Communiqués

Informations sur la décision

Contenu de la décision

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(Le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

January 16, 2023

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following leave applications will be delivered at 9:45 a.m. EST on Thursday, January 19, 2023. This list is subject to change.

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 16 janvier 2023

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation suivantes le jeudi 19 janvier 2023, à 9 h 45 HNE. Cette liste est sujette à modifications.

 


 

1.       Leandro Azevedo c. Sa Majesté le Roi (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (40209)

 

2.       Michael Kinlock v. Mathieu Jetté, et al. (Que.) (Civil) (By Leave) (40135)

 

3.       John Aquino, et al. v. Ernst & Young Inc., in its capacity as Court-Appointed Monitor of Bondfield Construction Company Limited, et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (40166)

 


 

40209

Leandro Azevedo v. His Majesty the King

(Que.) (Criminal) (By Leave)

(Publication ban)

 

Criminal law — Sentencing — Long-term offender — Aggravating and mitigating factors — Offender’s mental health — Whether trial judge and Court of Appeal erred in law by unduly minimizing, at sentencing stage, applicant’s mental illness, namely post-traumatic stress disorder (PTSD) arising from his military past — Whether trial judge and Court of Appeal erred in law by focusing unduly on applicant’s personality traits, to detriment of mental illness (PTSD) arising from his military past — If mental illness (PTSD) contributes to acting out, whether judge should not consider it as relevant and determinative factor at sentencing stage — Whether trial judge erred in law in finding applicant to be long-term offender for period of 10 years without really taking account of fact that mental illness (PTSD) arising from his military past was factor in his acting out.

 

The applicant was convicted of several counts of violent offences against two victims with whom he had been in conjugal relationships, as well as counts of breach of a recognizance and obstruction of justice. At the time of sentencing, the prosecution sought an aggregate sentence of imprisonment of 12 years and 90 days and applied to have the applicant found to be a long-term offender for the maximum period of 10 years. The applicant sought a sentence equal to the time spent in remand accompanied by a period of probation, and he opposed the application for a long-term offender order. The trial judge imposed an aggregate sentence of imprisonment of eight and a half years, minus the time already served by the applicant in remand. He found the applicant to be a long-term offender and ordered that he be subject to supervision for the maximum period of 10 years. The Court of Appeal dismissed the applicant’s appeal.

 

March 10, 2020

Court of Québec

(Judge Dalmau)

2020 QCCQ 3129

 

 

Aggregate sentence of imprisonment of eight and half years imposed and long-term offender order made with supervision for period of 10 years

 

November 5, 2021

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Thibault, Gagnon and Bachand JJ.A.)

2021 QCCA 1688

 

 

Appeal dismissed

 

June 1, 2022

Supreme Court of Canada

 

Motion to extend time to serve and file leave application and application for leave to appeal filed

 


 

40209

Leandro Azevedo c. Sa Majesté le Roi

(Qc) (Criminelle) (Autorisation)

(Ordonnance de non-publication)

 

Droit criminel — Détermination de la peine — Délinquant à contrôler — Facteurs aggravants et atténuants — État de santé mentale du délinquant — Le juge de première instance et la Cour d’appel ont-ils commis une erreur de droit en minimisant de façon excessive, au stade de la sentence, la maladie mentale du demandeur, soit le trouble du stress post-traumatique (TSPT) issu de son passé militaire? — Le juge de première instance et la Cour d’appel ont-ils commis une erreur de droit en considérant de manière excessive les traits de personnalités du demandeur au détriment de la maladie mentale (TSPT) issue de son passé militaire? — Dès lors que la maladie mentale (TSPT) contribue au passage à l’acte, le juge ne devrait-il pas la considérer comme étant un facteur pertinent et déterminant au stade de la sentence? — Le juge de première instance a-t-il commis une erreur de droit en déclarant le demandeur délinquant à contrôler pour une durée de 10 ans sans véritablement tenir compte du fait que la maladie mentale (TSPT) issue de son passé militaire a été un facteur du passage à l’acte du demandeur?

 

Le demandeur a été déclaré coupable de plusieurs chefs d’accusation d’infractions violentes à l’égard de deux victimes avec qui il a entretenu des relations conjugales, et de chefs de bris d’engagement et d’entrave à la justice. Lors de la détermination de la peine, la poursuite sollicite une peine globale de 12 ans et 90 jours d’emprisonnement et demande que le demandeur soit déclaré délinquant à contrôler pour la période maximale de 10 ans. Le demandeur réclame une peine équivalente au temps passé en détention provisoire, accompagnée d’une période de probation, et il s’oppose à la demande d’ordonnance de délinquant à contrôler. Le juge de première instance impose une peine globale de huit ans et demi d’emprisonnement, moins le temps de détention provisoire déjà purgée par le demandeur. Il déclare le demandeur délinquant à contrôler et ordonne qu’il soit surveillé pour la période maximale de 10 ans. La Cour d’appel rejette l’appel du demandeur.

 

Le 10 mars 2020

Cour du Québec

(Le juge Dalmau)

2020 QCCQ 3129

 

 

Peine globale de huit ans et demi d’emprisonnement; ordonnance de délinquant à contrôler avec surveillance pour une période de 10 ans.

 

Le 5 novembre 2021

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Thibault, Gagnon et Bachand)

2021 QCCA 1688

 

 

Appel rejeté.

 

Le 1 juin 2022

Cour suprême du Canada

 

 

Requête en prorogation du délai pour signifier et déposer la demande d’autorisation et demande d'autorisation d'appel déposées.

 


 

40135

Michael Kinlock v. Mathieu Jetté, Étienne Bordeleau, François Paulin, McGill University Health Center

(Que.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure — Originating application — Appeal — Procedural fairness — Whether the decision Deblois v. Attorney General of Canada, 2020 QCCA 843, or the Court of Appeal’s decision, override the applicant’s right to procedural fairness leading up to the Supreme Court and Court of Appeal decisions — Whether the recent decision Deblois v. Attorney General of Canada or the Court of Appeal’s decision, can limit the extent of the Court of Appeal’s jurisdictional ability to address the two questions of law and principle presented to the Court of Appeal by the applicant — If the answer to questions 1 or 2 above is yes, what would be the new procedure of recourse to citizens to address the matters of principles and law; such as spoliation and breaches of procedural fairness leading up to these decisions?

 

The applicant, Michael Kinlock, brought an application in the Quebec Superior Court to annul a transaction and to order damages. The court dismissed his application, declared it was abusive and ordered him to pay damages to the respondents. The Quebec Court of Appeal dismissed the applicant’s application for leave to appeal.

 

September 20, 2021

Superior Court of Quebec

(Nollet J.)

2021 QCCS 3875

 

 

Application to annul a transaction dismissed

 

December 21, 2021

Court of Appeal of Quebec (Montréal)

(Cournoyer J.A.)

2021 QCCA 1920

 

 

Application for leave to appeal dismissed with costs

 

February 18, 2022

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

40135

Michael Kinlock c. Mathieu Jetté, Étienne Bordeleau, François Paulin, McGill University Health Center

(Qc) (Civile) (Sur autorisation)

Procédure civile — Demande introductive d’instance — Appel — Équité procédurale — La décision Deblois c. Attorney General of Canada, 2020 QCCA 843, ou la décision de la Cour d’appel, l’emporte-t-elle sur le droit du demandeur à l’équité procédurale menant jusqu’aux décisions de la Cour suprême et de la Cour d’appel? — La décision récente Deblois c. Attorney General of Canada ou la décision de la Cour d’appel peuvent-elles limiter la portée de la compétence de la Cour d’appel à trancher les deux questions de droit et le principe présentés à la Cour d’appel par le demandeur? — Si la réponse aux questions 1 ou 2 susmentionnées est affirmative, quelle devrait être la nouvelle procédure à laquelle peuvent avoir recours les citoyens pour que soient tranchées les questions de principe et de droit; comme la destruction de la preuve et les manquements à l’équité procédurale menant à ces décisions?

 

Le demandeur, Michael Kinlock, a présenté une demande à la Cour supérieure du Québec visant l’annulation d’une transaction et l’obtention de dommages-intérêts. La cour a rejeté sa demande, déclarant qu’elle était abusive et lui a ordonné de payer des dommages-intérêts aux intimés. La Cour d’appel du Québec a rejeté la demande d’autorisation d’appel présentée par le demandeur.

 

20 septembre 2021

Cour supérieure du Québec

(Juge Nollet)

2021 QCCS 3875

 

 

Demande visant l’annulation d’une transaction rejetée

 

21 décembre 2021

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Juge Cournoyer)

2021 QCCA 1920

 

 

Demande d’autorisation d’appel rejetée avec dépens

 

18 février 2022

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 


 

40166

John Aquino, 2304288 Ontario Inc., Marco Caruso, Giuseppe Anastasio, Lucia Coccia-Canderle v. Ernst & Young Inc., in its capacity as Court-Appointed  Monitor of Bondfield Construction Company Limited, KSV Kofman Inc., in its capacity as Trustee-in-Bankruptcy of 1033803 Ontario Inc. and 1087507 Ontario Limited

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Bankruptcy and Insolvency — Doctrine of corporate attribution — Interpretation of requirement that debtor have intent to defraud, defeat or delay creditor, set out in provision of Bankruptcy and Insolvency Act  that permits courts to declare transfers at undervalue void — Courts below holding intent requirement met by attributing intent of companies’ directing mind to the corporate debtors — Whether the test for corporate attribution that was set out in Canadian Dredge & Dock Co. v. The Queen, [1985] 1 S.C.R. 662, should apply in cases involving this provision of the Bankruptcy and Insolvency Act  — Whether the Court of Appeal was entitled to reframe the common law corporate attribution doctrine, as formulated in Canadian Dredge and its progeny, within the bankruptcy context — Bankruptcy and Insolvency Act , R.S.C. 1985, c. B-3, s. 96 .

 

The applicant, John Aquino, was the directing mind of Bondfield Construction Company Limited and its affiliate, 1033803 Ontario Inc., commonly known as Forma-Con (“debtor companies”). He and the other applicants carried out a false invoicing scheme over a number of years by which they siphoned off tens of millions of dollars from both debtor companies. The respondents challenged the false invoicing scheme and sought to recover some of the money under s. 96  of the Bankruptcy and Insolvency Act  and s. 36.1  of the Companies’ Creditors Arrangement Act , R.S.C. 1985, c. C-36 . They asserted that the false invoicing scheme was implemented by means of transfers at undervalue by which Mr. Aquino and the debtor companies intended to defraud, defeat or delay a creditor. The applicants asserted that the principles of the common law doctrine of corporate attribution set out in Canadian Dredge & Dock Co. v. The Queen, [1985] 1 S.C.R. 662, did not permit the imputation of Mr. Aquino’s intention to either debtor company. The application judge imputed the fraudulent intention of Mr. Aquino to the corporate debtors. The Court of Appeal dismissed the applicants’ appeals.

 

March 19, 2021

Ontario Superior Court of Justice

(Dietrich J.)

2021 ONSC 527

 

 

Applicants found liable and ordered to pay sums to respondents

 

March 10, 2022

Court of Appeal for Ontario

(Lauwers, Coroza, Sossin JJ.A.)

2022 ONCA 202 (Dockets: C69263, C69264, C69278, C69305, C69306, C69318 & C69321)

 

 

Appeals dismissed

 

April 21, 2022

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 


 

40166

John Aquino, 2304288 Ontario Inc., Marco Caruso, Giuseppe Anastasio, Lucia Coccia-Canderle c. Ernst & Young Inc., in its capacity as Court-Appointed  Monitor of Bondfield Construction Company Limited, KSV Kofman Inc., in its capacity as Trustee-in-Bankruptcy of 1033803 Ontario Inc. and 1087507 Ontario Limited

(Ont.) (Civile) (Sur autorisation)

Faillite et insolvabilité — Doctrine de l’attribution d’actes à une société — Interprétation de l’exigence selon laquelle le débiteur doit l’intention de frauder, frustrer ou retarder le créancier, énoncée dans une disposition de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité , qui permet aux tribunaux de déclarer nulles des opérations sous-évaluées — Tribunaux inférieurs statuant que l’exigence relative à l’intention est respectée par l’attribution de l’intention de l’âme dirigeante des entreprises aux personnes morales débitrices — Le critère de l’attribution d’actes à une société qui a été énoncé dans l’arrêt Canadian Dredge & Dock Co. c. La Reine, [1985] 1 R.C.S. 662, devrait-il s’appliquer dans des cas où il est question de cette disposition de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité ? — La Cour d’appel était-elle autorisée à reformuler la doctrine de common law de l’attribution d’actes à une société, formulée dans l’arrêt Canadian Dredge et ceux rendus dans sa foulée, dans le contexte de la faillite? — Loi sur la faillite et l’insolvabilité , L.R.C. 1985, c. B-3, art. 96 .

 

Le demandeur, John Aquino, était l’âme dirigeante de Bondfield Construction Company Limited et sa filiale, 1033803 Ontario Inc., appelées communément Forma-Con (« sociétés débitrices »). Il a, avec les autres demandeurs, opéré un stratagème de factures de complaisance pendant de nombreuses années, par lequel ils ont détourné des dizaines de millions de dollars des deux sociétés débitrices. Les intimées ont contesté le stratagème de factures de complaisance et ont cherché à recouvrer une partie des sommes en vertu de l’art. 96  de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité  et de l’art. 36.1  de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies , L.R.C. 1985, c. C-36 . Ils affirmaient que le stratagème de factures de complaisance avait été mis en œuvre au moyen d’opérations sous-évaluées par lesquelles M. Aquino et les sociétés débitrices avaient l’intention de frauder, frustrer ou retarder un créancier. Les demandeurs ont soutenu que les principes de la doctrine de common law de l’attribution d’actes à une société énoncés dans l’arrêt Canadian Dredge & Dock Co. c. La Reine, [1985] 1 R.C.S. 662, ne permettaient pas l’attribution de l’intention de M. Aquino à une des sociétés débitrices. Le juge saisi de la demande a attribué l’intention frauduleuse de M. Aquino aux sociétés débitrices. La Cour d’appel a rejeté les appels des demandeurs.

 

19 mars 2021

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Dietrich)

2021 ONSC 527

 

 

Demandeurs déclarés responsables et devant verser des sommes aux intimées

 

10 mars 2022

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Lauwers, Coroza et Sossin)

2022 ONCA 202 (Dossiers : C69263, C69264, C69278, C69305, C69306, C69318 & C69321)

 

 

Appels rejetés

 

21 avril 2022

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 


 

 

 

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada :

comments-commentaires@scc-csc.ca

613-995-4330

 

- 30 -

 Vous allez être redirigé vers la version la plus récente de la loi, qui peut ne pas être la version considérée au moment où le jugement a été rendu.