City of Toronto, Mayor John Tory, Toronto Police Service Board (Members Chair) Jim Hart, Marie Moliner (Vice-Chair), Mayor John Tory, Lisa Kostakis, Michael Ford Councillor, Councillor Frances Nunziata, Ainsworth M. Morgan, Toronto Police Chief (Interim) James Ramer, Toronto Police Chief (Ex-Incumbent) Mark Saunders, Toronto Police Deputy Chief Peter Yuen

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Charter of Rights  — Right to, inter alia, equality, fundamental justice and security of the person —Civil procedure — Abuse of process — Case management — Applicant commencing three actions against the respondents alleging that they were involved in an international conspiracy to inflict life-threatening criminal assaults on him — Applicant’s actions dismissed under Rule 2.1 as frivolous, vexatious and an abuse of process — Whether lower courts erred in dismissing applicant’s actions —Whether legislation may block an individual from seeking a remedy and damages for breach of his s. 24(1)  Charter  rights — Can legislation constrain and bar what is considered to be a “just and appropriate” remedy from the respondents under ss. 7 , 12  and 15(1)  pursuant to s. 24(1)  of the Charter ?

 

The applicant commenced three separate actions against various defendants, alleging that they acted as an international organized crime ring that had conspired to perpetrate acts of terrorism and violence against him in violation of his constitutional and Charter  rights. He sought relief in the form of an investigation into his complaints by a commission, the arrest of the perpetrators and damages. An order was made under Rule 2.1.01(6) of the Rules of Civil Procedure dismissing the actions dismissed on the basis that they were frivolous, vexatious and an abuse of process.  This decision was upheld on appeal.

 

November 19, 2020

Ontario Superior Court of Justice

(Ferguson J.)

Unreported

 

 

Applicant’s three actions dismissed as vexatious, frivolous and an abuse of process

 

February 3, 2022

Court of Appeal for Ontario

(Pepall, Brown and Thorburn JJ.A.)

2022 ONCA 98

 

 

Applicant’s appeals dismissed

 

May 31, 2022

Supreme Court of Canada

 

 

Motion for extension of time in which to serve and file application for leave to appeal and application for leave to appeal filed

 


 

40218

Sajjad Asghar c. La ville de Toronto, le maire John Tory, Jim Hart, président du Toronto Police Service Board, Marie Moliner, vice­‑présidente, le maire John Tory, Lisa Kostakis, Michael Ford, conseiller, Frances Nunziata, conseillère, Ainsworth M. Morgan, James Ramer, chef du Service de police de Toronto (par intérim), Peter Yuen, sous‑chef du Service de police de Toronto

- et entre -

Sajjad Asghar c. Jim Hart, président du Toronto Police Service Board, Marie Moliner, vice-présidente, le maire John Tory, Michael Ford, conseiller, Frances Nunziata, conseillère, Ainsworth M. Morgan, Lisa Kostakis, Mark Saunders, ex‑chef du Service de police de Toronto, Joseph Pihura, constable spécial du Service de police de Toronto (no 90483)

- et entre -

Sajjad Asghar c. La ville de Toronto, le maire John Tory, Jim Hart, président du Toronto Police Service Board, Marie Moliner, vice-présidente, le maire John Tory, Lisa Kostakis, Michael Ford, conseiller, Frances Nunziata, conseillère, Ainsworth M. Morgan, James Ramer, chef du Service de police de Toronto (par intérim), Mark Saunders, ex‑chef du Service de police de Toronto, Peter Yuen, sous‑chef du Service de police de Toronto

(Ont.) (Civile) (Sur autorisation)

Charte des droits — Droit, notamment, à l’égalité, à la justice fondamentale et à la sécurité de la personne — Procédure civile — Abus de procédure — Gestion de l’instance — Dans trois actions qu’il a intentées contre les intimés, le demandeur reproche à ceux-ci d’avoir participé à un complot international dans le but de commettre à son endroit des agressions criminelles mettant sa vie en danger — Les actions du demandeur ont été rejetées au titre de l’art. 2.1 des Règles au motif qu’elles étaient frivoles ou vexatoires ou constituaient par ailleurs un recours abusif au tribunal — Les juridictions inférieures ont‑elles eu tort de rejeter les actions du demandeur? — Une loi peut‑elle empêcher une personne de solliciter une réparation et des dommages‑intérêts pour violation des droits que le par. 24(1)  de la Charte  lui garantit? — Une loi peut‑elle, selon le par. 24(1)  de la Charte , restreindre et interdire l’octroi de ce qui est considéré comme une réparation « convenable et juste » sollicitée des intimés aux termes des art. 7  et 12  et du par. 15(1)  de la Charte ?

 

Le demandeur a engagé trois actions distinctes contre différents défendeurs, auxquels il reproche d’avoir agi comme réseau international du crime organisé ayant comploté pour commettre des actes de terrorisme et de violence contre lui malgré les droits que la Constitution et la Charte  lui garantissent. Le demandeur a sollicité différentes réparations, notamment la tenue d’une enquête sur ses plaintes par une commission, l’arrestation des auteurs du complot et des dommages‑intérêts. Une ordonnance portant rejet des actions a été rendue au titre du par. 2.1.01(6) des Règles de procédure civile au motif que les actions en question étaient frivoles et vexatoires et constituaient par ailleurs un recours abusif au tribunal. Cette décision a été confirmée en appel.

 

19 novembre 2020

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(juge Ferguson)

Décision non publiée

 

 

Rejet des trois actions du demandeur au motif qu’elles étaient vexatoires et frivoles et constituaient un recours abusif au tribunal

 

3 février 2022

Cour d’appel de l’Ontario

(juges Pepall, Brown et Thorburn)

2022 ONCA 98

 

 

Rejet des appels du demandeur

 

31 mai 2022

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt de la requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel ainsi que de la demande d’autorisation d’appel

 


 

40282

Eng Ly v. City of Regina

(Sask.) (Civil) (By Leave)

Canadian Charter of Rights and Freedoms  — Civil procedure — Appeals — Application to extend time to appeal —Municipal law — By-laws — Non-compliance with City nuisance by-law — Claim for damages for trespass and items removed from property — Action dismissed and application to extend time to appeal trial decision dismissed — Whether application for leave to appeal raises issues of national or public importance — Whether lower courts erred in reasoning and decisions.

 

The respondent City received complaints about the applicant’s backyard which lead to the City issuing an Order to Comply requiring removal of specified items. The City eventually enforced the order itself and cleaned the backyard. The applicant brought an action against the City for trespass and $55 million in damages for throwing away his inventions while cleaning up his backyard.

 

The trial judge dismissed the action against the City. The Court of Appeal dismissed the application to extend time to appeal.

 

March 22, 2021

Court of Queen’s Bench of Saskatchewan

(Robertson J.)

2021 SKQB 80

 

 

Action against City dismissed.

 

September 9, 2021

Court of Appeal for Saskatchewan

(Caldwell J.A.)

File No.: CACV3811

 

 

Application to extend time to appeal, dismissed.

 

November 8, 2021

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed.

 

 

July 11, 2022

Supreme Court of Canada

 

Miscellaneous motion filed.

 


 

40282

Eng Ly c. Ville de Regina

(Sask.) (Civile) (Autorisation)

Charte canadienne des droits et libertés  — Procédure civile — Appels — Requête en prorogation du délai d’appel — Droit municipal — Règlements — Non-respect du règlement de la Ville sur les nuisances — Réclamation en dommages-intérêts pour intrusion et objets retirés de la propriété — Action rejetée et requête en prorogation du délai d’appel rejetée — La demande d’autorisation d’appel soulève-t-elle des questions d’intérêt national ou des questions importantes pour le public? — Les juridictions inférieures ont-elles commis des erreurs dans leurs analyses et décisions?

 

La Ville, intimée en l’espèce, a reçu des plaintes concernant la cour arrière du demandeur, lesquelles l’ont amenée à rendre une ordonnance enjoignant à ce dernier de se conformer en retirant certains objets de sa cour. La Ville en est venue à exécuter elle-même l’ordonnance en faisant un nettoyage de la cour du demandeur. Ce dernier a intenté une action contre la Ville pour intrusion tout en lui réclamant 55 millions de dollars en dommages-intérêts pour avoir jeté ses inventions lors du nettoyage.

 

Le juge de première instance a rejeté l’action du demandeur. La Cour d’appel a rejeté la requête en prorogation du délai d’appel.

 

22 mars 2021

Cour du Banc de la Reine de la Saskatchewan

(Juge Robertson)

2021 SKQB 80

 

 

Action contre la Ville rejetée.

 

9 septembre 2021

Cour d’appel de la Saskatchewan

(Juge Caldwell)

Dossier : CACV3811

 

 

Requête en prorogation du délai d’appel rejetée.

 

8 novembre 2021

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d’autorisation d’appel déposée.

 

 

11 juillet 2022

Cour suprême du Canada

 

Requête diverse déposée.

 


 

 

 

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