Jugements de la Cour suprême

Informations sur la décision

Contenu de la décision

R. c. Smith, [1993] 3 R.C.S. 635

 

Jimmy Joseph Smith    Appelant

 

c.

 

Sa Majesté la Reine                                                                          Intimée

 

Répertorié:   R. c. Smith

 

No du greffe:  23304.

 

1993:  6 octobre.

 


Présents:  Les juges Sopinka, Gonthier, Cory, McLachlin et Iacobucci.

 

en appel de la cour d'appel de l'ontario

 

                   Droit criminel ‑‑ Vol ‑‑ Détournement ‑‑ Accusé ayant pris possession de biens après un versement initial ‑‑ L'accusé savait que le chèque du versement initial ne serait pas accepté ‑‑ La personne qui obtient des biens par des moyens frauduleux est-elle susceptible d'être reconnue coupable de vol ‑‑ Code criminel, L.R.C. (1985), ch. C‑46, art. 322 .

 

Lois et règlements cités

 

Code criminel , L.R.C. (1985), ch. C‑46 , art. 322 .

 

                   POURVOI contre un arrêt de la Cour d'appel de l'Ontario (1992), 77 C.C.C. (3d) 182, 59 O.A.C. 390, qui a rejeté un appel contre une déclaration de culpabilité prononcée par le juge Sheard de la Cour de district.  Pourvoi rejeté.

 

                   Samuel Willoughby et Randall J. Hofley, pour l'appelant.

 

                   Roger A. Pinnock, pour l'intimée.

 

                   Version française du jugement de la Cour rendu oralement par

 

                   Le juge Iacobucci ‑‑ Ce pourvoi est formé de plein droit devant notre Cour.  Nous sommes d'accord, essentiellement pour les motifs du juge Finlayson de la Cour d'appel de l'Ontario, pour dire que c'est à bon droit que l'appelant a été reconnu coupable de vol en vertu de l'art. 322  du Code criminel , L.R.C. (1985), ch. C-46 .

 

                   En conséquence, le pourvoi est rejeté.

 

                   Jugement en conséquence.

 

                   Procureurs de l'appelant:  Roach, Schwartz & Associates, Toronto.

 

                   Procureur de l'intimée:  Le procureur général de l'Ontario, Toronto.

 Vous allez être redirigé vers la version la plus récente de la loi, qui peut ne pas être la version considérée au moment où le jugement a été rendu.