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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(Le français suit)

 

JUDGMENT TO BE RENDERED ON APPEAL

 

December 4, 2023

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada will deliver its judgment on the following appeal at 9:45 a.m. ET on Friday, December 8, 2023.

 

 

Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest, A.B., et al. v. Minister of Education, Culture and Employment of the Northwest Territories, et al. (N.W.T.) (39915)

 

39915    Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest and A.B. v. Minister of Education, Culture and Employment of the Northwest Territories

                - and between -

                Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest, A.B., F.A., T.B., E.S. and J.J. v. Minister of Education, Culture and Employment of the Northwest Territories

                (N.W.T.) (Civil) (By Leave)

 

Constitutional law — Charter of Rights  — Minority language educational rights — Ministerial directive — Administrative law — Discretion — Right to use French in court proceedings — Simultaneous interpretation — Children of non-rights holder parents — Minister denying applications for admission to French-language minority schools — Decisions set aside at first instance but restored on appeal — Whether Minister had to consider purpose of s. 23 in her decision-making process — Whether Minister’s denials were reasonable — Whether there was infringement of right to use French in courts protected by s. 19(1)  of Charter  and s. 9(1) of OLA — In alternative, whether right to natural justice was breached — Canadian Charter of Rights and Freedoms , ss. 19(1)  and 23 Official Languages Act, R.S.N.W.T. 1988, c. O-1, s. 9(1).

 

In 2018 and 2019, the Minister of Education, Culture and Employment of the Northwest Territories denied six applications for admission to French-language schools made by non-rights holder parents. The ineligibility of their children was assessed according to the criteria established in the Ministerial Directive — Enrolment of Students in French First Language Education Programs developed by the government of the Territories. Because none of the criteria in the Directive applied in the circumstances, the parents asked the Minister to exercise her residual discretion to authorize the admission of the six children concerned, which was denied. The non-rights holder parents and the school board applied for judicial review of the Minister’s decisions. In two judgments, the Northwest Territories Supreme Court set aside the Minister’s decisions on the ground that there had been no proportionate balancing of the protections guaranteed by s. 23  of the Charter  and the government’s interests. The majority of the Court of Appeal allowed the Minister’s appeals and restored her decisions. The court found that the chambers judge’s reasoning on constitutional values had proceeded on the mistaken assumption that the case involved constitutional rights. The families in question did not qualify under s. 23 because they were not rights holders, and they therefore had no legal or statutory right or expectation to have their children attend the French-language schools.

 

 


 

 

PROCHAIN JUGEMENT SUR APPEL

 

Le 4 décembre 2023

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada rendra jugement dans l’appel suivant le vendredi 8 décembre 2023, à 9 h 45 HE.

 

 

Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest, A.B., et al. c. Ministre de l’Éducation, de la Culture et de la Formation des Territoires du Nord-Ouest, et al. (T.N.-O.) (39915)

 

39915    Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest et A.B. c. Ministre de l’Éducation, de la Culture  et de la Formation des Territoires du  Nord-Ouest

                - et entre -

                Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest, A.B., F.A., T.B., E.S. et J.J. c. Ministre de l’Éducation, de la Culture  et de la Formation des Territoires du  Nord-Ouest

                (T.N.-O.) (Civile) (Autorisation)

 

Droit constitutionnel — Charte des droits — Droit à l’instruction dans la langue de la minorité — Directive ministérielle — Droit administratif — Discrétion — Droit d’employer le français dans des instances judiciaires — Interprétation simultanée — Enfants de parents non-ayants droit — Demandes d’admission à des écoles de la minorité francophone refusées par ministre — Décisions annulées en première instance, mais rétablies en appel — La ministre devait-elle considérer l’objet de l’art. 23 dans son processus décisionnel? — Les refus de la ministre sont-ils raisonnables? — Y a-t-il eu atteinte au droit d’employer le français dans les tribunaux protégé par les para. 19(1)  de la Charte  et 9(1) de la LLO? — Subsidiairement, le droit à la justice naturelle a-t-il été enfreint? — Charte canadienne des droits et libertés , art. 19(1)  et 23 Loi sur les langues officielles, LRTN-O 1988, c. O-1, art. 9(1).

 

En 2018 et 2019, la Ministre de l’Éducation, de la Culture et de la Formation des Territoires du Nord-Ouest a refusé six demandes d’admission à des écoles francophones formulées par des parents non-ayants droit. L’inadmissibilité des enfants de ces parents a été appréciée selon les critères établis dans la Directive ministérielle sur l’inscription des élèves aux programmes d’enseignement en français langue première développée par le gouvernement des Territoires. Puisqu’aucun des critères de la Directive ne s’appliquait dans les circonstances, les parents ont demandé à la Ministre d’exercer sa discrétion résiduelle pour permettre aux six enfants concernés d’être admis, ce qui a été refusé. Les parents non-ayants droit, ainsi que la Commission scolaire, ont porté les décisions ministérielles en révision judiciaire. Par le biais de deux jugements, la Cour suprême des Territoires du Nord-Ouest a annulé les décisions de la Ministre, ayant conclu à l’absence d’une mise en balance proportionnée entre les protections garanties par l’art. 23  de la Charte  et les intérêts du gouvernement. La majorité de la Cour d’appel a accueilli les appels de la Ministre et a rétabli ses décisions. La cour a conclu que le raisonnement du juge de première instance relativement aux valeurs constitutionnelles partait d’une hypothèse erronée selon laquelle l’affaire mettait en cause des droits constitutionnels. Les familles en question ne répondaient pas aux critères de l’art. 23 en ce qu’elles n’étaient pas des ayants droits et n’avaient donc aucun droit ou expectative en common law ou d’origine législative de voir leurs enfants fréquenter ces écoles de langue française.

 


 

 

 

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