Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada
(le français suit)
REASONS FOR JUDGMENT TO BE RENDERED ON APPEAL
June 16, 2025
OTTAWA – On December 9, 2024, the Supreme Court of Canada dismissed the appeal set out below with reasons for judgment to follow. These reasons will be delivered at 9:45 a.m. ET on Friday, June 20, 2025.
Michael Paul Dunmore v. Raha Mehralian (Ont.) (41108)
41108 Michael Paul Dunmore v. Raha Mehralian
(Ont.) (Civil) (By Leave)
Family law — Custody — Habitual residence — How should Canadian courts determine the habitual residence of children allegedly abducted from or withheld from a non-Hague Convention signatory state — How should courts balance the countervailing policy objectives outlined in s. 19 of Ontario’s Children’s Law Reform Act — Whether the statutory definition of habitual residence should apply to cases involving non-Hague Convention signatory countries or should the reformulated hybrid test for habitual residence set out in Office of the Children’s Lawyer v. Balev apply — If the statutory definition applies, whether shared parental intention should be the focus of the analysis — Whether the lower courts erred in finding that Ontario has jurisdiction — Whether the lower courts erred in law in exercising jurisdiction over the child in the face of the respondent’s attornment to the jurisdiction of the Omani courts — Children’s Law Reform Act, R.S.O. 1990, c. C.12.
The parties were married in June 2015. They lived in Japan until 2016 when they moved to the United Arab Emirates. They separated for a period in 2017, but reconciled in 2018 and then lived together in Oman until March 2020 when they travelled to Ontario for a number of reasons, including to visit Mr. Dunmore’s parents. They had planned to return to Oman in early April 2020 however, the pandemic precluded them from doing so and they stayed with Mr. Dunmore’s parents in Ontario until January 2021. In the meantime, Ms. Mehralian became pregnant and their son M was born in Ontario in December 2020. The parties and M returned to Oman in January 2021 but came back to Ontario in April 2021. The parties then separated in May 2021. Mr. Dunmore moved to the United Arab Emirates and later Oman, while Ms. Mehralian remained in Ontario with M.
Ms. Mehralian commenced proceedings in Ontario in June 2021, seeking a divorce, corollary relief and equalization of property. At the same time, Mr. Dunmore commenced a court proceeding in Oman seeking a divorce and joint custody. Ms. Mehralian contested the jurisdiction of the Omani courts, but in March 2022, the Omani Court of Appeal found that Oman had jurisdiction. In subsequent litigation in which both parties participated, an Omani lower court as well as the Omani Court of Appeal found that the parties had been validly divorced in accordance with Omani law and awarded primary custody of M to Ms. Mehralian.
Mr. Dunmore brought a motion in the Ontario Superior Court seeking an order recognizing the validity of the Omani divorce in Ontario and an order returning M to Oman. The two issues were heard separately by two different judges. One judge found that the Omani divorce should be recognized in Ontario. The second judge found that M should not be ordered returned to Oman. Ms. Mehralian appealed the first order and Mr. Dunmore appealed the second. Both appeals were dismissed.
PROCHAINS MOTIFS DE JUGEMENT SUR APPEL
Le 16 juin 2025
OTTAWA – Le 9 décembre 2024, la Cour suprême du Canada a rejeté l’appel ci-dessous, avec motifs de jugement à suivre. Ces motifs seront déposés le vendredi 20 juin 2025, à 9 h 45 HE.
Michael Paul Dunmore c. Raha Mehralian (Ont.) (41108)
41108 Michael Paul Dunmore c. Raha Mehralian
(Ont.) (Civile) (Sur autorisation)
Droit de la famille — Garde — Résidence habituelle — Comment les tribunaux canadiens devraient-ils s’y prendre pour déterminer la résidence habituelle des enfants qui auraient été enlevés ou retirés d’un État non-signataire de la Convention de La Haye ? — De quelle façon les tribunaux devraient-ils soupeser les objectifs stratégiques compensatoires prévus à l’art. 19 de la Loi portant réforme du droit de l’enfance de l’Ontario ? — Devrait-on appliquer la définition légale du terme « résidence habituelle » aux affaires impliquant des pays non-signataire de la Convention de La Haye ou bien le critère hybride reformulé relatif à la résidence habituelle qui a été énoncé dans l’arrêt Bureau de l’avocat des enfants c. Balev ? — Loi portant réforme du droit de l’enfance, L.R.O. 1990, c. C.12.
Les parties se sont mariées en juin 2015. Elles ont vécu au Japon, aux Émirats arabes unis et à Oman. En mars 2020, elles ont voyagé en Ontario pour diverses raisons, y compris pour rendre visite aux parents du demandeur. Elles envisageaient de retourner à Oman au début d'avril 2020, toutefois, elles en ont été empêchées à cause de la pandémie et sont restées chez les parents du demandeur en Ontario jusqu’en janvier 2021. Dans l’intervalle, l’intimée est devenue enceinte et leur fils M est né en Ontario au mois de décembre 2020. Les parties et M sont retournés à Oman en janvier 2021, mais sont revenus en Ontario en avril 2021. Les parties se sont ensuite séparées en mai 2021. Le demandeur a déménagé aux Émirats arabes unis et plus tard à Oman, tandis que l’intimée est restée en Ontario avec M.
L’intimée a intenté une action en Ontario en juin 2021, réclamant un divorce, des mesures accessoires et l’égalisation des biens. En même temps, le demandeur a intenté une instance judiciaire à Oman sollicitant un divorce et la garde conjointe. L’intimée a contesté la compétence des tribunaux d’Oman, mais en mars 2022, la Cour d’appel d’Oman a conclu qu’Oman avait la compétence requise. Dans le cadre de litiges ultérieurs auxquels les deux parties ont participé, la juridiction inférieure omanaise ainsi que la Cour d’appel d’Oman ont conclu que les parties s’étaient validement divorcées conformément aux lois omanaises et elles ont accordé la garde principale de M à l’intimée.
Le demandeur a présenté une motion devant la Cour supérieure de l’Ontario demandant une ordonnance reconnaissant la validité du divorce omanais en Ontario et une ordonnance selon laquelle M serait retourné à Oman. Les deux questions ont été entendues séparément par deux juges différents. La juge saisie de la première question a conclu que le divorce omanais devrait être reconnu en Ontario. La juge saisie de la deuxième question a conclu que le retour de M à Oman ne devrait pas être ordonné. L’intimée a fait appel de la première ordonnance, tandis que le demandeur a porté la deuxième ordonnance en appel. Les deux appels ont été rejetés.
Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada :
1-844-365-9662