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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(Le français suit)

 

JUDGMENT TO BE RENDERED ON APPEAL

 

September 27, 2024

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada will deliver its judgment on the following appeal at 9:45 a.m. ET on Friday, October 4, 2024.

 

 

International Air Transport Association, et al. v. Canadian Transportation Agency, et al. (Fed.) (40614)

 

40614    International Air Transport Association, Air Transportation Association of America, Dba Airlines for America, Deutsche Lufthansa Ag, Air France, S.A., British Airways PLC, Air China Limited, All Nippon Airways Co., Ltd. and Cathay Pacific Airways Limited, Swiss International Airlines Ltd., Qatar Airways Group Q.C.S.C., Air Canada, Porter Airlines Inc., American Airlines Inc., United Airlines Inc., Delta Air Lines Inc., Alaska Airlines Inc., Hawaiian Airlines, Inc. and Jetblue Airways Corporation v. Canadian Transportation Agency and Attorney General of Canada

                (Fed.) (Civil) (By Leave)

 

Transportation law — Air transport — Validity of Air Passenger Protection Regulations, SOR/2019-150 (“Regulations”) adopted by Canadian Transportation Agency (“Agency”) to compensate air passengers for various delays, losses and inconveniences experienced in course of international air travel — Whether liability provisions of Regulations, when applied to international carriage by air, are inconsistent with Canada’s obligations under Convention for the Unification of Certain Rules for International Carriage by Air (“Montreal Convention”), and ultra vires Agency’s regulation-making power under s. 86.11 of Canada Transportation Act, S.C. 1996, c. 10 (“CTA”), and therefore invalid — Whether Federal Court of Appeal erred by deciding that expert evidence on issues of international law is inadmissible as a matter of law, and by striking those parts of appellants’ expert evidence addressing whether “state practice” relied upon by Attorney General of Canada (“AGC”) is “in the application of”, and consistent with Montreal Convention?

 

This case involves a challenge to the validity of regulations adopted by the Agency to compensate air passengers for various delays, losses and inconveniences experienced in the course of international air travel.

 

Parliament adopted the Transportation Modernization Act, S.C. 2018, c. 10 (“TMA”), which amended the CTA by creating the new s. 86.11. This new provision requires the Agency, after consulting with the Minister of Transport, to make regulations imposing certain obligations on air carriers, notably in relation to flight delays, flight cancellations, denial of boarding, and loss of or damage to baggage.

 

Pursuant to s. 86.11(2) of the CTA, the Minister issued the Direction Respecting Tarmac Delays of Three Hours or Less, S.O.R./2019-110 (the Direction) requiring the Agency to adopt regulations imposing obligations on air carriers to provide timely information and assistance to passengers in cases of tarmac delays of three hours or less.

 

Around the same time, the Agency adopted the Regulations, imposing obligations, including liability, on air carriers with respect to tarmac delays, flight cancellations, flight delays, denial of boarding and damage or loss of baggage in the context of domestic and international air travel.

 

The appellant airlines challenged numerous provisions of the new Regulations on the basis that they exceed the Agency’s authority under the CTA. They claim that the Regulations contravene Canada’s international obligations, in particular the Montreal Convention and many of the Regulations’ provisions are ultra vires because they have impermissible extraterritorial effects, which violate fundamental notions of international law.

 

These matters went directly to the Federal Court of Appeal.  It dismissed the appeal, except with respect to s. 23(2) of the Regulations which it found ultra vires of the CTA (this section deals with liability for temporary loss of baggage).

 

 


 

 

PROCHAIN JUGEMENT SUR APPEL

 

Le 27 septembre 2024

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada rendra jugement dans l’appel suivant le vendredi 4 octobre 2024, à 9 h 45 HE.

 

 

Association du transport aérien international, et al. c. Office des transports du Canada, et al. (Féd.) (40614)

 

40614    International Air Transport Association, Air Transportation Association of America, f. a. s. Airlines for America, Deutsche Lufthansa Ag, Air France, S.A., British Airways PLC, Air China Limited, All Nippon Airways Co., Ltd. et Cathay Pacific Airways Limited, Swiss International Airlines Ltd., Qatar Airways Group Q.C.S.C., Air Canada, Porter Airlines Inc., American Airlines Inc., United Airlines Inc., Delta Air Lines Inc., Alaska Airlines Inc., Hawaiian Airlines, Inc. et Jetblue Airways Corporation c. Office des transports du Canada et Procureur général du Canada

(Féd.) (Civile) (Sur autorisation)

 

Droit des transports — Transport aérien — Validité du Règlement sur la protection des passagers aériens DORS/2019-150 (le « Règlement ») adopté par l’Office des transports du Canada (« l’Office ») pour indemniser les passagers aériens relativement à divers retards, pertes et inconvénients subis lors de voyages aériens internationaux — Les dispositions du Règlement en matière de responsabilité, lorsqu’elles s’appliquent au transport aérien international, sont-elles incompatibles avec les obligations du Canada en vertu de la Convention pour l’unification de certaines règles relatives au transport aérien international (la « Convention de Montréal ») et excèdent-elles le pouvoir de réglementation de l’Office qui lui est conféré par l’art. 86.11 de la Loi sur les transports au Canada, L.C. 1996, ch. 10 (« LTC »), et sont-elles par conséquent invalides ? — La Cour d’appel fédérale a-t-elle commis une erreur en concluant que la preuve d’expert relative aux questions de droit international est inadmissible en droit, et en radiant les extraits de la preuve d’expert présentée par les appelantes sur la question de savoir si la « pratique des États » invoquée par le procureur général du Canada (le « PGC ») est « dans l’application de » la Convention de Montréal et conforme à celle-ci ?

 

Il s’agit, en l’espèce, d’une contestation de la validité d’un règlement adopté par l’Office pour indemniser les passagers aériens relativement à divers retards, pertes et inconvénients subis lors de voyages aériens internationaux.

 

Le Parlement a adopté la Loi sur la modernisation des transports, L.C. 2018, ch. 10 (« LMT »), qui a modifié la LTC en créant le nouvel article 86.11. Cette nouvelle disposition oblige l’Office, après avoir consulté le ministre des Transports, de prendre des règlements imposant certaines obligations aux transporteurs aériens, notamment en cas de retard et d’annulation de vols, de refus d’embarquement, et de perte ou d’endommagement des bagages.

 

En application du par. 86.11(2) de la LTC, le ministre a émis la Directive concernant les retards de trois heures ou moins sur l’aire de trafic, DORS/2019-110 (la « Directive »), qui exige que l’Office adopte un règlement obligeant les transporteurs aériens à fournir des renseignements et de l’assistance en temps opportun aux passagers en cas de retard de trois heures ou moins sur l’aire de trafic.

 

Vers la même période, l’Office a adopté le Règlement, imposant aux transporteurs aériens des obligations, y compris une responsabilité, en ce qui a trait aux retards sur l’aire de trafic, aux retards et aux annulations de vol, aux refus d’embarquement et à la perte ou à l’endommagement de bagages dans le contexte des voyages aériens intérieurs et internationaux.

 

Les compagnies aériennes appelantes ont contesté plusieurs dispositions du nouveau Règlement au motif qu’elles outrepassent les pouvoirs conférés à l’Office aux termes de la LTC. Elles soutiennent que le Règlement contrevient aux obligations internationales du Canada, notamment en application de la Convention de Montréal, et que plusieurs des dispositions du Règlement sont ultra vires en ce qu’elles ont des effets extraterritoriaux inadmissibles, qui portent atteinte aux notions fondamentales du droit international.

 

La Cour d’appel fédérale a été directement saisie de ces questions. Elle a rejeté l’appel, sauf en ce qui a trait au paragraphe 23(2) du Règlement, qui, a-t-elle conclu, excède les pouvoirs conférés par la LTC (ce paragraphe porte sur la responsabilité en cas de perte temporaire des bagages).

 


 

 

 

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